| Député | |
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| Sénateur chilien | |
| Ministre des Finances |
| Naissance | |
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| Décès | |
| Nationalité | |
| Formation | Real Universidad de San Felipe(en) |
| Activités | |
| Père | Juan Egaña(en) |
Mariano Egaña Fabres (1793–1846), est un juriste, philosophe, et homme politique chilien, qui fut ambassadeur du Chili àLondres, président de société minière et rédacteur de la constitution de1833.
Né àSantiago le, Mariano Egaña est le fils deJuan Egaña Risco (es), un parlementaire[1] célèbre qui va rédiger la constitution de1825[2], et de Victoria Fabres González. Il épousera en1830 María del Rosario Zuazagoitía Astaburuaga, qui lui donne une fille, Margarita, puis se remarie avec sa belle-sœur Carmen Zuazagoitía Astaburuaga.
Après des études dephilosophie puis dedroit, il participe à la rédaction des premiers textes constitutionnels provisoires en1812, après la chute du gouverneur Francisco García Carrasco, puis aux premières "Juntes Nationales de Gouvernement". LaBataille de Rancagua, du, lance cependant le début de la Reconquête espagnole. Son père et lui sont alors déportés sur l'Archipel Juan Fernández, dont ils ne reviennent qu'en1817, lors de l'épisode de la "Patrie nouvelle", quand les indépendantistes mettent en déroute les troupes loyalistes à labataille de Chacabuco.
Avec son père, il conseille le généralRamón Freire, "directeur Suprême du Chili", qui décide d’en finir avec le dernier foyer de résistance coloniale àChiloé et fait entrer dans la loi laConstitution Moraliste de1823, visant à combattre le désordre politique, mais dont la complexité entraîne un important rejet de la part de la population. Conjuguée à la crise économique, elle contribue à provoquer la chute du gouvernement du généralRamón Freire.
En1824, il devient ambassadeur àLondres et négocie un prêt important pour le développement économique de son pays. Dans une lettre à son père denovembre1824, il remarque que leChili a besoin d'institutions fortes pour rassurer les créanciers et investisseurs étrangers et souligne que ce sont en tout cas deux conditions nécessaires pour que les Anglais reconnaissent le pays et accepte de débloquer le prêt[2]. Dans une lettre précédente, enmai1824, il demande au ministre des affaires étrangères chilien de mettre fin à laliberté de la presse, car les investisseurs londoniens s'inquiètent du contenu des journaux deSantiago qui leur sont parvenus[2].
Au moment de lavague de grands investissements anglais en Amérique latine, il préside la "Compagnie du Chili", aucapital d'un million de livres, cotée à laBourse de Londres, tout comme la "Compagnie anglo-chilienne", fondée au même moment, et qui subit aussi laCrise boursière de 1825. Une "Compagnie du Pérou" est également fondée pour exploiter leCerro de Pasco, avec également uncapital de 1,5 million de livres
Il est ensuite le rédacteur de la constitution de1833, qui promeut un gouvernement fort, centralisateur, respecté et respectable, impersonnel, supérieur aux partis et aux prestiges personnel, afin d’en finir avec la période d’anarchie. LePrésident de la République, doté d’importants pouvoirs, est élu au suffrage censitaire pour cinq ans et rééligible une fois.