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Marcel Schneider

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Pour les articles homonymes, voirSchneider.

Marcel Schneider
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Schneider(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marcel Eugène SchneiderVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction
Œuvres principales

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Marcel EugèneSchneider, né le àLevallois-Perret et mort le(à 95 ans) àParis 3e[1], est unécrivain français.

Biographie

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Il était né dans une famille d'originealsacienne qui avait choisi la France après1871. Son père est maître-imprimeur. Il fit ses études aulycée Louis-le-Grand puis à laFaculté des lettres de Paris, et fut reçu30e à l'agrégation des lettres en 1936. Il a enseigné de 1937 à 1942 àRouen (où il a eu notamment comme élèveJean Lecanuet) puis, de 1942 à 1960, aulycée Charlemagne à Paris. Il s'est ensuite consacré entièrement à lalittérature et à lamusique. Venu s'installer à Paris, il se lia à la maison d'éditionBernard Grasset.

Aussi bien comme écrivain que comme historien de la littérature, c'était un adepte de la littératurefantastique. Il se reconnaissait trois maîtres dans ce domaine :Charles Nodier,Gérard de Nerval etErnst Theodor Amadeus Hoffmann.

Homosexuel et sympathisant de l'Action française dans l'Entre-deux-guerres, il a été proche d'écrivains aussi différents qu'André Gide,Georges Dumézil,Valentin Feldman etPaul Morand, lequel lui a légué sa garde-robe. Il a aussi fréquenté les salons littéraires dont ceux deMarie-Laure de Noailles,Solange de La Baume,Josette Day etFlorence Gould.

Très bon connaisseur de la musique, il a fait paraître des études surSchubert etWagner, et retracé l'histoire duballet depuisLouis XIV. Après avoir été responsable de la chronique chorégraphique du journalLe Point, il a été, dans les années 1980, un collaborateur régulier duQuotidien de Paris (du groupeGroupe Quotidien), dirigé parPhilippe Tesson.

Il comptait parmi ses proches amis des écrivains et artistes tels queHenri Sauguet,Matthieu Galey etJacques Brenner. Il a publié de nombreux articles dansLes Cahiers des Saisons (1953-1962) édités par ce dernier.

Il a reçu de nombreuses récompenses : leprix Louis Barthou en 1960, leprix Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre en 1980, le grand prix de printemps de laSociété des Gens de Lettres en 1990, le prix Chardonne en 1992, legrand prix de littérature Paul-Morand de l'Académie française en 1996, le grandprix de la langue française pour l'ensemble de son œuvre en 1998[2]. Il était aussi officier de laLégion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite et chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres[3].

Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise (45e division).

Mémoires

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Schneider a publié ses mémoires, sous forme de Journal, comme suit:

  • L'Éternité fragile, Paris, Grasset, 1989
  • Innocence et Vérité, Paris, Grasset, 1991
  • Le Palais des mirages, Paris, Grasset, 1992
  • Le Goût de l'absolu, Paris, Grasset, 1993
  • Les Gardiens du secret, Paris, Grasset, 2001,Prix Ève-Delacroix[4]

Autres œuvres

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  • Les Trésors de Troie (roman), Les Quatre Vents, 1946
  • Le Granit et l'absence, Pavois, 1947
  • Cueillir le romarin, La Table Ronde (coll. La gazette des lettres), 1948
  • Le Chasseur vert, Albin Michel, 1950
  • La Première Île (roman), Albin Michel, 1951
  • Le Sang léger (récit), Albin Michel, 1952
  • L'Enfant du dimanche (roman), Albin Michel, 1953
  • Aux couleurs de la nuit [nouvelles], Albin Michel, 1955
  • Les Deux Miroirs (roman), 1956
  • Schubert, Le Seuil, (coll. Microcosme, série Solfège, n°4), 1957
  • L'escurial et l'amour (roman), Albin Michel, 1958
  • Sauguet, Ventadour, (coll. Musiciens d'aujourd'hui), 1959
  • Wagner, Le Seuil, (coll. Microcosme, série Solfège, n°17), 1960
  • Le Jeu de l'Oie ["intime"], Bernard Grasset, 1960
  • Le Sablier magique, Castermann, 1960 (contes illustrés parÉlisabeth Ivanovsky)
  • Le Cardinal de Virginie [nouvelles], Albin Michel, 1961
  • Les Colonnes du Temple (roman), Bernard Grasset, 1962
  • La Branche de Merlin ["intime"], Plon, 1962
  • Opéra massacre, Bernard Grasset, 1965
  • La Sibylle de Cumes ["intime"], Bernard Grasset, 1967[5]
  • Entre deux vanités ["intime"], Bernard Grasset, 1967
  • Le Guerrier de pierre (roman), Bernard Grasset, 1969
  • Morand, Gallimard (coll. Pour une bibliothèque idéale), 1971
  • Le Lieutenant perdu (roman), Bernard Grasset, 1972
  • Déjà la neige précédé deDiscours sur le fantastique, Bernard Grasset, 1974 -Prix de la nouvelle de l'Académie Française, 1974
  • Le Vampire de Düsseldorf (en collaboration avec Philippe Brunet), Pygmalion, 1975)
  • Sur une étoile (récit), Bernard Grasset, 1976
  • Jean-Jacques Rousseau et l'espoir écologiste, Pygmalion, 1978
  • Hoffmann, Julliard, 1979
  • Le Prince de la terre (roman), Bernard Grasset, 1980
  • Du surréel au fantastique, préface de Marcel Schneider, Editions Alain Lefeuvre, Nice, 1980.
  • La Lumière du Nord (nouvelles), Bernard Grasset, 1982 -Prix du Livre Inter 1982
  • Mère Merveille (roman), Bernard Grasset, 1983
  • Histoires à mourir debout (nouvelles), Bernard Grasset, 1985 -Prix d'Académie 1985[6]
  • Histoire de la littérature fantastique en France, Fayard, 1985 ; édition définitive, la première ayant paru chez le même éditeur (coll. Les grandes études littéraires) en 1964 sous le titre :La littérature fantastique en France
  • La Fin du carnaval (nouvelles), Bernard Grasset, 1987
  • Allemagne, éd. Sun France, 1987 (en collaboration avec Christian Bourgois)
  • Ce que j'aime, Bernard Grasset, 1995
  • Paris, lanterne magique, Bernard Grasset, 1997
  • L'Ombre perdue de l'Allemagne, Bernard Grasset, 1999
  • Esprit duballet, Bartillat, 2002
  • D'ivoire ou de corne (romans), Bernard Grasset, 2002
  • Le Labyrinthe de l'Arioste : essai sur l'allégorique, le légendaire et le stupéfiant, Bernard Grasset, 2003
  • Mille roses trémières. L'amitié de Paul Morand, Gallimard, 2004
  • Jours de féerie (contes), Grasset et Fasquelle, 2005
  • Moi qui suis né trop tard, Grasset et Fasquelle, 2006
  • Il faut laisser maisons et jardins, Grasset et Fasquelle, 2009

Littérature et sources

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Références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Marcel Eugène Schneider », surMatchID
  2. http://bibliobs.nouvelobs.com/20090122/10170/marcel-schneider-par-lui-meme« Copie archivée »(version du surInternet Archive)
  3. Who's Who in France : dictionnaire biographique pour 2009, Levallois-Perret, Lafitte-Hébrard,, p. 1983
  4. Prix Ève-Delacroix sur le site de l'Académie française
  5. Compte rendu par Josane Duranteau, in: La Quinzaine littéraire nr 3, 1-15 avril 1967, p 4
  6. « Prix d’Académie | Académie française », surwww.academie-francaise.fr(consulté le)

Liens externes

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