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Marianne Stokes

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Marianne Stokes
Marianne Stokes
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marianne PreindlsbergerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Conjoint
Adrian Stokes(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Marianne Stokes, néeMarianne Preindlsberger àGraz en1855 et morte en1927 àLondres, est unepeintre d'origine autrichienne, active en Grande-Bretagne à la fin de l'époque victorienne.

Biographie

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Marianne Preindlsberger est fille d'un comptable nommé Franz et de son épouse Agnes, qui travaille dans un magasin de vêtements[1]. Elle entame des études de dessin à l'académie des Beaux-arts deGraz dans la province autrichienne de Styrie en 1872[1]. Elle y rencontre le peintre françaisMax Leenhardt en séjour d'étude, qui l'encourage dans son choix d'embrasser une carrière artistique. En 1874, elle part pourVienne avec une bourse d'études[1]. Elle intègre l'académie des Beaux-arts deMunich, auprès deWilhelm von Lindenschmit. Sous l'influence de l'école munichoise, elle peint tout d'abord des toiles telles queTräumendes Mädchen (La Petite Rêveuse) en 1875. En 1875, Johann Strauss lui dédie la Polka-MazurkaLicht und Schatten (Opus 374)[1]. Grâce à une bourse d'études, elle peut aller suivre des cours à l'école desBeaux-Arts de Paris, où elle a pour professeurPascal Dagnan-Bouveret. À son arrivée à Paris, elle est accueillie par son ami Max Leenhardt qui lui trouve un logement et lui permet d'intégrer rapidement les réseaux artistiques. Leenhardt lui fait rencontrer ses amis peintres, dont son cousinEugène Burnand. La jeune femme travaille à Paris et dans la région parisienne, trouvant une nouvelle source d'inspiration dans les tableauxnaturalistes deJules Bastien-Lepage ouJean-François Millet. Elle passe ses étés enBretagne, où le coût de la vie est plus bas et il est plus facile de trouver des modèles. Elle fait la connaissance de la finnoiseHelene Schjerfbeck, en compagnie de laquelle elle fait un séjour àPont Aven en 1883. C'est à cette occasion qu'elle se lie avec le peintre anglaisAdrian Stokes (1854-1935)[1], qu'elle épouse en 1884 et suit en Angleterre.Reflection est exposé la même année au Salon des peintres à Paris. Le tableau est exposé une seconde fois en 1885 à laRoyal Academy of Arts où il est acheté par laWalker Art Gallery deLiverpool. En 1886, Marianne et Adrian Stokes répondent à l'appel du peintre irlandaisStanhope Forbes, fondateur d'une colonie d'artistes, l'école de Newlyn, et se rendent àSt Ives enCornouailles, où ils font un séjour prolongé auprès d'Helene Schjerfbeck. Marianne y peint desscènes de genre bucoliques. La même année, le couple rend visite à une autrecolonie d'artistes à Skagen à l'extrême nord du Danemark, sur l'instigation du peintre danois P. S. Krøyer.Le tableau deMichael Ancher,Kindstaufe (Baptême) sur lequel elle figure[2], ainsi qu'une collection de photographies attestent de cette relation avec les peintres de Skagen.

Les Stokes vivent ensuite en différents endroits d'Angleterre. Marianne expose régulièrement à laRoyal Academy, mais participe également à l'exposition universelle de 1893 àChicago, où elle se voit décerner une médaille[1]. Dans les années 1890, l'artiste trouve une source d'inspiration de plus en plus fréquente dans les sujets médiévaux, religieux et mythologiques. Son œuvre témoigne alors de l'influence despréraphaélites et de l'Art nouveau. Le nombre de ses acheteurs augmente, et dans les premières années des années 1900, elle organise de nombreuses expositions individuelles[1]. Parallèlement, au début duXXe siècle, les époux se lancent dans une série de voyages. Un séjour àŽdiar dans lesCarpates est suivi de la parution en 1909, de l'ouvrageHongrie : il contient des études, de la main de Marianne Stokes, de paysannes slovaques qui demeurent encore aujourd'hui un important témoignageethnographique[1]. Elle figure dans le livreWomen Painters of the World de 1905.

LaPremière Guerre mondiale met fin à ses voyages en Europe. Pendant la guerre, elle estinfirmière pour laCroix-Rouge. En collaboration avec son ami de longue dateJohn Singer Sargent, ils réalisent des œuvres en Suisse[1]. En 1923, Marianne Stokes devient membre de la « Société royale des aquarellistes » (Royal Society of Painters in Water Colours), qui devient plus tard laRoyal Watercolour Society[1].

Galerie

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Les premières œuvres de l'artiste à Paris sont influencées par les naturalistes tels queJules Bastien-Lepage etJean-François Millet, tandis qu'enAngleterre, à partir des années 1890, elle est influencée par lespréraphaélites et l'Art nouveau. Elle se consacre à des thèmesmédiévaux etreligieux (St. Elizabeth ode Hongrie filant pour les pauvres ;Madone et enfant Jésus). Ses œuvres ont été acquises par de nombreux collectionneurs privés en Angleterre, aux États-Unis et en Europe[1]. En outre, Des œuvres de l'artiste se trouvent entre autres à laTate Gallery de Londres, auWallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud, deCologne, et dans les collections publiques des musées dePittsburgh,Manchester etWolverhampton.

  • Femme de Desze, 1909.
    Femme de Desze, 1909.
  • Jour des cendres, 1901.
    Jour des cendres, 1901.
  • Madone et enfant Jésus, 1907-1908.
    Madone et enfant Jésus, 1907-1908.
  • Ste Élisabeth de Hongrie filant pour les pauvres, 1895.
    Ste Élisabeth de Hongrie filant pour les pauvres, 1895.
  • La Jeune Fille et la Mort, v. 1908
    La Jeune Fille et la Mort, v. 1908
  • Hungary, 1909.
    Hungary, 1909.
  • Hungary, 1909.
    Hungary, 1909.
  • Mélisandre, v. 1895.
    Mélisandre, v. 1895.

Bibliographie

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Références

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  1. abcdefghij etkEvans, Magdalen. “Stokes, Marianne”.Artists of the World. Berlin, Boston: De Gruyter, 2023.
  2. Musée de Skagen, notice biographique[1]

Liens externes

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