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Marianne (magazine)

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Pour les articles homonymes, voirMarianne (homonymie).

Marianne
Image illustrative de l’article Marianne (magazine)
Logo de Marianne.

PaysDrapeau de la FranceFrance
LangueFrançais
PériodicitéHebdomadaire, parution le jeudi
GenreMagazine d'actualité
Prix au numéro3,90 €[1]
Diffusion128 598ex. (2023)
FondateurJean-François Kahn
Maurice Szafran
Date de fondation1997
Ville d’éditionParis

PropriétaireDaniel KřetínskýviaCzech Media Invest[2],[3]
Directeur de publicationFrédérick Cassegrain
Directeur de la rédactionEve Szeftel
ISSN1275-7500
Site webwww.marianne.net
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Marianne est unmagazine d'actualitéhebdomadairefrançais, créé en 1997 parJean-François Kahn etMaurice Szafran.

Perçu à sa création comme plutôt degauche, le magazine s'engage également au cours desannées 2010 vers une ligne éditorialesouverainiste.

Alors que le magazine était détenu en majorité parYves de Chaisemartin, 91 % du capital du journal sont cédés aumilliardaire tchèqueDaniel Křetínský en 2018, etNatacha Polony prend alors la direction de la rédaction. Son remplacement parFrédéric Taddeï à partir du est annoncé en décembre 2024.

Le,Ève Szeftel, journaliste àLibération, est nommée directrice de la rédaction parDenis Olivennes.

Historique et ligne éditoriale

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Création avec une ligne républicaine de gauche en 1997

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Marianne est fondé en 1997 parJean-François Kahn etMaurice Szafran. Son titre reprend celui deMarianne, un ancien journal politique et littéraire orienté àgauche qui est publié àParis dans lesannées 1930. À sa création, laligne éditoriale du magazine est perçue comme étant plutôt degauche[4],[5],[6].

En 1997, dans son premier numéro, le magazine consacre un dossier à l'affaire Agusta-Dassault.Serge Dassault tente alors de faire interdire la publication et obtient la saisie, après trois jours de vente, du premier numéro du magazine. Celui-ci le présentait comme « l'empereur tricolore de lacorruption »[7],[8].

En 2004,Marianne publie un rapport sur la sécurité défaillante des aéroports et révèle que le rapporteur spécial du budget des transports a fait réaliser un test de sûreté aux mauvais résultats[9].

Marianne se définit en 2007 comme un journal républicain, qui combat à la fois ce qu'il nomme le « gauchismesoixante-huitard » et lamondialisationcapitaliste[10][source insuffisante].

En février 2008, le magazine lance l'« appel du » pour une vigilance républicaine, signé par 17 personnalités politiques de tous bords réaffirmant leur attachement aux principes républicains, à la laïcité, à l'indépendance de la presse, et leur attachement aux grandes options ayant guidé la politique étrangère de la France depuis cinquante ans. Parmi ces personnalités, se trouvent notammentNicolas Dupont-Aignan,Dominique de Villepin,Ségolène Royal etFrançois Bayrou[11],[12].

En 2009, les ventes deMarianne reculent de 18,7 %. SelonLe Monde, la rédaction est divisée en deux tendances : les nationaux-républicains plutôt dans la lignée deJean-François Kahn, fondateur du magazine qu’il a quitté en 2007, et lessociaux-démocrates. Ce clivage empêcheraitMarianne de prendre position sur certains sujets de société comme lessans-papiers ou lesbavures policières[13].

Développement de l'investigation et année électorale (2010-2012)

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En 2010 et 2011, l’hebdomadaire Marianne augmente ses ventes grâce à ses publications autour de l’affaire Bettencourt, dans laquelle il rivalise avec Mediapart[14].Marianne publie notamment une investigation comprenant un nouveau fac-similé de l'agenda de l'ex-trésorière deLiliane Bettencourt[15].

En 2010, une investigation deMarianne révèle queRobert Barcia, fondateur et animateur du parti trotskisteLutte ouvrière, était décédé depuis plus d'un an[16],[17].

En 2011, lors d'un séminaire du magazine, l'investigation est définie comme l'un des grands axes du journal pour l'année électorale 2012[14].

Le magazine propose[Quand ?] une versionweb intituléeMarianne 2, conçue et dirigée parPhilippe Cohen jusqu'à 2012, puis renomméeMarianne. Philippe Cohen est poussé à la démission en 2012 parMaurice Szafran à la suite de la publication d'une biographie deJean-Marie Le Pen (coécrite avecPierre Péan) jugée trop complaisante[14],[18].

En 2012, des documents révélés parMarianne montrent un délit de trafic d'influence de la part de laLyonnaise des Eaux, qui a travaillé avec lecabinet Vae Solis pour « discréditer » l’action locale de la communauté d'agglomérationLes lacs de l'Essonne[19],[20].

La même année, après le départ des journalistesNicolas Beau etStéphanie Marteau, le quotidienLe Monde interprète cet événement comme la clôture de la cellule Investigation du magazine. Le directeur adjoint de l’hebdomadaire s'en défend et lui répond qu'au contraireMarianne évolue dans le sens du renforcement de l'investigation[14],[21].

En, la rédaction deMarianne publie les chiffres des intentions de vote des journalistes de l'hebdomadaire en vue de l'élection présidentielle française :François Hollande obtient 40 % des suffrages devantJean-Luc Mélenchon (31,7 %),François Bayrou etNicolas Dupont-Aignan arrivent3e ex æquo avec 8,3 %. Trois candidats n'obtiennent aucun suffrage :Nicolas Sarkozy,Marine Le Pen etNathalie Arthaud[22]. 74 % du lectorat deMarianne a voté pour un candidat de gauche au premier tour[23].

Refonte du magazine en 2013

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À compter du, le magazine est totalement refondu et prend pour nomLe Nouveau Marianne. Il reste sous la direction deMaurice Szafran qui déclare vouloir faire un magazine avec une maquette « pédagogue » et un contenu entre « papiers courts et articles longs, sans papiers de taille moyenne »[24].Yves de Chaisemartin écarteMaurice Szafran etLaurent Neumann et devient l’actionnaire ultra-majoritaire, avec 86 % du capital[25].Joseph Macé-Scaron etFrederick Cassegrain, passés parLe Figaro, sont nommés rédacteur de la rédaction et directeur général[25]. SelonLaurent Mauduit deMediapart, la direction devient alors« très marqué[e] à droite » et la situation financière du magazine préoccupante[25].

En 2013, le magazine apporte des éléments exclusifs dans l'affaire des sondages de l'Élysée, dans laquelleNicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir commandé, pour sa propre campagne, des enquêtes payées avec l'argent public[26],[27].

En, le magazine est condamné pour « diffamation publique » enversRobert Ménard, qui avait été accusé d'antisémitisme dans ses colonnes[28]. La même année, dans l’affaire Bygmalion, l'hebdomadaire parvint à obtenir le rapport interne de l'UMP compilant notamment la liste des conventions fictives facturées à la demande du parti[29].

En juillet 2014,Marianne publie des enregistrements de menaces envers une élue adjointe dans un des bureaux de la mairieUDI deBobigny, où figure notamment le directeur de cabinet deJean-Christophe Lagarde[30].

En 2015,Marianne soulève une polémique en révélant que des responsables de l’UMP et des personnalités duFN avaient passé leréveillon de la Saint-Sylvestre ensemble[31].

En mai 2015, quelques mois après l'attentat de janvier contreCharlie-Hebdo,Marianne dénonce en une les« complices de l'islamisme » en France. Ce positionnement est alors interprété par l'historienEmmanuel Todd, auteur deQui est Charlie ?, comme« une attitude d'extrême droite » et par le journalisteNicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction jusqu'en 2014, comme« une autre tendance de la gauche qui pense qu'il faut interpeller ceux qui parlent de l'islam d'une certaine façon »[32].

En 2016,Renaud Dély devient directeur de la rédaction et recruteCaroline Fourest, qualifiée parMediapart de« figure dunéo-conservatisme médiatique français »[25]. Le journal s'associe auComité Laïcité République pour combattre ce qu'il appelle l'islamo-gauchisme[25].

En 2017, des extraits de documents publiés parMarianne etMediapart montrent que l'Office européen de lutte antifraude soupçonnait un« contrat d'emploi fictif » auParlement européen en faveur du garde du corps deMarine Le Pen[33].

Plan de redressement et crise d'identité éditoriale en 2017

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Fin 2017, letribunal de commerce de Paris approuve leredressement judiciaire (engagé depuis 2016) deMarianne, qui prévoit notamment le recentrage des activités du magazine, ainsi qu’une réduction de ses effectifs[34],[5]. En interne, le magazine vit une crise de son identité concernant saligne éditoriale. Une partie de la rédaction appelle à une clarification et dénonce des choix éditoriaux[5].

Rachat de Daniel Křetínský et adoption d'une ligne souverainiste en 2018

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Après son rachat en, pour 6,5 millions d'euros[35], par le milliardaire tchèqueDaniel Křetínský, francophone depuis des études à Dijon en 1995 et marié àAnna Kellner, fille de la première fortune de Tchéquie[36], l'hebdomadaire prend un nouveau virage sous la direction deNatacha Polony.Daniel Křetínský simplifie la structure deMarianne et l’incorpore dans sa société mère, CMI France[37], également propriétaire deElle,Franc-Tireur etTélé 7 jours[38].

En 2018,Marianne met au jour un conflit d'intérêts visantFrançoise Nyssen, laministre de la Culture dans l’attribution de subventions à une entreprise d'édition qu’elle détient[39].

En 2019,Le Monde qualifie la nouvelle ligne éditoriale deMarianne de« plus souverainiste » et la directriceNatacha Polony de« souverainiste »[40].Le Monde estime que laune du 13 septembre 2019, sur levoile, est comparable à des couvertures de« l’hebdomadaire droitier »Valeurs actuelles, et que depuis un anMarianne a multiplié les couvertures anti-Macron, anti-élites et pro-« gilets jaunes »[40]. PourLibération, la ligne éditoriale est devenue « souverainiste et anti-libérale » après l'arrivée deNatacha Polony, et cette dernière, « davantage critique du progressisme que réactionnaire », a,en un mois et demi, imposé sa patte[non neutre] sur la ligne éditoriale du magazine, résumable par les formules qu'elle a écrites dans le magazine : « NiMacron niOrbán » ou « NiPlenel niZemmour »[41],[42]. D'aprèsL'Obs, les médias classent habituellementNatacha Polony dans la catégorie« néo-conservateurs » voire« intello réac »[43].

La spécialiste de sciences de l'informationAurélie Olivesi estime que, depuis 2018,Marianne est passé du centre-gauche vers la droite, devenant souverainiste. Et elle note queMarianne a partagé des rédacteurs avecValeurs actuelles, qui est« de plus en plus à droite » depuis 2012, et avecLe Figaro, qui a lancé en 2014 le « site polémique »FigaroVox[44].

Un an après l'arrivée deNatacha Polony, la moitié des quarante journalistes de la rédaction ont quitté l'entreprise[45],[40]. En février 2020, les journalistes deMarianne tentent de s'opposer à la fusion du magazine et de laWeb télé Polony.tv[45].

En 2021, pourHadrien Mathoux, qui couvre la politique pour le magazine,Marianne« critique la gauche, mais pour réfléchir à ses propres errements et la cause de ses échecs ». MaisPauline Bock d'Arrêt sur images estime que c'est en fait surtout la gauche inspirée des nouveaux militantismesantiraciste etféministe qui est continuellement visée, celle que le magazine regroupe dans les« obsédés de la race, du sexe, du genre, de l'identité » ; une ancienne journaliste explique par :« la théorie deMarianne, c'est qu'à force d'être obsédés par le sociétal et d'abandonner le social, la gauche a perdu les classes populaires et les ouvriers et les a poussés dans les bras du FN ». SelonPauline Bock, la critique de la gauche est bien plus présente dansMarianne que la critique duRN, et les marqueurs de gauche du magazine, comme la critique dunéolibéralisme, sont invisibilisés par la masse des articles sociétaux[46].

C'est finalement la ligne éditoriale suivie par Natacha Polony, notamment jugée trop négative par rapport au capitalisme ou à Emmanuel Macron, qui finit par déplaire à Daniel Křetínský, propriétaire[38].

Élection : Une en faveur d'Emmanuel Macron en 2022

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En avril 2022, dans l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, la Société des rédacteurs deMarianne dénonce une « intervention directe » de l’actionnaire principal du journal,Daniel Křetínský, pour modifier la Une du numéro à paraître. Dans la continuité d'une série de Unes anti-Macron, la version originale de la couverture devrait montrer les yeux de deux candidatsEmmanuel Macron etMarine Le Pen avec le titre « La colère ou le chaos ? », sans prendre parti. Mais le texte final, « Malgré la colère… …éviter le chaos », annonce clairement une préférence pourEmmanuel Macron[47]. Pour la rédaction, cette intervention du propriétaire majoritaire,Daniel Křetínský,« représente une grave atteinte à l'indépendance éditoriale deMarianne ». Elle s'est produite alors que celui-ci avait promis à deux reprises aux journalistes qu'il respecterait ce principe de base. PourLibération, l’accusation d’interventionnisme deDaniel Křetínský par la rédaction deMarianne nourrit les soupçons de collusion entre les propriétaires de médias et Emmanuel Macron[42].

Publication d'investigations et changement de format (2023-2024)

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En 2023, les journalistes deMarianne Gabriel Libert etGérald Andrieu sont à l’origine de la révélation du scandale politico-financier du« fonds Marianne » (homonyme au magazine) autour de la ministreMarlène Schiappa. L’enquête fait état d’une gestion opaque des subventions issues du fonds et aura pour conséquence l'écartement de la ministre pour mensonges, instrumentalisation de l’assassinat de Samuel Paty et orientation des subventions publiques à des fins politiques. Les subventions ont notamment servi à rémunérer l’essayisteMohamed Sifaoui[48],[49],[50].

En 2023, une information de la cellule « enquêtes » deMarianne indique que le gouvernement aurait menti sur le dossier des concessions autoroutières et révèle des conditions de négociations particulièrement opaques. Celle-ci aurait permis àVinci,Eiffage et d’autres entreprises de bénéficier de9 milliards d’euros de surprofits. À la suite de cette publication, leparquet de Paris ouvre une enquête pour usage de faux, impliquant notamment le ministre de l'Économie,Bruno Le Maire et la secrétaire générale du gouvernement,Claire Landais[51],[52],[53].

En juillet 2023, après une investigation deMarianne s’appuyant sur un rapport de laCour des comptes, leParquet national financier ouvre une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêts. L’hebdomadaire avait révélé que plus de200 employés deBpifrance — dont le directeur généralNicolas Dufourcq — avaient « massivement investi » dans un fonds baptisé « Bpifrance Entreprises 1 ». Le fonds, destiné à permettre « aux Français d’investir plus facilement leurs économies dans les entreprises françaises », aurait permis aux investisseurs de doubler leur mise en deux ans et demi[54].

En septembre 2023, leMaroc expulse deux journalistes du magazine qui menaient des investigations sur le roiMohammed VI et les « violations de droits de l’homme » dans le pays[55].

Début 2024, la cellule enquête deMarianne se renforce avec le recrutement du journaliste d'investigationMarc Endeweld. Le service enquête, fondé et coordonné par le directeur adjoint de la rédactionGérald Andrieu, est composé des journalistes Vanessa Ratignier,Laurent Valdiguié,Emmanuel Lévy etThomas Rabino[56].

En mars 2024,Marianne lance une nouvelle formule avec une baisse du prix de vente (de 4,40 € à 3,50 €) et une pagination réduite (de 88 à 52 pages)[57],[58]. Celle-ci comprend notamment un changement de maquette et un nouveau slogan« La vérité n’a pas de maître ». La Une s’éloigne du modèle du « news magazine » pour prendre modèle sur la presse quotidienne. La formule contient une quantité plus importante d’enquête et met fin aux rubriques classiques, remplacées par desMarianne « révèle », « décrypte », « propose », « raconte » et « débat »[59],[60].

Le même mois, le magazine révèle que « Le Grêlé », violeur et tueur en série ayant sévi dans les années 1980 et 1990, avait participé à un jeu télévisuel diffusé surFrance 2 au début des années 2020[61].

En avril 2024,La Lettre annonce queDaniel Křetínský cherche à vendre le magazine, dont la ligne souverainiste est en contradiction avec ses positionseurophiles et libérales[62],[63].

En juin 2024, alors quePierre-Édouard Stérin négocie avec Daniel Křetínský le rachat du magazine, la rédaction, à une majorité de 60,3 % des voix, déclare ne pas être opposée à cette vente[64]. Natacha Polony, directrice de la rédaction, est aussi favorable à cette acquisition[35]. À la suite de la mise en avant des liens entre Pierre-Édouard Stérin et leRassemblement national[65], la rédaction s'oppose « à l’unanimité », le 27 juin, à son rachat par Pierre-Édouard Stérin[66], qualifié d'ultraconservateur[38], et se met en grève. Dans la foulée, la direction annonce la suspension des négociations et la rédaction, qui demande l’arrêt définitif de ce projet de rachat, suspend sa grève[67],[68]. En juillet, Daniel Křetínský met fin aux négociations avec Pierre-Edouard Stérin, des échanges sont alors engagés avec un nouveau repreneur,Jean-Martial Lefranc[69]. Le 16 novembre, CMI France annonce « prendre acte » de l’arrêt des négociations avec Jean-Martial Lefranc[70], les salariés avaient demandé cet arrêt le 12 novembre n’ayant pas obtenu du repreneur potentiel des garanties satisfaisantes pour l’indépendance de la rédaction[réf. souhaitée].

Changement de direction et arrêt du processus de vente (2024-2025)

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En décembre 2024, annonçant finalement renoncer à vendre Marianne, CMI France fait savoir queNatacha Polony sera remplacée à la direction de la rédaction parFrédéric Taddeï à partir du[71],[72],. SelonLe Monde, la nomination de Frédéric Taddeï, en poste chezRT France jusqu'à la veille de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, passé par Europe 1 etCNews, propriétés de Vincent Bolloré, questionne plusieurs observateurs, qui le qualifient de « confusionniste » (favorisant les extrêmes) et versatile, sans convictions affichées[38].

Le, le président de la holding CMI FranceDenis Olivennes nommeEve Szeftel — journaliste àLibération — directrice de la rédaction deMarianne, afin« d'incarner une nouvelle ligne éditoriale », la faire évoluer vers des positions davantage probusiness et transatlantiques[73].La Lettre écrit que« Hadrien Mathoux la secondera dans une organisation plus verticale qu'auparavant »[74]. Frédéric Taddeï, directeur succédant à Natacha Polony, et Eve Szeftel doivent, pour Denis Olivennes,« conforter Marianne en tant que magazine d’information et de débat, républicain, populaire, rigoureux et non aligné ». Eve Szeftel déclare que« son objectif sera de proposer une information rigoureuse, et sans œillère idéologique, [...] dans un contexte où la vérité et le débat d’idées n’ont jamais été aussi nécessaires »[75]. Eve Szeftel est visée par une motion de défiance voté par 71 % de la rédaction en septembre 2025, en raison principalement de« manquements graves et répétés à l’éthique journalistique » dans la couverture du conflit israélo-palestinien, et selon un journaliste,« un interventionnisme visant à faire prévaloir la sensibilité de la directrice de la rédaction » et un management brutal[73]. Son souhait d'adopter une éditoriale pro-israëlienne et printemps républicain est dénoncée[76].

Organisation

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Diffusion

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Jusqu'en 2013, le magazine totalise chaque mois plus de 200 000 exemplaires vendus en moyenne[77], avant de chuter les années suivantes[78].

Deux tirages exceptionnels dépassent les 500 000 exemplaires. Celui du samedi, une semaine avant le premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, où le magazine publie un article proposant de dévoiler« le vraiSarkozy, ce que les grands médias ne veulent pas ou n'osent pas dévoiler »[79] puis avec « N’ayez pas peur » avec 580 000 ventes en kiosque[35].

AnnéeDiffusion France
payée
Évolution annuelleDiffusion totale
(gratuits inclus)[80]
2012234 816-246 715
2013196 030en diminution - 16,5 %204 881
2014155 644en diminution - 20,6 %164 147
2015156 646en augmentation + 0,6 %164 894
2016143 515en diminution - 8,4 %148 169
2017143 476en diminution - 0,03 %150 578
2018120 372en diminution - 16,10 %129 850
2019124 122en augmentation + 2,79 %130 052
2020132 547en augmentation + 4,40 %135 536
2021131 377en augmentation135 406
2022130 637en diminution134 307
2023128 598en diminution131 809
2024127 820en diminution130 821

Direction

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Jean-François Kahn est directeur depuis la création du journal en 1997 jusqu'en2007[81]. À la demande deNatacha Polony, il accepte en 2019 de reprendre une tribune éditoriale hebdomadaire, intitulée « Mise au point ».

Après l'élection présidentielle de 2012, le journal a peiné à redéfinir sa ligne éditoriale et a connu, dans un contexte de crise générale de la presse, une érosion de sa diffusion (- 7,96 % en 2012) et de ses revenus.

Fin 2013, sous la pression d'Yves de Chaisemartin et de la baisse des ventes du titre,Maurice Szafran etLaurent Neumann sont écartés et la direction de l’hebdomadaire est remaniée[82],[83]. Le PDGMaurice Szafran annonce sa démission le, alléguant une divergence stratégique avec d'autres actionnaires. Appelé à l'aide par les actionnaires pour redresser la situation,Jean-François Kahn anime la rédaction duNouveau Marianne, conçu par lui de juin à, avant de passer le relais àJoseph Macé-Scaron[84].

En,Renaud Dély prend la direction de la rédaction,Joseph Macé-Scaron étant nommé président du comité éditorial[85].

Sur le site Internet de Marianne, l'équipe a été remaniée en. Le sitemarianne.net est désormais piloté parDelphine Legouté, directrice du numérique[86], etThomas Vampouille, rédacteur en chef.

Renaud Dély quitte le journal en, remplacé le parNatacha Polony en tant que directrice de la rédaction. Elle « aura en charge la mise en place d'une organisation bimédia et l'accélération des développements numériques » du titre[87].

Actionnariat, finances

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Jusqu'en 2005, le principal actionnaire étaitRobert Assaraf (49,38 % du capital)[88], également président du conseil de surveillance deMarianne[89]. Les principaux actionnaires furent ensuite : à 57 % :Yves de Chaisemartin ; à 31 % : Marianne Finances (Maurice Szafran) ; autres actionnaires :Paul Lederman,Guy Sitbon, Thierry Verret etFranck Ullmann.

En 2006, selon le magazineStratégies, le magazine volontiersiconoclaste et provocateur serait boudé par les publicitaires. En effet,Marianne n'accorderait que 6 pages par numéro à la publicité, alors que la concurrence en accorderait 10. Aussi la publicité n'apporterait que 5 % des recettes de l’hebdomadaire, alors que ses ventes et abonnements en apporteraient 95 %[90].

Selon le ministère de la Culture et de la Communication,Marianne a perçu 1 504 222 euros d'aides financières de l'État en 2012[91].

2017 : placement en redressement judiciaire et plan social

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Début 2017, le placement enredressement judiciaire de la société éditrice du magazine est annoncé, dans le but d'apurer le passif de 3 millions d'euros[92].« Cette décision a été prise dans le seul but d'assurer son avenir, en lui permettant de préserver sa trésorerie et de retrouver les moyens de ses ambitions », explique son président-directeur généralYves de Chaisemartin[93].

Le, letribunal de commerce de Paris approuve le plan de licenciement présenté parYves de Chaisemartin. Il prévoit que l'effectif des salariés en CDI sera abaissé de 52 à 46 personnes.

2018 : offre de rachat de Czech Media Invest

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Le, le magazine annonce avoir reçu une « proposition ferme d'acquisition » de 91 % de son capital parCzech Media Invest[94].Yves de Chaisemartin serait maintenu dans ses fonctions deprésident-directeur général après la vente. Celle-ci est actée en juin et le PDG démissionne en pour être remplacé dans un premier temps par Gérald Berge, qui assure l'intérim jusqu'à l'arrivée en du nouveau PDG,Richard Lenormand (ancien directeur général d'Europe 1). En janvier 2020, après avoir assuré durant trois ans la direction générale du quotidien régionalParis-Normandie,Frédéric Cassegrain fait son retour àMarianne (il en avait été le DG de 2013 à 2017) comme directeur de la publication.

Effectif et résultats

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En 2015, Marianne emploie 69 collaborateurs[95]. En 2018, son chiffre d'affaires est de 17 840 400 € et son résultat net déficitaire de 2 110 600 [96].

Collaborateurs

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Article détaillé :Catégorie:Collaborateur de Marianne.

Critiques

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Bernard Schalscha dans la revueLa Règle du jeu rappelle queNatacha Polony est à la tête ducomité Orwell (comité qui rapproche la société actuelle du monde de1984 deGeorge Orwell), qu'elle a une chaîne YouTubePolony.TV complaisante selon lui à l'égard de la « complosphère » ; il relève l'incompatibilité entre le langage critique tenu parNatacha Polony à l'égard de la« captation des grands médias par des groupes d’intérêts économiques » et le profil du patron deMarianne, le milliardaireDaniel Křetínský[97].

Pour le sociologuePhilippe Corcuff,Marianne s'inscrit dans un groupe de médias qui stigmatisent les « musulmans », dontValeurs actuelles à l'extrême droite, ouFigaroVox pour la droite radicalisée. Ce sociologue parle d'une« zemmourisationlight » deNatacha Polony, qui affiche une distance par rapport à certaines outrances du candidat à l'élection présidentielle mais déclare dans un article du magazine que « Éric Zemmour répondrait à des attentes profondes de la population française, notamment face à "l'afflux d'une immigration non intégrée" »[98]. Dans son ouvrage intituléLa grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (2021),Philippe Corcuff affirme que dans les années 2010 la gauche a fait évoluer son « imaginairelaïc » autour d’une gauche dite « républicaine », qui est selon lui en fait réactionnaire.Philippe Corcuff prend pour exempleManuel Valls etMarianne, qu'il situe dans le « centre-gauche « républicain » », et qui, à partir de cette époque, a eu certains interlocuteurs – commeLaurent Bouvet,Michel Onfray ouMathieu Bock-Côté – en commun avec « la droite radicalisée duFigaroVox et avec l’extrême droite deValeurs actuelles ».Philippe Corcuff estime que cela découle du positionnement souverainiste deNatacha Polony, venue du « chevènementisme »[99].

Pauline Bock d'Arrêt sur images mentionne la comparaison qui est faite régulièrement sur les réseaux sociaux entreMarianne et le magazine « réactionnaire »Valeurs actuelles, alors que sa directrice de rédaction se réclame de la gauche et affirme critiquer l'« extrême droite », ayant notamment ciblé leRassemblement national. MaisPauline Bock analyse que le magazine a une couverture moindre du Rassemblement national que de la gauche[46].

En 2022, les sociologuesAbdellali Hajjat etMarwan Mohammed affirment dans une note de la réédition de leur ouvrage de 2013Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le problème musulman : « Concernant la presse écrite nationale,Le Figaro,Causeur,Valeurs actuelles,Le Point ouMarianne occupent des positions centrales dans la diffusion et la popularisation des thèsesislamophobes, tout comme les chaînes d'information en continuLCI,CNews, ouBFM TV »[100].

Notes et références

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  1. « Presse : des hausses de prix à l'horizon pour 2025 », surunionpresse.fr,(consulté le)
  2. « Médias français, qui possède quoi ? », surLe Monde diplomatique,(consulté le).
  3. Rachel Knaebel, « Qui est l’oligarque tchèque qui rachète les magazines Elle et Marianne ? »,Basta !,‎(lire en ligne, consulté le).
  4. « Natacha Polony à la tête de la rédaction de « Marianne » », surLes Échos,(consulté le)
  5. ab etcPierre Bafoil, « Marianne retrouve son souffle, "mais qu'est-ce qu'on en fait maintenant ?" »,Les Inrockuptibles,(consulté le)
  6. « L'hebdomadaire Marianne dépose son bilan », surbfmtv.com,(consulté le)
  7. « Comment Dassault veut tuer “Marianne” »,Marianne,
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