Les Maple Leafs ont remporté treizeCoupes Stanley dans leur histoire. Leur dernière victoire remonte à lasaison 1966-1967 avant l'expansion de 1967 qui marque la fin de l'époque des six équipes originales.
La décision de former la LNH s'avère presque désastreuse puisqu'elle doit affronter plusieurs autres ligues dont l'Association de hockey de la Côte du Pacifique – souvent désignée par le sigle PCHA correspondant à son nom anglais :Pacific Coast Hockey Association – mais est également confrontée à laPremière Guerre mondiale qui a « enrôlé » de nombreux talents[1]. Avant le début de la saison 1917-1918, la ligue qui a décidé de ne conserver que quatre équipes doit choisir qui des Bulldogs de Québec ou des Arenas jouent la première saison en compagnie des Canadiens, des Wanderers et des Sénateurs[3]. Les Bulldogs préfèrent prendre une pause et louer ses joueurs aux autres formations :Jack McDonald,Dave Ritchie,George Carey etJack Marks rejoignent les Wanderers ;Joe Malone,Joe Hall etWalter Mummery prennent la direction des Canadiens ;Rusty Crawford devient membre des Sénateurs ;Harry Mummery et Skull Johnson sont intégrés à l'effectif de Toronto[4].
Le premier match de l'équipe est joué le19 décembre 1917 contre lesWanderers de Montréal[5]. Le match se finit sur un score de 10buts à 9 pour les Wanderers[6].Reg Noble marque le premier but de l'histoire des Arenas malgré cette défaite[7]. C'est l'unique victoire de l'équipe de Montréal, qui voit sa patinoire partir en fumée au bout de six matchs[8].
Lors du premier match entre Toronto et Montréal, 700 personnes seulement assistent à la rencontre, ceci malgré les billets gratuits offerts aux soldats en uniforme. La patinoire est extérieure et il n'y a qu'un point d'engagement situé au centre de la glace. La partie qui se solde par le score 10 à 9 est arbitrée par Tom Melville et Jack Marshall. Les médias de Toronto qui couvrent la rencontre blâment les gardiens de l'équipe, Sammy Hebert et son remplaçant en deuxième période Arthur Brooks, pour leur faible performance devant les buts. Les journaux écrivent également que le gérant du club, Charlie Querrie, est déjà à la recherche d'un autre gardien et le nom deHap Holmes est avancé[1].
Reg Noble termine meilleur pointeur de l'équipe avec 40 points alors queJoe Malone desCanadiens de Montréal termine avec 48 points, soit 44 buts[9]. Cette franchise gagne lors de lapremière saison de la ligue la seconde partie du championnat et doit affronter lesCanadiens de Montréal, vainqueurs de la première partie.
La finale de la LNH se joue en deux matchs aller-retour avec le vainqueur désigné au total cumulé des buts[10]. Le premier match a lieu dans la patinoire de Toronto alors que le second est joué à Montréal[10]. Chaque équipe remporte son match joué à domicile, mais, avec une avance de quatre buts à l'issue du match de Toronto, les joueurs des Arenas s'offrent le premier titre de champion des séries de la LNH. L'équipe remporte letrophée O'Brien du champion de la LNH[11] et a donc une chance de remporter laCoupe Stanley en jouant la finale de la Coupe contre la meilleure équipe de l'autre ligue professionnelle d'Amérique du Nord : l'Association de hockey de la Côte du Pacifique[10].
En Amérique du Nord et depuis 1893, laCoupe Stanley est décernée au « club de hockey champion du Dominion » au terme de défis qui peuvent être lancés par n'importe quelle équipe[12]. En raison de divergences de règlements entre les deux ligues, un système d'alternance est mis en place. Les parties sont jouées une fois avec les règles de la LNH et une autre fois avec celles de la PCHA. La différente principale entre les deux règlements réside dans le nombre de joueurs, six pour la LNH alors que la PCHA compte en plus le poste derover[13]. Les équipes remportent toutes les parties jouées sous les règles de leur ligue respective[14].
Malgré Taylor qui inscrit neuf buts, Toronto remporte la série trois matchs à deux et gagne la première Coupe Stanley de son histoire grâce à un but deCorbett Denneny lors du dernier match[15].
Au cours de lasaison suivante, en raison de difficultés financières, les Arenas sont obligés d'arrêter de joueur au bout de huit matchs (sur dix prévus) au cours de la seconde partie du championnat.
Dès lasaison 1919-1920, une nouvelle équipe voit le jour à Toronto, lesSaint-Patricks. La franchise existe sous ce nom de la saison 1919-20 à lasaison 1925-1926 et remporte en1922, la seconde Coupe Stanley en battant lesSénateurs d'Ottawa en finale de la LNH et les Millionnaires de Vancouver de la PCHA en finale de la Coupe.
En1926, une nouvelle franchise voit le jour dans la LNH lesRangers de New York.Tex Rickard fondateur de la franchise fait venirConn Smythe afin de composer une seconde équipe dans la ville deNew York (la première étant lesAmericans de New York). Smythe fait signer un certain nombre de joueurs qui participeront à la conquête de la premièreCoupe Stanley de l'histoire des Rangers en1928 :Bill Cook,Frank Boucher,Ching Johnson, etTaffy Abel. Cependant, Smythe, ne s'entendant plus avec son président, ne fait plus partie de l'organisation, il est remercié à la fin de la saison et le il rachète les Saint-Patricks. Il décide alors de changer le nom enMaple Leafs afin d'honorer l'équipe debaseball de la ville qui évolue depuis 30 ans en ligue mineure.
Charlie Querrie le propriétaire des Saint-Patricks perd un procès et décide donc de vendre la franchise. Malgré une offre faite 200 000dollars par un groupe dePhiladelphie,Conn Smythe arrive à convaincre Querrie que son devoir envers la ville est plus important que l'argent. Querrie accepte donc l'offre de 160 000 dollars de Smythe.
Il garde encore pour la fin de la saison la couleur verte du maillot des Saint-Patricks mais dès la nouvelle saison, le maillot des Leafs prend pour la première fois les couleurs bleu et blanc.
Après quatre saisons quelconques, Smythe et les Leafs font leurs débuts dans leur nouvelle patinoire : leMaple Leaf Gardens, avec une défaite 2 buts à 1 contre lesBlack Hawks de Chicago le12 novembre1931. Heureusement pour lesLeafs, la première saison se finit bien et la « Kid Line » (la ligne des jeunes) composée deBusher Jackson,Joe Primeau etCharlie Conacher mène l’équipe vers sa troisièmeCoupe Stanley, la première sous la nouvelle appellation. Enséries éliminatoires, lesLeafs battront l’équipe du frère aîné de Conacher,Lionel, et lesMaroons de Montréal puis au tour suivant, en demi-finales, lesBruins de Boston en six matchs (avec le dernier match gagné en prolongation). En finale, Smythe peut prendre sa revanche et voit son équipe battre les Rangers. Au cours de lasaison suivante, les Leafs auront le même parcours pour les séries mais cette fois-ci perdront contre les Rangers.
En1933, l’attaquant des Leafs,Ace Bailey, frôle la mort à la suite d'unemise en échec par derrière dudéfenseur des Bruins,Eddie Shore. Bailey vient percuter à pleine vitesse le bord de la patinoire et l’accident met fin à sa carrière.
Au cours des sept saisons qui vont suivre, les Maple Leafs vont atteindre à cinq reprises la finale de la Coupe Stanley mais ne la gagneront pas une seule fois[16]
Lors des séries finales de1942, l’histoire semble se répéter alors que Toronto est mené trois matchs à zéros par lesRed Wings de Détroit. Au cours du matchno 4, l’attaquant de quatrième ligne,Don Metz, a inscrit untour du chapeau permettant à son équipe de jouer un cinquième match puis un sixième grâce à un but vainqueur de ce même Metz. Au cours du match six, legardien de butTurk Broda réalise unblanchissage et lors du dernier match de la sérieSweeney Schriner donne la victoire auLeafs en réalisant un doublé pour une victoire 3 buts à 1. À la fin de la saison, le capitaine des LeafsSyl Apps reçoit letrophée Lady Byng pour son comportement exemplaire sur la glace. En effet, il finit la saison sans jamais avoir été pénalisé et possède en dix saisons une moyenne de 5 minutes et 36 seconds de pénalité par saison. Dans l’histoire du sport professionnel nord-américain se fut la première fois qu’une équipe menée 3 matchs à 0 en séries finales arrive à renverser la vapeur et finalement gagner la série. Sept ans plus tard, Apps interrogé par l’écrivain Trent Frayne déclare :
« Si vous me demandez de dire quelle est ma plus grande soirée de hockey mais aussi le moment le plus intense que j’ai connu, je répondrais qu’il s’agit du bruit de l’aiguille de la dernière seconde avant la fin du match. C’est quelque chose que je n’oublierais jamais. »
Trois ans après cette finale, les joueurs héroïques de 1942 sont plus âgés et lesLeafs se tournent vers une nouvelle génération avec des joueurs comme le gardienFrank McCool ou encore ledéfénseurBabe Pratt. Encore, une fois en1945, l’équipe bat les Red Wings de Détroit en finale de la Coupe Stanley.
En1946-1947, lesCanadiens de Montréal, champions en titre, et leur « Punch line » (composée deMaurice « Rocket » Richard,Toe Blake etElmer Lach), mènent la vie dure aux Maple Leafs maisTed « Teeder » Kennedy marque le but vainqueur au cours du sixième match offrant une nouvelle Coupe à l’équipe de Toronto. C'est la première d’une série de trois coupes consécutives. Les Maple Leafs de Toronto deviennent alors la première équipe de la LNH à réaliser une telle performance. De plus avec la victoire en1948, les Maple Leafs deviennent, à l’époque, l’équipe la plus titrée de la ligue. Il faudra attendre 10 ans plus tard, pour voir les Canadiens repasser devant.
LesLeafs et lesHabs se rencontrent une nouvelle fois en finale de laCoupe Stanley 1951 sur cinq matchs qui tourneront à l’avantage des Maple Leafs. Les cinq matchs ont tout de même été très disputés avec des prolongations à chaque fois. Les Canadiens ont même faillis gagner le matchno 5 mais alors qu’il reste 42 secondes dans le temps réglementaire,Tod Sloan propulse les deux équipes en prolongations et le défenseur,Bill Barilko, auteur de seulement six buts au cours de la saison, inscrit le but de la victoire offrant à son équipe une quatrième Coupe en cinq saisons. La gloire de Barilko est éphémère puisqu’il disparaît dans un accident d’avion quatre mois plus tard.Conn Smythe promit une récompense de 10 000 dollars à celui qui pourrait trouver la trace de Barilko, disparu depuis le. Barilko et son dentiste, le docteur Henry Hudson, disparurent alors qu'ils étaient dans un avion. Les restes de l'avion furent retrouvés dix ans plus tard.
À la suite du titre de 1951, les Maple Leafs voient leur jeu se détériorer au cours du temps et les équipes des Red Wings et des Canadiens enchaînent les titres les uns après les autres. Il faut attendre la saison 1961-1962 de la LNH pour voir l’équipe gagner une nouvelleCoupe Stanley. Avant le début de la saison, Smythe avait vendu ses droits sur leMaple Leaf Gardens à un partenariat entre son fils,Stafford Smythe,John Bassett (propriétaire de journaux locaux) et le président desMarlboros de Toronto,Harold Ballard.
L’équipe réussit encore une fois à enchaîner trois victoires en finale de la Coupe Stanley entre 1962 et1964. L’équipe compte alors dans ses rangs les joueurs suivants :Frank Mahovlich,Red Kelly,Johnny Bower,Dave Keon,Andy Bathgate etTim Horton sous la direction de l’entraîneur et directeur général de l’équipe,Punch Imlach. Malgré le succès de l’équipe, Bathgate n’apprécie pas Imlach et à la fin de la saison1964-1965, il le fait savoir à tout le monde lors d’une interview :
« Imlach ne nous a quasiment pas parlé de la saison que ce soit à Frank Mahovlich ou à moi-même. Quand il nous adressait la parole, c’était uniquement pour critiquer. Frank avait pour habitude de ne relever que le pire de chacun d’entre nous. Nous sommes des athlètes, nous ne sommes pas des machines et Frank est du type des joueurs qui ont besoin de se sentir soutenir[17]. »
La conséquence logique de ces mots fut le transfert de Bathgate pour lesRed Wings de Détroit même si Mahovlich resta encore quelques années au sein de l’équipe.
Lafinale 1967 de laCoupe Stanley représente la dernière confrontation entre lesLeafs et les Canadiens, ces derniers étant alors considéré comme les favoris de la finale, les critiques affirmant que l’équipe de Toronto n’était alors qu’un amas de restes d’anciens joueurs vedettes(« has beens »).
Malgré cela, au cours de la seconde prolongation du troisième match,Bob Pulford permet à Toronto de gagner le match etJim Pappin inscrit le but de la victoire pour le sixième match et la Coupe Stanley. Dave Keon remporte alors letrophée Conn-Smythe en tant quemeilleur joueur (MVP) des séries.
En1968, Mahovlich est inclus dans un transfert massif entre Toronto et les Red Wings puis à la suite de l’élimination précoce de l’équipe au cours desséries de 1969, Smythe renvoie Imlach ce qui fait réagir Horton. Il déclare alors que si l’équipe ne veut pas d’Ilmach, il suppose que l’équipe ne veut pas de lui non plus. L’année d’après, il rejoint lesRangers de New York.
À la suite de la mort de Smythe en1980,Harold Ballard gagne le contrôle de l’équipe au cours de lasaison 1971-1972 de la LNH et devient l’un des propriétaires les plus détestés de l’histoire de la franchise, échangeant les joueurs les plus aimés du public ou encore refusant et bloquant le transfert de Dave Keon vers une autre équipe de la LNH. Ce dernier décide alors de quitter la LNH et de rejoindre en 1975, lesFighting Saints du Minnesota de l'Association mondiale de hockey (AMH). Ballard considère que quelle que soit l’équipe alignée et quel que soit son talent, les matchs se joueraient tous à guichets fermés et refuse alors d’augmenter l’enveloppe des salaires plus que de raison.
Au cours des années 1970, le paysage du hockeynord-américain n’est plus le même : en effet, en1967, la LNH intègre six nouvelles franchises et les joueurs peuvent partir évoluer dans une autre ligue professionnel, l’AMH. Malgré cela, les Maple Leafs se composent de joueurs talentueux :Darryl Sittler (meilleur pointeur de tous les temps de l’équipe),Lanny McDonald, Keon,Tiger Williams etBörje Salming. L’équipe constitue alors un adversaire honorable dans la LNH même s’ils n’arrivent qu’une seule fois le deuxième tour des séries en battant lesIslanders de New York. La série s’arrête en demi-finale en quatre matchs perdus contre les rivaux éternels desCanadiens de Montréal.
En juillet1979, Ballard fait revenir Imlach au sein de l’organisation en tant que directeur général. Quand en29 décembre, les Leafs envoient McDonald, ami de Sittler, au sein desRockies du Colorado, un membre anonyme des Leafs déclare auToronto Star que Ballard et Imlach feraient n’importe quoi pour saper le moral de Sittler[18] et que le transfert de McDonald a pour but unique de diminuer l’importance de Sittler au sein de l’équipe. Celui-ci, ainsi que d’autres joueurs des Maple Leafs, tous membres de l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey, luttaient afin d’obtenir des meilleurs contrats. À la suite du transfert, les joueurs dévastèrent les vestiaires et Sittler refusa, temporairement, de porter le « C » pour les Maple Leafs. L’agent de Sittler,Alan Eagleson, qui était également directeur exécutif de la LNH déclara que toute cette histoire manquait de classe[18]. Deux ans plus tard, Sittler rejoint lesFlyers de Philadelphie.
À la suite du départ de McDonald, le niveau des Leafs ne fait que baisser et ne doivent leur présence dans les séries qu’à la présence desNordiques de Québec – ancienne équipe de l’AMH – qui finissent derniers de la division Adams. Ironiquement, Ballard était un de ceux qui s’étaient opposé à l’intégration des quatre équipes de l’AMH au début de la saison : il n’avait toujours pas digéré voir son équipe décimée par les départs de ces meilleurs joueurs vers l’AMH. De plus trois des quatre franchises étant basées auCanada (les Nordiques, lesJets de Winnipeg et lesOilers d'Edmonton) cela impliquait une baisse des revenus télévisuels pour les Maple Leafs.
Au cours des douze années suivantes, les Maple Leafs ne sont plus au niveau de leur jeu d’antan et ne constituent une menace pour personne. Ils ne se qualifient que six fois pour les séries. Le seul avantage de cette période noire des Maple Leafs est qu’ils furent à même de choisir de nombreux joueurs talentueux au cours des repêchages (Wendel Clark par exemple).
En1992-1993, les Leafs comptent dans leur rangDoug Gilmour (ancien Flames) qui inscrit 32 buts et 95 aides. Il est épaulé parDave Andreychuk (25 buts en 31 matchs) et par le gardien de butFélix Potvin. Toronto finit la saison avec un total record dans leur histoire (99 points) et sont alors troisième de leur division. Les Leafs battent alors lesRed Wings de Détroit en première ronde puis lesBlues de Saint-Louis.
Les fans des Leafs se prennent à rêver d’une finale contre lesCanadiens de Montréal, ces derniers jouant contre lesIslanders de New York en finale de la conférence Prince de Galles. Avant cela, il faut se qualifier face à l’équipe deWayne Gretzky, lesKings de Los Angeles. Cela semble bien entamé pour les Leafs qui mènent 3 matchs à 2 mais ils perdent tour à tour le sixième match et le septième à cause d’untour du chapeau de Gretzky.
Ceux qui espéraient avoir une finale 100 % canadienne la saison passée, furent partiellement comblés lors desséries 1993 avec une finale de conférence entre Toronto et lesCanucks de Vancouver. Cela dit, les Maple Leafs ne sont pas à la hauteur et perdent en cinq matchs.
En2000 et2001, les Maple Leafs vont parvenir à se hisser au second tour des séries mais à chaque fois ils vont perdre contre lesDevils du New Jersey. La première de ces deux saisons est particulièrement notable du fait que les Maple Leafs ont réussi pour la première fois en 37 saisons à finir premiers de leur division avec pour la première fois de toute leur histoire plus de 100 points. Les Devils ont terni la saison en les éliminant aussi précocement dans les séries. De plus au cours du dernier match, les joueurs des Leafs n’ont pu réaliser que six tirs dans tout le match.
La saison2001-2002 est particulièrement difficile pour la franchise avec les blessures qui s’accumulent mais l’équipe arrive tout de même à se qualifier pour les séries. Après deux premiers tours passés contre lesIslanders de New York puis contre lesSénateurs d'Ottawa, l’équipe perd une nouvelle fois en finale de conférence contre le « petit Poucet » des séries, lesHurricanes de la Caroline.
À la fin de la saison, le gardien de but des Maple Leafs, Curtis Joseph, décide de rejoindre les champions en titre, lesRed Wings de Détroit et l’équipe trouve immédiatement un remplaçant en la personne du vétéranEd Belfour, champion 1999 avec lesStars de Dallas. Belfour ne peut rien faire pour empêcher son équipe de perdre au cours desséries 2003 en sept matchs du premier tour contre les Flyers mais lasaison suivante s’annonce sous de meilleurs augures avec un camp d’entraînement enSuède avec des matchs de préparation contre des équipes dechampionnats finlandais etsuédois. La franchise finit la saison avec un total record de 104 points et se classe quatrième dans la conférence. Pour la quatrième fois en cinq saisons, les Leafs battent les Sénateurs au premier tour mais sont éliminés au tour suivant par les Flyers.
À la suite dulock-out 2004-2005 des joueurs de la LNH, les Leafs dixièmes de la conférence ne parviennent pas à se qualifier pour lesséries 2006.
Les Maple Leafs sont la seule des six équipes originales à ne pas avoir atteint une seule fois la finale de laCoupe Stanley depuis1967 et l’expansion de la LNH.
Le28 janvier2006, les Leafs perdent leur huitième match consécutif et réalisent une « performance » unique depuis les dix ans de présence dePat Quinn derrière le banc. Logiquement, l’équipe aurait dû changer d’entraîneur mais l’impact médiatique que cela aurait eu autour du futur entraîneur de l’équipe du Canada lors desjeux olympiques d'hiver de2006 deTurin était tel que les dirigeants ont préféré garder Quinn.
Malgré un réveil en fin de saison avec notamment un temps de jeu augmenté pour legardien de but habituel desMarlies de Toronto,Jean-Sébastien Aubin, les Maple Leafs ne parviennent pas à se qualifier pour lesséries éliminatoires ce qui n’était plus arrivé depuis1998. Cette fois-ci, Pat Quinn et son adjointRick Ley sont renvoyés cinq jours après la fin de la saison. Ce départ s’accompagne également du départ du défenseurAki-Petteri Berg.
Paul Maurice, entraîneur des Marlies et ancien entraîneur desHurricanes de la Caroline devient l’entraîneur de l’équipe des Maple Leafs. L’équipe prolonge également le contrat de leur défenseur vedette,Bryan McCabe, le28 juin pour un contrat de cinq ans.
Après une première moitié de saison laborieuse, lesLeafs congédie leur directeur généralJohn Ferguson Jr. le.Cliff Fletcher prend alors le poste par intérim.
Le nouveau directeur général par intérim congédie, le,Paul Maurice qui était entraîneur-chef de la formation canadienne depuis 2006. Fletcher nommeRon Wilson à titre d'entraineur-chef de l'équipe, quelques semaines plus tard.
Le, la direction des Maple Leafs embaucheBrian Burke à titre de président et de directeur général de l'équipe.
Lors de la saison2011-2012, les Maple Leafs connaissent une mauvaise séquence après le match des étoiles. Devant le mécontentement populaire et la pression de plus en plus forte, Burke se voit obliger de montrer la porte àRon Wilson, le. Il le remplace parRandy Carlyle.
Après plus de 4 ans à la tête de l'équipe,Brian Burke est congédié le. Il est remplacé par son adjoint, Dave Nonis.
Le, MLSE, propriétaire de l'équipe, annonce avoir accordé, pour la somme de 800 millions de dollars, les droits de « naming » de son amphithéâtre à laBanque Scotia. Les Maple Leafs évolueront donc pour les vingt prochaines années auScotiabank Arena, à compter de lasaison 2018-2019[19].
Les franchises de laLigue nationale de hockey ayant un effectif limité par convention, elles sont « affiliées » chaque saison à une ou plusieurs équipes de ligues moins importantes. Ceci leur permet de recruter de jeunes joueurs lors des repêchages annuels tout en leur permettant de continuer leur développement sans les lancer trop tôt dans le « grand bain ». De plus, ces équipes affiliées (aussi nommées clubs-écoles oufarm team en anglais) constituent une réserve de talents pour les franchises de la LNH qui font appel à eux au gré des blessures et/ou méformes des joueurs de l'effectif de départ. À l'exception de quelques équipes propriétaires elles-mêmes de leur club-école, les affiliations sont conclues par une entente contractuelle et ne sont donc pas figées dans le temps. Depuis leurs débuts, les Maple Leafs ont été affiliés aux équipes suivantes[20] :
En plus de ces équipes, les franchises de la LNH possèdent une ou des affiliations dites « secondaires » avec des équipes évoluant dans des ligues mineures. Ces équipes, sont généralement utilisées comme réservoir pour les équipes précédentes en cas d'absence de joueurs blessés ou partis évoluer avec une équipe de la LNH. Au cours de leur histoire, les Maple Leafs ont eu les affiliations secondaires suivantes[20] :
Voici une liste de tous les joueurs et bâtisseurs de l'histoire des Maple Leafs ayant fait leur place auTemple de la renommée du hockey avec leurs années d'intronisation.
Les Maples Leafs ont comme politique de retirer seulement les numéros portés par des joueurs qui ont apporté une contribution auToronto Maple Leaf Hockey Club et dont la carrière s'est interrompue prématurément alors qu'ils portaient l'uniforme des Maple Leafs. Barilko (mort dans un accident d'avion en 1951) et Bailey (qui s'est retiré à la suite d'une blessure sévère à la tête en 1933) sont donc les seuls joueurs ayant eu leur chandail retiré le. Les autres joueurs reconnus par le club pour leur contribution voient plutôt leurs numéros être honoré (le numéro reste disponible pour les joueurs actifs).
Le, les Maple Leafs retirent les numéros de 16 joueurs qui avaient été honorés par l'équipe dans le passé. Le numéro 14 de Dave Keon est aussi retiré par la même occasion. L'initiative s'inscrit dans le cadre de la100e saison dans l'histoire de l'organisation[25].
Chaque année et depuis1963, les joueurs des ligues juniors ont la possibilité de signer des contrats avec les franchises de la LNH. Cette section présente les premiers choix derepêchage des Maple Leafs ainsi que les équipes mineures dans lesquelles ces joueurs ont évolué[26].
Trophée O'Brien - trophée remis au champion de la saison régulière laLigue nationale de hockey mais est remplacé en1923 au profit dutrophée Prince de Galles. En1926, avec l'élargissement de la ligue, il est réintroduit afin de récompenser le vainqueur de la Division Canadienne. En1938, la LNH revient à une seule division et le trophée est de nouveau retiré et il l'est définitivement après lasaison 1949-1950 de la LNH. Entretemps, le trophée est remis au club perdant de la finale de laCoupe Stanley.
Trophée Prince de Galles[28]Le trophée Prince de Galles est le trophée qui a changé le plus souvent de signification. En 2007 et depuis 1994, ce trophée récompense le champion de la conférence de l'Est.Il est mis en place en 1924 et récompense le champion de la saison régulière. Par la suite, il récompense tour à tour l'équipe qui termine première dans la division américaine (1928-1938), le champion de la saison régulière (1939-1967), l'équipe championne de la division Est en saison (1968-1974), l'équipe championne pour la saison régulière de la Conférence Prince-de-Galles (1975-1981) et enfin l'équipe remportant la finale de la Conférence Prince-de-Galles durant les séries éliminatoires (1982-1993).
Trophée Bill-Masterton[29]Cette récompense est remise au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance et d’esprit d’équipe. Ce trophée rend hommage à Bill Masterton, un joueur des North Stars du Minnesota qui est mort le lors d'un match de la LNH. Le gagnant est choisi par les journalistes.
Trophée Calder[30]Ce trophée récompense le meilleur joueur dans sa première saison dans la ligue. Pour être éligible, le joueur ne doit pas avoir joué plus de 25 matchs dans la saison régulière précédant celle en cours et pas plus de six matchs durant les deux autres saisons précédentes dans une des ligues professionnelles. Le joueur ne peut pas être âgé de plus de 26 ans le de la saison d'éligibilité.
Trophée Conn-Smythe[31]Ce trophée récompense le joueur le plus utile des séries éliminatoires depuis la saison 1964-65. Le vote, réalisé par les journalistes, a lieu durant la deuxième période d'un match de la série finale de la Coupe Stanley. Si la série ne se termine pas à l'issue de ce match, les votes sont annulés et le vote recommence à la partie suivante. Le joueur gagnant n'est pas nécessairement dans l'équipe qui remporte la Coupe Stanley.
Trophée Frank-J.-Selke[32]Ce trophée mis en place en 1978 permet de récompenser l’attaquant aidant le plus sa défense et est nommé en l'honneur de Frank J. Selke, ancien directeur-gérant des Maple Leafs de Toronto et des Canadiens de Montréal. Le vainqueur est désigné par la presse.
Trophée Hart[33]Une des plus belles récompenses pour un joueur de la LNH : la récompense du meilleur joueur, joueur élu par l’Association professionnelle de la presse écrite. C'est également le trophée le plus ancien de tous les trophées : il date de 1923, quand le docteur David Hart en fit don à la ligue. David Hart était le père de l'entraineur-chef et directeur-gérant du Canadien de Montréal, Cecil Hart.
Trophée King-Clancy[34]Cette récompense est remise par la Ligue nationale de hockey au joueur de hockey sur glace ayant démontré le meilleur exemple deleadership et ayant le plus contribué à la société.
Trophée Lady Byng[35]Second trophée à être mis en place en 1925, ce trophée récompense le joueur avec le meilleur état d’esprit de la ligue. Il est également décerné par les journalistes et a été mis en place à l'initiative de la femme de Julian Byng, qui aimait avant tout le beau jeu et assistait à de nombreux matchs des Sénateurs d'Ottawa.
Trophée Jack-Adams[36]Ce trophée, récompensant le meilleur entraîneur de la saison, est mis en place en 1974 et le vainqueur est désigné par l'ensemble des diffuseurs des matchs. Jack Adams était un entraîneur des Red Wings de Détroit pendant une vingtaine d'années puis dirigeant de l'équipe pendant encore seize ans.
Trophée Vézina[37]Ce trophée est remis annuellement au gardien de but jugé le meilleur de la saison. Depuis le début de la LNH, Georges Vézina était le gardien attitré des Canadiens de Montréal. Au cours du tout premier match de la saison 1925-26 contre les Pirates de Pittsburgh, Vézina s'effondre sur la glace en première période. Les docteurs diagnostiquent alors une tuberculose dans un état avancé. Il meurt quatre mois plus tard. Le trophée est introduit la saison suivante.
Les records pour le moins de points, victoires, matchs nuls, buts pour et buts contre sont pour 70 parties ou plus.
Le plus de points : 105 en 2017-2018
Le plus de victoires : 45 en 1998-1999, 1999-2000 et 2003-2004
Le plus de matchs nuls : 22 en 1954-1955
Le plus de défaites : 52 en 1984-1985
Le plus de buts pour : 337 en 1989-1990
Le plus de buts contre : 387 en 1983-1984
Le moins de points : 48 en 1984-1985
Le moins de victoires : 20 en 1981-1982 et 1984-1985
Le moins de matchs nuls : 4 en 1989-1990
Le moins de défaites : 16 en 1950-1951
Le moins de buts pour : 147 en 1954-1955
Le moins de buts contre : 131* en 1953-1954
La plus longue série consécutive de victoires (en tout) : 10, du 7 au
La plus longue série consécutive de victoires (à domicile) : 9, du au et du au
La plus longue série consécutive de victoires (à l'étranger) : 7, du au, du au et du au
La plus longue série consécutive sans défaite (en tout) : 11, du au (8 victoires et 3 matchs nuls) et du au (7 victoires et 4 matchs nuls)
La plus longue série consécutive sans défaite (à domicile) : 18, du au (15 victoires et 3 matchs nuls) et du au (16 victoires et 2 matchs nuls)
La plus longue série consécutive sans défaite (à l'étranger) : 9, du au (4 victoires et 5 matchs nuls)
La plus longue série consécutive de défaites (en tout) : 11, du au
La plus longue série consécutive de défaites (à domicile) : 11, du au
La plus longue série consécutive de défaites (à l'étranger) : 16, du au
La plus longue série consécutive sans victoire (en tout) : 15, du au (11 défaites et 4 matchs nuls)
La plus longue série consécutive sans victoire (à domicile) : 11, du au (7 défaites et 4 matchs nuls) et du au (8 défaites et 3 défaites en prolongation/fusillade)
La plus longue série consécutive sans victoire (à l'étranger) : 18, du au (13 défaites et 5 matchs nuls)
Le plus de blanchissages en une saison : 13 en 1953-1954
Le plus de minutes de pénalités en une saison : 2 419 en 1989-1990
Le plus de buts en un match : 14, le (NYR 1 à Toronto 14)
↑a etbLes défaites en prolongation apparaissent lors de la saison1999-2000, les matchs nuls disparaissent au début de la saison2005-2006.
↑Le pourcentage de victoires est calculé en prenant en compte le nombre de points gagnés par match : 2 points pour une victoire, 1 point pour un match nul ou une défaite en prolongation, 0 point pour une défaite en temps réglementaire.
↑Clarence Day a fait office de directeur général intérimaire des Leafs durant cette période, même si c'est toujoursConstantine Smythe qui occupait officiellement ce titre.
↑Lorsque son pèreConstantine démissionne,Stafford est le président des affaires hockey. il assure l'intérim au poste de directeur général sans être officiellement nommé.