Après des études de droit, il reprend d'abord l'entreprise familiale de chaussure à Sarrebourg.
Passionné d'archéologie depuis un très jeune âge, il participe à ses premières fouilles dans les années 1930[3]. Il travaillera pour l'Allemagne, à partir de 1941, sur plusieurs fouilles, et notamment les fouilles de lavilla gallo-romaine de Saint-Ulrich àDolving[3].
Il s'initie à la céramologie avecEmile Delort, il est reconnu pour son travail sur les céramiques sigillées et rentre au CNRS en 1962[4].
Jean-Pierre Legendre,« Archéologues et historiens de l'art au service du nazisme : l'exemple de la Moselle annexée au Troisième Reich », dans Sophie de Beaune (dir.),Écrire le passé : la fabrique de la Préhistoire et de l'histoire à travers les siècles, Paris, CNRS,,p. 165-180
Alain Simmer, « Émile Delort, Marcel Lutz et l'archéologie mosellane sous l'annexion nazie »,Les Cahiers lorrains,no 1,,p. 75-80.
Jeanne-Marie Demarolle, « De 1871 aux années 1980, un siècle de recherches sur les ateliers céramiques médiomatriques »,Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,,p. 70-80.
Jeanne-Marie Demarolle,« Marcel Lutz », dans Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Christophe Blanchard (dir.),Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz : Éditions des Paraiges, 2022, p. 215-216.