| Marcelino Oreja | |
Marcelino Oreja en. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Commissaire européen aux Relations avec le Parlement,à la Cultureet à l'Audiovisuel | |
| – (4 ans, 7 mois et 23 jours) | |
| Président | Jacques Santer Manuel Marín |
| Gouvernement | Commission Santer Commission Marín |
| Prédécesseur | João de Deus Pinheiro |
| Successeur | Loyola de Palacio(Parlement) Viviane Reding(Culture) Erkki Liikanen(Audiovisuel) |
| Commissaire européen aux Transportset à l'Énergie | |
| – (9 mois et 1 jour) | |
| Président | Jacques Delors |
| Gouvernement | Commission Delors III |
| Prédécesseur | Abel Matutes |
| Successeur | Neil Kinnock(Transports) Chrístos Papoutsís(Énergie) |
| Député auxCortes Generales | |
| – (9 mois et 29 jours) | |
| Élection | |
| Circonscription | Álava |
| Législature | Ve |
| Groupe politique | Populaire |
| Successeur | Javier Sampedro |
| – (1 an, 9 mois et 18 jours) | |
| Élection | |
| Circonscription | Álava |
| Législature | IIe |
| Groupe politique | Populaire |
| Successeur | Iñigo de Otazu |
| – (1 an, 7 mois et 14 jours) | |
| Élection | |
| Circonscription | Guipuscoa |
| Législature | Ire |
| Groupe politique | UCD |
| Député européen | |
| – (3 ans, 11 mois et 3 jours) | |
| Élection | 15 juin 1989 |
| Législature | 3e |
| Groupe politique | PPE |
| Successeur | José Javier Pomés Ruiz |
| Secrétaire général du Conseil de l'Europe | |
| – (4 ans et 8 mois) | |
| Prédécesseur | Franz Karasek |
| Successeur | Catherine Lalumière |
| Délégué général du gouvernement au Pays basque | |
| – (1 an, 9 mois et 20 jours) | |
| Président du gouvernement | Adolfo Suárez Leopoldo Calvo-Sotelo |
| Prédécesseur | Aucun |
| Successeur | Jaime Mayor Oreja |
| Sénateur auxCortes Generales | |
| – (1 an, 6 mois et 18 jours) | |
| Circonscription | Désignation royale |
| Législature | Constituante |
| Groupe politique | UCD |
| Ministre espagnol des Affaires étrangères | |
| – (4 ans, 2 mois et 1 jour) | |
| Président du gouvernement | Adolfo Suárez |
| Gouvernement | Suárez I,II etIII |
| Prédécesseur | José María de Areilza |
| Successeur | José Pedro Pérez-Llorca |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Marcelino Oreja Aguirre |
| Date de naissance | (90 ans) |
| Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
| Nationalité | Espagnole |
| Parti politique | UCD(1977-1983) AP, puisPP(depuis 1983) |
| Diplômé de | Université centrale de Madrid |
| Profession | Diplomate |
| Ministres des Affaires étrangères espagnols | |
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Marcelino Oreja Aguirre, premier marquis d'Oreja, né le àMadrid, est unhomme politiqueespagnol membre duParti populaire (PP).
Titulaire d'undoctorat dedroit obtenu à l'université centrale de Madrid, il passe les concours du corps diplomatique et devient conseiller d'ambassade.
Le, il est nommé sous-secrétaire de l'Information et du Tourisme par le ministre de l'Information et du TourismePío Cabanillas Gallas[1]. Il est relevé de ses fonctions moins d'un an plus tard, le, par le nouveau ministre León Herrera Esteban[2].
Il retrouve la haute administration le, lorsque le nouveau ministre des Affaires étrangèresJosé María de Areilza le désigne sous-secrétaire des Affaires étrangères[3]. À peine un mois plus tard, il est promu au rang de ministre plénipotentiaire de première classe[4].
Le, Marcelino Oreja, proche des idées de ladémocratie chrétienne, est choisi à 41 ans par leroiJuan CarlosIer et leprésident du gouvernementAdolfo Suárez, nouvellement nommé, pour occuper le poste deministre des Affaires étrangères dans sonpremier gouvernement[5].
Il est nommé sénateur par le monarque le[6] et rejoint le groupe sénatorial de l'Union du centre démocratique (UCD). Il est reconduit le suivant dans ses fonctions ministérielles[7].
Pour lesélections législatives du1er mars 1979, il est élu auCongrès des députés dans lacirconscription de Guipuscoa[8]. Il conserve son portefeuille à la formation du nouveau gouvernement, le suivant[9].
Lors dugrand remaniement ministériel du 9 septembre 1980, Marcelino Oreja est relevé de ses fonctions et sort du gouvernement, après quatre ans et deux mois auministère des Affaires étrangères, cédant son poste auministre de l'Administration territorialeJosé Pedro Pérez-Llorca[10]. Cette éviction est perçue comme une surprise, dans la mesure où doit s'ouvrir le lendemain àMadrid une réunion de laConférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) et qu'il était attendu le jour même àQuito pour assister à une réunion duPacte andin[11].
Il est promu par décret au grade d'ambassadeur dix jours plus tard[12].
Environ un mois plus tard, le, il est choisi par leconseil des ministres commegouverneur général auPays basque[13]. Il est le tout premier titulaire de cette fonction de représentation de l'État auprès des communautés autonomes[14]. Il démissionne alors de son mandat parlementaire, qui est repris par son neveuJaime Mayor Oreja, numéro deux sur la liste de l'UCD enGuipuscoa[15].
Afin de pouvoir se présenter auxélections législatives anticipées du 28 octobre 1982 comme tête de liste d'une alliance entre l'UCD et l'Alliance populaire dans lacirconscription électorale d'Alava[16], il est relevé de ses fonctions de « délégué général du gouvernement » le précédent, au profit de son neveuJaime Mayor Oreja[17].
Réélu auCongrès des députés, il siège à la commission de la Défense et à la commission des Affaires étrangères[18]. Il appartient initialement au groupe centriste[19], mais le quitte le afin de rejoindre le groupe parlementaire populaire[20].
Le, sa candidature est officiellement proposée pour le poste desecrétaire général du Conseil de l'Europe par legouvernement du socialisteFelipe González, après avoir fait l'unanimité au sein de la délégation espagnole à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE)[21]. Il démissionne de son mandat parlementaire le suivant. Lors du vote, pour lequel il est considéré comme le favori, il se trouve opposé au titulaire du poste, l'Autrichien Franz Karasek, et à l'ambassadeur norvégien Ole Algard[22]. Il l'emporte au premier tour, par 85 voix sur 162 votants[23].
Lors de la fondation du nouveauParti populaire (PP), en, il est choisi comme tête de liste pour lesélections européennes du 15 juin suivant[24] et nommé parmi les vice-présidents du PP[25]. En conséquence, le, la FrançaiseCatherine Lalumière est élue à sa succession auConseil de l'Europe[26]. Le jour du scrutin, la liste qu'il conduit ne totalise que 21,41 % des voix et obtient 15 députés européens, soit un retard de 18,16 points et 12 sièges sur la liste duParti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
À l'ouverture de la législature, le, il devient vice-président dugroupe du Parti populaire européen (PPE) et président de la commission institutionnelle. Il est relevé de sa vice-présidence de groupe le, mais conserve sa présidence de commission lors du renouvellement de mi-mandat, le[27].
Il renonce, en, à être candidat du PP à la présidence du gouvernement[28] puis démissionne le de son poste de porte-parole du PP auParlement européen et du comité exécutif du parti, se sentant marginalisé dans la détermination du projet de politique extérieure et éloigné du cercle des proches du nouveau présidentJosé María Aznar[29]. Ayant bénéficié du soutien de personnalités commeMiguel Herrero ouIsabel Tocino, il revient cependant au comité exécutif au bout d'une semaine[30].
Pour lesélections législatives anticipées du 6 juin 1993, il est investi tête de liste dans laprovince d'Alava par leParti populaire[31]. Il est réélu auCongrès des députés, après neuf années d'absence, et démissionne duParlement européen, le. Il est désigné le président de la commission bicamérale pour les Communautés européennes[32].
Moins de deux semaines plus tard, à l'occasion d'une entrevue aupalais de La Moncloa, le président du gouvernementFelipe González se met d'accord avec Aznar pour que Marcelino Oreja prenne la succession d'Abel Matutes – futur tête de liste du PP auxélections européennes de juin 1994 – à laCommission européenne[33]. Il prend officiellement ses fonctions decommissaire européen aux Transportset à l'Énergie de lacommission Delors III le[34].
Quelques mois plus tard, en octobre,Jacques Delors cède la présidence de la Commission àJacques Santer, qui choisit de confier à Oreja le poste decommissaire européen aux Relations avec le Parlement,à la Cultureet à l'Audiovisuel[35]. Il entre en fonction le.
Le, face à l'incertitude créée par la candidature aux élections européennes de la ministre de l'AgricultureLoyola de Palacio, il préfère annoncer la fin de sa vie administrative et politique, confirmant qu'il ne cherche pas être candidat lors de ce scrutin ou à se succéder au sein de l'exécutif européen[36].
Devenu acteur du secteur privé, il est anobli parJuan CarlosIer le, avec le titre demarquis[37]. Il entre notamment au conseil d’administration du groupe pétrolierRepsol[38].
En 2017, il se voit décerner lePrix européen Charles-Quint.
| Vice-présidents |
| Adolfo Suárez | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Affaires étrangères | |||||||||
| Justice | |||||||||
| Défense | |||||||||
| Finances | Jaime García Añoveros | ||||||||
| Intérieur | |||||||||
| Travaux publics | |||||||||
| Éducation | |||||||||
| Travail | |||||||||
| Industrie | |||||||||
| Agriculture | |||||||||
| Commerce & Tourisme |
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| Présidence | |||||||||
| Économie | |||||||||
| Transports | |||||||||
| Santé | |||||||||
| Culture | |||||||||
| Administration territoriale | |||||||||
| Recherche | |||||||||
| Adjoint au président |
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| Affaires européennes | |||||||||
| Commission Delors I (1985-1989) | |
|---|---|
| Commission Delors II (1989-1993) | |
| Commission Delors III (1993-1995) | |
| Commission Santer (1995-1999) | |
| Commission Marín (1999) | |
| Commission Prodi (1999-2004) | |
| Commission Barroso I (2004-2009) | Joaquín Almunia |
| Commission Barroso II (2010-2014) | Joaquín Almunia |
| Commission Juncker (2014-2019) | Miguel Arias Cañete |
| Commission von der Leyen I (2019-2024) | Josep Borrell |
| Commission von der Leyen II (depuis2024) | Teresa Ribera |