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Manu Dibango

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Manu Dibango
Manu Dibango au festival des Escales à Saint-Nazaire en 2019
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
MelunVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Grave of Manu Dibango(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Odilien Emmanuel DibangoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jr. DibbsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Compositeur, artiste d'enregistrement,chanteur,saxophoniste,musicienVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Autres informations
Instruments
Labels
Genres artistiques
Distinctions
Discographie
Discographie de Manu Dibango(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Manu Dibango, surnomméPapa Groove, est unsaxophoniste etchanteurcamerounais[1] deworld jazz né le àDouala (Cameroun) et mort le àMelun[2],[3] (France).

Biographie

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Enfance

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Le 30 juin 2006, Manu Dibango, en concert sur la grande plage de Saint-Nazaire à l'occasion du festival «Plages arrière».

Manu Dibango naît àDouala de parentsprotestants ; Michel Manfred N'Djoké Dibango, son père, est fonctionnaire et issu de l'ethnieYabassi et sa mère, couturière à la maison, appartient à l'ethniedouala. C'est dans la chorale du temple, où sa mère est occasionnellement professeur, qu'il est initié au chant, tandis que legramophone parental lui fait découvrir surtout la musique française, américaine et cubaine amenée par les marins de ces pays débarquant dans le port de Douala avec leurs disques[4].

Sa scolarité commence par l'école du village et se poursuit à « l'école des blancs », où il obtient soncertificat d'études. Son père l'envoie poursuivre ses études en France[5].

En France

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Au printemps1949, il débarque àMarseille, où il est accueilli par son « correspondant » M. Chevallier, sévère instituteur deSaint-Calais[6]. C'est dans la famille d'accueil de cette commune deSarthe qu'il passe son adolescence et découvre la culture française. Son autobiographieTrois kilos de café rappelle qu'il est arrivé avec dans son sac 3 kilos de café, denrée rare et chère à cette époque, pour payer ses premiers mois de pension[7]. Ensuite, étudiant àChartres, puis àChâteau-Thierry au début desannées 1950, il y découvre lejazz, joue de lamandoline et y apprend lepiano.

Manu Dibango en 1964. Photo d'identité (Sacem).

Saxophone

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Lors d'un séjour dans un centre de colonie réservé aux enfants camerounais résidant en France àSaint-Hilaire-du-Harcouët[8], il découvre lesaxophone emprunté à son ami Moyébé Ndédi et y rencontreFrancis Bebey. Ce dernier lui apprend les bases du jazz et ils forment un petit groupe jouant de cette musique ; mais c'est àReims, où il prépare lebaccalauréat philo, qu'il s'initie au saxophone et commence à se produire dans les « boîtes » et les bals de campagne, au grand dam de son père, qui lui coupe les vivres en1956, lorsqu'il échoue à la seconde partie du bac[5].

En Belgique et au Congo

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Différents contrats le mènent à la fin de l'année 1956 en Belgique, où il joue dans des orchestres dans des clubs privés, des cabarets : àBruxelles, où il fait la connaissance d'une artiste peintre et mannequin (Marie-Josée dite Coco qu'il épouse en 1957[9]), àAnvers et àCharleroi, où sonjazz s'africanise au contact du milieu congolais dans l'ambiance de l'accession duCongo belge à l'indépendance en1960. Il est notamment chef d'orchestre dans la boîte bruxelloiseles Anges Noirs[10], que les politiciens et intellectuels congolais, en pleine négociation pour l'indépendance de leur pays, fréquentent. C'est là qu'il rencontre leGrand Kallé, qui l'engage dans son orchestre. Ils enregistrent plusieurs disques, qui remportent le succès enAfrique (notammentIndépendance Cha Cha au Congo Léopoldville) et font une tournée auCongo Léopoldville en.

Le couple Dibango prend parallèlement en gérance l’Afro-Negro àLéopoldville, où Manu lance letwist en1962 avec le titreTwist A Léo. En1963, à la demande de son père, il ouvre son propre club auCameroun,le Tam Tam, qui se révèle un échec financier à cause du couvre-feu imposé pendant laguerre civile, si bien qu'il revient enFrance en 1965[11].

Retour en France

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En 1967, Manu Dibango trône à la tête de son premierbig band. Il crée et développe son style musical, novateur et urbain et découvre lerhythm and blues. Il participe à une série d’émissions télévisées intituléePulsations, dont le producteur estGésip Légitimus qui encourage le musicien à durcir son propos musical, et urbaniser son inspiration. Gésip le met alors en relation avecDick Rivers etNino Ferrer, vedettes de l'époque ayant aussi participé aux émissionsPulsations deGésip Légitimus. Il joue de l'orgue Hammond pour Dick Rivers pendant six mois, puis est engagé par Nino Ferrer. Ce dernier le fait jouer de l'orgue, puis du saxophone quand il s'aperçoit qu'il sait jouer de cet instrument, avant de lui donner la direction de l'orchestre. En1969, son albumafro-jazzSaxy Party produit chez Mercury (Philips), composé de reprises et de compositions personnelles, le font renouer avec le succès[12].

Manu Dibango utilisa largement les concepts originaux d’émissions de Gésip pour produireSalut Manu, émision qu’il anime brièvement dans lesannées 1980

Soul Makossa

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En1972, il composeSoul Makossa' sur la face B d'un 45 tours, qui sera samplée en 1982 surWanna Be Startin' Somethin' deMichael Jackson[13].

Dans lesannées 1980, Manu Dibango trouve un accord financier avecMichael Jackson pour l'utilisation de sa chanson dans l'albumThriller, mais ce dernier, par la suite, autoriseraRihanna à utiliser la musique de Dibango pour le titreDon't Stop the Music. La chansonSoul Makossa fait la conquête desÉtats-Unis et lui vaut d'y faire une tournée. Ses accents africains passionnent les musiciens noirs des deuxAmériques, du nord au sud.

Le, Manu Dibango décide d'attaquer les maisons de disques deMichael Jackson et deRihanna (Sony BMG,Warner etEMI) pour avoir utilisé sans autorisation le thème deSoul Makossa[13]. Le tribunal donne sa décision le en déboutant sur la forme le chanteur camerounais. Finalement la procédure se solde par un arrangement financier à l'amiable[14].

Collaborations

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Le, Dibango anime la cérémonie du sacre de l'empereurBokassa.

Dans lesannées 1980, il accompagne notammentSerge Gainsbourg[15].

Au milieu des années 80 il crée Le Soul Makossa Gang, sa troupe musicale qui le suit partout, avec notamment son pianisteJustin Bowen et la chanteuse camerounaiseSissy Dipoko.

Dans les années 1990, il revisite le patrimoine de la chanson de plusieurs artistes africains. Il est nommé « grand témoin de la Francophonie » auxJeux olympiques d'été de 2016.

En 1992,Yves Bigot, deFnac Music, lui propose d'enregistrerWakafrika, un album de reprises des plus grands tubes africains avec les plus grands artistes africains et des musiciens internationaux. L'album, dont George Acogny assure la réalisation et Philippe Poustis la production exécutive, paraîtra dans le monde entier. Projet ambitieux de réunification musicale de l'Afrique, Manu revisite le patrimoine de la chanson en invitant les ténorsYoussou N'Dour surSoul Makossa,King Sunny Adé surHi-Life,Salif Keïta, surEmma,Angélique Kidjo etPapa Wemba, surAmi Oh !, sans oublierPeter Gabriel,Sinéad O'Connor,Dominic Miller (guitariste deSting),Tony Allen etManu Katché (entre autres). Le singleBiko (avec Alex Brown,Peter Gabriel,Ladysmith Black Mambazo,Geoffrey Oryema etSinéad O'Connor) sera remixé àAtlanta parBrendan O'Brien.

En 1997, Dibango crée le Festival Soirs au Village (titre d'une de ses chansons) dans la ville qui l'a accueilli,Saint-Calais. Ce festival a lieu tous les ans depuis.

En 2001, il est invité par Werrason pour une collaboration dans la chanson humanitaireCroix-Rouge de l'albumKibwisa Mpimpa avec la chanteuse Nathalie Makoma.

Manu Dibango en 2006.

En2000, le chanteur guadeloupéenLuc Léandry l'invite sur le titreBondié bon extrait de son albumPeace and love.

En 2007, Manu Dibango est le parrain officiel de la vingtième édition duFestival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) du au[16].

Le, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie,Michaëlle Jean, nomme Manu Dibango «grand témoin de la Francophonie» aux Jeux olympiques et paralympiques de Rio 2016[17]. Il est accompagné sur scène de plusieurs choristes qu'il contribue à mettre en lumière parmi lesquelles la chanteuseTaty Eyong[18].

Le, il passe en vedette au premier Jazz Festival dePort-Barcarès.

Activité à la radio

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Manu Dibango est animateur de radio durant vingt ans surAfrica Radio[19].

Engagement

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Il participe au concert « LibérezMandela » à laFête de l'Humanité de 1985, aux côtés deSalif Keïta,Max Roach,Eddy Louiss etBernard Lubat[20].

En, à la suite de la démission deNicolas Hulot, il signe avecJuliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui paraît enune du journalLe Monde, avec pour titreL'appel de 200 personnalités pour sauver la planète[21].

Mort

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Tombe de Manu Dibango aucimetière du Père-Lachaise.

Manu Dibango meurt le à l'hôpital deMelun[2],[3],six jours après avoir été hospitalisé, des suites de laCovid-19. Inhumé le 27 mars dans lecimetière du Père-Lachaise (44e division)[22],[23], sa famille indique qu’un hommage lui sera rendu après la période deconfinement de la population en France[24].

En septembre 2022, la ville deSaint-Calais inaugure une sculpture en hommage à Manu Dibango, réalisée par l'artiste plasticien Franck Caulier. L'œuvre est implantée dans le « Jardin des Couleurs » sur les quais de l'Anille[25].

Famille

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Avec son épouse Coco Dibango, diteson Ange-Gardien, Manu Dibango a une fille : Georgia (morte le, près de trois ans après la disparition de son père, quelques jours avant ses 54 ans), à ses côtés sur scène durant plusieurs années en tant que danseuse et choriste dans divers albums, dont le fameux titreQui est fou de qui, chouchou en 1976 (duo père fille), avant de devenir son manager (1995-2002).

Ils élèvent trois autres enfants : Michel (qui a aussi travaillé aux côtés de son père), James (artiste et musicien connu sous le nom de James BKS[26]) et Marva.

Récompenses et distinctions

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Prix

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Décorations

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Hommages

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En 2022, leConseil de Paris adopte un projet d'apposition deplaque commémorative en sa mémoire, au 176boulevard de Charonne, dans le20e arrondissement. Celle-ci est dévoilée en juin 2024.

Œuvre

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Discographie

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(LPs, bandes originales, compilations)

  • 1969 :Saxy Party
  • 1971 :Manu Dibango
  • 1972 :African Voodoo
  • 1972 :O Boso
  • 1972 :Soul Makossa
  • 1973 :Makossa Man
  • 1973 :Africadelic (AMI Records)
  • 1974 :Super Kumba
  • 1976 :Manu 76[30]
  • 1977 :L'Herbe Sauvage
  • 1977 :Ceddo[31]
  • 1977 :Le prix de la liberté
  • 1978 :Afrovision
  • 1979 :Gone Clear
  • 1981 :Ambassador
  • 1982 :Waka Juju
  • 1983 :Soft & Sweet
  • 1984 :Surtension
  • 1985 :Tam Tam pour l'Éthiopie
  • 1985 :Electric Africa[32]
  • 1986 :Afrijazzy
  • 1987 :A la Jamaïque
  • 1987 :Seventie's
  • 1988 :La fête à Manu
  • 1989 :Négropolitaines vol. 1,Kimboo[33],[34]
  • 1990 :Polysonic
  • 1991 :Makossa Man
  • 1991 :Live 91
  • 1992 :Négropolitaines vol. 2
  • 1992 :Autoportrait
  • 1994 :Wakafrika
  • 1994 :Lamastabastani
  • 1996 :Live 96, Papa Groove
  • 1996 :Sax & Spirituals / Lamastabastani
  • 1997 :African Soul - The Very Best Of
  • 1998 :CubAfrica (avecCuarteto Patria)
  • 1998 :Manu safari
  • 2000 :Mboa' Su / Kamer feeling
  • 2001 :Kamer feeling
  • 2002 :B Sides
  • 2003 :Africadelic
  • 2004 :Voyage anthologique
  • 2007 :Manu Dibango joue Sidney Bechet
  • 2011 :Ballad Emotion
  • 2011 :Past Present Future
  • 2013 :Balade en Saxo

Collaborations

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  • 2009 - Jim K. Ressource feat Manu Dibango -L'été décale (sur l'album Taka danser)
  • 2009 - Jim K. Ressource feat Manu Dibango,José Sébéloué -Coupe décalé (sur l'album Taka danser)
  • 2009 - Jim K. Ressource feat Manu Dibango -Comme au lit (sur l'album Taka danser)
  • 2019 -Dinos feat Manu Dibango -Les garçons ne pleurent pas (sur l'album Taciturne)

Clips

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Musiques de film

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Télévision

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Documentaire

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Notes et références

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  1. Le 11 décembre 2012, dans l'émissionBoomerang d'Augustin Trapenard surFrance Inter, Manu Dibango explique avoir choisi la nationalité camerounaise après l'accession à l'indépendance de son pays :« Manu Dibango et son saxo », surFrance Inter,(consulté le) :« […] Donc on était français effectivement jusqu'en 60. Il y en a qui ont choisi de demeurer français et il y en a qui ont choisi de prendre la nationalité d'origine, dont moi ».
  2. a etb« Mort de Manu Dibango. L’artiste de génie s’est éteint du Covid-19 à l’hôpital de Melun », suractu.fr,(consulté le).
  3. a etb« « Une boucle est bouclée » : notre voyage à Château-Thierry avec Manu Dibango »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  4. EmmanuelDibango,Trois kilos de café : Autobiographie, Lieu Commun,,p. 1-5.
  5. a etb« Manu Dibango », surRFI Musique,
  6. LaMaison des jeunes et de la culture de cette commune où il a créé un festival porte désormais son nom.MJC Manu Dibango
  7. Dibango 1989,p. 9.
  8. « La vie incroyable et sarthoise de Manu Dibango », surOuest-France.fr(consulté le)
  9. « Qui était Coco…la précieuse femme de Manu Dibango ? », surnewsclic.info viaWikiwix,(consulté le).
  10. « Youtube : Interview avec Claudy Siar »
  11. Dibango 1989,p. 41-46.
  12. Dibango 1989,p. 64.
  13. a etb et plus tard surDon't Stop the Music deRihanna
  14. Voir surAfricaPresse.com.
  15. William Smith, « Manu Dibango, rencontre avec le musicien légendaire »,Paris Match,‎(lire en ligne, consulté le).
  16. Jeune Afrique.
  17. Francophonie.org.
  18. Mota__Savio, « 7 chanteuses camerounaises à suivre en 2019 », surAuletch,(consulté le)
  19. Brulhatour, « Covid-19 : Africa Radio pleure Manu Dibango », surwww.lalettre.pro,(consulté le).
  20. « Disparition. Manu Dibango, « l’Afropéen » aux bottes de géant », surL'Humanité,
  21. « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  22. Jacques Follorou et Joan Tilouine, « Ils nous ont fait voter mais nous interdisent de célébrer nos défunts : scènes d'enterrements au temps du coronavirus », surLe Monde,Paris,(consulté le).
  23. François de Labarre, « Manu Dibango : la vie incroyable d'un roi musicien », surParis Match,(consulté le).
  24. « Coronavirus : le saxophoniste Manu Dibango est mort du Covid-19, annonce sa famille », surFranceinfo,(consulté le).
  25. Hommage rendu à Manu Dibango - Ouest-France
  26. Naomi Clément et James BKS, « Rencontre avec James BKS, protégé d'Idris Elba et producteur tout-terrain », surLes Inrockuptibles,(consulté le).
  27. Senego.net, Manu Dibango honoré par la ville de Paris.
  28. « Rencontre avec Manu Dibango | Nuits d'Afrique », surLa Fabrique culturelle(consulté le)
  29. Décretno 0161 du 14 juillet 2010 relatif à l'entrée en vigueur d'un arrêté
  30. « Manu 76, by Manu Dibango », surManu Dibango(consulté le)
  31. « Ceddo (Bande originale du film), by Manu Dibango », surManu Dibango(consulté le)
  32. « Electric Africa, by Manu Dibango », surBill Laswell(consulté le)
  33. a etb« Manu Dibango compose Kirikou », surRFI,.
  34. afrisson.com › Manu-Dibango... Manu Dibango - Cameroun du 14 février 2007.
  35. Voir suryoutube.com.
  36. a etbFrançois Bensignor (Dans Hommes & Migrations 2020/3 (n° 1330), pages 228 à 233), « Hommage à Manu Dibango », surcairn.info (matières à réflexion),
  37. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=294002.html

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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