Pour la nageuse suisse, voirMarthe Robert (nageuse).
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Marthe Robert, née le àParis 20e et morte le àParis 7e[1], est unecritique littérairefrançaise.
Connue pour sa lecturepsychanalytique de lalittérature (Roman des origines et origines du roman, 1972) et ses traductions d’auteurs germanophones – notammentGoethe, lesfrères Grimm,Nietzsche,Freud,Robert Walser etFranz Kafka –, elle est considérée comme une des plus éminentes spécialistes de l’œuvre de Kafka.
Née en 1914 à Paris[2], Marthe Robert intègre, après ses études à laSorbonne[2], l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main[2] où elle achève ses études en germanistique. Là, elle rencontre le peintreJacques Germain[2], qui étudie à l'école duBauhaus[2] et qu'elle épouse.
De retour àMontparnasse, elle devient l'amie d'Arthur Adamov, d'Antonin Artaud et deRoger Gilbert-Lecomte[2]. Elle crée aussi la revueL'Heure nouvelle dans laquelle elle publie ses premières traductions de Kafka. Elle contribue, ainsi que son mari, au mouvement qui vise à lalibération d'Artaud de l'asile de Rodez. En 1941, elle rencontre le psychanalysteMichel de M'Uzan[2], qui devient son second mari.
Comme spécialiste et traductrice de Kafka[2], elle produit notamment les traductions des écrits intimes de cet auteur[2] : leJournal, laCorrespondance 1902-1924, lesLettres à Félice, lesPréparatifs de noces à la campagne, etc. Elle est aussi une essayiste. Son dernier texte a été publié en septembre 1992 dans le numéro 2 de la revueRémanences.
Marthe Robert a été, selon ses termes, la première non-juive à recevoir le prix de laFondation du judaïsme français[2]. Elle a aussi reçu, en 1972, leprix Jeanne-Scialtel pour laTraduction des Œuvres complètes de Kafka, en 1973, leprix de l'essai pour leRoman des origines et origines du roman, en 1977, le prix des critiques pourle Livre de lectures; en 1981, le grand prix de la critique pour la Vérité littéraire ; en 1995, legrand prix national des Lettres[2],[3].
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