Reprise de la ville deLauban, en Silésie, par les unités allemandes déployées dans le cadre de l'opération Gemse[3].
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Franchissement duRhin par les Américains par lepont de Remagen, seul pont sur le Rhin encore intact.
Bombardement nocturne de laRoyal Air Force par 520 bombardiersLancaster, déversant 1 700 tonnes de bombes incendiaires et explosives surDessau; tuant 700 personnes et détruisant 80 % de la surface construite.
Première expérience[Quoi ?] deSendai avec des bombardements lorsque trois bombardiers B-29 Superfortress du Tokyo Air Raid ont largué leur bombe sur lemont Zaō pour des raisons inconnues, tuant 34 civils et deux autres bombardiers B-29 ont attaqué l'aéroport de Sendai causant des dommages mineurs.
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Bombardement massif surEssen de laRAF. 1079 bombardiers lourds déversent 4661 tonnes de bombes sur l'usineKrupp qui sera totalement dévastée. Le bombardement fera 897 morts civils et de nombreux blessés.
Ivan Koniev déclenche uneoffensive en Haute-Silésie, destinée à conquérir le bassin industriel de Ratibor. La défense allemande sur la ligne de front tient trois jours avant de s'effondrer[6].
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Fin de l'opérationFrühlingserwachen, échec après quelques succès initiaux. Les Soviétiques ont refoulé les troupes allemandes sur leurs lignes de départ.
Lapoche allemande de Prusse-Orientale est définitivement tronçonnée : chaque unité allemande lutte davantage pour sa survie que dans le cadre d'un plan de défense coordonnée[7]
Japon: Dans la nuit du 16 au 17 mars;Kobe subit la plus grosse attaque de son histoire : 8 841 civils tués, 650 000 sans abris et un million de personnes touchées plus généralement. Plus de 20 % de la ville est détruite.
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Lepont de Remagen s'effondre, 10 jours après sa conquête. Mais legénéral Bradley a pu établir une solide tête de pont de l'autre côté du Rhin ; un pont sur pontons a été édifié à proximité pour pallier la fragilité du pont.
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Bombardement deWorms (après celui du 21 février) par des bombardiers de la9eAir Force de l'USAF en douze vagues successives. Bilan: 141 morts.
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Décret du Führer de laterre brûlée, ordonnant la destruction de toutes les infrastructures dans les territoires encore contrôlés par les unités allemandes.
Hitler consent à autoriser les unités engagées en Prusse orientales à se retirer versPillau etRosenberg, petit port sur leFrisches Haff, en vue de leur évacuation : donné trop tard, cet ordre amplifie le désastre[5].
Formulation de la doctrine américaine des« deux cœurs » du Reich : pour ses promoteurs, le Reich a deux cœurs, un cœur politique, Berlin, un cœur économique, lebassin de la Ruhr ; sans le second, le premier est condamné par attrition[8].
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Début de l'opération Famine : minage des ports et voies fluviales japonais par l'armée de l'air américaine.
Constitution de ladivision Nibelungen, à partir des effectifs des étudiants de l'école SS de Bad Tölz : cette unité est la dernière division SS constituée durant la guerre.
Les Allemands tirent, à partir deLa Haye, leur dernier missileV2 qui tombe surOrpington, au sud-est deLondres, tuant une personne[9].
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Message deDwight Eisenhower àJoseph Staline fixant les objectifs des troupes franco-anglo-britanniques dans le Reich : la ville de Berlin est tout simplement ignorée par le commandant en chef américain ; Eisenhower propose une jonction sur l'Elbe[10].
Staline accepte les principes d'une jonction sur l'Elbe
Départ définitif deFranklin D. Roosevelt pour Palm Springs (où il meurt le) : cette vacance du pouvoir politique à Washington laisse àGeorge Marshall et aux militaires la conduite de la guerre jusqu'au, date de l'investiture d'Harry Truman[5].
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Chute deRatibor, dernière grand centre industriel encore à la disposition des Allemands après 4 heures de combat dans la ville[11]
Échanges de télégrammes entre Britanniques et Américains : les Américains assument auprès leur allié britannique l'abandon de Berlin aux Soviétiques. Les militaires américains planifient une jonction avec les Soviétiques enSaxe et le long de l'Elbe[10].