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Marthe Cohn

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Pour les articles homonymes, voirCohn.

Marthe Cohn
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 105 ans)
Los AngelesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marthe HoffnungVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Autres informations
Conflit
Distinctions
Œuvres principales
Derrière les lignes ennemies : une espionne juive dans l'Allemagne nazie

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Marthe Cohn, née Marthe Hoffnung le àMetz et morte le àLos Angeles[1], est unerésistante française. De confessionjuive, elle sert d'agent de renseignement pour laFrance enAllemagne, peu de temps avant lacapitulation du Troisième Reich. Elle relate son expérience dans une autobiographie.

Biographie

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Synagogue de Metz (état actuel). Le Troisième Reich en fit une maison close.

Enfance

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Marthe Hoffnung naît le, àMetz, ville redevenue française en novembre 1918 après un demi-siècle d'annexion par l'Allemagne et de germanisation forcée. Sa famille estjuive orthodoxe. Ils sont sept enfants. Elle découvre l'antisémitisme à l'âge de six ans, devant lasynagogue de Metz[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale

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En, conformément à l'ordre d'évacuation des civils, elle se réfugie, comme de nombreuxMosellans, àPoitiers dans laVienne. Après l'occupation de la France en, et l'annexion de l'Alsace et de la Moselle au Troisième Reich en, elle décide de rester dans la Vienne.

Après l'arrestation de sa sœur Stéphanie, par laGestapo, le, Marthe Cohn organise la fuite de sa famille, de Poitiers vers laZone libre. Là, elle peut vivre grâce à de faux papiers, confectionnés avant son départ. Son fiancé,Jacques Delaunay, un étudiant rencontré àPoitiers, activement engagé dans laRésistance intérieure française, est fusillé le à laforteresse du Mont-Valérien, àSuresnes. En, Marthe Hoffnung termine les études qu'elle a commencées en à Poitiers, à l'école d'infirmières de laCroix-Rouge française, àMarseille. Elle tente alors, en vain, de rejoindre la Résistance.

Après laLibération de Paris, en, Marthe s'enrôle dans l'armée française, où elle souhaite apporter ses compétences d'infirmière. Elle est affectée au service médical du151e régiment d'infanterie. Découvrant qu'elle parle parfaitementallemand, langue qu'elle utilisait pour communiquer avec ses parents, son supérieur, lecolonel Fabien, lui propose d'intégrer les services de renseignement de la1re armée française. Marthe Hoffnung, 24 ans, est alors rattachée au bureau « renseignement » desCommandos d'Afrique. Après quatorze tentatives infructueuses d'infiltration enAlsace, région annexée comme laMoselle, elle pénètre en Allemagne via laSuisse, le.

Active en territoire ennemi, elle collecte alors de précieuses informations, qui facilitent grandement l'avancée des troupes françaises. Elle avertit notamment ses supérieurs de l'abandon de laligne Siegfried, dans la région deFribourg-en-Brisgau, et signale une importante embuscade de laWehrmacht, enForêt-Noire[3]. Pour ces actes, Marthe Hoffnung obtient laCroix de guerre en1945. Pour les mêmes faits, elle obtiendra en 1999, laMédaille militaire[4], et sera faite Chevalier de laLégion d'honneur en 2004[5], avant d'obtenir laMédaille de reconnaissance de la Nation, en 2006.

En 1958, Marthe Hoffnung épouse le médecin-commandant Lloyd Cohn, médecin de l'U.S Army. Elle vit ensuite àLos Angeles enCalifornie, auxÉtats-Unis[6].

Avec l'aide de lajournaliste britannique Wendy Holden, Marthe Cohn a retracé son histoire dans un livre autobiographique publié en 2002,Derrière les lignes ennemies[7],[8],[9].

Nicola Alice-Hens a tiré de la vie de Marthe Hoffnung un film documentaire,Chichinette, ma vie d'espionne, sorti en France dans les salles de cinéma le[8].

Publications

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Décorations

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Notes et références

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  1. « Moselle. Native de Metz, la résistante Marthe Cohn est décédée à l’âge de 105 ans », surLe Républicain lorrain,(consulté le)
  2. Philippe Marque, « Marthe Cohn : "Je n'ai jamais su refuser un challenge !" »,Le Républicain lorrain,‎(lire en ligne)
  3. Olivier Chartrain, « Marthe Hoffnung-Cohn. Infiltrée chez les nazis »,L'Humanité,‎(lire en ligne)
  4. « Décret du 8 décembre 1999 portant concession de la médaille militaire »,Journal officiel de la République française,‎(lire en ligne)
  5. « Décret du 4 août 2004 portant promotion et nomination »,Journal officiel de la République française,‎(lire en ligne)
  6. (en) « French-Jewish spy who survived the Holocaust celebrates 100th birthday », surIsrael National News,(consulté le)
  7. Pour son ouvrage , Marthe Cohn a été primée en 2005 par le Jury Junior duPrix Grand Témoin de la France mutualiste, constitué d'élèves de seconde duLycée franco-allemand de Buc.
  8. a etbGilles Renault, « Marthe Hoffnung Cohn, la grande vadrouille »,Libération,‎(lire en ligne)
  9. (en) Susan Sarah Cohen,Antisemitism,Walter de Gruyter,(lire en ligne),p. 162

Liens externes

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