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Lemaroquin (ou cuirmarocain) est une peau dechèvre épaisse tannée ausumac ou à lanoix de galle, le nom dérive du termeMaroc[1],[2],[3]. Elle a un grain apparent, large et irrégulier. Elle est utilisée enreliure pour les ouvrages qui ont vocation à être souvent manipulés, car elle est très résistante, à l’inverse de la peau de chagrin, à grain plus petit et fragile ou de la peau d’agneau, fine et facilement déchirable.
Les termes de « chèvre maroquinée » sont couramment utilisés en reliure.
Il existe un maroquin à grain long, qui semble étiré ou strié de petites hachures parallèles. Rare et prisé, il se rencontre surtout auXIXe siècle, sur des reliures de grande qualité.
Lecuir de Russie ne doit pas être confondu avec le maroquin. Il s'agit d'un cuir de bovin ou, plus rarement de renne, tanné aux écorces de bouleau et de saule ce qui le rend résistant à lamoisissure et aux insectes[4].
Le maroquin peut également être écrasé par un passage à lacalandre. Son grain, moins visible, prend alors un aspect un peu glacé.
Certains meubles de la Renaissance ont été entièrement recouverts de maroquin[5].

À l'origine, le maroquin est une peau de chèvre tannée ausumac (tanin extrait d’un arbuste des régions chaudes) au grain prononcé, d'abord importée duMaroc, qui fut utilisée à partir de la fin duXVIe siècle dans la reliure de luxe, où elle était particulièrement appréciée pour sa résistance et parce qu’elle mettait en valeur la dorure.
Par extension c'est le nom qu'on donne à une fonctionministérielle. On parle aussi de portefeuille ministériel. Le cuir de ce portefeuille étant de haute qualité, le nom maroquin a été retenu.
En termes de marine, un maroquin est un étai reliant deux mâts en hauteur pour aider à la rigidité de la mâture. Par exemple, sur unketch, le maroquin d’artimon relie lemât du même nom au grand mât.
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