| Marie Guévenoux | |
Marie Guévenoux en 2018. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre déléguée chargée des Outre-mer | |
| – (7 mois et 13 jours) | |
| Président | Emmanuel Macron |
| Premier ministre | Gabriel Attal |
| Ministre | Gérald Darmanin |
| Gouvernement | Attal |
| Prédécesseur | Philippe Vigier |
| Successeur | François-Noël Buffet(ministre) |
| Première questeure de l'Assemblée nationale | |
| – (1 an, 7 mois et 15 jours) | |
| Président | Yaël Braun-Pivet |
| Législature | XVIe(Cinquième République) |
| Prédécesseur | Florian Bachelier |
| Successeur | Brigitte Klinkert[b] |
| Déléguée fonctionnelle deRenaissance[a] | |
| En fonction depuis le (5 ans, 2 mois et 5 jours) | |
| Avec | Jean-Marc Borello |
| Prédécesseur | Pierre Person |
| Députée française | |
| – (6 ans, 8 mois et 16 jours) | |
| Élection | 18 juin 2017 |
| Réélection | 19 juin 2022 |
| Circonscription | 9e de l'Essonne |
| Législature | XVe etXVIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | LREM(2017-2022) RE(2022-2024) |
| Prédécesseur | Thierry Mandon |
| Successeur | Éric Husson |
| Présidente des Jeunes Populaires | |
| – (2 ans, 7 mois et 15 jours) | |
| Prédécesseur | Michaël Bullara(indirectement) |
| Successeur | Fabien de Sans Nicolas |
| Biographie | |
| Date de naissance | (49 ans) |
| Lieu de naissance | Amiens (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | DL(1999-2002) UMP(2002-2015) LR(2015-2017) LREM/RE(depuis 2017) |
| Profession | Directrice de la communication Conseillère technique |
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Marie Guévenoux, née le àAmiens (Somme), est unefemme politiquefrançaise.
Membre deDémocratie libérale et collaboratrice parlementaire d'Alain Madelin (alors président du parti), elle est présidente du mouvement « Les Jeunes avec Madelin » et desJeunes Populaires de 2002 à 2004. Elle intègre ensuite différents cabinets ministériels, puis l'équipe de campagne d'Alain Juppé pour laprimaire présidentielle des Républicains de 2016.
Se mettant en retrait de lacampagne présidentielle deFrançois Fillon à la suite sa mise en examen, elle rejointLa République en marche (LREM) et est élue députée dans la9e circonscription de l’Essonne. Elle occupe différentes fonctions au sein de LREM depuis 2017, dont celle de déléguée générale adjointe entre 2020 et 2022. Elle estquesteure de l'Assemblée nationale entre le et le.
Elle est nomméeministre déléguée aux Outre-mer dans legouvernement Gabriel Attal, le, jusqu'au oùFrançois-Noël Buffet lui succède.
De lasixième à laterminale, Marie Guévenoux est scolarisée aulycée La Providence d'Amiens. Elle est titulaire d'unmaster encommunication[1].
Elle adhère et milite en 1994 à la sectionUNI (droite universitaire) de l'université d'Amiens. Puis elle rejoint le mouvement d'Alain Madelin,Démocratie libérale en 1999, où elle occupe un poste de chargée de mission auprès des délégués généraux chargés de l'animation et des fédérations. En 2002, elle devient l'attachée parlementaire d'Alain Madelin[2].
Elle rejoint, comme la très grande majorité des libéraux, l'UMP lors de sa création en 2002. Le, elle est nommée secrétaire nationale de l'UMP chargée de la jeunesse parAlain Juppé, président de l'UMP, succédant à une équipe de transition menée par Michaël Bullara, ancien secrétaire national duRPR chargé de la jeunesse.
En2004, le règlement de fonctionnement desJeunes Populaires (jeunes de l'UMP) est fixé. Il permet, notamment, aux adhérents de l'UMP de moins de 30 ans d'élire des « conseillers nationaux jeunes », qui constituent alors le conseil national des Jeunes Populaires, le « Parlement » des Jeunes UMP. Marie Guévenoux est élue et devient la première présidente des Jeunes Populaires à l'occasion des universités d'été le àLa Baule. Elle est élue[3] par les conseillers nationaux, eux-mêmes préalablement élus au mois de.
Elle est classée parmi les fidèles d'Alain Juppé et son remplacement devient rapidement une nécessité pour la nouvelle direction du parti incarnée parNicolas Sarkozy. Elle est contrainte de donner sa démission avant le terme de son mandat[3],[4]. Elle est remplacée en septembre2005 parFabien de Sans Nicolas.
Durant l'année 2005, Marie Guévenoux rejoint le cabinet ministériel de la ministre déléguée à laCoopération, au Développement et à laFrancophonie,Brigitte Girardin[5], puis leministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement et de l'Aménagement durables, dirigé par Alain Juppé puisJean-Louis Borloo après l'élection présidentielle de 2007[2]. Le, elle rejoint le cabinet deXavier Darcos, alorsministre de l'Éducation nationale[6]. Après avoir été la directrice de la campagne, en Aquitaine, deXavier Darcos lors desélections régionales de 2010, elle devient directrice de lacommunication au cabinet d’Alain Schmitz, présidentUMP duconseil général des Yvelines[7], elle est rédactrice en chef du magazine publié par le conseil général[8].
Elle fait partie de l'équipe de campagne d'Alain Juppé, candidat à laprimaire présidentielle des Républicains de 2016. Elle est, notamment, chargée du financement de sa campagne[9]. En, elle devient secrétaire générale de la campagne. Après la victoire deFrançois Fillon, elle est nommée directrice administrative et financière de la campagne présidentielle[10].
Le, dans le cadre de l'affaire Fillon et à la suite de sa mise en examen, elle renonce à soutenir le candidat LRFrançois Fillon à l'élection présidentielle[11]. Elle continue cependant d'être rémunérée jusqu'au second tour du scrutin[10], ce qui équivaut à un mois de travail. Interrogée parMarianne, Marie Guévenoux justifie la signature de l'accord avec l'équipe de campagne de François Fillon : « J'ai eu un conflit avec mon employeur pour des raisons évidentes. J'ai demandé à être affectée à une autre mission chez LR. Ils ont refusé et m'ont proposé, comme aux autres salariés concernés, une solution transactionnelle »[12].
Proche d'Édouard Philippe, qui était directeur général de l'UMP lorsqu'elle était la présidente des Jeunes Populaires[2],[13], elle est investie auxélections législatives de 2017 dans la9e circonscription de l’Essonne parLa République en marche (LREM)[14], avec comme suppléant Christian Chardonnet. Ce dernier s'était déjà présenté sur une liste divers gauche aux élections municipales de 2014 àDraveil[15]. Elle est alors élue députée au second tour avec 57,91 % des votes face à la candidateLR-UDI Véronique Carantois (42,04 %).
Classée à la droite du groupe LREM, elle défend en particulier la version du ministreGérard Collomb pour leprojet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie, alors que certains de ses collègues contestent cette orientation[16].
En, à l'occasion du conseil national de LREM, elle intègre le bureau exécutif du parti[17]. AvecAlain Richard, elle co-préside la commission nationale d’investiture de LREM pour lesélections municipales de 2020[18]. En, elle succède àGrégoire Potton comme trésorière du parti[19]. En, elle succède àPierre Person comme déléguée générale adjointe du parti, en tandem avecJean-Marc Borello[20]. Marie Guévenoux participe en à la création de l'alliance politiqueEnsemble citoyens[21],[22].
Au printemps 2018, elle est désignéerapporteure pour les deux projets de loi ordinaire et organique qui traitent des questions les plus emblématiques du projet de révision constitutionnelle : introduction d'une dose de 15 % de proportionnelle, réduction de 30 % du nombre de députés et sénateurs, cumul dans le temps limité à trois mandats identiques[23]. AvecÉric Bothorel, elle copilote le groupe d’une vingtaine de parlementaires impliqués dans l’organisation de la consultation nationale consécutive aumouvement des Gilets jaunes[24]. Interrogée sur l'opportunité d'instaurer leréférendum d'initiative citoyenne, elle déclare qu'« on ne répond pas à un mouvementpopuliste avec une réponse populiste »[25].
Candidate à sa succession, elle estréélue députée de la9e circonscription de l’Essonne le 19 juin 2022, avec 51,27 % des voix face à Nadia Beletreche, candidateEÉLV investie par laNouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES).
Le, elle est éluepremière questeure de l'Assemblée nationale[26]. Alors queLa Lettre A la décriten 2023 comme « en perte d'influence à Renaissance »[27],Les Échos relèvent l’aspect « stratégique »[28]d’un « poste de pouvoir […] permettant, à ceux qui l'exercent, d'avoir la main sur les finances et la gestion de l'Assemblée »[28]. Demeurant membre du bureau exécutif du Renaissance, elle est élue présidente de Renaissance en Essonne en janvier 2023.
Le 30 juin 2024, candidate à sa réélection dans la 9e circonscription de l'Essonne, elle se qualifie pour le second tour deslégislatives. Seulement en troisième place avec 27,11 % des suffrages, derrière la candidate duNouveau Front populaireJulie Ozenne (37,6 %) et celui du Rassemblement national (RN) Paul-Henri Merrien (29,96 %), elle se désiste pour faire barrage au RN[29].
Marie Guévenoux est nomméeministre déléguée aux Outre-mer[30] dans legouvernement Gabriel Attal, le, en remplacement dePhilippe Vigier. Elle occupe cette fonction jusqu'au.
Le, elle est nommée conseillère spéciale au sein du cabinet duministre d'État etgarde des Sceaux, ministre de la JusticeGérald Darmanin[31].
Renaissance (anciennement La République en marche) | |
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