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Présidente Société de l'École des chartes | |
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Présidente Société française d'archéologie | |
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Christian Pattyn(d) | |
Directrice Centre historique des Archives nationales(d) | |
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Jean-Marie Jenn(d) Gérard Ermisse(d) | |
Secrétaire générale Association des archivistes français | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | |
Nationalité | Française |
Formation | |
Activité | |
Conjoint | François Arnauld(d) ![]() |
Distinctions | |
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Archives conservées par |
Marie-Paule Arnauld est unearchiviste française née àCognac (Charente) le et décédée àParis6e le[2],[3].
Marie-Paule Arnauld, née Cancel, fille de Noël-Gabriel Cancel, médecin, et de Geneviève Bertrand, passe son enfance à Cognac et termine ses années de lycée à Paris, où elle prépare le concours de l’École nationale des chartes qu’elle intègre en1966. L'année suivante elle épouse François Arnauld, futur général de l'Armée de l'air, avec qui elle aura par la suite quatre enfants[4].
Elle obtient le diplôme d’archiviste-paléographe en1971[5], en plus d’une licence ès lettres à laSorbonne. Son premier poste est auxArchives départementales du Doubs en tant que conservatrice adjointe jusqu’en1975. Son mari étant officier supérieur et affecté partout au sein du territoire national de manière successive, elle est en disponibilité de 1975 à1981. En1982 elle est nommée auxArchives départementales de la Côte-d'Or[4], puis directrice desArchives départementales de la Seine-Saint-Denis, conservatrice au service technique de ladirection des archives de France, directrice desArchives départementales de la Haute-Vienne et enfininspectrice générale des archives de France. En1998 elle est nommée directrice du centre historique desArchives nationales, poste qu’elle occupe jusqu’en2004[4]. Après avoir été brièvement chef de département à la direction des archives de France, elle est nommée directrice duMusée des Monuments français. Elle part officiellement à la retraite le1er février2008[3].
Parallèlement à ses mandats professionnels, elle est impliquée dans le réseau associatif français, notamment au niveau national au sein de l’Association des archivistes français ou de laSociété française d’archéologie (SFA). Elle participe aussi (en tant que membre ou vice-présidente) à plusieurs comités et commissions duConseil international des archives (CIA) et de l’Association internationale des archives francophones (AIAF)[3]. Elle est également membre de nombreux conseils au sein d’établissements d’enseignement ou dans le domaine du patrimoine ou des archives[3]. Quelques années après son départ à la retraite, elle travaille encore sur d’importants chantiers notamment au sein de la SFA[4] ou en tant que présidente de laSociété de l'École des chartes, mandats qu’elle continue de conduire pendant la maladie jusqu’à son décès en avril2015[3].