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Marguerite d'Anjou (1430-1482)

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Pour les articles homonymes, voirMarguerite d'Anjou.

Marguerite d'Anjou
Illustration.
Marguerite d'Anjou.Détail d'une miniature duLivre de Talbot-Shrewsbury par leMaître de Talbot, 1445,British Library[1].
Fonctions
Reine consort d'Angleterre etdame d'Irlande

(15 ans, 10 mois et 9 jours)
Couronnement
en l'abbaye de Westminster
PrédécesseurCatherine de France
SuccesseurÉlisabeth Woodville

(6 mois et 8 jours)
PrédécesseurÉlisabeth Woodville
SuccesseurÉlisabeth Woodville
Duchesse consort d'Aquitaine

(8 ans, 5 mois et 26 jours)
PrédécesseurCatherine de France
SuccesseurExtinction du titre
Biographie
DynastieMaison de Valois
Date de naissance
Lieu de naissancePont-à-Mousson (Duché de Bar)
Date de décès (à 52 ans)
Lieu de décèsDuché d'Anjou
SépultureCathédrale Saint-Maurice d'Angers
PèreRené d'Anjou
MèreIsabelle Ire de Lorraine
ConjointHenri VI d'Angleterre
EnfantsÉdouard de Westminster
ReligionCatholicisme

Image illustrative de l’article Marguerite d'Anjou (1430-1482)
Reines consorts d'Angleterre
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Marguerite d'Anjou, née le23[2] ou le[3] àPont-à-Mousson[2] ou àNancy[3] et morte le àDampierre-sur-Loire[2], fille deRené d'Anjou (le « roi René »), princesse deLorraine et deBar du fait de sa mère, épouse duroiHenri VI d'Angleterre en 1445, est reine consort d'Angleterre de 1445 à 1461 et de 1470 à 1471, en raison des vicissitudes du règne de son époux au cours de laguerre des Deux-Roses (1455-1485).

Biographie

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Famille

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Marguerite est la fille deRené Ier d'Anjou,roi de Naples,duc d'Anjou,de Bar,de Lorraine etcomte de Provence, et d'Isabelle Ire, duchesse de Lorraine.

Sa tanteMarie d'Anjou ayant épousé le roiCharles VII de France, Marguerite est la cousine germaine du roiLouis XI. Sa grand-mère paternelle se trouve être la fameuseYolande d'Aragon, sa grand-mère maternelle, labienheureuseMarguerite de Bavière.

Copie d'un ancien vitrail de l'église des Cordeliers d'Angers, qui est fondée par le roi René d'Anjou, attribuée à Marguerite d'Anjou par ses armes et la couronne (bibliothèque nationale de France, collectionGaignières n° 1386[4]).

Mariage

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Lecardinal de Beaufort et lecomte de SuffolkWilliam de la Pole convainquentHenri VI que le meilleur moyen de conclure la paix avec la France consiste à épouser Marguerite d'Anjou, nièce du roiCharles VII. Henri donne son accord et charge Suffolk d'aller négocier avec le roi de France. Ce dernier accepte à condition qu'il n'ait pas à payer de dot et qu'il reçoive en échange le Maine et l'Anjou alors sous domination anglaise. Ces conditions s'officialisent dans letraité de Tours en 1444, la cession des terres reste cependant cachée auParlement.

Le mariage d'Henri VI et de Marguerite d'Anjou. Miniature issue du manuscrit deMartial d'Auvergne,Les Vigiles de Charles VII, vers 1484,BNF.

Le, elle est mariée par procuration[5], en lacollégiale Saint-Georges de Nancy, à Henri VI. Le mariage est ensuite célébré en personne, en lacathédrale de Westminster, le de la même année.

Femme active, Marguerite d'Anjou fonde leQueens' College deCambridge.

Les intrigues de la cour

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En, Suffolk, avec l'aide du vieux cardinal Beaufort, fait arrêter leduc de GloucesterHumphrey de Lancastre, oncle du roi, accusé de trahison. Ce dernier est emprisonné pour être jugé mais il meurt rapidement (probablement d'une attaque cardiaque). Certains accusent néanmoins Suffolk d'avoir fait assassiner le propre oncle et héritier du roi. Leduc d'YorkRichard Plantagenêt est envoyé rétablir l'ordre enIrlande et maintenu ainsi éloigné. Suffolk et son allié leduc de SomersetEdmond Beaufort, alliés à la reine Marguerite, deviennent maîtres de la cour.

L'exécution du duc de Suffolk, illustration duXIXe siècle.

Accusé de complot contre la Couronne en ayant rendu le Maine et l'Anjou à la France, Suffolk est arrêté en et emprisonné à laTour de Londres[6]. Il est banni pour cinq ans mais son bateau l'emmenant en France est intercepté par une bande de soldats mécontents appartenant auduc d'Exeter qui le condamnent à mort et le décapitent[7] le.

Rivalité avec le duc d'York

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La même année, Richard d'York revient d'Irlande et commence à recevoir des soutiens. La situation s'avère si instable à Londres que Somerset est emprisonné dans laTour de Londres pour sa propre sécurité alors que Richard réforme le Parlement. Somerset retrouve ses positions en 1451 tandis que York se retire àLudlow. En 1452, Richard tente une seconde démonstration de force. Il demande le départ de Somerset et à être reconnu comme héritier d'Henri, toujours sans enfant. La reine intervient pour protéger Somerset. York se rebelle mais devant le peu de soutien des nobles, il se soumet à Henri. Il doit jurer de ne plus reprendre les armes contre la Couronne et Somerset.

Doux et pieux, Henri VI, petit-fils deCharles VI de France, connaît des accès de démence en. Cette situation pousseRichard d'York, avec l'aide descomtes de Salisbury etde Warwick à écarter du pouvoir la reine Marguerite et à se proclamerLord Protecteur du royaume le[8]. Somerset est emprisonné à laTour de Londres et York fait entrer au Conseil du roi ses alliés.

Le couple royal a un filsÉdouard de Westminster, né le. York et ses alliés soupçonnent leduc de SomersetEdmond Beaufort d'être le véritable père du petit prince.

Le retour du roi à ses sens à la Noël 1454 contrarie les ambitions de Richard qui est écarté de la cour en par la reine Marguerite d'Anjou. Cette dernière noue des alliances contre Richard et conspire avec d'autres nobles pour réduire son influence. Elle forme ainsi le clan desLancastriens. Richard, de plus en plus pressé, recourt finalement aux armes en.

Lutte pour la régence royale

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Article détaillé :Guerre des Deux-Roses.

Richard bat les troupes royales lors de labataille de St Albans le. Somerset et son allié lecomte de Northumberland sont tués, ce qui satisfait en grande partie York, Salisbury et Warwick. Les troupes yorkistes découvrent Henri VI abandonné par son escorte. Il vient de subir une seconde crise de folie.

York et ses alliés recouvrent leur position influente, et pendant quelque temps les deux côtés paraissent choqués qu'une bataille réelle se soit déroulée, si bien qu'ils font tout leur possible pour apaiser leurs différends. Puisque le roi est malade, York se voit, de nouveau, nommé Protecteur et la reine Marguerite, chargée de soigner le roi, est écartée du pouvoir[9].

La famille royale doit quitter Londres qui est acquise au clan York pour s'installer àCoventry. Les problèmes à l'origine du conflit ressurgissent cependant, surtout quand il s'agit de savoir si c'est le duc d'York ou le jeune fils d'Henri et Marguerite,Édouard de Westminster, accusé d'être un enfant illégitime, qui doit succéder à Henri sur le trône. Marguerite refuse toute solution qui déshériterait son fils et il devient clair qu'elle ne tolère la situation qu'aussi longtemps que le duc d'York et ses alliés gardent la suprématie militaire. Le protectorat d'York prend fin en ; Marguerite s'empresse d'annuler toutes les mesures de son rival.

Les hostilités reprennent en. Les troupes yorkistes du comte de Salisbury battent celles du roi àBlore Heath le. Le, Henri VI défait àLudford Bridge la puissante armée du duc d'York. York s'enfuit en Irlande tandis que Salisbury, Warwick et le fils aîné d'York,Édouard,comte de March s'exilent à Calais. Ils sont tous déchus de leurs droits civiques par leParlement le. Les Lancastriens contrôlent de nouveau la situation. Cependant, les Yorkistes commencent à lancer des raids sur la côte anglaise depuis Calais à partir de, ajoutant ainsi un sentiment de chaos et de désordre.

L'Acte d'Accord et la poursuite des combats

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Salisbury, Warwick et March envahissent l'Angleterre à l'été 1460. À labataille de Northampton le, Warwick fait prisonnier le roi, à nouveau frappé d'une crise de folie. Les Yorkistes entrent peu après à Londres. Richard d'York revient d'Irlande et revendique le trône. Il obtient finalement du Parlement d'être nommé une troisième foisLord Protecteur et se voit désigné héritier du trône le par l'Acte d'Accord, au détriment du prince Édouard de Westminster.

Loin de mettre fin au conflit, cet arrangement est considéré comme inacceptable par la reine Marguerite, ainsi que par la majorité des partisans de laMaison de Lancastre. La guerre se poursuit et Richard d'York est tué le lors de labataille de Wakefield tandis que Salisbury est capturé durant la nuit et décapité le lendemain. Le fils de Richard,Édouard prend la tête de laMaison d'York. Ce dernier défait les Lancastriens à labataille de Mortimer's Cross le, avant d'être à son tour battu le àSt Albans. Le roi Henri VI est libéré par sa femme et adoube une trentaine de chevaliers à l'issue de la bataille. Marguerite d'Anjou fait prononcer au jeune Édouard de Westminster la sentence de mort deThomas Kyriell etWilliam Bonville, yorkistes chargés de garder le roi pendant la bataille[10]. Le prince de Galles ordonne qu'ils soient tous deux décapités.

Néanmoins, Édouard d'York se réfugie à Londres où il est proclamé roi le sous le nom d'Édouard IV, en lieu et place d'Henri VI, qui a selon lui perdu ses droits à la Couronne en permettant à la reine de prendre les armes contre ceux que l'Acte d'Accord avait faits ses héritiers légitimes. Lors de la terriblebataille de Towton le, les troupes lancastriennes sont détruites par celles d'Édouard IV et du comte de Warwick.

En exil

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Marguerite d'Anjou prise par des brigands, tableau deFrançois Dubois (1832)

Henri VI s'enfuit en Écosse avec Marguerite et Édouard auprès du jeune roiJacques III, mis sous la régence deMarie d'Egmont. Marguerite mène plusieurs raids dans le Nord de l'Angleterre et s'empare ainsi duchâteau de Bamburgh en 1462.

Une anecdote célèbre raconte qu'en 1463, peu après avoir été vaincue par Édouard IV, la reine s'engage, accompagnée de son fils Édouard, dans une forêt où des brigands la dépouillent. Enivrés d'une telle capture, ils prennent querelle ensemble sur le partage du butin, et Marguerite saisit cette occasion pour s'échapper. Accablée de lassitude, elle s'enfonce dans le plus épais du bois, lorsqu'elle est à nouveau abordée par un voleur. Marguerite ranime son courage, présente au voleur son fils Édouard et d'un ton de dignité qui lui est naturel, lui dit : « Mon ami, sauve mon fils et ton roi. » À cette injonction, le voleur laisse tomber son épée, et offre à la reine et son fils tous les secours dont elle peut le croire capable. Ils sortent tous les trois de la forêt ; quelques seigneurs du parti des Lancastre les rencontrent heureusement sur leur chemin et tous ensemble fuient versCarlisle, de là en Écosse, et peu de temps après en France, où ils sont accueillis sans chaleur par le roiLouis XI.

De 1463 à 1470, Marguerite réside en Lorraine, dans le duché de Bar de son père, au château deKoeur, avec son fils Édouard.

Les dernières tentatives d'Henri VI pour reprendre le pouvoir se soldent par des échecs àHedgeley Moor et àHexham en 1464. Il est capturé en juillet 1465 dans le nord et est emprisonné à laTour de Londres par son rival Édouard IV. Il sombre complètement dans la folie.

Restauration et défaite finale

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Marguerite d'Anjou souhaite remettre son mari sur le trône en majeure partie pour que son fils puisse prétendre à sa succession et permettre à la maison de Lancastre de continuer à régner.

Marguerite profite qu'Édouard IV ne s'entende plus avec lecomte de Warwick et avec son frère leduc de ClarenceGeorges Plantagenêt pour, sous la houlette deLouis XI, conclure une alliance avec eux à l'été 1470. La seconde fille de Warwick,Anne Neville, épouseÉdouard de Westminster le. Ce mariage lie les destins de Warwick et de Marguerite concernant le trône d'Angleterre, mais ne fait pas les affaires de Georges de Clarence, époux de la fille aînée de Warwick, qui voit le trône s'éloigner.

Édouard IV est contraint par Warwick à s'exiler, ce dernier remet ensuite Henri VI sur le trône le. Étant trop diminué par la folie et les années passées en prison, c'est Warwick qui gouvernera à sa place. Henri ne reste sur le trône que six mois, sa fin est précipitée par le comte de Warwick qui déclare en la guerre à la Bourgogne, celle-ci décidant en réponse d'apporter son aide à Édouard IV.

Labataille de Tewkesbury.

Ce dernier débarque le en Angleterre pour reprendre son trône de force : il se réconcilie avec son frère Georges et tue Warwick à labataille de Barnet le. Le même jour, Marguerite débarque dans le sud. L'armée lancastrienne est vaincue àTewkesbury le ; Marguerite est capturée tandis qu'Édouard de Westminster est décapité sur-le-champ sur ordre du duc de Clarence.

Emprisonnement

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Marguerite est emprisonnée auchâteau de Wallingford. Elle est ensuite transférée à laTour de Londres le. Son époux Henri VI y meurt le même jour, probablement assassiné sur ordre d'Édouard IV. Marguerite est confiée en 1472 à la garde d'Alice Chaucer, la veuve du duc de Suffolk.

Son père, lebon roi René, doit payer une rançon de 50 000 écus pour la libération de sa fille, mais l'état de ses finances ne le permet pas. Cette libération figure parmi les clauses principales dutraité de Picquigny signé le 29 août 1475 entreLouis XI et Édouard IV. Louis XI, fils deMarie d'Anjou qui avait favorisé son mariage, accepte de verser la rançon, mais à condition que le roi René lui cède son duché d'Anjou[11] en cas d'absence d'héritier direct masculin. Marguerite est libérée le. Elle rejoint son père àAix-en-Provence.

Fin de vie dans la solitude

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Le calvaire de Marguerite continue. Jusqu'en 1480, elle est encore protégée par son père, René d'Anjou. Or, ce dernier décède le 10 juillet 1480. La vie de Marguerite devient plus difficile. Certes, le roi René lui laisse, par testament, 2 000 livres de rente. De plus, 6 000 livres tournois de pension par an lui est accordée par Louis XI, en 1481[12]. Mais avec cette modeste ressource, encore faut-il une retraite définitive qui ne lui est pas facile. Elle est accueillie en Anjou[13],[14]. C'est François de La Vignolle, ancien écuyer de René d'Anjou et gentilhomme deSouzay, qui l'accepte, avec charité et hospitalité, pour qu'elle puisse vivre dans son petit manoir deDampierre construit en 1460[15].

Dans cette situation plus compliquée, elle doit renoncer de nouveau à ses droits sur le duché d'Anjou, en faveur de Louis XI, à Reculée le 19 octobre 1480[16].

Décès

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TESTAMENT DE MARGUERITE D'ANJOU, REINE D'ANGLETERRE (publication d'Albert Lecoy de La Marche, 1875)

Publication en 1875 parAlbert Lecoy de La Marche (texte original introuvable en ligne (Le roi René,tomeII, p. 396)) ; cité par l'historienne américaine Susan Higginbotham en ligne[17] :

Je, Marguerite d'Anjou, fille du feu roy de Sicille, reyne d'Angleterre, seyne d'entendement, raison et pensee, combien que débille et inferme de corps, faitz et ordonne mon testament et derniere voulente et ordonnance en la maniere qui s'ensuit. Premierement, je donne et recommande mon ame a Dieu, mon createur, a la glorieuse vierge Marye et a tous les benoitz sainctz et sainctez, par especial a monseigneur saint Michel, prince des anges, et a mon bon ange deppute a ma garde, afin que, a l'eure de mon trespassement, il leur plaise la recevoir en leur compagnye et la garder et deffendre des assaulx et invasions de tous mauvaiz esperiz et ennemyz de humain lignage, et qui leur plaise la conduire et recevoir en paradis. Mon corps aussi je donne a Dieu et ausdits saincts, et est mon vouloir et desir qu'il soit enterre et ensevely en sepulture ecclesiastique, selon le bon vouloir et plaisir du Roy ; et si lui plaist, je esliz et choisiz pour ce estre mise et ensevelye en l'esglise cathedralle de Saint Maurice d'Angers, avecques feu monseigner mon pere et madame ma mere et mes autres parens et antecesseurs, en telle maniere qu'il plaira au Roy ordonner, ou en autre tel lieu qu'il plaira au Roy. Item, mon vouloir est, si plaist audit seigneur Roy, que le petit de biens que Dieu et luy m'ont donnez et prestez soient pour ce faire employez, et aussi pour payer mes dettes, tant a mes pouvres serviteurs, lesquelz je recommande tres humblement et affecteusement a la bonne grace et charyte dudit seigneur Roy, que aussi aux autres credicteurs a qui je suis tenue, soit pour vitaille, denrees ou services et autres necessitez qu'ilz m'ont faictes et administrees, comme raison est. Et ou cas que mesdits petitz biens ne souffiroient pour ce faire, comme je croy que ne font ilz, en ce cas je supplye audit seigneur Roy qui luy plaise de sa grace, pour la descharge de son ame et de la myenne, faire satisfaire et payer le surplus comme mon seul heritier des biens qui m'appartiennent a cause de succession de pere et de mere et de mes autres parens et antecesseurs, comme en luy en est mon espoir et fiance ; car despieca j'ay esleu ledit seigneur Roy mon heritier seul et principal, et maintenant le choisiz esliz mon principal heritier et executeur, et telz autres executeurs qu'il luy plaira ordonner pour parfaire mondit execucion de ce present testament et derniere voulente, en luy suppliant tres humblement qui luy plaise y ordonner et entendre.

Laquelle ordonnance de ladite dame soit faicte en nostre presence, le deuxiesme jour d'aoust, en l'an de grace mil cccc quatre vingts et deux, en la presence de Jehan Lespinay, escuier, et Mace de Lespinay, escuier, Jehn Whithil, escuier, et Jehan, eschancon, et madame Catherine de Vaulx, Perrecte de la Riviere, Blanche Alorretc et autres, et signe a sa requeste de noz sings manuelz.

G. de la Barre, Poynet,prebstreset noctaires.

 

Sa situation défavorable, elle meurt bientôt près deSaumur en août1482 à l'âge de 52 ans. Son testament daté du 2 août[18] est publié en 1875 parAlbert Lecoy de La Marche, dans lequel Marguerite d'Anjou se qualifie encore commereine d'Angleterre[17].

Manoir construit en 1460, dit château de Dampierre, sur lequel la plaque se trouve. Dessin de R. Knight, publié dans la biographie écrite par Hookham (1872)[18].

Sur un mur duchâteau de Morains, il existe une plaque[19] :

Chateau de Morains
ou mourut le 20 aout 1482
Marguerite d'Anjou
Reine d'Angleterre, fille du Roi Rene
heroine de la guerre des Deux Roses
la plus malheureuse des Reines
des Epouses et des Meres.
Statue de Marguerite d'Anjou dans lejardin du Luxembourg.

Cette plaque était mentionnée, avec son immense émotion, par Anne Hollingsworth Wharton, historienne américaine et docteur ès lettres, qui publia en 1911 son livreIn Château Land : « the most unfortunate of queens, wives and mothers » (les deux derniers versets en traduction). Elle avait visité cet établissement[20].

Personnage déjà oublié à son époque, la trace du trépas de Marguerite d'Anjou reste difficile à retrouver en manièrecritique. Le 25 août 1482 est supporté par la plupart des historiens[18],[21] ainsi que la notice de labibliothèque nationale de France[2]. D'autres considèrent qu'il s'agirait de la date de l'enterrement àAngers et que la date de décès serait le 20 août, tout comme ce qui est affiché sur cette plaque[21]. La question de datation demeure encore. Car une lettre expédiée par Louis XI est datée duXIIe jour d'aoust sur le sujet dela feue royne d'Angleterre[N 1],[21]. De même, le lieu de mort aussi est discuté. En effet, dans les anciens dossiers, il n'existe aucun document précisant le décès. Le testament non plus. Il est vraisemblable qu'il s'agit deDampierre-sur-Loire selon plusieurs documents tardifs[2],[15]. Pour ceux qui supportentSouzay[N 2], il existe une explication possible à satisfaire ce sujet. Malgré sa difficulté de finance, Marguerite d'Anjou peut passer ses dernières jours, grâce au gentilhomme de Souzay[20], François de La Vignolle, qui possède un petit manoir à Dampierre[15].

Enterrement à Angers

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Sa dépouille mortelle est déposée dans le tombeau que le roi René avait fait construire pour lui-même dans le chœur de lacathédrale d'Angers. Elle rejoint ainsi dans le même caveau son pèreRené Ier d'Anjou et sa mère,Isabelle Ire de Lorraine[22], sous autorisation de Louis XI qui respectait le testament de Marguerite d'Anjou.

Postérité dans les arts

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La reine Marguerite figure parmi les personnages deHenry VI et deRichard III, tragédies historiques deShakespeare[23].

Elle est l'héroïne de l'opéraMargherita d'Anjou deGiacomo Meyerbeer.

Elle est une des principales protagonistes de la pièce de théâtre,Les reines, deNormand Chaurette (1991), Prix Chalmers duconseil des Arts du Canada en 1993. En 2022, dans l'optique de sortir la reine Marguerite de l'ombre et de l'oubli, une pièce intituléeMarguerite Express est créée et jouée dans lePays de la Loire[24].

Dans la sérieThe White Queen, créée en 2013 parEmma Frost et adaptée de l'œuvre romanesque dePhilippa Gregory, son personnage est campé parVeerle baetens.

Sa statue se trouve à Paris, dans lejardin du Luxembourg. Il s'agit d'une statue de la sérieReines de France et Femmes illustres, et une œuvre deFerdinand Taluet. Une autre est placée àAngers, ville principale de la maison d'Anjou,place de la Visitation. L'original d'Angers, en bronze, est inauguré en 1902, mais fondu en 1942 sous le régime de Vichy. La statue actuelle en pierre est une œuvre dePaul Belmondo[25].

Hommage dans la littérature

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Depuis leXIXe siècle, plusieurs personnages visitaient lechâteau de Morains dans l'optique de rendre hommage à Marguerite d'Anjou.

« Châteaux de Morains et de Montsoreau.

On va encore au château de Morains, sis en la commune de Dampierre, faire un pèlerinage de souvenirs. Ah ! si toutes ces murailles pouvaient parler, si cette vieille demeure pouvait raconter son histoire, témoin muet d'une grande infortune, quel douloureux récit ne ferait-elle pas ?
C'est là, en effet, que la belle et héroïque Marguerite d'Anjou, dernière reine de la maison de Lancastre, fille de René et d'Isabelle, vint s'éteindre de chagrin et de misère, recueillie par un ancien serviteur de son père, le digne La Vignolle. Cette fidélité, cet attachement à l'adversité touche vivement le cœur ; c'est du reste le seul petit coin de ciel bleu de cette lamentable histoire.
Dans cette paisible retraite, Marguerite sembla d'abord jouir de sa liberté, cette liberté achetée par Louis XI cinquante mille écus à Édouard d'Angleterre ; mais, repliée sans cesse sur elle-même, ressassant continuellement ses propres malheurs et ceux de sa famille, sa pensée, ballottée nuit et jour entre un passé douloureux et un avenir brisé, tous ces retours amers avaient miné sa vie, et elle mourut après deux ans de séjour à Morains. »

— Noémie Dondel du Faouëdic,Impressions d'un touriste sur Saumur et ses environs, p. 126 (1881)[26]

Hommages dans les villes

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La ville dePont-à-Mousson, où l'on pense qu'est née Marguerite d'Anjou, rend hommage à cette reine, en donnant son nom à une de ses rues[27].

Un foyer de jeunes travailleurs, créé àAngers, s'appelle F. J. T. Marguerite d'Anjou[28].

Ascendance

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Ascendance de Marguerite d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32.Philippe VI de France
 
 
 
 
 
 
 
16.Jean II de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33.Jeanne de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
8.Louis Ier d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34.Jean Ier de Bohême
 
 
 
 
 
 
 
17.Bonne de Luxembourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35.Élisabeth de Bohême
 
 
 
 
 
 
 
4.Louis II d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36.Guy Ier de Blois-Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
18.Charles de Blois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37.Marguerite de Valois
 
 
 
 
 
 
 
9.Marie de Blois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38.Guy de Penthièvre
 
 
 
 
 
 
 
19.Jeanne de Penthièvre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39.Jeanne d'Avaugour
 
 
 
 
 
 
 
2.René d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40.Alphonse IV d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
20.Pierre IV d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41.Thérèse d'Entença
 
 
 
 
 
 
 
10.Jean Ier d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42.Pierre II de Sicile
 
 
 
 
 
 
 
21.Éléonore de Sicile
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43.Élisabeth de Carinthie
 
 
 
 
 
 
 
5.Yolande d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44.Henri IV de Bar
 
 
 
 
 
 
 
22.Robert Ier de Bar
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45.Yolande de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
11.Yolande de Bar
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46.Jean II de France(46=16)
 
 
 
 
 
 
 
23.Marie de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47.Bonne de Luxembourg(47=17)
 
 
 
 
 
 
 
1. Marguerite d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48.Ferry IV de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
24.Raoul de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49.Élisabeth d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
12.Jean Ier de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50.Guy Ier de Blois-Châtillon(50=36)
 
 
 
 
 
 
 
25.Marie de Blois-Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51.Marguerite de Valois(51=37)
 
 
 
 
 
 
 
6.Charles II de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52.Ulrich III de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
26.Eberhard II de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53.Sophie de Ferrette
 
 
 
 
 
 
 
13.Sophie de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54.Henri VIII d'Henneberg-Schleusingen
 
 
 
 
 
 
 
27.Élisabeth d'Henneberg-Schleusingen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55.Judith de Brandebourg-Salzwedel
 
 
 
 
 
 
 
3.Isabelle Ire de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56.Adolphe Ier du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
28.Robert II du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57.Ermengarde d'Oettingen
 
 
 
 
 
 
 
14.Robert Ier du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58.Pierre II de Sicile(58=42)
 
 
 
 
 
 
 
29.Béatrice de Sicile
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59.Élisabeth de Carinthie(59=43)
 
 
 
 
 
 
 
7.Marguerite du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60.Jean II de Nuremberg
 
 
 
 
 
 
 
30.Frédéric V de Nuremberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61.Élisabeth d'Henneberg-Schleusingen
 
 
 
 
 
 
 
15.Élisabeth de Nuremberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62.Frédéric II de Misnie
 
 
 
 
 
 
 
31.Élisabeth de Misnie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63.Mathilde de Bavière
 
 
 
 
 
 
 

Généalogie

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Généalogie de laguerre des Deux-Roses
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Édouard III
 
Philippa de Hainaut
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Édouard de Woodstock
 
Jeanne de Kent
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lionel d'Anvers
 
Élisabeth de Bourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Katherine Swynford
 
Jean de Gand
 
 
 
Blanche de Lancastre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Richard II
 
Edmond de Langley[29]
 
Isabelle de Castille
 
 
 
 
Edmond Mortimer
 
Philippa de Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Roger Mortimer
 
Aliénor Holland
 
Henry Percy
 
Elizabeth Mortimer
 
 
Ralph Neville
 
Jeanne Beaufort
 
 
 
 
 
Henri IV
 
Marie de Bohun
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jean Beaufort
 
Marguerite Holland
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Richard de Conisburgh
 
Anne Mortimer
 
 
 

Henry Percy
 
Éléonore Neville
 
 

William Neville
 
Jeanne Fauconberg
 

Richard Neville
 
Alice Montagu
 
Henri V
 
Catherine de France
 

Owen Tudor
 
Jean Beaufort
 
Marguerite Beauchamp
 

Edmond Beaufort
 
Éléonore Beauchamp
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Henry Percy
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Richard d'York
 
Cécile Neville
 

Thomas Neville
 

Richard Neville
 
Anne Beauchamp
 

John Neville
 

Henri VI
 

Marguerite d'Anjou
 
Edmond Tudor
 
Marguerite Beaufort
 
 
 

Henri Beaufort
 

Edmond Beaufort
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Georges Plantagenêt
 
Isabelle Neville
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Édouard IV
 
Élisabeth Woodville
 

Edmond Plantagenêt
 

Richard III
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Anne Neville
 

Édouard de Westminster
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Édouard de Middleham
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marie d'York
 
Cécile d'York
 

Édouard V
 
Marguerite d'York
 
Richard de Shrewsbury
 
Anne d'York
 
Georges Plantagenêt
 
Catherine d'York
 
Brigitte d'York
 
Élisabeth d'York
 

Henri VII
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
maison Tudor
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

[30],[31],[32],[33]

 : Yorkiste
 : Lancastrien

 : Yorkiste puis Lancastrien
 

Notes

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  1. Cette lettre, jugée authentique et également publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay en 1905 (Lettres de Louis XI,tomeIX, p. 276, Librairie Ronouard et laSociété de l'Histoire de France, Paris 1905), demande à Jeanne Chabot, Dame de Montsoreau, de lui rendre tous les chiens de feue Marguerite, en mentionnant que cette dernière avait renoncé tous ses biens restants à Louis XI [en 1480][lire en ligne]. En admettant que la date présentée sur d'anciens manuscrits soit parfois illisible (possibilité d'erreur, par exemple, au lieu duXXII ou duXXV), cette lettre, si sa date est correcte, ne satisfait ni le 20 ni le 25 août. L'ancienne reine serait déjà décédée. D'ailleurs, en août 1482, Louis XI est à Meung-sur-Loire les 12, 22, 24, 27 et 31, dates confirmées[lire en ligne] d'après Joseph Vaesen.
  2. Un autre petit château de Vignolles, parfois attribué à Marguerite d'Anjou, est en fait le manoir de Vignolles, situé àMontsoreau, et actuellement un hôtel qui a sauvé cet établissement en péril (voirUne catastrophe programmée : le manoir de la Vignole de R Matti, 1983[lire en ligne]. Toutefois, selon Mary Ann Hookham (1872), un autre bâtiment auquel Marguerite d'Anjou aurait passé la saison d'été n'était pas celui-ci, et ce bâtiment, situé très proche de Dampierre, disparaissait déjà auXIXe siècle, à l'exception d'une petite tour, lorsque son nouveau propriétaire, un certain monsieur de Tigney, l'a acquis en 1845 (p. 369, note †[1])

Références

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  1. The British Library Manuscript Viewer, collection Royal, manuscrit 15 EVI[2]
  2. abcd eteNotice de labibliothèque nationale de France,Marguerite d'Anjou (reine d'Angleterre, 1429-1482)[3]
  3. a etbDiana E. S. Dunn, « Margaret (1430–1482) »,Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
  4. Notice de la bibliothèque nationale de France
  5. Leslices furent ouvertes pendant huit jours. Charles VII et le Dauphin y assistèrent, ainsi que le duc de Bretagne. Chacun devait faire huit coups de joutes. Les mieux joutants avaient un diamant de mille escus, chanfrain à pincer l'escu et le tymbre, armorié. Quiconque vuiderait la selle, en estait quitte pour dire aux dames je n'en peulx mais. Parmi les tenants forains à couvert du tournoys, vintMr. de Lohéac.Vie du Roi René, édit. de Quatrebarbes,t.I.
  6. D’après lesRolls of Parliament, v. 176–177
  7. Cf. Ramsay,op. cit.,vol.II, p. 121; le recueil desPaston Letters,vol.I, p. 125; et Gascoigne,op. cit., p. 7
  8. (en) PhilipEdwards,The Making of the Modern English State, 1460-1660, Basingstoke,Palgrave Macmillan,, 439 p.(ISBN 978-0-333-69836-5),p. 28-30.
  9. (en) Michael Hicks,The Wars of the Roses, New Haven (Conn.), Yale University Press,, 332 p.(ISBN 978-0-300-11423-2 et0300181574),p. 114.
  10. (en) David Bret,The Yorkist Kings & The Wars of The Roses Part One : Edward IV, Lulu.com,(ISBN 978-1-291-52917-3,lire en ligne),p. 85
  11. Revue anglo-française p.42, 1837
  12. Ed. Mennechet,Le plutarque français,tomeII, p. 19, 1835[4]
  13. Calixte de Nigremont, « Le panthéon de l’Anjou par Calixte de Nigremont. Marguerite d’Anjou, celle qui perdit sa couronne »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le)
  14. Revue anglo-française p.38, 1837
  15. ab etcVille de Saumur, Archives,Château de Dampierre (bâti en 1460 par François de Vignolles[5] consulté le 22 janvier 2023
  16. Lettres patentes de Louis XI, le 19 octobre 1480
  17. a etbSusan Higginbotham,Margaret of Anjou's Will,[lire en ligne] consulté le 13 février 2023
  18. ab etcMary Ann Hookham,The Life and Times of Margaret of Anjou,tomeII, p. 371[6] ; pour le dessin du dit château de Dampierre, fait par R. Knight, voir la page inserée entre p. 370 et 371
  19. Pierre-Louis Augereau, « Histoire. Ces trois reines d'Angleterre inhumées en Maine-et-Loire »,Ouest France,‎(lire en ligne) ; il est à noter que, sur cette plaque, la date de son décès est présentée le 20 août 1482 ; consulté en ligne le 22 janvier 2023
  20. a etbAnne Hollingsworth Wharton (1845 - † 1928),In Château Land, p. 350, 1911 ;(en)[lire en ligne] (réédition parue en 2022, p. 186)
  21. ab etcLe recueil mensuelLa Province du Maine,tomeIV, p. 310Lettres royales, Le Mans 1896[lire en ligne]
  22. Revue anglo-française p.41, 1837
  23. Noël Coulet, « Le roi René outre-Manche »,Les Arts et les Lettres en Provence au temps du roi René, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence,‎(lire en ligne)
  24. « Marguerete Express »,Le Quai Centre dramatique national d'Angers,‎(lire en ligne)
  25. Musée d'Orsay,Monument à Marguerite d'Anjou[7] consulté en ligne le 28 janvier 2023
  26. Noémie Dondel du Faouëdic,Impressions d'un touriste sur Saumur et ses environs, Dinan, Imprimerie Bazouge,(lire en ligne)
  27. « Les combats de Marguerite d'Anjou »,L'Est Republicain,‎(lire en ligne)
  28. Site Action-Sociale,F. J. T. Marguerite d'Anjou[8] consulté le 29 janvier 2023
  29. Il est le quatrième fils d'Édouard III et né après Jean de Gand.
  30. Pour un arbre généalogique plus détaillé voir :maison de Plantagenêt.)
  31. Linda Alchin,Lords and Ladies : « King Henry II ».
  32. Mandy Barrow,« Timeline of the Kings and Queens of England: The Plantagenets ».
  33. Mark Needham,« Family tree of Henry (II, King of England 1154–1189) ».

Bibliographie

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Liens externes

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v ·m
Wessex etJelling
Normands
Plantagenêt
Tudor
Stuart
En1707, Georges de Danemark devient le premierprince consort britannique.
v ·m
Rois
Maison de Lancastre
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Batailles
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