Le site de Marsal est implanté dans une plaine alluviale marécageuse, entouré par deux bras de laSeille. Cette ancienne ville située sur l'ancienne voie romaine deMetz àStrasbourg a été marquée par l'exploitation dusel, émergeant sous la forme de sources salées.
Marsal est ainsi construite sur un radier artificiel, lebriquetage de la Seille, issu d'une technique d'extraction du sel aux époques celtique[2] et gauloise avant l'occupation romaine.
La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Seille, le canal de flottage des Salines, le ruisseau de Boulle et le ruisseau de la Goulotte[Carte 1].
Au, Marsal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (70,3 %), prairies (27 %), zones urbanisées (2,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesVicani Marosallenses ;Marsallo Vico ;Marsalli ;Marsallum (709)[Note 3] ;Patella salis in Marsalla villa (763) ;Marsella (896) ;Apud Maresalis (1179) ;Villa de Marsal (1191) ;Mersa (1195) ;Marsaulum (1262) ;Marsau (1284) ;Marsaul (1293) ;Salinæ de Marceallo ;Marcellum (1326) ;Marsault (1363) ;Marsalz (1353) ;Marsaulz (1371) ;Marxaul (1427) ;Marxal (1525) ;Marcellum salinarum oppidum ;Marsalium, alias Marcellum ; « Marsallum castellum, a sale nomen videtur accepisse » (1675) ; « Archidiaconatus et archipresbyteratus de Marsallo, al. de Marsalo » (1539)[19].
Le nom deMarsal est issu de l'appellation de l'agglomération urbaine d'époque romaine deMarosallum, attesté par une inscription lapidaire en l'honneur de l'empereur Claude datée de 44 apr. J.-C., qui mentionne les « vicani marosallenses », ou « citoyens devicus deMarosallum »[20]. Le motMarosallum associe deux termes gaulois (maro) et romain (sallum), qui signifient approximativement la « Grande Saline »[21].
Le titre de 709 atteste que Marsal possédait déjà une saline « inno ad sal faciendum, cum manso, casa, serso, cum omne adjecentia ad se pertinentia (une auberge pour faire du sel, avec un manso, une chaumière et une mer, avec tous les accessoires qui lui appartiennent) »[22].
Ses premiers noms connus évoquent le nom mérovingienMarsallo vico et font donc pencher pour une étymologie similaire du gauloismaro -sal, « grande saline » ( Dauzat & Rostaing *).
Des vestiges d'occupation archéologique datant duNéolithique et de l'âge du Bronze ont été découverts aux environs de Marsal.
Le sel est exploité à Marsal depuis le premier âge du Fer, ce qui a laissé beaucoup de rejets de briquetage[23], débris de moules et de fours en terre cuite servant à conditionner le sel cristallisé. À l'extérieur du village, les zones d'ateliers celtiques et gaulois s'étendent sur plus d'1,5 km dans la vallée. À l'emplacement du bourg, l'épaisseur des accumulations de déchets industriels atteint une épaisseur de près de 8 m à l'emplacement de la Collégiale Saint-Léger.
Plan de la cité fortifiée de Marsal.Réduction de la place de Marsal en 1663.
Une agglomération urbaine dénomméeMarosallum se développe au début de l'époque romaine sur les accumulations de briquetage d'époque gauloise[24]. Cette agglomération de typevicus est attestée sur une stèle érigée par les habitants en 44 de notre ère en l'honneur de l'empereurClaude, découverte en 1842[25]. La dédicace de ce monument y atteste l'existence d'une communauté de droit latin.
Marosallum est alors une étape de la voie romaine reliant Metz (Divodurum) à Strasbourg (Argentorate).
Le nom antique de l'agglomération est abrégé enMarsallum à l'époque mérovingienne, comme en témoignent les inscriptions relevées sur des tiers de sou frappés à Marsal. L'agglomération semble continuer à tirer sa richesse de la présence de salines, comme en témoigne la présence d'une "place à sel" signalée en 682 ou 683[26].
En 1222 Clémence, abbesse de Neumünster près d'Ottweiler, élève l'église paroissiale au rang de collégiale. En 1251, Marsal est un fief deRenaud de Lorraine,seigneur de Bitche etcomte de Castres. En 1259 le ducFerry III le confie à son oncleJacques de Lorraine, évêque de Metz qui lègue la cité à son église par testament en 1260. C'est à cette époque que sont érigées les premiers remparts de Marsal. Il s'agit vraisemblablement d'une courtine en maçonnerie, associée à des tours rondes ou carrées.
Les chroniques deRicher de Senones mentionnent l'existence auXIIIe siècle d'une jeune femme, surnommée laSybille de Marsal, qui était réputée vivre sans manger. L'évêqueJacques de Lorraine et nombre de prêtres et gentilshommes qui l'accompagnaient ne purent, malgré plusieurs jours d'observation, découvrir qui la nourrissait[27]
En 1369, des partisans du ducJeanIer de Lorraine déguisés en paysans se saisissent de la place et se livrent au pillage. L'évêqueThierry V Bayer de Boppard parvient rapidement à en reprendre le contrôle et fait exécuter ou emprisonner les Lorrains.
Après la cession par l'évêque de son atelier messin en 1383, on a battu à Marsal la monnaie épiscopale jusqu'en 1460.
AuXIVe siècle, l'évêqueRenaud de Bar obtient le contrôle des salines de Marsal,Moyenvic etVic. Mais il y aura encore de nombreux affrontements entre l'évêché et le duché de Lorraine pour le contrôle des salines.
En 1540, le procurateur de Marsal demande à l'administrateur de l'évêché l’autorisation d'utiliser lefrançais car l'allemand n'est plus maîtrisé par la majorité des habitants. Et en 1548, on déclare l'allemand interdit devant la juridiction du lieu[29].
Page de l'Alamnach royal, 1664 :réunion de Marsal et Avignon à la France.
Quand l’évêché de Metz est rattaché à laFrance en1552, le roi Henri II fait occuper Marsal de1553 jusqu'en1593, et en augmente les fortifications selon le système bastionné à l'italienne.
La seconde moitié duXVIe siècle est marquée par une période d'instabilité. Rendue àCharles III de Lorraine, Marsal est reprise par les évêques en 1568, puis les protestants en 1585, avant qu'elle ne revienne finalement au duc de Lorraine en 1595. Ce dernier fait fortifier la place de 1609 à 1620. Une enceinte pourvue de sept bastions est construite sous la direction de l'ingénieur italien Stabili associé à l'ingénieur lorrain Nicolas Marchal, qui sont chargés par ailleurs des fortifications de Nancy. C'est à cette occasion que le bourg dit de Saint-Martin est détruit.
Charles III de Lorraine nommeClaude de Mengin, gouverneur de Marsal, jusqu'à sa mort survenue le. Emmanuel Remy, fils cadet du procureur général de Lorraine, Nicolas Remy, est nommé gouverneur de la saline en 1603, avec amodiation en 1623 pour douze années, mais décède en 1633. Son fils François devient gouverneur de la même saline.
Durant laguerre de Trente Ans, Marsal est occupé par les Français en 1631,Jacques Nompar de Caumont. Le traité de paix de Vic-sur-Seille du fait de la ville une possession royale pendant trois ans.
En 1641, letraité de Saint-Germain-en-Laye prévoit le démantèlement de la place forte de Marsal avant sa restitution auduc de Lorraine ; il ne sera pas exécuté à la suite de lareprise rapide des hostilités entre la France et la Lorraine[28]. Durant la seule année 1652, Marsal est pris et repris trois fois: il est en particulier assiégé par les troupes françaises du 17 juin au 17 octobre 1652, parce qu'il avait pris le parti de la Fronde[30].
Le,Louis XIV s'empare de la place. Nous restent de la prise de Marsal de nombreux documents, comme une tapisserie desGobelins nomméeRéduction ouReddition de Marsal, qui relate la remise des clefs de la ville au roi par leprince de Lixen. La tapisserie est faite à partir d'un modèle élaboré parCharles Le Brun[31]. Jean de La Fontaine a également écrit unsonnet sur de la prise de Marsal :
« Monarque le plus grand que révère la Terre, Et dont l'auguste nom se fait craindre en tous lieux, Près de toi le pouvoir des plus ambitieux A moins de fermeté que l'argile et le verre. Marsal qui se vantait de te faire la guerre, Baissant à ton abord son front audacieux, Dès le premier éclair qui lui frappe les yeux, Se rend et n'attend pas le coup de ton tonnerre. Si la fierté rebelle eut irrité ton bras, Qu'il se fut signalé par de fameux combats, Et qu'il m'eut été doux d'en célébrer la gloire. Mais ma muse déjà commence à redouter De ne te voir jamais remporter de victoires Pour manquer d'ennemis qui t'osent résister. »
Le roi confie àVauban l'amélioration des fortifications, dont une première campagne de réfection est entreprise en 1673. Néanmoins, en 1685, Louis XIV ordonne la démolition des remparts de Marsal. En 1699, à la suite du traité de Ryswick de 1697, le roi fait relever les fortifications à l'emplacement des anciennes. Marsal est pourvu alors d'une enceinte équipée de sept bastions. C'est également en 1699 que le roi fait fermer la saline de Marsal, dont le puits à sel est comblé[32].
L'été 1727 est marquée par une épidémie qui frappe un régiment étranger en garnison à Marsal, le régiment de Lay-Irlandais. Cet évènement, probablement lié au fait que la place est cernée de marais, est à l'origine de la création d'un cimetière militaire qui demeure en fonction jusqu'à laRévolution française.
La commune de Marsal est liée à l'histoire de laNouvelle-France par l'histoire durégiment de Carignan-Salières qui a participé à la prise de la place en 1663 et y était encore en garnison à Marsal lorsqu'il reçut l'ordre deLouis XIV de partir vers laNouvelle-France en janvier 1665. Plusieurs centaines de ses soldats sont demeurés auCanada, participant massivement à la sécurisation et au peuplement de la colonie française. Uneplaque commémorative a été dévoilée par ledélégué général du Québec à Paris, Michel Robitaille, à l'occasion de l'anniversaire du départ du régiment en 2015.
Cette plaque rappelle également le souvenir de plusieurs habitants de la commune qui ont émigré vers les territoires français en Amérique durant leXVIIIe siècle[33].
Après la Révolution, Marsal est rattaché au département de la Meurthe à partir de 1790. La place ne sert plus qu'au cantonnement des troupes et est abandonnée en 1804.
En 1814, Marsal retrouve brièvement son rôle stratégique de forteresse de frontière, la perte de la Sarre en faisant la seule place fortifiée entre Bitche et les Vosges, protégeant directement Nancy. Marsal est lourdement bombardé le 30 juin 1815[36]. Les fortifications sont remises en état dès 1816.
En 1853, Marsal est rétrogradé au rang de place de troisième classe (conservation sans entretien). Il est assiégé en 1870 et capitule au bout de trois jours, l'étang de Lindre étant alors à sec et le dispositif d'inondation de la vallée ne pouvant donc pas être déclenché.
Marsal retrouve à nouveau une fonction stratégique sous la Restauration. Le Fort d'Haraucourt, qui protège le flanc nord de la place, est édifié à partir de 1835. Il protège le pont-écluse qui permet d'inonder la vallée de la Seille autour de Marsal. Ce dispositif de fortifications avancées est complété par la construction à partir de 1842 du Fort d'Orléans, qui protège le flanc sud.
À la suite du Traité de Francfort (10 mai 1871), qui sanctionne la perte de l'Alsace-Lorraine, Marsal est annexé auReichsland Elsass-Lothringen. La place est partiellement démantelée par les Allemands, qui détruisent la Porte de Bourgogne et font ouvrir les remparts pour le passage de la route d'Haraucourt, percée à travers le bastion 7. Le Fort d'Haraucourt est alors utilisé pour des expériences d'explosifs.
Lors de laPremière Guerre mondiale, Marsal est bombardé en 1915. Le Fort d'Orléans est sommairement remis en état de défense.
À la suite de la défaite de, Marsal est à nouveau annexé au Reich allemand. La plus grande partie de la population est expulsée et est accueillie dans le Sud de la France.
Le village ne retourne à la France qu'en 1945.
En 1968, l'affaire du « mage de Marsal » défraie la chronique : deux des six enfants de Maurice Gérard, dit « Swami Matkormano », gourou qui dirige une communauté ésotérique dans sa grande bâtisse (un ancienlazaret duXVIIe siècle transformé enÂshram où est pratiqué le culte deShiva etKali), et de Josiane Gérard dite « la grande prêtresse Alféola » (fille d'un médium)[37], ont disparu mystérieusement. Les parents dont on soupçonne un défaut de soins vis-à-vis de leurs deux enfants infirmes, sont incarcérés, avant d'être relâchés faute de preuves[38].
En 1594, Marsal était le siège d'une châtellenerie qui comprenait les communes d'Haraucourt-sur-Seille, Saint-Médard, Donnelay et Juvelize. En 1698 il devint le chef-lieu d'uneprévôté, relevant dubailliage de Nancy et disposant de sa proprecoutume homologuée le parCharles IV de Lorraine. Cette prévôté administrait les villes de Haraucourt-sur-Seille, Saint-Médard et Marsal[39].
En 1790, Marsal devint le chef-lieu d'un canton formé des communes d'Haraucourt-sur-Seille, Juvelize, Lezey et Saint-Médard (avec Bathelémont). Il a fusionné avec lecanton de Vic-sur-Seille vers 1801[39].
L'électorat de Marsal penche généralement au centre et à droite. Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, les Marsalais ont ainsi accordé 35,05 % des suffrages à Nicolas Sarkozy et 28,35 % à François Bayrou[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].
En 2022, la commune comptait 234 habitants[Note 4], en évolution de −15,52 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Depuis 1975, le village fait partie du regroupement scolaire des bords de Seille avec les communes deBlanche-Église,Mulcey,Saint-Médard,Haraucourt-sur-Seille etMoyenvic. Ce regroupement comprend trois écoles, dont une à Marsal qui accueille les enfants en cycle 1.
La voie romaine desservaitMarosallum depuis les deux rives opposées de la vallée de la Seille. Constituée d'une chaussée empierrée, elle a été partiellement mise au jour en 1972 à l'occasion de travaux d'aménagement du CD 38.
Musée départemental du sel : installé dans la porte de France, vestige des fortifications deVauban, il évoque l'histoire de Marsal, ancienne place forte, mais raconte aussi l'histoire de « l'or blanc » à travers les techniques de production du sel, de la préhistoire à nos jours.
Porte de France classée monument historique le[45] : antérieure à 1663, appelée porte Notre-Dame, elle défendait l'accès principal à Marsal et a été fortement remaniée dans la première moitié duXVIIe siècle.
Une caserne réutilisée en bâtiments agricoles.
Casernes royales de la porte de France : il en existait quatre à l'origine, il n'en reste plus que trois. Ces casernes, construites parVauban, datent de 1666 et servaient à accueillir les troupes, les chevaux et des vivres. Les façades, la toiture, les écuries au rez-de-chaussée, la cage d'escalier et la travée située au sud de la cage d'escalier sont classées monuments historiques par arrêté du[46].
Poterne sud.
Fortifications : quelques pans des fortifications de Vauban, restaurés en 1821-1823, sont encore visibles actuellement. Lapoterne sud est également conservée et a été restaurée assez récemment. L'édifice est classé auxmonuments historiques en1928[45].
Ancien hospice : fondé en 1650 par François de Rettel, il a servi de magasin d'artillerie après la Révolution avant d'être vendu à des particuliers.
Arsenal : édifié en 1848 ce bâtiment de 13 travées, vendu à des particuliers, a gardé son aspect d'origine.
Pavillon de Bourgogne : cette ancienne caserne datant de 1666 devient en 1813 siège de l'hospice civil, puis en 1889 école de filles. Elle est convertie aujourd'hui en logements locatifs.
Chapelle de la Confrérie des Bouchers : fondée en 1516, elle est désaffectée à la Révolution. Il n'en subsiste qu'un fragment de baie gothique dans la façade de l'édifice actuel.
Couvent des Capucins avec chapelle: lesCapucins s'installent à Marsal en 1650 et construisent ce couvent vers 1680. Il a ensuite servi de magasin après la Révolution et appartient aujourd'hui à des particuliers.
Maison du Chapitre : restaurée en 1719, elle conserve un cartouche de 1576.
Église Saint-Martin devant Marsal: cet édifice, mentionné en 1178 par une bulle du papeAlexandre III, est détruit par la construction des remparts de Charles III au début duXVIIe siècle[51].
Couvent des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame: ce couvent est installé vers 1635, sur des terrains vraisemblablement libérés par la destruction de la saline médiévale. Détruit à la Révolution, cet édifice était situé dans l'îlot délimité par les rues de l'Arsenal, à l'ouest, du Gouvernement au nord, de la Culture à l'est et de la Chapelle neuve au sud.
Halles: des halles étaient situées au nord-ouest de la Place d'Armes actuelle. Elles ont été détruites auXIXe siècle.
Caserne royale Vauban: une des quatre casernes édifiées sous le règne de Louis XIV a été détruite auXIXe siècle.
Arsenal: un arsenal était situé à l'angle de la rue des Cadets, au nord, et de la rue des Capucins, à l'est. Il a disparu au cours duXIXe siècle.
Hôpital militaire: un hôpital militaire était situé dans l'îlot délimité par la Place d'Armes, au nord, et la rue des Quartiers, au sud. Cet édifice de plan en L était déjà ancien en 1699. Il a été partiellement détruit par un incendie en 1740, puis restauré par la suite. Son emplacement a disparu au cours duXIXe siècle.
Porte de Bourgogne: la seconde porte d'accès à la place de Marsal a été détruite auXIXe siècle.
Poudrière: une poudrière était installée au sud de la rue des Remparts, dans le Bastion 3. Elle a disparu au cours duXIXe siècle.
Sybille, jeune béguine de Marsal, est une usurpatrice à qui l'on attribuait des miracles dans les années 1240-1250, condamnée par l'évêque de MetzJacques de Lorraine.
Andrédes Porcellets de Maillane (-1623), seigneur deValhey, gouverneur de Marsal entre 1606 et 1616.
Jean L'Hoste (1586-1631), ingénieur lorrain, achève les travaux des fortifications de Marsal démarrées par Jean-Baptiste Stabili et Nicolas Marchal.
Jacques Callot (1592-1635), artiste lorrain, marié à Marsal le 8 novembre 1623 avec Catherine Kuttinger, fille d'un échevin de la ville.
Louis de la Châtre, comte de Nancay (v. 1630-1664), gouverneur deBapaume, amant deNinon de Lenclos, marié à Marsal en 1658 avec Charlotte d'Hardancourt, fille du gouverneur.
Vincent Hadot,Les Cités du sel, éditions Alan Sutton, 2007.
Claire Decomps, « La collégiale Saint-Léger de Marsal : architecture et mobilier »,in :Les Cahiers lorrains, 2006, 1/2.
Jean Paul Bertaux, « Marsal : vicus Marosallensis ?. Vicus Marosallensis »,in :Les agglomérations secondaires de la Lorraine romaine, Besançon, Université de Franche-Comté, 1997, p. 215-230Lire en ligne sur Persée
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑P. Martin,Une Guerre de Trente Ans en Lorraine, 1631-1661., Metz, éditions Serpenoise,,p. 307.
↑Clair Fiorletta, « La réduction de Marsal sujet d’une œuvre monumentale »,Le Républicain Lorrain,(lire en ligne)
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↑Myriam Dohr, Carole Fossurier, François Capron, Boris Dottori, Vincent Hadot, et al.. Les cimetières modernes « hors les murs » dans le nord est de la France : topopgraphie, modes / pratiques funéraires et populations antérieurs au décret impérial de 1804 (XVIe – XVIIIe siècles). [Rapport de recherche] INRAP. 2019. ⟨hal-03106908⟩