Marco Pantani, né le àCesena et mort le àRimini, est uncoureur cyclisteitalien. Il fut l'un des meilleurs grimpeurs de l'histoire du cyclisme sur route et l'un des coureurs les plus populaires. Il a notamment remporté unTour de France et unTour d'Italie.
Sa carrière atteint son apogée en 1998, lorsqu’il remporte successivement leTour d'Italie et leTour de France. Il est le septième coureur de l'histoire à l'avoir fait, cet exploit lui vaut leVélo d'or. Son style offensif et ses excès, en course et hors course, sont à l'origine de son surnom d’il Pirata (« le pirate » en italien). Il cultivera ce surnom à travers sonlook : oreille percée, tatouage, bandana, etc. Il est également surnomméElefantino (le nom deDumbo en italien), en raison de ses oreilles décollées.
Sa carrière connaît un grave revers en 1999 quand il est interdit de départ lors de l'avant-dernière étape duTour d'Italie qu'il était sur le point de remporter, et ce, à la suite d'uncontrôle antidopage sanguin révélant unhématocrite trop élevé. Cet épisode précipitera la fin de sa carrière.
En février 2004, il est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel deRimini, dans laquelle il s'était cloîtré depuis plusieurs jours. Selon les conclusions des deux enquêtes menées sur cette affaire, son décès serait dû à l'association combinée d'une dose trop forte d'antidépresseurs et decocaïne. Des doutes subsistent notamment quant aux circonstances exactes de sa mort.
Marco Pantani naît dans une famille modeste d'Émilie-Romagne, àCésène, et grandit dans la station balnéaire deCesenatico, sur la côte Adriatique. Dès son plus jeune âge, il se découvre une passion pour la course et la compétition cycliste.
Victoire au Baby Giro et passage chez les professionnels (1992)
Chez les amateurs, Pantani se fait rapidement remarquer par ses performances en montagne. Il termine ainsi troisième duBaby Giro, le Tour d'Italie réservé aux amateurs, en 1990, puis deuxième en 1991. Il gagne la compétition en1992, après avoir remporté deux étapes. Déjà, il surclasse ses rivaux en montagne, et impressionne les principaux observateurs, qui voient en lui le successeur potentiel deClaudio Chiappucci. C'est d'ailleurs l'équipe de ce grimpeur italien (Carrera-Tassoni) que Pantani rejoint dans un premier temps, chez les professionnels.
En1994, il revient sur leTour d'Italie, où il remporte deux étapes coup sur coup. La première victoire a lieu en solitaire àMerano. Mais c'est surtout la deuxième victoire, à Aprica, le lendemain, qui suscite l'attention. Dans cette étape, il parvient, au cours de l'ascension du Passo di Mortirolo, à asphyxier le maillot roseEvgueni Berzin ainsi queMiguel Indurain, qui tente vainement de défendre son titre obtenu sur la « course rose » en1992 et1993. Pantani termine finalement deuxième de l'épreuve derrière Berzin mais devant Indurain.
Il confirme son potentiel quelques semaines plus tard en finissant3e duTour de France après avoir attaqué dans presque toutes les étapes de montagne. Ce comportement offensif lui vaut plusieurs places d'honneur : troisième à Lourdes-Hautacam (repris à moins d'un kilomètre de l'arrivée par Luc Leblanc et Miguel Indurain), troisième à Val-Thorens, deuxième à Luz-Ardiden ainsi que lors du contre-la-montre en côte de Morzine-Avoriaz. Pantani termine également meilleur jeune cette année-là.
Quelques jours plus tard, une collision avec un chauffard lors de la courseMilan-Turin le laisse avec une jambe cassée en deux endroits (double fracture ouverte tibia-péroné).
Après une saison 1996 principalement consacrée à la rééducation, Pantani passe à laMercatone Uno en1997, équipe dans laquelle il est dirigé parGiuseppe Martinelli, qui était déjà l'un de ses directeurs sportifs chez Carrera. Le groupe fonctionne alors sur le modèle des anciennes équipes, organisée autour d'un seul leader, en l'occurrence Pantani. Ce dernier réalise un bon début de saison : troisième duTour du Pays basque, quatrième duCritérium international, huitième deLiège-Bastogne-Liège, septième de laFlèche wallonne notamment. Mais il ne finit pas leGiro d’Italia en raison d'une chute provoquée par un chat ayant traversé sa route au cours de la huitième étape menant àCava de' Tirreni.
En1998, l'équipe Mercatone Uno reçoit le soutien financier de la marque de cyclesBianchi. L'un de ses dirigeants,Felice Gimondi, devient alors l'un des conseillers du Pirate. Il s'agit du dernier vainqueur italien du Tour de France. Parallèlement, l'effectif s'étoffe avec l'arrivée, notamment, du RusseDimitri Konyshev. Cette année 1998 est la plus grande année de Pantani. Elle commence sous les meilleurs auspices avec une victoire d'étape en montagne auTour de Murcie et une troisième place au classement général de cette épreuve. Le premier grand objectif de Pantani est le Tour d'Italie. Il doit y affronter le SuisseAlex Zülle, double vainqueur du Tour d'Espagne, le RussePavel Tonkov, vainqueur en 1996, ou encore le vainqueur sortant, l'ItalienIvan Gotti. Animateur infatigable des dix premiers jours, Pantani semble néanmoins inférieur à Zülle. Même sur son terrain de prédilection, la montagne, Pantani semble devoir s'incliner. C'est le cas dans l'étape arrivant au sommet deLago di Laceno : Pantani attaque au pied de l'ascension, mais est finalement repris puis battu par Zülle. Après une courte victoire au sommet de Piancavallo devant Tonkov et Zülle, Pantani s'incline très largement dans le contre-la-montre de Trieste.
La surprise survient dans la dix-septième étape menant à Selva-di Val Gardena. Pantani attaque loin de l'arrivée, intègre un groupe d'échappés et parvient à reléguer Zülle à 4 minutes et 37 secondes. L'Italien, deuxième de l'étape derrièreGiuseppe Guerini, endosse le maillot rose de leader, avec 30 secondes d'avance sur Pavel Tonkov. Ce dernier devient rapidement le principal rival de Pantani : il remporte ainsi l'étape suivante au sommet de l'Alpe di Pampeago, battant Pantani au sprint. L'explication finale a lieu au cours de la dernière étape alpestre qui s'achève àMontecampione. Alors que Pantani semble incapable de lâcher Tonkov, ce dernier subit une violente défaillance à deux kilomètres de l'arrivée, perdant près d'une minute sur Pantani. Le dernier contre-la-montre, à Lugano, voit contre toute attente Pantani conforter son avantage. Finalement, Pantani remporte son premier grand tour, avec 1 minute et 39 secondes d'avance sur Tonkov et 6 minutes et 51 secondes d'avance sur Guerini. Le Pirate remporte également le classement du meilleur grimpeur, termine deuxième du classement par points et deuxième du classement par équipes avec la Mercatone Uno.
Comme en 1994, Pantani décide de participer au Tour de France après le Giro. Le Pirate est discret durant les dix premiers jours de course, marqués par l'éclatement de l'affaire Festina et l'exclusion de ses coureurs, notamment le Français Richard Virenque, l'un des favoris. Mais dès la première étape de montagne, dans les Pyrénées (Pau-Luchon), Pantani montre qu'il n'a pas perdu sa forme du Tour d'Italie. Dans lecol de Peyresourde, l'Italien s'échappe du groupe Ullrich pour finalement terminer deuxième de l'étape derrière son compatrioteRodolfo Massi et reprendre 23 secondes àJan Ullrich. Pantani est alors11e du classement général, à 4 minutes et 41 secondes d'Ullrich. Dans la deuxième étape pyrénéenne menant auPlateau de Beille, Pantani s'échappe à nouveau, rattrape le SuisseRoland Meier et remporte l'étape en solitaire. Il est alors quatrième du général, à 3 minutes et une seconde d'Ullrich. Pantani prendra le maillot jaune à l'issue de la15e étape entreGrenoble etles Deux Alpes, en attaquant dans lecol du Galibier, sous la pluie et le froid. A l'issue de cette étape qui restera comme sa plus grande victoire, il relègue à près de 9 minutes le favori Jan Ullrich, à la dérive. Après avoir résisté aux assauts d'Ullrich sur les pentes ducol de la Madeleine, dans l'ultime étape alpestre s'achevant à Albertville, il termine troisième du contre-la-montre menant les coureurs au Creusot. Pantani s'impose finalement au classement général devant Jan Ullrich et Bobby Julich. Il seraVélo d'or etMendrisio d'or en fin d'année pour son doublé Grande Boucle - Giro.
Pantani commence sa saison par une victoire au classement général du Tour de Murcie. Dans Milan-San Remo, le Pirate impressionne les suiveurs par son attaque dans laCipressa. Même s'il est finalement rattrapé, le Pirate semble être alors en grande forme. Il confirme cette forme par une huitième place sur leTour du Pays basque et une troisième place sur leTour du Trentin.
Le début du Tour d'Italie confirme cette tendance. Pantani surclasse ses concurrents et remporte quatre étapes, à Gran Sasso, Oropa (malgré une crevaison au pied de l'ascension), Alpe di Pampeago et Madonna di Campiglio, à chaque fois en altitude. A deux jours de l'arrivée, il compte près de six minutes d'avance sur son plus proche rival au classement général, l'ItalienPaolo Savoldelli, et se dirige tout droit vers un deuxième succès consécutif dans le Giro. En Italie, la popularité de Marco Pantani atteint des sommets.
Au lendemain matin du coup de force du Pirate vers le sommet duMadonna di Campiglio, leGiro 1999 prend une tournure inattendue. Les résultats du contrôle antidopage pratiqués sur Pantani la veille sont révélés. Ceux-ci s’avèrent anormaux. Il a été contrôlé avec un taux d’hématocrite de 52 % (la limite autorisé étant de 50 %, au-delà, le coureur est mis hors course). Marco Pantani est suspendu quinze jours et est donc exclu de ceGiro. C’est le choc dans le peloton. LePirate nie en bloc tout dopage et crie au complot. Les tifosi et même ses adversaires dans le peloton prennent son parti. Son dauphin au classement général,Paolo Savoldelli, passé en tête du classement général à la suite de l’exclusion de Pantani, refusera de porter le Maillot Rose lors de l’étape suivante, par respect pour son rival[3]. En, il est annoncé que la mafia italienne aurait commandité ce contrôle positif[4].
Après un début de saison très discret, Pantani annonce, quelques jours avant le départ du Giro et alors que son équipe n'a pas prévu de l'aligner, qu'il va quand même participer à la course rose.Il est très effacé en début de course, laissant le leadership à son traditionnel lieutenant,Stefano Garzelli. Mais Pantani retrouve progressivement ses jambes lors de la dernière semaine de course dans les Alpes, dernier théâtre d'affrontement entre Garzelli,Gilberto Simoni etFrancesco Casagrande, porteur du maillot rose depuis sa victoire à l'Abetone[5]. Lors de l'étape de Pratonevoso, Pantani fait le train pour Garzelli, qui l'emporte au sprint et grignote quelques secondes grâce aux bonifications. Mais c'est surtout lors de l'antépénultième étape versBriançon que Pantani retrouve de sa superbe. D'abord lâché, il revient comme une fusée sur le groupe de tête avant de soutenir Garzelli dans l'Izoard. Le Pirate finit deuxième de l'étape. Il permet surtout à Garzelli de rester au contact de Casagrande au général, ce qui lui donnera l'occasion, le lendemain, de ravir à Casagrande le maillot rose lors du contre-la-montre de Sestrières et de remporter son premier grand tour.
Auréolé de cette progression sur le Tour d'Italie, Pantani arrive sur le Tour de France avec des ambitions, mais il ne retrouve pas le niveau exceptionnel atteint entre1998 et1999. Lors de la première étape pyrénéenne, à Lourdes-Hautacam, on le croit d'abord revenu à son meilleur niveau, puisqu'il parvient dans un premier temps à accrocher la roue du vainqueur sortantLance Armstrong, mais il craque rapidement. Néanmoins, il se refait une santé à l'abord des Alpes et remporte deux étapes, auMont Ventoux et àCourchevel.
En2001, le dopage le rattrape encore. Le, en plein cœur duGiro, la police lance une vaste opération antidopage : c’est leblitz de San-Remo. Des dizaines de policiers investissent en pleine nuit les hôtels des équipes inscrites à ceGiro à la recherche de produits dopants. Plusieurs kilos de produits dopants, ainsi que du matériel d’injection, sont saisis dans la plupart des hôtels. De nombreux coureurs sont arrêtés. Les policiers retrouvent une seringue d’insuline (un produit interdit) dans la chambre de Pantani, qui est donc lui aussi exclu de ceGiro et suspendu pour 6 mois[3].
Devenu une sorte de « mouton noir » du cyclisme, il sombre peu à peu dans le doute, la solitude, la dépression, les mauvaises fréquentations puis la drogue. Le, il est retrouvé mort des suites d’unœdème cérébral etpulmonaire dans une chambre d'hôtel deRimini en Italie, dans laquelle il était reclus depuis plusieurs jours. Les meubles de sa chambre d'hôtel sont renversés et il est blessé au visage. L'autopsie révèle que la mort a été causée par une surdose decocaïne. Le journaliste Mario Pugliese, qui avait réalisé la dernière interview du champion pour laVoce di Romagna explique peu après sa mort avoir perçu le malaise du « Pirate ».
Plus de trois ans après la disparition de Marco Pantani, la mère du champion a demandé l'ouverture d'une nouvelle enquête. Elle estime, entre autres, que l'heure de sa mort n'est pas claire. Un livre[7] sorti en 2007 sur l'affaire Pantani soulève lui aussi de nouveaux doutes quant à la thèse officielle de l'overdose.
Le, Fabio Carlino, accusé d'être le dealer de Marco Pantani (en particulier pour la dose qui lui a coûté la vie) et également le propriétaire d'une discothèque, est condamné à quatre ans et demi de prison par le tribunal de Rimini. Carlino devra également verser à la famille de Pantani 300 000 euros, somme que la mère de Pantani a décidé d'utiliser pour ouvrir une école de cyclisme[8]. Le, Fabio Carlino est libéré. Le tribunal a indiqué que « les faits ne constituaient pas un crime en soi »[9].
Le, la justice italienne rouvre l’enquête sur le décès du coureur cycliste afin de déterminer si la surdose de cocaïne dont il a été victime n’aurait pas été administrée par un tiers[10]. Le, l'enquête est définitivement refermée et conclut à une mort due à l'association d'une dose trop forte d'antidépresseurs et de cocaïne et non à un homicide[11].
Son domaine de prédilection était la très haute montagne. Son gabarit ultra-léger de pur grimpeur lui permettait de placer des accélérations violentes dès que la route s’élevait et de réaliser de longs raids en solitaire lors des étapes les plus difficiles. Il est considéré comme l’un des meilleurs grimpeurs de l’Histoire du cyclisme, au même titre queCharly Gaul (avec qui il entretenait des liens privilégiés) ouFederico Bahamontes[12]. Dans ses grands jours, Pantani était également capable de réaliser de bonnes performances dans les contre-la-montre. Il a ainsi terminé troisième du dernier contre-la-montre du Tour de France 1998 et quatrième du dernier contre-la-montre du Tour d'Italie 1998, à chaque fois avec le maillot deleader sur les épaules.
Le, Pantani est convoqué devant le tribunal deForlì pour fraude sportive : absorption présumée d'EPO. Il risque d'un mois à un an de prison. L'affaire avait commencé au. Blessé lors d'un accident sur le Milan-Turin, il avait été contrôlé avec unhématocrite (pourcentage du volume de globules rouges dans le sang) anormalement élevé pendant son séjour à l'hôpital. L'hématocrite de Pantani était de 60,1 %, nettement au-dessus des 50 % tolérés par l'UCI[16]. Le, il est condamné à 3 mois de prison avec sursis et à une amende. Pantani décide de faire appel de cette décision[17]. Le, il est acquitté par la cour d'appel deBologne. Selon elle, les "faits n'étaient pas juridiquement considérés comme un délit". Pantani, qui a toujours nié avoir fait usage d'EPO durant sa carrière, avait justifié son hématocrite trop élevé par la déshydratation au retour d'un séjour en altitude enColombie, avant la course Milan-Turin[18].
Le, Pantani mis en examen pour fraude sportive par le tribunal deTrente[19],[20]. Pantani avait été exclu duGiro en à la suite d'examens sanguins suspects qui avaient montré un taux anormal de globules rouges dans son sang (hématocrite), signe d'un possible usage d'EPO. Il risquait 6 mois de prison et 500 euros d'amende. Mais, le, il est acquitté. Le président du tribunal a motivé sa décision en estimant que "(le dopage) n'était pas considéré comme un crime aux yeux de la loi à l'époque"[21].
Le, Pantani apprend qu'il fait partie d'une liste de 86 coureurs impliqués dans le Blitz deSan Remo. Les enquêteurs de la brigade antistupéfiants des carabiniers (NAS) avaient trouvé le, des traces d'insuline dans une seringue saisie dans sa chambre d'hôtel de Montecatini Terme (Toscane). Pantani a été entendu une première fois par les carabiniers le, niant les faits. Entendu le par la commission antidopage duCONI, il a modifié sa première version et a affirmé avoir occupé cette chambre, tout en confirmant ne rien savoir de la seringue avec l'insuline qui y a été découverte[22].Le, leCONI requiert une suspension de 4 ans à l'encontre de Pantani[23]. Le, il est suspendu 8 mois par la commission de discipline de la fédération italienne et écope d'une amende d'environ 2 000 euros. Ses avocats annoncent immédiatement leur intention de faire appel auprès duTAS pour qu'il soit blanchi et leCONI fait également appel mais pour que la suspension de Pantani soit prolongée à un an[24]. Le, il est blanchi par leTAS, faute de preuves[24]. Le, l'UCI décide de faire appel, à son tour, de cette décision auprès duTAS[25]. Le, leTAS prononce, cette fois-ci, une suspension rétroactive de 6 mois valable jusqu'au, à son encontre, et lui demande de verser 2 400 euros d'amende[26].
Selon le journal italienCorriere della Sera, Marco Pantani, aurait fait partie des clients duDrEufemiano Fuentes, impliqué dans l'affaire Puerto : il apparaîtrait sous le pseudonymePTNI dans les dossiers de Fuentes. Le docteur lui aurait vendu plus de 40 000 unités d'EPO, sept doses d'hormone de croissance, trente doses destéroïdes anabolisants et quatre doses d'hormones ayant l'habitude de traiter la ménopause. Selon l'enquête espagnole, Pantani aurait versé 36 000 euros de traitement à Fuentes[27].
En 2013, une commission d'enquête du Sénat français sur la lutte contre le dopage a demandé l'identité des coureurs dont les échantillons d'urine prélevés lors duTour de France 1998 se sont révélés positifs à l'EPO lors de tests rétroactifs effectués en 2004. Selon le rapport de la commission d'enquête, Marco Pantani,Laurent Jalabert etJan Ullrich font partie des coureurs dopés à l'EPO lors de cette course[28].