Elle est bâtie sur une sorte de promontoire en contrebas et au nord du plateau du Cœur-Volant au bord duquel se trouvait lechâteau de Marly aujourd'hui disparu. Ledit promontoire domine d'environ 150 mètres la vallée de laSeine plus au nord. L'urbanisation est concentrée dans la moitié nord du territoire communal, la moitié sud étant majoritairement couverte par laforêt domaniale de Marly.
Les limites communales de Marly-le-Roi et celles de ses communes adjacentes.
Au, Marly-le-Roi est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
Le chemin de grande randonnéeGR1 (Tour de Paris) traverse le sud du territoire de la commune, entreLouveciennes à l'est etL'Étang-la-Ville à l'ouest.
La commune est située à 4 kilomètres au nord de la sortie 6 de l'autoroute A13 (Saint-Germain-en-Laye, Marly-le-Roi, Le Chesnay, Versailles-Notre Dame).
En 1878, laSociété anonyme du Tramway à Vapeur de Rueil à Marly-le-Roi (TVRMR) met en service le la ligne entre Rueil-Malmaison et Port-Marly. Un train sur deux empruntait l’embranchement vers l’abreuvoir de Marly-le-Roi. En 1891, un accident mortel, impliquant une passante et le mécanicien, rapporté par le supplément illustré duPetit Journal du, eut lieu à la halte Saint-Fiacre (arrêt actuel de la ligne 1 du bus deSaint-Germain-en-Laye àVersailles).
Larame automotrice Z6523/24 de la livréeZ 6400 est le premier train parrainé en Île-de-France par une commune, en l’occurrence celle deMarly-le-Roi, le[16].
Le toponyme est attesté sous les formesMairilaco en697,Marleium en 1087,Marletum,de Marleio en1173[17],[18],Marliacum en 1202.
Il serait issu d'unanthroponymelatin tel queMarullius[17] ouMarillius[18]. Le nom deMarly provient demarcilliacum, « domaine de Marcel », qui a donnémarlacum,malliaco villa ou peut-être demerula, merle.
Le nom de Marly a été donné à une automobile construite en 1956 par la sociétéSimca, lebreakSimca Marly.
Le nom de Marly a été donné à un plat « La Timbale Marly », (unsalpicon), mélange à base de légumes, de fruits, de poisson et de viande. Les ingrédients sont coupés finement.
On découvrit à Marly, en 1848, un dolmen au lieu-dit le Mississipi[19] non loin de la « Tour aux Païens »[20].
Marly est propriété des seigneurs deMontmorency jusqu'à son acquisition parLouis XIV en1676 qui y fait construire parJules Hardouin-Mansart « son »château de Marly, plusintime queVersailles et où il pourra s'adonner aux plaisirs personnels. Il acquiert ainsi par échange la seigneurie de Marly pour y construire son château.
Le château, situé sur le plateau duCœur Volant, est alimenté en eau par lamachine de Marly et l'aqueduc de Louveciennes et l'extrémité nord est agrémentée d'un bassin, en contrebas, au niveau du village, et d'un immense abreuvoir où les cavaliers peuvent entrer avec leurs montures ! Ce bassin sera agrémenté, sousLouis XV, par les deux célèbreschevaux de Marly sculptés en1745 parGuillaume Coustou. En1789, le château est pillé par lesrévolutionnaires et laissé à l'abandon.
Durant laRévolution, la commune porte provisoirement le nom deMarly-la-Machine[21] (bien que celle-ci soit située sur la commune deBougival) ; les chevaux sont « subtilisés » pour être installés àParis sur laplace de la Concorde puis placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées en1795. Aujourd'hui, ils se trouvent à l'abri des intempéries auMusée du Louvre dans la courMarly de l'aileRichelieu.
En 1799, un industriel,Alexandre Sagniel, achète le château à l'abandon et installe des ateliers defilature dans les communs. Failli, cet industriel ne trouvant pas à céder le château en l'état de délabrement avancé, le démantèle et en vend les pierres comme pierres à bâtir[22]. En1806, le domaine passe entre les mains de l'administration des Eaux et Forêts.
Au cours des années 1950-1960, la ville voit son développement urbain au sein de l'aire urbaine de Paris s’accélérer au sud de la commune avec l'implantation du quartier desGrandes Terres[27].
Le Château de Marly par Pierre-Denis Martin (1724).
Élections départementales de 2015[36] : 66,51 % pour Ghislain Fournier et Marcelle Gorgues (UMP), 33,49 % pour Catherine Coicadan et André Michel (PS). Le taux de participation était de 41,34 %.
Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :
-Élections municipales de 2008[37] : 59,94 % pour Jean-Yves Perrot (DVD), 26,23 % pour Sandrine Dubos (DVG) et 13,83 % pour Bernard Longhi (Modem). Le taux de participation était de 61,24 %.
-Élections municipales de 2020[38] : 52,41 % pour Jean-Yves Perrot (DVD), 31,37 % pour Noëlla Arnaudo (DVC) et 16,22 % pour Tanguy Ruellan (DVG). Le taux de participation était de 44,71 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 16 619 habitants[Note 6], en évolution de +2,92 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 574 hommes pour 8 761 femmes, soit un taux de 53,63 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
2,0
6,3
75-89 ans
11,0
15,4
60-74 ans
16,6
21,3
45-59 ans
22,1
18,6
30-44 ans
18,0
15,9
15-29 ans
13,5
21,4
0-14 ans
16,7
Pyramide des âges du département desYvelines en 2021 en pourcentage[51]
une école élémentaire privée (Blanche-de-Louvencourt) ;
le nouveau collègeLouis-Lumière ; l'ancien collège Louis-Lumière, construit sur le même emplacement, fut, de 1966 à 1992, un collège expérimental consacré à l'audiovisuel[53], doté d'un véritable studio de télévision et de techniciens professionnels ;
La commune offre plusieurs équipements sportifs : deuxpiscines municipales (la piscine municipaleFranck-Esposito[56] et la piscine intercommunale de Saint-Germain-en-Laye), cinq gymnases (le gymnase du Champ-des-Oiseaux, le complexe sportif du Chenil, le gymnase Ramon, le gymnase des Maigret et le gymnase du Centre), deux stades[57] (le stade François-Henri-de-Virieu pour le football et le tennis, et le stade du Chenil pour le football et l'athlétisme), uncentre équestre (poney-club) et unrowing club.
La ville possède d'autre part une école municipale des sports, comprenant plusieurs activités : la section arts du cirque, la section multisports (jeux de ballons :handball,basket-ball,volley-ball,football etrugby ; jeux de raquettes :tennis,badminton,tennis de table ;athlétisme : courses, lancers, sauts, hockey, cross québécois ; rollers, gymnastique, trampoline, piscine) et la section gymnastique.
Le centre culturelJean-Vilar propose notamment des spectacles de théâtre, musique, danse et contes ainsi que des expositions de peintures[64],[65].
L’office de tourisme propose de nombreuses activités[66],[67].
Le Pôle Jeunesse est une structure qui accueille les jeunes Marlychois de 11 à25 ans. De nombreuses activités sont organisées en accès libre ou sur inscription : jeux, sport, tournois, cours de musique, activités manuelles, sorties ludiques et culturelles[68].
Marly-le-Roi met à la disposition de ses concitoyens différents centres médicaux : le Centre de protection maternelle et infantile (PMI), le Centre de planification et d’éducation familiale, le Centre médico-psychologique, le Centre médico-psycho-pédagogique, et le S.I.M.A.D. (Service de soins à domicile), le Centre de rééducation pour aveugles et malvoyants et le Centre thérapeutique de jour Jean-Ernst. La ville regroupe une dizaine demédecins généralistes et une trentaine de médecins spécialistes. Elle est rattachée auCentre hospitalier dePoissy /Saint-Germain-en-Laye.
L'exploitation agricole est restreinte à une sorte d'enclave entreBailly etRocquencourt à proximité du fort du Trou d'Enfer.
Les entreprises installées sur la commune exercent leurs activités dans le secteur tertiaire et occupent une superficie de61 hectares. Les principales sont :
Letaux de chômage, en 2017, pour la commune s'élève à 6,5 %[76], un chiffre inférieur à la moyenne desYvelines (9,9 %)[77] et à la moyenne nationale (10,4 %)[78].
L'abreuvoir, construit parMansart en1698-1702. C'est le plus grand abreuvoir d'Europe ; il a été entièrement restauré en2005 en respectant les techniques d'origine ;
Henri Bouilhet (1830-1910), ingénieurchimiste et industriel, est enterré avec son fils André Bouilhet (1866-1932), dans le caveau deX. B. Saintine, au cimetière portant son nom[83].
Jean Witold (1913-1966),musicologue,chef d’orchestre etcompositeur, a habité dans le quartier ou résidence des « Grandes-Terres »[101]. Il a été président d'honneur de l'association musicale[102] qui deviendra l'Orchestre de Marly[103] et est inhumé au cimetière Henri-Bouilhet[83].
Les armes de Marly-le-Roi seblasonnent ainsi : « écartelé, au premier et au quatrième d'azur au soleil d'or, au deuxième et au troisième d'or à la croix degueules treillissée d'argent et cantonnée de quatre aiglettes d'azur ».
Le blason de Marly-le-Roi fut créé en 1942, les soleils symbolisent Louis XIV, lesalérions (petits aigles) sont les armes des Montmorency, premiers seigneurs de Marly-le-Roi, les couleurs bleu et jaune sont les couleurs royales.
L'Histoire de Marly-le-Roi, des origines à 1914, présences et forces, Pierre Nickler avec la collaboration de Christiane Neave, éditions Champflour, Marly-le-Roi, 1996,(ISBN2-87655-030-X).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Mellerio : « Fouilles opérées dans le voisinage de l'Allée couverte du Mississipi, à Marly-le-Roi ».Bulletin de la Société des Sciences de Seine-et-Oise, tome XI, page 25. Sur le plateau de Marly, de nombreux silex taillés.
↑Avenue des Combattants on peut voir des moellons de marbre rose dans un mur de clôture.
↑Gabor Mester de Parajd, « Le domaine de Marly aujourd’hui »,Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [en ligne], | 2012, mis en ligne le 18 décembre 2013, consulté le 12 novembre 2015. URL :http://crcv.revues.org/11953 ; DOI : 10.4000/crcv.11953.
↑Comité d'histoire, « Jean-Yves Perrot »,Les directions d'administration centrale, des origines à nos jours, Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie(consulté le).
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 :François Desserre, « Jean-Yves Perrot réalise un score « historique » : Le maire sortant de Marly-le-Roi, Jean-Yves Perrot, a largement été réélu dès le premier tour. Il a obtenu 73,26% des voix »,78 actu,(lire en ligne, consulté le).
↑Maxime Fieschi et Sébastien Birden, « Marly-le-Roi : le maire et son adjointe, adversaires mais pas ennemis : Noëlla Arnaudo a fait dissidence et se présente aux municipales, accompagnée de plusieurs adjoints, face au maire Jean-Yves Perrot. Pour l’heure, tout le monde travaille encore main dans la main »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le).
↑Thierry Lefebvre et Cécile Raynal,Un studio de télévision à l'école - Le collège expérimental audiovisuel de Marly-le-Roi (1966-1992), Éditions Glyphe, Paris, 2017.