Pour les articles homonymes, voirMarc Chevalier etChevalier.
| Préfet des Alpes-Maritimes | |
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| Préfet de Seine-et-Oise | |
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| Préfet d'Alger | |
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| Préfet de la Moselle | |
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| Sous-préfet d'Avallon | |
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| Sous-préfet de Château-Chinon | |
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| Maire de Daillecourt |
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| Archives conservées par | Archives nationales (F/1bI/744, F/1bI/1054,AJ/40/541,AJ/40/542)[1] |
Prosper Eugène Chevalier ditMarc Eugène Chevalier (1896-1976), administrateur de société, a étépréfet deSeine-et-Oise (1940-1942).
Marc Chevalier est né àLa Clayette, enSaône-et-Loire, le[2]. Il étudie le droit àDijon où il obtient sa licence[3].
Il devint chef du secrétariat particulier du ministre de la JusticeLaurent Bonnevay en 1921[4]. Il est nommé sous-préfet deChâteau-Chinon (1922), d’Avalon (1926),secrétaire général deMeurthe-et-Moselle (1930)[4].
Il est chef de cabinet du ministrePierre-Étienne Flandin en 1931, et le reste quand ce dernier devient président du Conseil[4]. Nommépréfet duBas-Rhin en 1935, il préfère rester au service de Flandin. Puis en 1938, il est nommépréfet de laMoselle[3],[5]. Il exerce cette charge àMetz, à la veille de laSeconde Guerre mondiale. En, il change d'affection et devient préfet d’Alger.
Pendant l’Occupation allemande, il est d’abord nommépréfet desAlpes-Maritimes (enzone libre) puis exerce les fonctions de préfet deSeine-et-Oise (enzone occupée) de1940 à1942. Il est notamment en fonction le lors de la tentative d’assassinat dePierre Laval àVersailles, et présent sur place. Ce jour-là, Pierre Laval est venu en cette cité passer en revue le premier contingent de laLégion des volontaires français (LVF), volontaires français sous uniforme allemand sur le point de partir pour participer à l’opération Barbarossa. La cérémonie est organisée à la caserneBorgnis-Desbordes, et réunit notammentEugène Deloncle, président du Comité central de la Légion des volontaires français,Marcel Déat, fondateur duRassemblement national populaire (RNP), et le ministre plénipotentiaire allemand Schleier. Les autorités administratives, que représentait le préfet, avaient été tenues à l’écart de l’organisation de cet événement, la LVF se chargeant de tout. Marc-Eugène Chevalier n’était pas même invité, mais informé, il décide de passer outre cet ostracisme et d’être présent. Il arrive sur place, accompagnantFernand de Brinon, délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés. Lorsque les coups de feu éclatent, il fait intervenir les gendarmes pour arrêter leur auteur, un jeune ouvrier de 21 ans,Paul Collette, ancien membre desCroix-de-feu, et le soustraire aux violences des légionnaires[6].
Il fait réquisitionner leSanatorium d'Aincourt pour le transformer en camp d'internement pour les "indésirables" selonVichy (Communistes,Syndicalistes...)[7].
Il est nommé conseiller d’État en.
Il a été décoré de l'ordre de la Francisque[8].
Il est suspendu de ses fonctions auConseil d’État le et mis à la retraite d’office le suivant[4].
Il fut maire deDaillecourt, dans laHaute-Marne.
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