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Maromme

49° 28′ 57″ nord, 1° 02′ 34″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Maromme
Maromme
Maison Pélissier.
Blason de Maromme
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNormandie
DépartementSeine-Maritime
ArrondissementRouen
IntercommunalitéMétropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
David Lamiray
2020-2026
Code postal76150
Code commune76410
Démographie
GentiléMarommais
Population
municipale
11 005 hab.(2022en évolution de +0,58 % par rapport à 2016)
Densité2 744 hab./km2
Population
agglomération
523 236 hab.
Géographie
Coordonnées49° 28′ 57″ nord, 1° 02′ 34″ est
AltitudeMin. 11 m
Max. 137 
m
Superficie4,01 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineRouen
(banlieue)
Aire d'attractionRouen
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Canteleu
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Maromme
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Maromme
Géolocalisation sur la carte :Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Maromme
Géolocalisation sur la carte :Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Maromme
Liens
Site webville-maromme.fr
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Maromme est unecommune française située dans ledépartement de laSeine-Maritime enrégionNormandie.

Géographie

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Localisation

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La commune fait partie de laMétropole Rouen Normandie. Elle fait partie de la banlieue nord deRouen.

Maromme possède également un lieu-dit sur les hauteurs de la vallée : La Maine.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deMaromme
Saint-Jean-du-CardonnayNotre-Dame-de-BondevilleNotre-Dame-de-Bondeville
La VaupalièreMarommeDéville-lès-Rouen
La VaupalièreCanteleuDéville-lès-Rouen

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de401 hectares ; son altitude varie de11 à 137 mètres[1].

Maromme possède un domaine forestier vaste de plus de145 hectares, soit près d'un tiers de la superficie de la commune.

Grâce à la gestion de son parc forestier, (dont elle est propriétaire sur plus de64 hectares) et de la présence de 7 arbres remarquables sur sa commune (troisséquoias, unnoyer, unplatane, uncèdre bleu et unhêtre pourpre), Maromme devient la première ville de Normandie à recevoir le prix national de l'arbre[2],[3].

Hydrographie

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La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Cailly[4],[Carte 1].

LeCailly, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune deCailly et se jette dans laSeine àRouen, après avoir traversédouze communes[5]. Les caractéristiqueshydrologiques de le Cailly sont données par lastation hydrologique située sur la commune deNotre-Dame-de-Bondeville. Le débit moyen mensuel est de 2,6 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 9,9 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 10,7 m3/s, atteint le[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Maromme[Note 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Normandie etClimat de la Seine-Maritime.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[9] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec12,4 jours de précipitations en janvier et8,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deRouen à6 km àvol d'oiseau[13], est de12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de43 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17 °C, atteinte le[Note 3].

Statistiques 1991-2020 et records station ROUEN - JARDIN (76)- alt : 21 m, lat : 49°25'21"N, lon : 1°04'38"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1977 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,72,64,46,29,512,614,514,211,58,95,53,18
Température moyenne (°C)5,66,28,911,61518,220,22016,913,28,8612,6
Température maximale moyenne (°C)8,69,913,417,120,523,925,925,922,317,412,18,917,2
Record de froid (°C)
date du record
−17
08.01.1985
−12,2
07.02.1991
−6,1
01.03.05
−3,3
06.04.21
0
07.05.1979
2,3
05.06.1991
7,5
12.07.00
6
28.08.1979
2,5
30.09.18
−3,5
30.10.1997
−6,6
24.11.1998
−11
29.12.1996
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,9
01.01.22
22
24.02.1990
27,5
31.03.21
29,8
30.04.25
33,5
27.05.05
39,1
18.06.22
43
25.07.19
40,5
09.08.20
36,3
09.09.23
31
01.10.11
22,5
07.11.15
17,3
30.12.22
43
2019
Précipitations (mm)76,163,65852,566,556,86268,657,876,276,2103,6817,9
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
30,2
21.01.18
38,7
14.02.1990
34,6
20.03.01
25
30.04.18
45
21.05.14
62,8
16.06.1997
71,1
03.07.05
70
13.08.15
33,8
01.09.1987
37
02.10.21
35,6
08.11.1979
38,4
18.12.1997
71,1
2005
Source :« Fiche 76540009 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,6
2,7
76,1
 
 
 
9,9
2,6
63,6
 
 
 
13,4
4,4
58
 
 
 
17,1
6,2
52,5
 
 
 
20,5
9,5
66,5
 
 
 
23,9
12,6
56,8
 
 
 
25,9
14,5
62
 
 
 
25,9
14,2
68,6
 
 
 
22,3
11,5
57,8
 
 
 
17,4
8,9
76,2
 
 
 
12,1
5,5
76,2
 
 
 
8,9
3,1
103,6
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Maromme est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant50 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[17],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,1 %), forêts (42,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,3 %),terres arables (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Il existe plusieurs quartiers :

  • les Belges ;
  • la Côté de Velours ;
  • le Val aux Dames ;
  • la Clérette ;
  • les Grosses Pierres ;
  • la Maine ;
  • la Commune ;
  • le Moulin à Poudre ;
  • le Centre-Ville ;
  • Binche ;
  • Clair-Joie.

Logement

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En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 5 616, alors qu'il était de 5 500 en 1999[I 2].

Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,5 % des appartements[I 3].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 35,0 %, en diminution par rapport à 2007 (36,3 %). La part de logementsHLM loués vides (logements sociaux) était de 48,3 %[I 4].

Projets d'aménagements

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Voies de communication et transports

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Six lignes de bus duréseau Astuce sillonnent les rues de Maromme :

Lagare de Maromme sur laligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située sur les communes deNotre-Dame-de-Bondeville et deDéville-lès-Rouen.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la formeMatrona en 1028 - 1034[21],Marrona vers 1135,Marrone en 1156-1162,Marrona en 1154-1175,Maronam vers 1175,Marrona en 1180,Marrone en 1198,Marrona en 1210,Marronne en 1234,Marronam en 1235,Marrona en 1271,Maroma en 1271,Marroma auXIIIe siècle[22].

Matrona (celtique*Mātronā) est basé sur le thème celtique*mātr « mère », dérivé en-onā, d'où la signification de « grande mère »cf. laMarne et lemoyen galloisModron, nom d'une déesse[23]. Malgré les apparences, le terme n'est pas issu du latinmatrona, qui est cependant un proche parent du mot celtique.

Homonymie avec les noms de laMarne, Marronne àBazenville,Mayronnes,Meyronne, etc.[21].

Remarque : alors qu'ailleurs, le [n] s'est conservé, on observe pourMaromme, un passage de [n] à [m] à la fin duXIIIe siècle. Il a pu se produire spontanément ou alors être motivé par la finale des noms d'îles et de villages au bord de l'eau du typele Hom ou -(h)omme. Cet appellatif toponymique est issu de l'ancien scandinaveholmr « îlot, terre entourée d'eau, prairie inondée » devenuHoulme (cf.le Houlme),Hom ou-(h)omme dansEngohomme auXIeMartot, ancien nom d'une île entre Seine et Eure) ;île Meuromme (Seine-Maritime, Freneuse,XIXe siècle)cf. aussi le toponyme anglais Marholm. En revanche, c'est l'inverse qui s'est produit pourPetit- etGrand-Couronne (Seine-Maritime,Corhulma en 1032 - 1035).

Histoire

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Une vallée favorable au développement

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Carte de Cassini duXVIIIe siècle.

L'occupation de la vallée duCailly est ancienne ; des terres fertiles, la présence d'une rivière aux eaux vives et d'un couvert forestier à proximité s'avérant des conditions favorables à l'implantation des hommes. La découverte de pierres taillées laisse suggérer la présence d'une communauté dechasseurs-cueilleurs dès l'époque moustérienne, voici quelque 30 à 40 000 ans.

L'endroit a certainement été utilisé par lesCeltes (Gaulois) comme lieu de culte, d'où son nom deMatrona « déesse mère », particulièrement vénérée au bord des rivières[21], dans ce cas leCailly, rivière qui coule sur ce territoire. Également, il est état d'une occupation romaine dans la vallée du Cailly, grâce à un axe gallo-romain reliant Rouen et Cailly[24]. En revanche, peu de vestiges de lapériode romaine ont été mis au jour,

Le village deMarrona ouMatrona appartenait à l’abbaye deFécamp à partir de 1034.

Maromme aurait accueilli une léproserie en 1257 mais il n’en reste aucune trace actuellement[25]. Il est peut-être état de confusion avec celle de Saint-Gervais, fondée par les abbés de Fécamp. En réalité, il ne s'agirait que d'un lieu accueillant les malades de Saint-Gervais[26]. De même, une chapelle dédiée à saint Sulpice, datant duXIIIe siècle, se trouvait sur la commune et donnait lieu à un pèlerinage. Elle était encore mentionnée auXVIIIe siècle sur les cartes de Cassini.

L'église Saint-Martin, encore présente actuellement, fut édifiée auXIIIe siècle. Étant devenue trop exiguë et dangereuse (l’une des cloches tomba en 1836), elle fut reconstruite de 1852 à 1869 dans le style néogothique duXVIIIe siècle par le conseil de la fabrique sous la direction deJacques-Eugène Barthélémy, architecte diocésain[27].

Appartenant à l'Hôtel-Dieu de la Madeleine de Rouen à l'époque, le fief de Maromme fait l'objet d'une acquisition le par Jean-Claude Trugard, lieutenant général de police de Rouen et laïc. La commune est constituée en seigneurie et Jean-Claude Trugard devient alors le premier seigneur de Maromme. Les papiers de la seigneurie se trouvent aujourd’hui conservés aux archives départementales sous la cote 104 J et regroupent des documents s'échelonnant entre leXVe et leXVIIIe siècle[28].

Vocation industrielle et prépondérance à l'industrie textile

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Carrefour de la demi-lune au début duXXe siècle.

Au cœur de la vallée du Cailly, appelée « la petite vallée de Manchester », Maromme a bénéficié d'une situation géographique idéale pour le développement industriel. Même si le débit du Cailly se révèle être « assez faible », la pente importante et le dénivelé de la rivière rend le courant très rapide et la force vive considérable. Seule source d’énergie jusqu'à la première moitié duXVIIIe siècle, les industries nécessitant une force motrice s'implantaient donc naturellement sur la commune. C'est dans ce contexte favorable que Maromme a vu apparaître ses premières industries textiles (filature, tissage, retordage) tandis que l'industrie de fabrication de papier, de blé, de bois de teinture, d'indigo etc. existe dès leXVe siècle[29].

Ces industries cotonnières ont connu une prospérité croissante sur la commune, et ont permis ensuite l'essor de fabrique d'indiennes (impression sur étoffes) grâce aux eaux limpides du Cailly et aux vastes prairies de la vallée permettant d'exposer le tissu à l'air libre pendant plusieurs semaines.

Construit sous le règne d'Henri IV, lemoulin à poudre de Maromme, dont l'édifice est encore visible aujourd'hui, fut la fonderie de canon du royaume de France jusqu'à son arrêt en 1834. Il est d'ailleurs fait état de deux explosions très importantes en 1771 et 1803, dont les déflagrations se seraient fait sentir jusqu'à Rouen[30].

Maromme connaît durant cette période une explosion démographique et voit sa population tripler. En 1879, Maromme comptait 2 795 habitants[31]. Les activités de la ville étaient la filature, le tissage et le retordage de coton, la fabrique d’indiennes (toiles peintes), la blanchisserie, la teinturerie, la corderie, la tannerie et le commerce de cidre[32]. La commune comptait près de 200 usines au milieu duXIXe siècle[25].

L'afflux de travailleurs venus de la campagne pour travailler dans les usines entraîne la construction des premiers quartiers ouvriers. Cet exode rural entraine une transformation importante de la ville. Ainsi en 1840, Maromme se dote de son premier marché de plein air, puis en 1842, une mairie-école est édifiée.

Du côté des transports, Maromme voit l'arrivée du chemin de fer en 1847, suivi d'unréseau important de tramway en 1873. L'éclairage public des rues débute en 1875, tandis que se met en place la distribution de l'eau potable dès 1881 avec l'industriel Charles Besselièvre.

Vers 1880, à la suite de la crise cotonnière (1861-1865), la vallée du Cailly voit apparaître un mouvement de conversion industrielle. Des nouvelles industries comme le chanvre ou la laine vont s'implanter sur la commune avec beaucoup plus de succès, souvent dans les anciens locaux de filature de coton laissés vacants[29]. Les usines vont se moderniser et l'arrivée de la machine à vapeur va peu à peu remplacer la force hydraulique.

L'industrie cotonnière restera prédominante à Maromme jusqu'en 1935, marque du déclin.

DuXXe siècle à nos jours

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L'ère du coton s'achève définitivement au milieu duXXe siècle à Maromme. Elle laisse la place à des entreprises comme la fonderie Senard, l'imprimerie Féré ou encore la scierie Boury, toutes nées au début du siècle dernier.

Construction du quartier pavillonnaire Clair-Joie dans les années 1950.

Peu à peu, l'accès à la voiture individuelle transforme le territoire marommais. La commune fut relativement épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, grâce notamment au résistant marommais René Delisle, qui participera à une vague campagne de désinformation auprès des Allemands afin d'éviter le bombardement des industries sur la ville en 1944.

Après la Seconde Guerre mondiale, Paul Vauquelin, ancien résistant devenu maire de Maromme jusqu'en 1977, entreprit d'importants projets de construction urbaine. De nouveaux quartiers sont créés (quartier du Stade, Clair-Joie), ainsi que de grands ensembles sortent de terre (Tours Auvergne et Bourbonnais). Les infrastructures urbaines sont également remodelées (création et extension du réseau routier, développement des réseaux d'éclairage public et d'adduction à l'eau). La maison de retraite, le groupe scolaire Thérèse-Delbos, le collège Alain ou encore le stade sont édifiés à cette période.

Dans les années 1970, l'urbanisation s'intensifie avec le changement de municipalité et l'arrivée de Colette Privat en 1977, maire communiste jusqu'en 1998. Pour lutter contre la crise du logement, de nombreux programmesHLM sont mis en place sur l'ensemble de la commune et un nouveau quartier sort de terre (Quartier des Portes de la Ville). La reconstruction du centre-ville donne leur place à plusieurs squares, parcs et jardins.

L'accès à l'éducation, à la culture, aux sports et aux loisirs est alors au cœur des préoccupations. Le complexe sportif Rabelais, l'espace culturel Beaumarchais ou encore le lycée reconstruit Bernard-Palissy ouvrent leurs portes à la fin duXXe siècle.

Le développement urbain se poursuit au début duXXIe siècle. Des infrastructures telles que la médiathèque le Séquoia, la maison municipale des Associations, l'EHPAD Les Aubépins, le centre commercial Poudrerie Royale, le SHED - centre d'art contemporain de Normandie…, sont créées. Maromme poursuit l'amélioration du cadre de vie de ses habitants.

Politique et administration

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Ancienne mairie de Maromme.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 en Seine-Maritime.
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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, lenombre de membres du conseil municipal est de 33[33].

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant laLibération
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
17901795M. Dieul  
17951815Jean-Jacques Moulin  
18151824Nicolas Bérrubé  
18241828Benjamin Prévost  
18281830M. Lemarchand  
18301830Victor Chouillou Manufacturier
18301840Léon Leclerc  
18401843Ferdinant Lehandel  
18431843Nicolas-Tranquille Bérrubé  
18431846Charles Louis Niel  
18461848Louis Acheray  
18481848M. Saffray  
18481858Nicolas-Tranquille Bérrubé  
18581859Marcel Leseigneur  
18591865Nicolas-Tranquille Bérrubé  
18651868Marcel Leseigneur  
18681869Aristide Henri  
18691874Jacques Lame  
18741875Édouard Legris  
18751877Ange Lanfray  
18771890Charles Besselièvre[34]RépublicainIndustriel
Conseiller général de Maromme(1871 → 1894)
18901914Louis BesselièvreRépublicainIndustriel
Conseiller général de Maromme(1898 → 1910)
Conseiller d'arrondissement(1894 → 1901)
19141919Édouard Fort  
19191921Maurice SilvestreSFIOOuvrier d'usine [1893-1938]
19211925Jules Filliatre  
19251940Edmond Lefebvre  
19401944René Joly Entrepreneur de menuiserie à Maromme
 
1944mars 1977Paul VauquelinSFIOpuis
DVG(Soc.ind.)
Technicien industriel, ancien résistant
Conseiller général de Maromme(1945 → 1967)
Nommé maire par leComité départemental de libération
Chevalier de la Légion d'honneur
mars 19771998Colette Privat[35]PCFProfesseure de lettres, agrégée d'université, ancienne maître-assistante
Députée de la Seine-Maritime (4e circ.)(1978 → 1981)
Conseillère générale de Maromme(1967 → 2004)
Conseillère régionale de Haute-Normandie[Quand ?]
Démissionnaire
1998mars 2008Boris LecœurPCFProfesseur d'histoire-géographie àBarentin, ancien premier adjoint
Vice-président de l'Agglomération de Rouen(? → 2008)
mars 2008en cours
(au 18 mars 2022)
David LamirayPSpuis
DVG[36]
Fonctionnaire de la police nationale
Conseiller municipal deCanteleu(2001 → 2008)
Conseiller général de Maromme(2004 → 2015)
Conseiller départemental de Canteleu(2015 → )
Vice-président de laCA Rouen-Elbeuf-Austreberthe(2008 → 2014)
Vice-président de laMétropole Rouen Normandie(2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38]

Jumelages

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Au, Maromme estjumelée avec[39] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 7].

En 2022, la commune comptait 11 005 habitants[Note 8], en évolution de +0,58 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 2591 1821 4421 3292 4112 9563 0313 2802 933
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 1243 1012 8292 8612 7953 0923 3593 4333 576
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
3 8603 9984 1283 9984 0554 1074 5014 8966 051
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
7 97810 10711 62212 43112 74412 41111 86511 34910 942
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
11 02411 005-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puisInsee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Plusieurs écoles sont présents sur la commune :

et trois collèges et lycées :

  • collège Alain
  • lycée professionnelBernard-Palissy
  • lycée Sainte-Thérèse (privé)

Sport

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  • Volley-ball:AL Canteleu-Maromme VB
  • Badminton: Maromme Déville Mont Saint Aignan Badminton
  • Football: ALDM Football
  • Athlétisme: EMSAM Athlétisme

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Maromme

Les armes de la commune de Maromme seblasonnent ainsi :
taillé au 1) degueules à la ruche d’or mouvant du trait de la partition, au 2) d’or aux trois cheminées de gueules de tailles croissantes vers senestre et issantes des quatre toits d’usine du même mouvant de la pointe ; le tout sommé d’un chef desinople chargé de trois abeilles d’or.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:05 TU à partir des 637 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/05/1963 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rouen comprend une ville-centre et49 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Maromme » surGéoportail(consulté le 18 avril 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Maromme ».
  2. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  3. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  4. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

Autres sources

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  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  2. « Maromme est la seule ville de France a recevoir cette année le Prix national de l’arbre », surparis-normandie.fr(consulté le).
  3. « Maromme reçoit le Prix National de l’Arbre – Ville de Maromme »(consulté le).
  4. « Fiche communale de Maromme », sursigessn.brgm.fr(consulté le).
  5. Sandre, « Le Cailly ».
  6. « Station hydrométrique « Le Cailly à Notre-Dame-de-Bondeville» », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le)
  7. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  8. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  9. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  11. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  12. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  13. « Orthodromie entre Maromme et Rouen », surfr.distance.to(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  15. « Station Météo-France « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  16. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  17. « Unité urbaine 2020 de Rouen », surle site de l'Insee(consulté le).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », surle site de l'Insee(consulté le).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  21. ab etcFrançoisde Beaurepaire (préf. Marianne Mulon),Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris,A. et J. Picard,, 180 p.(ISBN 2-7084-0040-1,OCLC 6403150)
    Ouvrage publié avec le soutien duCNRS
    .
  22. Beaurepaire (Charles de), Laporte (dom Jean),Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984,p. 620[1]
  23. Pierre-Yves Lambert,La langue gauloise, Éditions Errance, 1994,p. 29 et 197.
  24. RaymondLantier, « Recherches archéologiques en Gaule »,Gallia,vol. 2,no 1,‎,p. 263–292(lire en ligne, consulté le).
  25. a etbLéonce deGlanville,Promenade archéologique de Rouen à Fécamp et de Fécamp à Rouen, Typ. de Delos,(lire en ligne).
  26. GustaveGouellain et Jean Benoît DésiréCochet,Revue de la Normandie, E. Cagniard,(lire en ligne).
  27. Adolphe LaurentJoanne,Normandie.,Hachette,(OCLC 235656904,lire en ligne).
  28. Jean-Claude Trugard,104 J Chartrier de Maromme, Maromme,xviie – xviiie siècles(lire en ligne).
  29. a etbAlainAlexandre, « L'évolution industrielle de la vallée du Cailly (1850-1914) »,Études normandes,vol. 84,no 252,‎,p. 1–31(DOI 10.3406/etnor.1972.3082,lire en ligne, consulté le).
  30. Joseph PrudentBunel,Géographie du département de la Seine-Inférieure: Arrondissement de Rouen, E. Cagniard,(lire en ligne)
  31. Adolphe Joanne,Géographie du département de la Seine-Inférieure, Paris,Hachette,, 53 p.(ISBN 2-01-235062-3 et9782012350625,OCLC 464061135,lire en ligne).
  32. EugèneChapus,De Paris au Havre,L. Hachette,(lire en ligne).
  33. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  34. Charles Besselièvre repose auCimetière monumental de Rouen, carré C-1.
  35. Latifa Madani, « Disparition. Colette Privat, l’agrégée au service de la classe ouvrière : Ancienne députée et maire de Maromme, près de Rouen, figure communiste, responsable des Amis de l'Humanité, la professeure de lettres est décédée à l’âge de 95 ans. »,L'Humanité,‎(lire en ligneAccès payant).
  36. Depuis 2019.
  37. « David Lamiray, maire de Maromme, a lancé sa campagne pour les municipales : Le maire sortant a lancé officiellement sa campagne pour mars 2020, à la tête de la liste Ensemble continuons »,Paris-Normandie,‎(lire en ligne, consulté le).
  38. « Municipales 2020 à Maromme : David Lamiray réélu maire : Le maire sortant de Maromme a été réconduit dans ses fonctions. Maromme. C’est à l’unanimité que David Lamiray a été réinstallé dans son fauteuil, dimanche. Il est secondé par neuf adjoints »,Paris-Normandie,‎(lire en ligne, consulté le).
  39. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », surle site du ministère des Affaires étrangères(consulté le).
  40. « Maromme » Site web de la ville de Norderstedt, consulté le 20 mai 2016.
  41. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
v ·m
Plus de 100 000 habitantsRouen
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 8 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
Communes les plus peuplées deNormandie
Les communes de plus de 3 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 150 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 25 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 15 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
De 5 000 à 10 000 habitants
Plus de 7 500 habitants
Plus de 5 000 habitants
De 3 000 à 5 000 habitants
Plus de 4 000 habitants
Plus de 3 500 habitants
Plus de 3 000 habitants
  • Gras : Préfecture régionale et départementale
  • Gras : Préfectures départementales
  • Gras : sous-préfectures
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