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Marsal (Moselle)

48° 47′ 24″ nord, 6° 36′ 35″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMarsal.

Marsal
Marsal (Moselle)
Collégiale Saint-Léger
Blason de Marsal
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMoselle
ArrondissementSarrebourg-Château-Salins
IntercommunalitéCommunauté de communes du Saulnois
MaireDidier Bernard
Code postal57630
Code commune57448
Démographie
Population
municipale
234 hab.(2022en évolution de −15,52 % par rapport à 2016)
Densité21 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 47′ 24″ nord, 6° 36′ 35″ est
AltitudeMin. 199 m
Max. 307 
m
Superficie11,11 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionDieuze
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton du Saulnois
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Marsal
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Marsal
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Marsal
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Marsal
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La Porte de France.

Marsal est unecommune française située dans ledépartement de laMoselle, enLorraine, dans la région administrativeGrand Est. Seshabitants sont les Marsalais.

Géographie

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La commune est située dans leSaulnois au sud du département de la Moselle, à 8 kilomètres au sud-est deChâteau-Salins et à 4 kilomètres à l'est deMoyenvic. Elle fait partie duparc naturel régional de Lorraine[1].

Le site de Marsal est implanté dans une plaine alluviale marécageuse, entouré par deux bras de laSeille. Cette ancienne ville située sur l'ancienne voie romaine deMetz àStrasbourg a été marquée par l'exploitation dusel, émergeant sous la forme de sources salées.

Marsal est ainsi construite sur un radier artificiel, lebriquetage de la Seille, issu d'une technique d'extraction du sel aux époques celtique[2] et gauloise avant l'occupation romaine.

Accès

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes deMarsal
Haraucourt-sur-SeilleSaint-MédardMulcey
MoyenvicMarsalBlanche-Église
XanreyLezeyJuvelize

Hydrographie

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La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Seille, le canal de flottage des Salines, le ruisseau de Boulle et le ruisseau de la Goulotte[Carte 1].

LaSeille, d'une longueur totale de 137,7 km, prend sa source dans la commune deMaizières-lès-Vic et se jette dans laMoselle àMetz en limite avecSaint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé57 communes[3].

Le canal de flottage des Salines, d'une longueur totale de 15,8 km, prend sa source dans la commune deBourdonnay et se jette dans laSeille en limite de Marsal et deMoyenvic, après avoir traverséhuit communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Marsal.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Seille et du canal de Flottage des Salines, peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[7] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec11,6 jours de précipitations en janvier et0,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deRodalbe à15 km àvol d'oiseau[11], est de10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,2 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,1 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Marsal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (70,3 %), prairies (27 %), zones urbanisées (2,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesVicani Marosallenses ;Marsallo Vico ;Marsalli ;Marsallum (709)[Note 3] ;Patella salis in Marsalla villa (763) ;Marsella (896) ;Apud Maresalis (1179) ;Villa de Marsal (1191) ;Mersa (1195) ;Marsaulum (1262) ;Marsau (1284) ;Marsaul (1293) ;Salinæ de Marceallo ;Marcellum (1326) ;Marsault (1363) ;Marsalz (1353) ;Marsaulz (1371) ;Marxaul (1427) ;Marxal (1525) ;Marcellum salinarum oppidum ;Marsalium, alias Marcellum ; « Marsallum castellum, a sale nomen videtur accepisse » (1675) ; « Archidiaconatus et archipresbyteratus de Marsallo, al. de Marsalo » (1539)[19].

  • Le nom deMarsal est issu de l'appellation de l'agglomération urbaine d'époque romaine deMarosallum, attesté par une inscription lapidaire en l'honneur de l'empereur Claude datée de 44 apr. J.-C., qui mentionne les « vicani marosallenses », ou « citoyens devicus deMarosallum »[20]. Le motMarosallum associe deux termes gaulois (maro) et romain (sallum), qui signifient approximativement la « Grande Saline »[21].

Le titre de 709 atteste que Marsal possédait déjà une saline « inno ad sal faciendum, cum manso, casa, serso, cum omne adjecentia ad se pertinentia (une auberge pour faire du sel, avec un manso, une chaumière et une mer, avec tous les accessoires qui lui appartiennent) »[22].

Ses premiers noms connus évoquent le nom mérovingienMarsallo vico et font donc pencher pour une étymologie similaire du gauloismaro -sal, « grande saline » ( Dauzat & Rostaing *).

Autour de Marsal, des toponymes commeChâteau-Salins,Salival ouSalonnes rappellent ce passé salé.

Histoire

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De la Préhistoire à l'époque gauloise

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Des vestiges d'occupation archéologique datant duNéolithique et de l'âge du Bronze ont été découverts aux environs de Marsal.

Le sel est exploité à Marsal depuis le premier âge du Fer, ce qui a laissé beaucoup de rejets de briquetage[23], débris de moules et de fours en terre cuite servant à conditionner le sel cristallisé. À l'extérieur du village, les zones d'ateliers celtiques et gaulois s'étendent sur plus d'1,5 km dans la vallée. À l'emplacement du bourg, l'épaisseur des accumulations de déchets industriels atteint une épaisseur de près de 8 m à l'emplacement de la Collégiale Saint-Léger.

Plan de la cité fortifiée de Marsal.
Réduction de la place de Marsal en 1663.

L'Antiquité romaine et le Haut Moyen Âge

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Une agglomération urbaine dénomméeMarosallum se développe au début de l'époque romaine sur les accumulations de briquetage d'époque gauloise[24]. Cette agglomération de typevicus est attestée sur une stèle érigée par les habitants en 44 de notre ère en l'honneur de l'empereurClaude, découverte en 1842[25]. La dédicace de ce monument y atteste l'existence d'une communauté de droit latin.

Marosallum est alors une étape de la voie romaine reliant Metz (Divodurum) à Strasbourg (Argentorate).

Le nom antique de l'agglomération est abrégé enMarsallum à l'époque mérovingienne, comme en témoignent les inscriptions relevées sur des tiers de sou frappés à Marsal. L'agglomération semble continuer à tirer sa richesse de la présence de salines, comme en témoigne la présence d'une "place à sel" signalée en 682 ou 683[26].

Le Moyen Âge

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À partir duXIIe siècle, laprincipauté épiscopale de Metz et leduché de Lorraine se disputent le contrôle des salines de la région.

En 1222 Clémence, abbesse de Neumünster près d'Ottweiler, élève l'église paroissiale au rang de collégiale. En 1251, Marsal est un fief deRenaud de Lorraine,seigneur de Bitche etcomte de Castres. En 1259 le ducFerry III le confie à son oncleJacques de Lorraine, évêque de Metz qui lègue la cité à son église par testament en 1260. C'est à cette époque que sont érigées les premiers remparts de Marsal. Il s'agit vraisemblablement d'une courtine en maçonnerie, associée à des tours rondes ou carrées.

Les chroniques deRicher de Senones mentionnent l'existence auXIIIe siècle d'une jeune femme, surnommée laSybille de Marsal, qui était réputée vivre sans manger. L'évêqueJacques de Lorraine et nombre de prêtres et gentilshommes qui l'accompagnaient ne purent, malgré plusieurs jours d'observation, découvrir qui la nourrissait[27]

En 1272, Ferry III occupe Marsal, l'évêqueLaurent de Lichtenberg ne pouvant plus payer ses dettes. La cité est restituée en 1284 à l'évêqueBouchard d'Avesnes[28].

En 1369, des partisans du ducJeanIer de Lorraine déguisés en paysans se saisissent de la place et se livrent au pillage. L'évêqueThierry V Bayer de Boppard parvient rapidement à en reprendre le contrôle et fait exécuter ou emprisonner les Lorrains.

Après la cession par l'évêque de son atelier messin en 1383, on a battu à Marsal la monnaie épiscopale jusqu'en 1460.

AuXIVe siècle, l'évêqueRenaud de Bar obtient le contrôle des salines de Marsal,Moyenvic etVic. Mais il y aura encore de nombreux affrontements entre l'évêché et le duché de Lorraine pour le contrôle des salines.

La période moderne

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En 1540, le procurateur de Marsal demande à l'administrateur de l'évêché l’autorisation d'utiliser lefrançais car l'allemand n'est plus maîtrisé par la majorité des habitants. Et en 1548, on déclare l'allemand interdit devant la juridiction du lieu[29].

Page de l'Alamnach royal, 1664 :réunion de Marsal et Avignon à la France.

Quand l’évêché de Metz est rattaché à laFrance en1552, le roi Henri II fait occuper Marsal de1553 jusqu'en1593, et en augmente les fortifications selon le système bastionné à l'italienne.

La seconde moitié duXVIe siècle est marquée par une période d'instabilité. Rendue àCharles III de Lorraine, Marsal est reprise par les évêques en 1568, puis les protestants en 1585, avant qu'elle ne revienne finalement au duc de Lorraine en 1595. Ce dernier fait fortifier la place de 1609 à 1620. Une enceinte pourvue de sept bastions est construite sous la direction de l'ingénieur italien Stabili associé à l'ingénieur lorrain Nicolas Marchal, qui sont chargés par ailleurs des fortifications de Nancy. C'est à cette occasion que le bourg dit de Saint-Martin est détruit.

Charles III de Lorraine nommeClaude de Mengin, gouverneur de Marsal, jusqu'à sa mort survenue le. Emmanuel Remy, fils cadet du procureur général de Lorraine, Nicolas Remy, est nommé gouverneur de la saline en 1603, avec amodiation en 1623 pour douze années, mais décède en 1633. Son fils François devient gouverneur de la même saline.

Durant laguerre de Trente Ans, Marsal est occupé par les Français en 1631,Jacques Nompar de Caumont. Le traité de paix de Vic-sur-Seille du fait de la ville une possession royale pendant trois ans.

En 1641, letraité de Saint-Germain-en-Laye prévoit le démantèlement de la place forte de Marsal avant sa restitution auduc de Lorraine ; il ne sera pas exécuté à la suite de lareprise rapide des hostilités entre la France et la Lorraine[28]. Durant la seule année 1652, Marsal est pris et repris trois fois: il est en particulier assiégé par les troupes françaises du 17 juin au 17 octobre 1652, parce qu'il avait pris le parti de la Fronde[30].

Le,Louis XIV s'empare de la place. Nous restent de la prise de Marsal de nombreux documents, comme une tapisserie desGobelins nomméeRéduction ouReddition de Marsal, qui relate la remise des clefs de la ville au roi par leprince de Lixen. La tapisserie est faite à partir d'un modèle élaboré parCharles Le Brun[31].
Jean de La Fontaine a également écrit unsonnet sur de la prise de Marsal :

« Monarque le plus grand que révère la Terre,
Et dont l'auguste nom se fait craindre en tous lieux,
Près de toi le pouvoir des plus ambitieux
A moins de fermeté que l'argile et le verre.
Marsal qui se vantait de te faire la guerre,
Baissant à ton abord son front audacieux,
Dès le premier éclair qui lui frappe les yeux,
Se rend et n'attend pas le coup de ton tonnerre.
Si la fierté rebelle eut irrité ton bras,
Qu'il se fut signalé par de fameux combats,
Et qu'il m'eut été doux d'en célébrer la gloire.
Mais ma muse déjà commence à redouter
De ne te voir jamais remporter de victoires
Pour manquer d'ennemis qui t'osent résister. »

Le roi confie àVauban l'amélioration des fortifications, dont une première campagne de réfection est entreprise en 1673. Néanmoins, en 1685, Louis XIV ordonne la démolition des remparts de Marsal. En 1699, à la suite du traité de Ryswick de 1697, le roi fait relever les fortifications à l'emplacement des anciennes. Marsal est pourvu alors d'une enceinte équipée de sept bastions. C'est également en 1699 que le roi fait fermer la saline de Marsal, dont le puits à sel est comblé[32].

L'été 1727 est marquée par une épidémie qui frappe un régiment étranger en garnison à Marsal, le régiment de Lay-Irlandais. Cet évènement, probablement lié au fait que la place est cernée de marais, est à l'origine de la création d'un cimetière militaire qui demeure en fonction jusqu'à laRévolution française.

AuXVIIIe siècle, Marsal perd progressivement l'importance stratégique qu'il possédait au siècle précédent. Après le rattachement de la Lorraine à la France de 1766, la place perd son utilité défensive.

Marsal et la Nouvelle-France

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La commune de Marsal est liée à l'histoire de laNouvelle-France par l'histoire durégiment de Carignan-Salières qui a participé à la prise de la place en 1663 et y était encore en garnison à Marsal lorsqu'il reçut l'ordre deLouis XIV de partir vers laNouvelle-France en janvier 1665. Plusieurs centaines de ses soldats sont demeurés auCanada, participant massivement à la sécurisation et au peuplement de la colonie française. Uneplaque commémorative a été dévoilée par ledélégué général du Québec à Paris, Michel Robitaille, à l'occasion de l'anniversaire du départ du régiment en 2015.

Cette plaque rappelle également le souvenir de plusieurs habitants de la commune qui ont émigré vers les territoires français en Amérique durant leXVIIIe siècle[33].

Enfin, le cimetière militaire d'Ancien Régime de Marsal[34] a accueilli les dépouilles de plusieurs vétérans invalides de laguerre de Sept Ans et de laguerre d'indépendance des États-Unis[35].

La période contemporaine

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Après la Révolution, Marsal est rattaché au département de la Meurthe à partir de 1790. La place ne sert plus qu'au cantonnement des troupes et est abandonnée en 1804.

En 1814, Marsal retrouve brièvement son rôle stratégique de forteresse de frontière, la perte de la Sarre en faisant la seule place fortifiée entre Bitche et les Vosges, protégeant directement Nancy. Marsal est lourdement bombardé le 30 juin 1815[36]. Les fortifications sont remises en état dès 1816.

En 1853, Marsal est rétrogradé au rang de place de troisième classe (conservation sans entretien). Il est assiégé en 1870 et capitule au bout de trois jours, l'étang de Lindre étant alors à sec et le dispositif d'inondation de la vallée ne pouvant donc pas être déclenché.

Marsal retrouve à nouveau une fonction stratégique sous la Restauration. Le Fort d'Haraucourt, qui protège le flanc nord de la place, est édifié à partir de 1835. Il protège le pont-écluse qui permet d'inonder la vallée de la Seille autour de Marsal. Ce dispositif de fortifications avancées est complété par la construction à partir de 1842 du Fort d'Orléans, qui protège le flanc sud.

À la suite du Traité de Francfort (10 mai 1871), qui sanctionne la perte de l'Alsace-Lorraine, Marsal est annexé auReichsland Elsass-Lothringen. La place est partiellement démantelée par les Allemands, qui détruisent la Porte de Bourgogne et font ouvrir les remparts pour le passage de la route d'Haraucourt, percée à travers le bastion 7. Le Fort d'Haraucourt est alors utilisé pour des expériences d'explosifs.

Lors de laPremière Guerre mondiale, Marsal est bombardé en 1915. Le Fort d'Orléans est sommairement remis en état de défense.

À la suite de la défaite de, Marsal est à nouveau annexé au Reich allemand. La plus grande partie de la population est expulsée et est accueillie dans le Sud de la France.

Le village ne retourne à la France qu'en 1945.

En 1968, l'affaire du « mage de Marsal » défraie la chronique : deux des six enfants de Maurice Gérard, dit « Swami Matkormano », gourou qui dirige une communauté ésotérique dans sa grande bâtisse (un ancienlazaret duXVIIe siècle transformé enÂshram où est pratiqué le culte deShiva etKali), et de Josiane Gérard dite « la grande prêtresse Alféola » (fille d'un médium)[37], ont disparu mystérieusement. Les parents dont on soupçonne un défaut de soins vis-à-vis de leurs deux enfants infirmes, sont incarcérés, avant d'être relâchés faute de preuves[38].

Politique et administration

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Sous l'ancien régime, Marsal était le siège d'unarchidiaconé du diocèse de Metz, administrant les archiprètrés de d'Haboudange, Marsal,Varize,Kédange,Morhange,Rombas,Saint-Avold etThionville. L'archipretré de Marsal comprenait les paroisses d'Amenoncourt,Arracourt,Athienville,Autrepierre,Bezange-la-Grande,Bezange-la-Petite,Blanche-Église,Blémerey,Bourdonnay,Bures,Domjevin,Donnelay,Emberménil,la Garde,Gogney,Haraucourt-sur-Seille,Hénaménil,Juvelize,Leintrey,Lezey,Maizières,Manonviller, Marsal,Moncourt,Mouacourt,Mulcey,Laneuveville-aux-Bois,Ommeray,Parroy,Réchicourt-la-Petite,Reillon,Remoncourt,Repaix,Saint-Martin,Saint-Médard,Sornéville,Verdenal etXousse[39].

En 1594, Marsal était le siège d'une châtellenerie qui comprenait les communes d'Haraucourt-sur-Seille, Saint-Médard, Donnelay et Juvelize. En 1698 il devint le chef-lieu d'uneprévôté, relevant dubailliage de Nancy et disposant de sa proprecoutume homologuée le parCharles IV de Lorraine. Cette prévôté administrait les villes de Haraucourt-sur-Seille, Saint-Médard et Marsal[39].

En 1790, Marsal devint le chef-lieu d'un canton formé des communes d'Haraucourt-sur-Seille, Juvelize, Lezey et Saint-Médard (avec Bathelémont). Il a fusionné avec lecanton de Vic-sur-Seille vers 1801[39].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17931794Jean Baptiste Dumond Marchand
17941797Antoine François Mélin Architecte, notaire
17981799Jean François Poncin  
18001804Jean François Collignon Aubergiste
18051810Jean François Cabanne de Laprade Lieutenant colonel
18101811Jean Claude Clasquin Capitaine
18111814Pierre Jacques Perrot Serrurier
18141821Jean Antoine Habrant Capitaine
18211825Dominique Benoît Hanus de Saint-Eusèbe Lieutenant colonel
18251831Jean Michel Loeffel  
18311847Louis Hartard Commandant
18471865Jean Rifau Militaire
18661868Jean François Drouin Garde du génie
1869après 1872Joseph Adolphe Mendès Lieutenant colonel
avant 1877?Jean Nicolas Vincent  
avant 1893?Charles Beauqué  
avant 1925?M. Demange  
?1927Eugène Gourieux  
19271940Edmond Tritz Boulanger, cafetier
19441947Edmond Tritz Boulanger, cafetier
avant 19511959Jules Joublot  
19591989Henri Rémillon Agriculteur
mars 1989mars 2001Michel Gourieux Agriculteur
mars 2001mai 2020Bernard Calcatera  
mai 2020septembre 2020Thomas Maurice Seingeot  
septembre 2020juin 2021Pierre Gérard 1er adjoint, intérim
juin 2021 Didier Bernard  
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances politiques

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L'électorat de Marsal penche généralement au centre et à droite. Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, les Marsalais ont ainsi accordé 35,05 % des suffrages à Nicolas Sarkozy et 28,35 % à François Bayrou[40].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].

En 2022, la commune comptait 234 habitants[Note 4], en évolution de −15,52 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
8508879679769861 1981 1961 2411 113
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611871187518801885189018951900
1 2251 169779682689646624602564
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190519101921192619311936194619541962
579585502453429419328374318
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992005200620102015
301287280284289286286260273
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20202022-------
245234-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puisInsee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Depuis 1975, le village fait partie du regroupement scolaire des bords de Seille avec les communes deBlanche-Église,Mulcey,Saint-Médard,Haraucourt-sur-Seille etMoyenvic. Ce regroupement comprend trois écoles, dont une à Marsal qui accueille les enfants en cycle 1.

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices civils

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Vue ancienne de la place d'Armes.
  • Le site archéologique desBriquetages de la Seille est classé au titre desmonuments historiques par décision parue au journal officiel du[23].
  • La voie romaine desservaitMarosallum depuis les deux rives opposées de la vallée de la Seille. Constituée d'une chaussée empierrée, elle a été partiellement mise au jour en 1972 à l'occasion de travaux d'aménagement du CD 38.
  • Musée départemental du sel : installé dans la porte de France, vestige des fortifications deVauban, il évoque l'histoire de Marsal, ancienne place forte, mais raconte aussi l'histoire de « l'or blanc » à travers les techniques de production du sel, de la préhistoire à nos jours.
  • Porte de France classée monument historique le[45] : antérieure à 1663, appelée porte Notre-Dame, elle défendait l'accès principal à Marsal et a été fortement remaniée dans la première moitié duXVIIe siècle.
Une caserne réutilisée en bâtiments agricoles.
  • Casernes royales de la porte de France : il en existait quatre à l'origine, il n'en reste plus que trois. Ces casernes, construites parVauban, datent de 1666 et servaient à accueillir les troupes, les chevaux et des vivres. Les façades, la toiture, les écuries au rez-de-chaussée, la cage d'escalier et la travée située au sud de la cage d'escalier sont classées monuments historiques par arrêté du[46].
Poterne sud.

Édifices religieux

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Chapelle du couvent des Capucins.
Chapelle de la confrérie des bouchers.

Édifices disparus

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Marsal (Moselle)Blason
Écartelé de gueules et d'or.
Détails
Alias
Blason à dessiner
Blason à dessiner
Écartelé d'argent et de gueules.

Les armoiries de Marsal, blasonnées dans l'Armorial de Lorraine, sontécartelées de gueules et d'or[39].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Vincent Hadot,Les Cités du sel, éditions Alan Sutton, 2007.
  • Claire Decomps, « La collégiale Saint-Léger de Marsal : architecture et mobilier »,in :Les Cahiers lorrains, 2006, 1/2.
  • Jean Paul Bertaux, « Marsal : vicus Marosallensis ?. Vicus Marosallensis »,in :Les agglomérations secondaires de la Lorraine romaine, Besançon, Université de Franche-Comté, 1997, p. 215-230Lire en ligne sur Persée

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Visible sur la Carte "Ducatus Lotharingie"http://bmn-renaissance.nancy.fr/viewer/show/1907#page/n0/mode/1up .
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Marsal » surGéoportail(consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie,Décretno 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine (région Lorraine), (lire en ligne).
  2. Archéologies d’Orient et d’Occident et textes anciens (AOROC), Marsal (Moselle), La fouille d’un atelier de sauniers celtiques.
  3. Sandre, « la Seille »
  4. Sandre, « le canal de flottage des Salines »
  5. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  6. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  7. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  9. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  10. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  11. « Orthodromie entre Marsal et Rodalbe », surfr.distance.to(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  14. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  15. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Marsal ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieuze », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  19. Henri Lepage,Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Impr. impériale,,p. 87.
  20. CIL XIII, 4565.
  21. Augustin Calmet - Notice de la Lorraine: qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg.
  22. Jean-Paul Bertaux,Marsal : vicus Marosallensis ? : Les agglomérations secondaires de la Lorraine romaine, Besançon, Université de Franche-Comté,coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon »,,p. 215.
  23. a etb« Briquetages de la Seille », noticeno PA00106804, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  24. Histoire de Thionville parGF Teissier
  25. P. Bergère,Notice sur la place de Marsal, Vincennes, Archives de l'Armée de Terre,.
  26. Charles Hiegel, « Le sel en Lorraine du VIIIe au XIIIe siècle »,Annales de l'Est, 33, 1,‎,p. 4.
  27. Recueil d'antiquités dans les Gaules p218 Claude-Jean-Baptiste Hérissant 1770
  28. a etbHistoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province, Aristide Guilbert 1845
  29. Alain Simmer, Peuplement et langues dans l'espace mosellan de la fin de l'Antiquité à l'époque carolingienne,Université de Lorraine, 2013.
  30. P. Martin,Une Guerre de Trente Ans en Lorraine, 1631-1661., Metz, éditions Serpenoise,,p. 307.
  31. Clair Fiorletta, « La réduction de Marsal sujet d’une œuvre monumentale »,Le Républicain Lorrain,‎(lire en ligne)
  32. P. Dupré,Mémoire sur les antiquités de Marsal et de Moyenvic, Paris, Gaultier-Laguionie,,p. 29.
  33. Jean Paul Pizelle,Ces villes et villages de France,... berceau de l'Amérique française : Champagne-Ardenne, Alsace, Lorraine. Le Puy-Sainte-Réparade. 2009. Commission Franco-Québécoise sur les lieux de mémoire communs.
  34. Myriam Dohr, Carole Fossurier, François Capron, Boris Dottori, Vincent Hadot, et al.. Les cimetières modernes « hors les murs » dans le nord est de la France : topopgraphie, modes / pratiques funéraires et populations antérieurs au décret impérial de 1804 (XVIe – XVIIIe siècles). [Rapport de recherche] INRAP. 2019. ⟨hal-03106908⟩
  35. « Base de données de l'Hôtel des Invalides ».
  36. Henri Lepage,Le département de la Meurthe. Statistique historique et administrative., Nancy, Peiffer,, 355 p..
  37. Gérard de Sède, François Lourbet,Magie à Marsal, Julliard,, 191 p..
  38. Bénédicte Charles, « Le «mage de Marsal» s'en va en laissant un terrible secret »,Marianne,‎(lire en ligne).
  39. abc etdDictionnaire topographique du département de la Meurthe,Henri Lepage, 1862
  40. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  41. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  45. a etb« Fortifications La Porte de France », noticeno PA00106807, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  46. « Caserne (ancienne), dite Caserne P », noticeno PA00106805, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  47. Inventaire des objets mobiliers de la commune
  48. « Église Saint-Léger », noticeno PA00106806, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  49. Marsal, collégiale Saint Léger, OrgueJean-George Kœnig (1970)
  50. https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=57448_4
  51. Henri Lepage,Les communes de la Meurthe. Journal historique des villes, bourgs, hameaux et censes de ce département., Nancy, Peiffer,,p. 474.
v ·m
Partie ouest :
côtes de Meuse,
plaine deWoëvre,
étangs etforêt de la Reine,
vallées de l'Esch
et duRupt de Mad
Partie est :
Pays des étangs
etSaulnois.
v ·m
Communes de laMoselle de moins de 500 habitants
Plus de 450 habitantsBlason de la Moselle
Plus de 400 habitants
Plus de 350 habitants
Plus de 300 habitants
Plus de 250 habitants
Plus de 200 habitants
Plus de 150 habitants
Plus de 100 habitants
Plus de 50 habitants
Moins de 50 habitants
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