Carrefour de voies fluviales et terrestres, Mantes apparut très tôt comme un lieu de commerce et d’échanges, mais également, à l’époque médiévale, comme une place forte stratégique sur la frontière de l’Île-de-France, face à laNormandie.
La ville comprend également deux lacs situés au bord de la Seine : le « lac des Pêcheurs » et le « lac de Gassicourt ». Le stade nautique international de Mantes-en-Yvelines est composé d'un bassin artificiel longeant la Seine. Il est connecté au fleuve par l’intermédiaire d’un bassin issu de l’exploitation des sablières.
Mantes-la-Jolie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15].
Elle appartient à l'unité urbaine deParis[I 1], une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[16] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de labanlieue[17],[18].
Les espacesnaturels représentent environ un tiers du territoire et sont localisés en périphérie des zones urbaines, essentiellement autour de laSeine et des deux lacs, ainsi que sur les deux îles. L'espaceurbain occupe aujourd'hui plus de la moitié de la superficie totale de la ville. Contraint par le fleuve au nord et par les voies ferrées au sud, la ville s’est développée d’est en ouest, depuis le centre-ville jusqu’auVal Fourré, sur près de 4 kilomètres.
On distingue généralement quatre secteurs, ayant chacun une forme urbaine caractéristique. Ils sont le reflet de l'urbanisation de la ville d'est en ouest :
le centre-ville : un quartier dense et commercial ;
Gassicourt : un quartier résidentiel pavillonnaire ;
Les premières opérations d'urbanisme à grande échelle se firent lors du percement de la rue Royale auXVIIIe siècle qui était le tronçonintra muros de la grande route deParis àRouen. Le chantier fut considérable et nécessita la démolition de nombreuses maisons, car la route traversait en droite ligne la ville, depuis la porte de Rosny jusqu'à la Seine, donnant sur le pont Perronet.
L'urbanisme connut un renouveau après la Seconde Guerre mondiale. En effet, les bombardements de 1944 causèrent des dégâts considérables à une grande partie du centre historique. L'architecteRaymond Lopez, nommé architecte de la ville parJean-Paul David (maire de1947 à1977), fut chargé de la phase de reconstruction. Après le déblaiement des ruines, il proposa un nouveau plan pour le centre-ville, basé sur ses conceptions de l'urbanisme.
Au début desannées 1960, on procéda à l'assainissement des îlots insalubres situés en bord de Seine, dans le centre historique. Cet assainissement était envisagé déjà depuis lesannées 1920, mais n'avait jamais été mis à exécution. Le projet, réalisé en plusieurs tranches, amena la démolition totale du secteur connu sous le nom de « bas-quartiers », et le remplacement des îlots par des immeubles de plus grande taille disposés régulièrement et ayant la forme de barres et de plots.
Gassicourt,Gacicuria auXIIIe siècle,Gacicort en 1252[22], (en latinWasi Cortis) était un village rural dont le territoire s'étendait à l'ouest du centre historique de Mantes. Il s’est développé autour de l’église Sainte-Anne. En1930, Gassicourt est annexée à Mantes.
Aujourd’hui, c’est un quartier résidentiel, composé essentiellement de maisons bourgeoises (près du centre-ville) et de pavillons.Actuellement[Quand ?] ce quartier subit ponctuellement des opérations de densification, à proximité des axes importants. Il s’agit en général de bâtir un immeuble d’environ quatre étages qui vient remplacer un bâti peu dense.
Au début desannées 2000 a commencé un vaste chantier sur l'ancienne zone d'activités commerciales Henri-IV visant à démolir la totalité des entrepôts industriels, afin de construire un complexe immobilier destanding. Le projet, connu sous le nom duDomaine des Bords de Seine, prévoyant à l'origine un certain nombre d'équipements et de logements, a rencontré un certain nombre de problèmes et de changements d'orientation, notamment la réduction du nombre d'équipements et l'augmentation du nombre de logements prévus. Le concept du projet est dévier la voie sur berges vers au sud, afin d’y implanter des immeubles de part et d’autre et de libérer un large espace pour créer une promenade en bord deSeine. En2009, le projet n’est pas terminé. De nombreux immeubles de logements restent à construire. Ce projet est sujet à controverse, les opposants invoquant le trop grand nombre de logements en construction, le caractère répétitif des immeubles, la qualité des constructions, mais aussi l'absence de logements sociaux.
Au début desannées 1950 se pose le problème de l'accueil des populations ouvrières, et il fut décidé d'utiliser les terrains de l'ancien aéroclub de Gassicourt, au lieu-dit duVal Fourré, à l'ouest de la ville, pour construire un important complexe de logements. Le est signé le décret portant la création de laZUP du Val Fourré. Le projet est confié aux architectes-urbanistesRaymond Lopez etHenri Longepierre, qui décident d'y appliquer les principes de laCharte d'Athènes. Construit à partir desannées 1960 (les premiers bâtiments commencent à sortir de terre dès l'année1963), le Val Fourré est l'un desgrands ensembles français les plus représentatifs de la pensée urbaine et architecturale de cette époque.
Le Val Fourré est divisé en plusieurs secteurs dont les noms rendent hommage à des personnes illustres de différents domaines : les Peintres, les Médecins, les Explorateurs, les Aviateurs, les Musiciens, les Inventeurs, les Écrivains et les Physiciens. Un grand centre commercial est implanté au cœur du quartier. Conçu à l'origine pour être « Mantes 2 », ce projet ne vit pas le jour sous sa forme initialement prévue.
Une densification trop importante de logements dans sa partie nord (quartiers des Peintres et des Médecins), un quartier excentré et mal connecté au centre-ville, le manque d'équipements publics en raison du dérapage financier de l'opération, le manque de moyens pour l’entretien des vastes espaces publics du quartier, la ghettoïsation de populations pauvres dans un parc constitué presque uniquement de logements sociaux, sont autant de raisons ayant abouti à la dérive de ce quartier à partir de la fin desannées 1970. À partir de ce moment, certaines familles de la classe moyenne préfèrent quitter le quartier pour des maisons individuelles. Elles sont remplacées par des étrangers.
Pauvreté économique, difficultés sociales et erreurs urbanistiques eurent comme conséquence les émeutes urbaines de1991. Le quartier du Val Fourré a concentré jusqu'à 25 000 habitants avant les premières démolitions de tours entamées dès1992, sous le mandat de Paul Picard (maire de1977 à1995).
: démolition des quatre tours des Écrivains, remplacées par une pépinière d'entreprise.
le : démolition des deux tours Millet, remplacées par le square des Peintres.
le : démolition des deux tours Sully, remplacées par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), le centre des finances, ainsi qu’un immeuble comprenant des logements et un hôtel.
le : démolition des deux tours Ramon. Des logements sont en projet sur l'emplacement des deux tours.
le : démolition des trois tours Degas, remplacées par le Pôle nautique de Mantes-en-Yvelines qui a ouvert ses portes en.
Le quartier du Val Fourré souffre de sa position « au bout de la ville ». Ce quartier n’est pas traversé, il est contourné. Dès1992, Mantes-la-Jolie devient un site pilote de lapolitique de la ville. Dès lors, le Val Fourré va bénéficier de fonds importants de l'État, puis de l'Europe avec la mise en place duProgramme d'initiative communautaire Urban (PIC Urban). Ce programme vise, par diverses mesures, à favoriser le développement économique et social. Ainsi depuis1992, les programmes successifs aboutirent à la démolition de treize tours d'habitation et de plusieurs barres de logements, soit environ 2 000 logements, afin de pouvoir remodeler les espaces publics et créer de nouvelles rues traversant les très grands îlots du Val Fourré. L’objectif est d’ouvrir le quartier sur la Seine au nord et sur le quartier de Gassicourt à l’est.
En2009, la ville célèbre les cinquante ans de l'acte de naissance du Val Fourré en organisant une table ronde, en présence d'Henri Longepierre, ainsi que des balades urbaines dans le quartier. La chapelle Saint-Jacques accueille une exposition intitulée « Mantes : 80 ans d'histoire urbaine » qui retrace l'évolution de la ville à travers des photographies d'époque et des documents graphiques issus des archives de la ville.
LeVal Fourré est classé depuis 2012 enzone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune« souffre plusque d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[23] et« connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[23], ce qui a été identifié comme tel par leministère de l'Intérieur dugouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Les Hautes Garennes, site du futur écoquartier fluvial.
Situé à l'ouest du quartier duVal Fourré, le site des Hautes Garennes s'étend jusqu'àRosny-sur-Seine. Il s'agit du dernier territoire non urbanisé de Mantes-la-Jolie. Sur ce terrain de plus d'une centaine d'hectares, se trouvait une activité d’extraction de sable, aujourd’hui terminée.
À la fin desannées 1990, la ville manque de place pour construire de nouveaux équipements. C'est pourquoi le nouvel hôpital est construit aux Hautes Garennes, en lisière du Val Fourré. Au début des années 2000, l’urbanisation de ce territoire continue avec l’implantation d’activités dans le cadre de la ZAC Sully, la création d'unezone franche et la construction deux bâtiments annexes au centre hospitalier (services de psychiatrie et de gériatrie).
Dans le cadre du « Contrat de projet État-Région 2007-2013 », les villes de Mantes-la-Jolie et deRosny-sur-Seine ont signé, le, une convention cadre de partenariat[24], avec le préfet de la régionÎle-de-France, permettant d'engager des études en vue de la réalisation d'unécoquartier, à cheval sur les deux communes, sur ce territoire bordé au sud par le bois de la Butte-Verte et au nord par laSeine et le stade nautique. Le projet prévoit la construction d'environ 2 000 logements et d'une ligne de transport en commun en site propre[25] de typeT Zen. La réalisation de ce nouveau quartier, à l’ouest du Val Fourré, permettrait d’intégrer l'ancienneZUP dans le tissu urbain de l’agglomération.
Le premier acte de la concertation s'est déroulé d' à. Il a permis de réaliser des ajustements sur le projet urbain réalisé par l'agence TER.
Le, l'écoquartier fluvial de Mantes-la-Jolie et de Rosny-sur-Seine fait partie des 22 projets à recevoir le labelGrand Paris[26].
Le second acte de la concertation se déroule de à. Les thématiques du logements et de l'espace public y sont abordées[27].
Le projet urbain prévoit la construction sur ce vaste site de quatre quartiers :
lequartier du bois des berges : à proximité duVal Fourré et du pôle nautique Aqualude ;
lequartier du port : à proximité du bassin de la sablière ;
lequartier de la prairie des sables : au cœur de l'espace naturel des Hautes-Garennes ;
lequartier des jardins de Seine : à proximité de Rosny-sur-Seine et de la station d'épuration.
Ils doivent être connectés par un axe structurant est-ouest sur lequel passera le transport en commun en site propre. Entre ces quartiers aux ambiances différentes, les espaces naturels existants seront mis en valeur.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mantes-la-Jolie en 2021 en comparaison avec celle des Yvelines et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) par rapport au département (2,6 %) et à la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,5
2,6
9,7
Logements vacants (en %)
5
6,3
8,1
Lelogement social est fortement représenté à Mantes-la-Jolie. Selon le recensement, le nombre de logements sociaux est passe de 6 152 en 2010 (39,5 % du parc des résidences principales) à 6 852 en 2021 (39,8 %)[I 6]. La commune respecte donc très largement ses obligations issues de l'article 55 de laloi SRU qui impose un pourcentage minimal de ces logements dans les zones urbaines.
Dans le cadre des réflexions sur leGrand Paris, Mantes-la-Jolie pourrait bénéficier d'un développement de la vallée de laSeine sur l'axeParis-Le Havre, comme le préconiseAntoine Grumbach, l'un desarchitectes ayant participé à la consultation « Le Grand Paris de l'agglomération parisienne ».
Le, la municipalité donne le coup d’envoi d’un service de vélos en libre-service appelé « VéliMantes »[28]. Contrairement à la plupart des autres systèmes devélopartage, sa gestion n'est pas déléguée à une entreprise, ni liée à un marché de publicité, mais assurée par une association, après avoir été gérée en régie municipale pendant quelques mois[29]. Les vélos ne sont pas attachés à des bornes, mais doivent être demandés dans chacune des huit structures qui accueillent une station. Ce service n'existe plus depuis l'été 2010[30].
Jusqu'en2010, laSotrema a la charge du stationnement, en plus du ramassage des ordures ménagères de l'ensemble des communes de la communauté d'agglomération, activité qu'elle a conservée. En2010, une délégation de service public a été accordée àVinci Park, devenue Indigo, pour la gestion du stationnement en surface et dans les parkings souterrains :
Cœur de Ville : rue Gambetta, 243 places ;
Hôtel de Ville : place Saint-Jacques, 306 places ;
Normandie : place Henri-Dunant, 340 places ;
Gare : place du 8-Mai-1945, 710 places ;
Vieux Pilori : rue d'Alsace, abonnements uniquement.
La ville est dotée de deux zones de stationnement résidentiel (rouge et bleue). Les habitants peuvent obtenir une carte annuelle payante leur permettant de stationner sur l'ensemble des parkings de leur zone de résidence. La zone rouge correspond au centre-ville auquel s'ajoute le secteur de la gare et celui de la place Henri-Dunant. La zone bleue s'étend sur le quartier des Martraits et une partie de Gassicourt. Dans ces zones, le stationnement est payant tous les jours de9 h à12 h 30 et de14 h à18 h 30, sauf dimanches et jours fériés.
Mantes-la-Jolie est traversée dans la direction est-ouest par l'ancienneroute nationale 13, déclassée en route départementale 113. Elle constitue l'axe principal de la commune avec l'avenue du Général-de-Gaulle, le boulevard du Maréchal-Juin, et l'avenue de la République. La ville est contournée à l'est par la route départementale 983 (ancienneroute nationale 183) qui la relie àMagny-en-Vexin et àHoudan. Mantes est également reliée àMeulan par la RD 190 (ancienneroute nationale 190) et àDreux par la RD 928 (ancienneroute nationale 828).
L'autoroute A13 passe au sud de la ville, ce qui met Mantes-la-Jolie à 55 kilomètres deParis (vers l'est), à 45 kilomètres deLa Défense (en empruntant l'autoroute A14 aprèsOrgeval) et à 83 kilomètres deRouen (vers l'ouest). Trois sorties desservent l'agglomération mantaise :
Lacommunauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines a mis en place le service TàD Mantois (ex-Tamy). Il s'agit de véhicules qui transportent les habitants des communes les plus rurales de l'agglomération vers les communes centrales, telles que Mantes-la-Jolie, sur réservation et avec un titre de transport au tarif normal.
Mantes-la-Jolie est par ailleurs dotée d'une société detaxis collectifs assurant des liaisons de banlieue à banlieue, notamment en direction des aéroports parisiens. Il s'agit de la société ATA France, créée en 2000 parAziz Senni, entrepreneur local.
Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi de deux liaisons omnibus avec Paris-Saint-Lazare en 55 minutesvia Poissy et en 1 heure et 15 minutesvia Conflans-Sainte-Honorine.
Les liaisons expérimentales Le Havre - Strasbourg (72 voyageurs par jour en moyenne) et Cherbourg - Dijon (54 voyageurs par jour en moyenne) ont été interrompues à partir du, supprimant de ce fait la liaison quotidienne entreMantes-la-Jolie et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[31],[32].
Réaménagement de la gare et transport en commun en site propre
Une convention cadre de partenariat, signée en2009 entre les villes de Mantes-la-Jolie et deRosny-sur-Seine afin d'aménager unécoquartier entre ces deux villes, prévoit la création d'untransport en commun en site propre (TCSP) de typebus à haut niveau de service qui devrait relier lagare de Mantes-la-Jolie à celle deRosny-sur-Seine[25]. Ce projet pourrait être une future ligne du réseauT Zen[33]. En, le STIF approuve le financement des études pour la création du TCSP du Mantois, qui reliera sur un tracé de 4 à 5 kilomètres la gare de Mantes-la-Jolie, le quartier duVal Fourré et le futur écoquartier[34]. Le projet comprend également le réaménagement de lagare de Mantes-la-Jolie, afin d'améliorer le fonctionnement de ce futur pôle multimodal, à l'occasion de la création de ce TSCP et du prolongement de laligne E du RER. Les travaux sont annoncés sur 7 ans, de 2015 à 2022[35].
Le, l'EPAMSA, l'EPAD, l'EPASA etRFF annoncent qu'ils ont signé un protocole de partenariat relatif aux études de mise en œuvre du prolongement du RER E vers l'ouest[42]. Les travaux commencent en 2015 et devaient durer jusqu'en 2022[35],[43], mais ils ont pris deux ans de retard, en raison du protocole de financement qui s'est révélé difficile à mettre au point entre toutes les parties intéressées[44].
Les départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine apportent 350 millions d’euros nécessaires au bouclage du financement et au début des opérations d’aménagement[46]. De plus, l'État et la Région Île-de-France signent le un avenant au Contrat de plan État-région (CPER) 2015-2020 prévoyant 60 millions d'euros supplémentaires pour les transports et permettant de consolider des "projets majeurs", comme le prolongement du RER Éole jusqu'à Mantes-la-Jolie[47].
Les premiers travaux préparatoires à Mantes-la-Jolie commencent fin 2015 avec l’aménagement provisoire de la place de la Gare. Les travaux d’Éole sont programmés sur 8 ans, de façon à garantir la continuité de l’exploitation de la ligne J de 2016 à 2024. Réalisés sans interruption de la circulation des trains, ils représentent un investissement sans précédent d’un montant global de 3,7 milliards d’euros[48] A Mantes, l’objectif est d’adapter la gare aux besoins d’Éole et à une prévision d’augmentation d’environ 25 % de fréquentation. Une meilleure qualité de service est attendue avec notamment la mise en accessibilité des quais pour les Personnes à Mobilité Réduite, la création d’une nouvelle voie de circulation ferroviaire, l’extension de la gare existante côté Nord, la création d’un nouveau bâtiment voyageur côté sud, la construction d’une nouvelle passerelle pour permettre une meilleure fluidité de circulation des voyageurs.
La construction de cet équipement (situé côté Mantes-la-Ville) a débuté en 2017 et devrait s’achever courant 2018. Il offrira un guichet SNCF, une boutique bus ainsi que des espaces de commerces[49]. Le chantier du bâtiment Nord (situé côté Mantes-la-Jolie) débute au printemps 2018. Il doit être étendu et rehaussé d’un étage. Dès le deuxième semestre 2017, la billetterie, la boutique Relay et la boutique bus sont installés sur le parvis dans des bungalows. La modernisation de l’ensemble de l’édifice (qui conservera sa façade historique) prendra deux ans. Un guichet SNCF, une agence Navigo, une boutique bus ainsi que des commerces s’installeront dans le nouveau hall voyageurs[50].
À proximité de la chaufferie duVal Fourré, des travaux de démolition de friches industrielles ont eu lieu en 2016. Sur cet espace, sera construit un atelier de maintenance où les rames seront à la fois garées, entretenues et nettoyées. Cet équipement emploiera à terme 200 personnes. Le passage à niveau rue des Piquettes doit être supprimé. À partir de 2019, les voies seront remaniées, les ouvrages d’art et l’atelier sortiront de terre. En 2024, la nouvelle ligne E remplacera la ligne J actuelle Paris/ Mantes via Poissy[51],[réf. non conforme].
Les plus anciennes références écrites de Mantes mentionnent différentes formes :Medanta auIXe siècle[22],[55],[56],Medunta[22],Medenta[57],Medonta castrum[22],Medonta villa vers 1272[22].
Toutes ces formes semblent issues d'un primitif*Meduanta, pluriel de*Meduantum[58],[59]. Ce toponyme est issu d'unhydronyme, comme c'est souvent le cas ; en effet,Medante fluminis (deflumen « fleuve ») est mentionné auXe siècle[56]. Sa signification possible conforte cette hypothèse car*Meduanta repose sur le gauloismedu- « hydromel »[59], suivi du suffixe-anta. Le nom de laMayenne (Meduana) est basé sur le même élément[59].
Dès l'origine, trois localités bien distinctes, mais contiguës, portaient le nom deMante[60],[61] :
Mante-la-Ville,Medanta, Medunta, Medonta-Villa. C'était uneparoisse rurale qui correspond à l'actuelleMantes-la-Ville.
Mante-l'Eau. C'était une agglomération de maisons de pêcheurs, qui s'étendait le long de l'actuel quai des Cordeliers, le long de la Seine, jusqu'au village deMante-la-Ville. Par la suite les fortifications englobèrent le village de pêcheurs.
Mante-le-Château,Medanta-Castrum ouCastellum. C'est la butte sur laquelle fut construite lamotte castrale[62] puis le château[63].
En1930, à la suite de la fusion de la ville avec le village deGassicourt situé à l'ouest, son nom devintMantes-Gassicourt. La conservation du nom deGassicourt dans le nom de la nouvelle ville fut l’une des conditions de la fusion. Elle n'a pris son nom actuel qu'en1953, en reprenant le qualificatif-la-Jolie, déjà officieusement donné depuis longtemps. Ce qualificatif est souvent - plaisamment - attribué àHenriIV. Dans une lettre adressée àGabrielle d'Estrées, sa maîtresse, qui résidait à Mantes, le roi lui aurait écrit : « je viens à Mantes, ma jolie ». Cependant, ce qualificatif se réfère vraisemblablement au caractère du site en lui-même sur lequel la ville s'est développée : le cadre naturel de la vallée de la Seine[réf. nécessaire].
Aujourd’hui, il n'y a plus de lieux-dits à proprement parler, ceux-ci ayant été absorbés par l’étalement urbain. Cependant, on les retrouve encore généralement dans la toponymie : les bords de Seine, la Butte verte, Chantecoq, les Hautes coquilles, les Basses coquilles, les Cordeliers, la Croix ferrée, Les Garennes[64], les Martraits, Saint-Nicolas, Gassicourt,le Val Fourré.
Une tradition locale relative à l'hagiographie desaint Maclou et rapportée en 1730[65] fait mention, non sans certaines incohérences de dates, d'untemple dédié àCybèle[66]. En 306, celui ci aurait été transformé en hospice et confié au saint, lequel, pourtant réputé mort en 536, y aurait alors dressé son église, l'actuelle église Saint Maclou. De même, des étymologistes téméraires voient dans le nom deDennemont la trace d'un temple dédié àDiane, dans celui deMénerville, àMinerve[67].
Si l'hagiographie desaint Maclou évoque une Mantes païenne prospérant auVIe siècle, ce n'est qu'à la fin duhaut Moyen Âge que remontent les premières traces d'habitation, celle d'un port de pêche. Il demeure que le nom de la ville, plutôt gallo-romain, pourrait prêter à celle-ci une fondation plus ancienne. Les rives de laSeine ont longtemps abrité des pêcheries éparses qui remplissaient au printemps leur filets d'aloses remontant le fleuve.
Bien que les documents historiques ne permettent pas de l'affirmer, lesNormands remontant ou descendant laSeine auraient plusieurs fois ravagé la ville et lepays comme en865,876,878,885, 887[68]…
Au début duIXe siècle, vers la fin de l'époquecarolingienne, unemotte castrale, attestée vers 825[69], est construite sur lemont Éclair afin de défendre l'accès à laSeine. Les actuelles rues de L'abbé Hua, du Cloître Notre-Dame et de la Sangle en conservent le contour. Les vestiges qui y ont été fouillés ne remontent qu'auXe siècle. C’est autour de ce noyau que la ville, défendant la frontière avec leVexin normand, se développera.
Sous le règne deRobert le Pieux,GautierII dispose déjà à l'emplacement de lamotte castrale d'un excellent dispositif de défense qualifié dechâteau, et en particulier un édifice fortifié massif, la « tour de Ganne », témoin de la violence des incursions normandes.HenriIer, fils de Robert, mène une lutte acharnée contreGuillaume le Conquérant. Mantes en est souvent le théâtre. C'est dans ce cadre qu'en 1077Simon de Vexin, ultime héritier, se retire dans les ordres. Son domaine, dont Mantes, est « rendu » à sonsuzerain,PhilippeIer,roi des Francs.
Afin de faire cesser les incursions françaises enVexin français, le duc-roiGuillaume le Conquérant exige que Philippe lui remettePontoise,Chaumont-en-Vexin et Mantes. Sur le refus du roi des Francs, Guillaume lance ses troupes sur Mantes et la région. En, les troupes normandes commandées par Asselin Goet lancent une campagne de représailles dans le Vexin français. Arrivés à Mantes, ils détruisent lesmoissons et arrachent lesvignes comme ils l'ont fait dans les autres contrées.
Le lendemain, comme les bourgeois sortent pour constater les dégâts, Guillaume arrive à l'improviste à la tête de sesgens d'armes. Ils se précipitent dans la ville. Après l'avoir mise à sac, ils brûlent impitoyablement le château, les églises, les maisons. Beaucoup de bourgeois périssent dans l'incendie. Guillaume en personne serait entré à cheval dans l'église. La tradition religieuse locale veut que ce soit la divine Providence qui fasse alors chuter la monture sur le souverain, blessant mortellement celui-ci. Plein de remords superstitieux, sentant sa mort approcher, Guillaume fait donner de grosses sommes d'argent pour obtenir la rémission de ses « brigandages » et pour relever les églises et couvents détruits par ses ordres. La tradition a ajouté que, le, c'est dans la rue de la Chausseterre, près leparvis Notre-Dame, que Guillaume, souffrant d'obésité, trouve la mort pendant son triomphe[68]. En réalité, celui-ci, vraisemblablement victime d'un problème cardiaque, est transporté àRouen et c'est auprieuré Saint-Gervais, aménagé alors en résidence ducale, qu'il meurt en.
Quelles qu'aient été les dispositions testamentaires prises par ce prince, quelques années plus tard, entre 1095 et 1100, les habitants mobilisent effectivement des sommes considérables pour reconstruire la ville, hormis le château qui n'avait pas été pris par les Normands. C'est en raison de ces embellissements quasi miraculeux qu'elle aurait été alors surnomméela Jolie[68].
En 1092, Philippe, pour récompenserOdon,évêque de Bayeux, d'avoir béni son mariage avecBertrade de Montfort, qu'il avait enlevée traîtreusement àFoulquescomte d'Anjou, lui fait don de la principale église de la ville. Une dizaine d'années plus tard, le comté de Mantes est restauré au profit dePhilippe de France, fils aîné issu de ce mariage scandaleux, au moment où la reine prend le voile et le pape lève l'excommunication du roi. C'est une décision prise en accord avec le demi-frère de Philippe, le prétendantLouis, dont la prééminence a été actée en 1098.
LouisVI le Gros, fils dePhilippeIer, eut à combattreGuillaume le Roux, fils deGuillaume le Conquérant, mais également un grand nombre debarons français aux services des Anglais commeRobert de Meulan etGuy de la Roche. La cité et lacitadelle, qui se trouve derrière l'église Notre-Dame, possession dePhilippe de Mantes, frère duroi de France, sont assiégées par ce dernier qui tombent entre ses mains après plusieurs journées de siège« grâce à la vaillance et à la fidélité des bandes de paysans des domaines ecclésiastiques, organisées enmilices et conduites, sous lesbannières paroissiales par leurs proprescurés. » En 1110[70], en remerciement de leur fidélité,LouisVI octroya aux bourgeois de Mantes une charte donnant à la ville le statut decommune. En 1188, elle servira de modèle à celle quePhilippe-Auguste, depuis Mantes, accordera aux bourgeois dePontoise, puis en 1221 à celle que le même roi concédera à la ville dePoissy[71].
Le, Philippe Auguste et lesmilices communales mantaises engagent unebataille à Soindres contre les troupes menée parHenriII Plantagenêt qui ravagent leMantois et cherchent à prendre le château-fort de Mantes. Les pillards battus, le roi de France s'empare dans la foulée duVexin normand et Mantes lui sert alors dequartier général. C'est en partant de Mantes qu'il sera vainqueur àChâteau-Gaillard et àRadepont.
Alors qu'il se trouve àPacy, Philippe décide d'assister à unconcile organisé àParis. Usé par la maladie, il est obligé de s'arrêter à Mantes, où il meurt le.
L'histoire de Mantes devient ensuite tranquille durant une centaine d'années.Thibaud de Champagne réside souvent à Mantes. Jusqu'en 1346, le commerce prend une grande importance, à tel point que la ville rivalise avecRouen etParis[68].
Après la mort de son époux le roiPhilippeIII le Hardi le,Marie de Brabant se retire dans sondouaireaux Mureaux, où elle meurt trente-six ans plus tard, en1321. Elle passe ses derniers jours à Mantes.
En raison de son emplacement stratégique sur laSeine et à la frontière de laNormandie, Mantes représenta un enjeu majeur de laguerre de Cent Ans et fut très convoitée par lesAnglais et lesrois de France. La ville changea de maîtres à de nombreuses reprises. En effet, le, lors de lachevauchée d'Édouard III, Mantes est prise et pillée. Elle restera entre les mains anglaises, avant de revenir à son propriétaire, Charles le Mauvais.
Le, les roisJeanII de France etCharlesII de Navarre y signèrent leTraité de Mantes par lequel le roi de France reconnaissait au roi de Navarre la possession d'une grande partie duCotentin et de terres normandes à l'ouest du comté d'Evreux[73].
Charles II résida de nombreuses fois à Mantes jusqu'en 1361. Le, Charles, premier fils du roiCharlesII et futur roiCharlesIII de Navarre, naquit au château de Mantes[74].
Le la ville, alors possession de Charles le Mauvais,fut prise par les troupes dumaréchal de FranceBoucicault et deBertrand du Guesclin[75].CharlesV fait alors exécuter un grand nombre de travaux aux fortifications. Au traité d'Avignon de 1365, Charles dut accepter d'échanger les villes de Mantes etMeulan contreMontpellier[76]. Les conditions financières de cet échange provoquèrent de nombreux conflits entre le roi de Navarre etCharlesV qui durèrent jusqu'en 1375[77].
Sous le règne deCharlesVII, les bourgeois de Mantes souffrent de plus en plus de vivre sous le joug anglais. Ils envoient alors clandestinement àChinon une députation chargée de s'entendre afin de faire rentrer la ville dans leroyaume de France.Jean de Lancastre,duc de Bedford, régent pour le roi d'Angleterre l'ayant appris, il fait pendre vingt-deux des notables de la ville.
En 1449, profitant de l'espoir de la présence des troupes françaises à proximité de la ville, la population se soulève contre l'occupant, s'empare de la tour Saint-Martin et de la porte aux Saints, force les troupes à capituler et, le, ouvre les portes aux troupes françaises commandées parJean de Dunois. À la fin de l’époque médiévale, les fortifications primitives ont été renforcées et doublées progressivement par une enceinte plus étendue.
À la mort d'HenriIII et pendant les guerres de Religion, Mantes fut partisane de laLigue catholique, mais fut prise parHenriIV, qui y installa durant trois années son quartier général, qui était un peu la capitale du royaume[68], en vue de laconquête de Paris, qui eut lieu le. Son ministre Sully disait joyeusement« Le roi s'en retourna à Mantes qui était alors son Paris »[68].
L'année précédente, en 1593, une conférence connue sous le nom deDispute de Mantes, eut lieu entre le roiHenriIV et les députéscalvinistes inquiets de sa conversion aucatholicisme[79].
Après sa prise de pouvoir à Paris, il vint régulièrement à Mantes« jouer à la paume » et passer d'agréables moments avecGabrielle d'Estrées. La ville s’étendait alors au cœur d’une région deprieurés, de champs et de vignes, propriétés des seigneurs locaux.
En1610, le vieux pont fortifié, auquel étaient accolés moulins et pêcheries, reliait encore Limay à la grande « porte aux images » de la ville de Mantes. Plusieurs édifices remaniés ou disparus témoignent de l'importance de la ville à cette époque, comme la citadelle ou « porte de Rosny », la tour de l'Horloge, l'église Saint-Maclou et le couvent des Cordeliers.
En1615,Marie de Médicis fait détruire lacitadelle dont les pierres servent ensuite à la construction de l'église et du couvent des Capucins qu'elle fonde àLimay.
Le,Jean de Rotrou se marie dans la ville avec Marguerite Camus, fille d'un bourgeois mantois.
En1641, une assemblée générale duclergé se déroule dans la ville.
En1645,Anne d'Autriche,Louis-Dieudonné etPhilippeduc d'Anjou, alors enfants, accompagnés ducardinal de Mazarin, passèrent quelques jours à Mantes. Le cardinal logea au château et les enfants furent accueillis dans une maison qui serait située actuellement au 1, rue Baudin[68]Durantla Fronde, le maire de Mantes ouvre les portes de la ville à l'armée des princes. Il sera destitué par la suite.
La ville de Mantes déclina auXVIIIe siècle, en raison d'un dépeuplement progressif dû à la proximité deVersailles, aux charges toujours plus lourdes représentées par le logement des troupes de passage, à la perte de la plupart des privilèges qui avaient été donnés à la ville par la charte de1110, au désintérêt du roi pour une ville qui a perdu son importance stratégique et à la baisse des ventes du vin, première ressource de la ville. La plus grande partie des fortifications est démolie en1739 sur ordre deLouisXV.
Les maisons médiévales des bords deSeine sont remplacées progressivement par de riches hôtels particuliers, dont on peut trouver quelques vestiges dans l’actuelle rue Baudin.
Durant laRévolution, il n'y eut pas de scènes sanglantes. Toutefois la haine religieuse et les exécutions des décrets de laConvention y furent appliquées. Mantes fut le siège d'untribunal de première instance et d'unemaison d'arrêt, dont on a conservé les livres d'écrou[80].
À partir duXIXe siècle, la ville connut une expansion importante vers l'ouest, par l'annexion de territoires appartenant autrefois àMantes-la-Ville. L’ouverture en1843 de la ligne dechemin de fer entreParis etRouen et l’installation de nouvelles industries dans la région relance l’attractivité de Mantes. Des résidences cossues commencèrent à être bâties dans les nouveaux quartiers. La ville se développe alors largement au-delà des limites du centre historique et de ses anciennes fortifications.
Le, lors de laguerre franco-prussienne de 1870, une quarantaine de francs-tireurs tendent une embuscade à l'entrée deMézières-sur-Seine à un groupe deuhlans qui s'avancent en direction de Mantes-la-Jolie. Le soir, l'ennemi revient en force ; le généralAdalbert von Bredow en personne, à la tête d'une colonne de cavalerie et d'artillerie appuyée par un détachement d'infanteriebavaroise, se dirige alors surMézières. Une reconnaissance du13e dragons duSchleswig-Holstein tombe dans une embuscade àAulnay-sur-Mauldre tendue par quatre francs-tireurs[81]. Les Allemands arrivés àMézières, le maire de la ville est roué de coups mais parvient toutefois à s'enfuir et le village est canonné, criblé d'obus puis l'arrière-garde, torche à la main, y met le feu. Une soixantaine de maisons seront détruites. En fin d'après-midi, la colonne arrive devant Mantes-la-Jolie. Après avoir canonné la ville, l'infanteriebavaroise du2e régimentPrince Royal entre en ville, saccage les deux gares,Mantes-la-Jolie etMantes-Station, tue et blesse des civils et emmène des otages. La population affolée s'enfuit jusque dans les bois deRosny-sur-Seine. Après sa terrifiante apparition aux portes de Mantes, la colonne retourne dans ses cantonnements, traversant les ruines fumantes de Mézières-sur-Seine.
La croissance de la ville s’accélère en 1930 avec l’annexion de l’ancien village voisin de Gassicourt[83].
LaSeconde Guerre mondiale laissera de nombreuses traces à Mantes. En, les combats de laLibération de la France s’accompagnent de plusieurs vagues de bombardements qui firent plus de 450 morts. Celui du, particulièrement violent, détruisit le pont ainsi qu’une grande partie du cœur historique de la ville et ses hôtels duXVIe siècle. La ville reçut pour cela, au titre de Gassicourt, lacroix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil[84].
L’après-guerre est marqué par la reconstruction des zones détruites dans le centre-ville.
À la suite de la mise en place d’une nouvelle politique d’urbanisation, unezone à urbaniser en priorité (ZUP) est créée à Mantes-la-Jolie au début dans lesannées 1960. C’est alors le début de la construction du quartier moderne duVal Fourré, sous la direction de l’architecte-urbanisteRaymond Lopez, en lieu et place de l’aérodrome.
L'ancienne communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines.L'actuelle GPS&O, traversée par la Seine, et son siège situé à Aubergenville.
Mantes-la-Jolie était le siège de lacommunauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY), une structure intercommunale qui regroupait trente-cinq communes et comptait plus de 112 000 habitants créée le. Cette communauté d'agglomération succédait audistrict urbain de Mantes (DUM), créé en 1966. Le DUM avait lui-même remplacé le syndicat intercommunal d'assainissement de l'agglomération mantaise fondé en 1951.
Il est réélu lors desélections municipales françaises de 2008, où le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 52,51 % de votants[88]. Sur les 19 729 inscrits sur les listes électorales, 10 360 Mantais se sont exprimés.Michel Vialay, à la tête d'une liste de lamajorité présidentielle soutenue par une partie duMoDem et nomméeEnsemble pour Mantes-la-Jolie, a été élu avec une majorité absolue de 51,78 %. Il fut suivi par la liste de gauchePour réussir ensemble, rassemblant le PS, PRG et Décil avec à sa tête Guillaume Quévarec, qui a recueilli 37,26 % des suffrages. La liste communiste menée par Marc Jammet et nomméePour changer vraiment se place troisième en ayant rassemblé 8,60 % des suffrages. La listeLutte ouvrière, avec à sa tête Thierry Gonnot, a rassemblé 2,36 % des suffrages, ce qui ne lui permet pas d'avoir d'élus au conseil municipal.
Lors du second tour desélections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste UMP-UDI menée parMichel Vialay obtient la majorité obsolue des suffrages exprimés, avec 5 522 voix (59,40 %, 35 conseils municipaux élus dont 22 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[89] : - Rama Sall (PS, 225 voix, 24,29 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ; - Joël Mariojouls (DVG, 1 516 voix, 16,30 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 54,20 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans les Yvelines, la liste LR-SL du maire sortant Raphaël Cognet — qui a succédé en 2017 àMichel Vialay après son élection comme député — obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés avec 4 095 voix (72,19 %, 38 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[90] : - Marc Jammet (PCF - POID, 1 267, 22,33 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Thierry Gonnot (LO, 310 voix, 5,46 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 72,56 % des électeurs se sont abstenus.
Après un long conflit entrePierre Bédier, ancien maire devenu président duconseil départemental des Yvelines et son successeur Raphaël Cognet[91], celui-ci démissionne en janvier 2022 de son mandat de maire et de président de lacommunauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. De nouvelles élections municipales sont donc organisées en mai 2022, et, d'ici l'élection du nouveau maire, son intérim est assuré conformément aux dispositions ducode général des collectivités territoriales[92] par le premier adjoint, Sidi El Haimer, fidèle de Pierre Bédier[93],[94]. Les élections qui ont eu lieu le voient le succès des le premier tour de la liste menée par le maire démissionnaire Raphaël Cognet avec 51,15 % des suffrages exprimés. La liste LR menée par Jean-Luc Santini — où était candidat Pierre Bédier — obtient 30,74 % des suffrages exprimés (dont 78,07 % et 57,08 % dans les deux bureaux de vote du quartier du Val Fourré), et celle de Guillaume Quévarec (EELV-PS) a obtenu 10,74 %. Lors de ce scrutin, 57,51 % des électeurs se sont abstenus, soit 17 points de moins qu’en 2020[95].
Compte tenu de la population de la commune, leconseil municipal de Mantes-la-Jolie est composé de quarante-trois membres, y compris le maire et les maires-adjoints[96].
Lors duréférendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du[112], les mantais ont majoritairement voté contre le texte, avec 56,46 % de Non et 43,54 % de Oui, avec un taux d’abstention de 40,95 %. Ce résultat est proche de la moyenne nationale qui fut de 54,67 % de Non et 45,33 % de Oui.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle française de 2007[113], les Mantais ont placé en têteSégolène Royal avec 38,74 % des suffrages, suivie deNicolas Sarkozy avec 25,83 %, puis deFrançois Bayrou avec 16,71 % et enfin deJean-Marie Le Pen avec 7,78 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs mantais ont voté à 59,58 % pour Ségolène Royal contre 40,42 % pour Nicolas Sarkozy. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été assez élevé puisque 83,88 % des inscrits se sont exprimés. Ces résultats montrent qu’au niveau national, la ville de Mantes-la-Jolie semble plutôt ancrée à gauche.
Il faut noter que les électeurs de Mantes-la-Jolie ne votent pas de manière uniforme sur tout le territoire. Une analyse[Laquelle ?] des résultats des élections passées montre que le centre-ville a tendance à être favorable aux partis de droite. AuVal Fourré, plus populaire, les résultats de la gauche sont bien meilleurs que dans les deux autres quartiers, notamment aux élections nationales. Le cas du quartier résidentiel de Gassicourt est variable en fonction des scrutins.
Pour illustrer ce propos, on peut évoquer le second tour de l’élection présidentielle de 2007[114], où Ségolène Royal (PS) a obtenu 82,06 % des suffrages au Val Fourré, 51,68 % à Gassicourt et 39,97 % au centre-ville. Cette tendance se retrouve dans les résultats de l’élection municipale de 2008[115], où la liste deMichel Vialay (UMP) a rassemblé 38,75 % des suffrages auVal Fourré, 53,13 % à Gassicourt et 64,71 % au centre-ville.
La ville de Mantes-la-Jolie a mis en place huit« comités consultatifs de quartier » (CCQ), correspondant à huit secteurs géographiques du territoire. Chaque comité se réunit une fois par an en séance publique et une fois tous les deux mois en séance privée. Le maire de Mantes-la-Jolie préside les comités qui sont composés d'un président délégué ayant une bonne connaissance du secteur, de quatre élus désignés par le maire et de douze représentants bénévoles des habitants désignés à la suite d'un appel à candidature. Ces réunions permettent des échanges directs entre les élus et la population : la ville peut informer et consulter les habitants de manière ciblée et les administrés peuvent interpeller les élus et leur soumettre leurs remarques et leurs demandes.
Les huit« comités consultatifs de quartier » de Mantes-la-Jolie sont :Butte-Verte,Centre-ville,Fragonnard,Garennes,Gassicourt,Martraits,Pierre Sémard etSully.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Que s'est-il passé depuis 2008 ? Comment a été mis en œuvre l'agenda 21 ?
Chaque année, une rencontre sur le thème dudéveloppement durable est organisée à tour de rôle par l’une des villes jumelles. La municipalité favorise la mise en relation des associations, notamment sportives et culturelles, des villes jumelées.
Coopération décentralisée
La ville réalise des projets decoopération décentralisée avec plusieurs collectivités d'où sont originaires de nombreux mantais :
Le but de ces opérations est d’accompagner le développement de ces pays en mobilisant leurs ressortissants afin de conjuguer le développement du pays d’origine et celui du territoire. Mantes-la-Jolie est associée àRabat, la capitalemarocaine, pour des projets concernant l'artisanat et le développement social, économique et culturel et à la ville deMatam, auSénégal, pour un projet d'appui à la petite enfance.
Dans le cadre d'un vaste programme de construction decentres culturels marocains à travers le monde, la ville a été choisie par leMaroc pour accueillir l'un d'entre eux[126]. En2009,Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie, a signé avecMohammed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, une convention prévoyant la cession par la ville d'un terrain pour un euro symbolique au ministère qui financera la construction ducentre culturel. En2012, le projet est abandonné après le désengagement duMaroc[127].
Consulat du Maroc
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Le consulat a-t-il ouvert ?
En, les autorités marocaines signent un décret autorisant l'ouverture d'un consulat à Mantes-la-Jolie[128]. Cette nouvelle antenne consulaire devrait permettre de soulager le consulat du Maroc dePontoise et permettre aux ressortissants marocains de Normandie un accès plus rapide pour effectuer leurs démarches administratives.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Plus de visites depuis 2012 ?
Mantes-la-Jolie, avec son image de ville de la grande banlieue parisienne, fait souvent l'objet de visites par des personnalités politiques d'envergure nationale, notamment dans le cadre descampagnes électorales. Le quartier duVal Fourré est devenu un lieu de passage récurrent des candidats à l'élection présidentielle. De nombreuxministres sont également venus et se servent de lamédiatisation de leurs visites pour y faire des annonces concernant les actions dugouvernement.
:Jean-Marie Le Pen, président duFront national, est en visite à Mantes-la-Jolie où il vient soutenir sa fille aînée,Marie-Caroline, candidate auxélections législatives dans lahuitième circonscription des Yvelines. Au cours de cette visite, le leader d'extrême droite interpelle violemmentAnnette Peulvast-Bergeal, la candidate socialiste à la députation, qui s'effondre en pleurs. Quelques minutes plus tard, il assène uncoup de pied dans lestesticules à Claude Brunet, maire communiste d'Issou. Enfin, il prend à partie Pierre-Alexandre Lasri, un lycéen de 19 ans qui lui tournait autour, en s'exclamant :« J'vais te faire courir moi tu vas voir le rouquin là bas. Hein !Pédé ! »[129].
:Jacques Chirac, président de la République et candidat à l'élection présidentielle, effectue une visite de campagne à Mantes-la-Jolie au cours de laquelle il se rend à la gare SNCF, au Val Fourré, à la mairie et dans un centre culturel[132].
:Corinne Lepage, présidente de Cap 21 et candidate à l'élection présidentielle, effectue une visite de campagne au Val Fourré à l'invitation d'une association féministe[133].
:Luc Ferry, ministre de l'Éducation nationale, effectue sa première visite à Mantes-la-Jolie dans une école primaire et au lycée Saint-Exupéry, où il a effectué une partie sa scolarité[134].
:Renaud Dutreil, ministre des PME, du Commerce et de l'Artisanat, effectue une visite à Mantes-la-Jolie sur le thème de l'entrepreneuriat chez les jeunes[135].
:François Bayrou, président de l'UDF et candidat à l'élection présidentielle, est en visite au Val Fourré où il participe à un dîner avec une centaine de femmes du quartier[136].
23- :José Bové, candidat à l'élection présidentielle, passe un week-end dans le Mantois. Il visite notammentle Val Fourré et son marché et participe à diverses manifestations[137].
:Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, pose la première pierre du futur pôle aquatique de Mantes-en-Yvelines dans le quartier du Val Fourré[138].
:Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, est en visite à Mantes-la-Jolie où lui est présenté le projet urbain « Mantes-Université »[139].
:Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, se rend à l'école Marie-Curie de Mantes-la-Jolie pour rencontrer des enseignants et des élèves qui suivent des stages de remise à niveau pendant les vacances[140].
:Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi, etFadela Amara, secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, sont à Mantes-la-Jolie pour la signature des premiers contrats d’autonomie avec 18 jeunes âgés de 16 à 25 ans[141].
:Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice et candidate aux élections européennes, effectue une visite de campagne au Val Fourré[142].
:Brice Hortefeux, ministre du Travail,Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance etValérie Létard, secrétaire d'État chargée de la Solidarité, annonce à Mantes-la-Jolie un volet du plan de relance de l'économie qui concerne les établissements d’accueil des personnes âgées et handicapées et posent la première pierre de l'EHPAD Léopold Bellan[143].
:François Fillon, Premier ministre, etRoselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, participent à une table ronde sur la grippe H1N1 à la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie[144].
:Rachida Dati, députée européenne, revient à Mantes-la-Jolie, six mois après sa dernière visite, et se rend à une exposition sur l'histoire urbaine de la ville ainsi qu'au Val Fourré[145].
:Rama Yade, secrétaire d'État chargée des Sports, inaugure des mini-terrains de football couverts dans le quartier du Val Fourré[146].
:Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et candidate aux élections régionales, est en visite de campagne au Val Fourré et participe à une émission de radio locale où elle est interviewée par des enfants du quartier[147].
:Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Île-de-France et candidat aux élections régionales, se rend sur le marché du centre-ville de Mantes-la-Jolie auprès des élus socialistes du Mantois. Une semaine après sa principale concurrente, il participe à la même émission de radio où il est interrogé par des enfants[148].
:Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme, vient à Mantes-la-Jolie pour constater les effets de la rénovation urbaine du Val Fourré[149].
:Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, visite le quartier du Val Fourré, quelques jours avant la création de son parti politique[150].
:Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, vient à la rencontre despatrouilleurs, nouvelle génération de policiers de proximité dont Mantes-la-Jolie est l'une des quatre villes françaises testant le dispositif[151].
:Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration etJeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative, viennent participer au Val Fourré à une table ronde sur le thème« jeunes, entreprises et quartiers »[réf. nécessaire].
:Marc Laffineur, secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants, inaugure la nouvelle maison de la mémoire implantée dans le Pavillon Duhamel[réf. nécessaire].
:Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la Famille, rend visite aux salariés de laCaisse d'allocations familiales de Mantes-la-Jolie après qu'un homme se soit immolé par le feu dans les locaux quelques semaines auparavant[156].
:Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP et candidat à la présidence du parti, tient un meeting de campagne à Mantes-la-Jolie[157].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Les établissements de Mantes-la-Jolie relèvent de l'Académie de Versailles[158] et font partie de lazone C[159] pour les vacances scolaires. L'enseignement primaire (de la maternelle à l'élémentaire) relève des compétences de lacommune, les collèges dudépartement et les lycées de larégion. La ville de Mantes-la-Jolie comprend dix-huit écoles maternelles, treize écoles élémentaires, trois écoles primaires, sept collèges, trois lycées et plusieurs établissements d’enseignement supérieur.
Mantes-la-Jolie compte cinq réseaux « éducation prioritaire + » (REP+) sur son territoire qui regroupent des écoles maternelles, des écoles élémentaires, des écoles primaires et des collèges dans le but d'améliorer l'égalité des chances : REP+ Cézanne, REP+ Chénier, REP+ Clemenceau, REP+ Pasteur et REP+ Gassicourt.
Écoles maternelles : les Anémones, les Bleuets, les Campanules, les Capucines, les Clématites, les Gentianes, les Glycines, les Jonquilles, les Lavandes, les Mimosas, les Myosotis, les Pensées, les Pervenches, les Primevères, les Roses, les Tulipes, Albert-Uderzo, les Violettes, Notre-Dame (établissement privé).
Mitoyens, les lycées Saint-Exupéry et Jean-Rostand étaient auparavant réunis. Un projet de fusion en un seul établissement est apparu en 2008[160] avant d'être abandonné en 2009[161].Actuellement[Quand ?], seul le lycée Jean-Rostand est classé enzone d'éducation prioritaire (ZEP).
Centre d’information et de recrutement de l’Armée de terre (CIRAT)
L'IUT de Mantes-en-Yvelines, situé dans le quartier de Gassicourt, va être transféré àMantes-la-Ville au sein de laZAC « Mantes-Université », futur pôle universitaire de l'agglomération, où l'on trouvera également une école d’ingénieurs et une plate-forme de recherche enmécatronique et sur les éco-industries[162].
La ville de Mantes-la-Jolie dispose d'un grand nombre de lieux culturels tels que des espaces d'exposition, des salles de cinéma ou de concert, des médiathèques et des centres culturels :
Musée de l'Hôtel-Dieu (collections médiévales, peintures dont le plus important fonds d’œuvres deMaximilien Luce) ;
Chapelle Saint-Jacques ;
Pavillon Duhamel ;
Médiathèque Georges-Duhamel ;
Médiathèque Louis-Aragon ;
Ludothèque Chopin ;
Multiplexe Méga-CGR (9 salles) ;
Espace culturel multimédia Le Chaplin ;
École nationale de musique, de danse et de théâtre de Mantes-en-Yvelines ;
Dans le cadre de laZAC « Dunant d’Estrées », unenumérithèque devrait être créée entre la place Henri-Dunant et le palais de justice. Le projet devrait consister en la reconversion et l'extension de l'ancienne résidence du sous-préfet. Depuis plusieurs années, l'idée de la création d'un palais des congrès dans l'agglomération mantaise fait souvent son apparition. Il devrait finalement être implanté au cœur de laZAC « Mantes-Université », sur le territoire deMantes-la-Ville.
Centre hospitalier François-Quesnay, historiquement situé au centre-ville, le bâtiment a été démoli au début des années 2000, un nouvel édifice ayant été construit au Val Fourré.
Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Léopold-Bellan
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2013) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Depuis, un système de vidéosurveillance est mis en place sur le territoire communal.
En, leministre de l'Intérieur,Manuel Valls, lance une première vague dezones de sécurité prioritaires (ZSP). Mantes-la-Jolie (quartier duVal Fourré) et Mantes-la-Ville (quartier des Merisiers) constituent l'un des 15 territoires qui ont été choisis pour tester ce dispositif[164] avant l’élargissement à 49 autres en 2013[165]. En, la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie annonce que la délinquance a baissé de 16 % sur la période août-novembre entre 2011 et 2012[166].
La ville de Mantes-la-Jolie étant issue de la fusion en1930 de la commune de Mantes et de celle de Gassicourt, les statistiques concernant la population sont présentées pour chacune de ces deux entités.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[167],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 44 246 habitants[Note 6], en évolution de +0,63 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 43,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 21 977 hommes pour 22 250 femmes, soit un taux de 50,31 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[169]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,0
6,0
75-89 ans
6,5
11,8
60-74 ans
13,2
16,6
45-59 ans
16,0
21,0
30-44 ans
19,5
20,9
15-29 ans
21,7
23,3
0-14 ans
22,0
Pyramide des âges du département desYvelines en 2021 en pourcentage[170]
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2014) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
En 2014, le niveau d'éducation à Mantes-la-Jolie[171] est inférieur à la moyenne du département des Yvelines[172]. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 22,1 %, contre 41,8 % en moyenne yvelinoise, d'autre part 42,5 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 23,6 % au niveau départemental). En 2014, la ville comptait 2 189 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures » (soit 14,1 % de la population active).
La ville de Mantes-la-Jolie soutient le développement de la vie associative grâce à une maison des associations, appeléeAgora, où ceux qui souhaitent créer leur propre structure peuvent disposer de conseils pratiques et d'aides techniques.
De nombreuses associations forment le paysage associatif mantais. La « Compagnie du Théâtre du Mantois » et le « Collectif 12 » sont deux groupes d’artistes de la ville de Mantes-la-Jolie. On peut également évoquer le « Collectif des aînés », association de promotion du troisième âge, qui sort les personnes âgées de leur isolement en les faisant participer à la vie sociale de la ville.
L’association « Diam's Music », créée en 2002, propose aux jeunes de la ville une offre de loisirs axée sur les cultures urbaines : dansehip-hop, chantrap,slam, théâtre et organisation de spectacles en lien avec des jeunes artistes de la scène locale.
L'association « Le Clos des Vieilles Murailles » réunit des bénévoles qui s'occupent d'une parcelle comprenant environ 160 pieds devigne d'uncépage alsacien, situés en contrebas de la collégiale. Chaque année, plus de 200 kilogrammes de raisin sont ramassés au mois d'octobre, ce qui permet la production d'une centaine de litres devin destinés aux adhérents de l'association.
L’office municipal des sports (OMS) est une association dont l'objectif est de rassembler les clubs et les sportifs mantais. Il participe également au développement de la pratique sportive à Mantes-la-Jolie.Actuellement[Quand ?], une soixantaine d'associations sportives en font partie.
L'association sportive mantaise (ASM), créée en1951, est le plus grand club omnisports desYvelines. Elle regroupe près de 4 000 membres et propose un large panel de sport : 30 sections représentant 28 disciplines. Nous y trouvons des sports traditionnels (athlétisme, badminton, basket-ball, escrime, gymnastique artistique et volontaire, haltérophilie, handball, judo, karaté, haltérophilie, musculation, pétanque, plongée, randonnée pédestre, rugby, sport adapté, tennis, tennis de table et tir à l'arc) ainsi que des sports uniques dans le secteur comme le 4×4, le hockey sur glace, le karting, le patinage artistique ou encore les sports mécaniques tout-terrain. L'ASM profite de laSeine et du stade nautique international Didier-Simond de Mantes-en-Yvelines pour permettre la pratique de l'aviron, du canoë-kayak et de la voile. Le club crée et organise de nombreuses manifestations sportives nationales et internationales :marche Paris-Mantes, course cyclisteParis-Mantes-en-Yvelines, championnats d’Europe et coupe du Monde de canoë-kayak, championnats de France d’aviron.
D'autres associations permettent la pratique d'activités supplémentaires :Baseball club de Mantes,Association Oxygène (boxe),Bougainville sports (football, tennis de table, marche et randonnée),Association Avalanche (football en salle),Karaté club Okinawa,Arts martiaux chinois de Mantes (kung-fu, tai-chi-chuan et qi-gong),Actions univers sport (musculation et culturisme),Taekwondo Val de Seine et leCercle de yoga du Mantois. Depuis1901, une association de pêcheursLe Goujon mantais permet la pratique de la pêche dans les différents plans d'eau de la ville.
La plupart des collèges et des lycées mantais possèdent uneassociation sportive scolaire (ASS) qui propose aux élèves des établissements des activités sportives extra-scolaires.
Afin de soutenir le sport de haut niveau, la ville de Mantes-la-Jolie récompense l'excellence sportive et encourage les athlètes en attribuant chaque année des bourses d'au moins cinq cents euros, qui représentent une enveloppe totale de quinze mille euros.
Le stade nautique international a accueilli la Coupe du monde de canoë-kayak en et les sélections françaises de canoë-kayak pour lesJeux Olympiques d'Athènes en2004. En plus d'accueillir les "régates de masse" chaque année au printemps, il reçoit souvent des championnats de France d'aviron.
En 2009, la ville de Mantes-la-Jolie participe à la première édition desFrance Ô Folies, aux côtés de huit autres villes de larégion Île-de-France :Asnières-sur-Seine,Les Ulis,Meaux,Saint-Denis,Sarcelles,Stains,Trappes etVilleneuve-Saint-Georges. L'événement, créé par la chaîne de télévision publiqueFrance Ô, est organisé en partenariat avec les collectivités locales et laSociété des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). L'objectif est de mettre en avant des jeunes talents du milieu de la musique par le biais de l'organisation de concerts. Dans chaque ville, un appel à candidatures est lancé afin de sélectionner cinq artistes qui se produiront dans leur fief lors d'un concert à l'issue duquel un jury de professionnels sélectionne un artiste. Les neuf lauréats se produisent lors d'un concert-événement organisé en juillet, auxFrancofolies de La Rochelle. En2009,Charles Aznavour a parrainé les artistes issus de Mantes-la-Jolie et c'estNina Desprès qui a été sélectionnée pour représenter la ville àLa Rochelle. En 2010, Mantes-la-Jolie participe pour la seconde fois à cet évènement avec les villes deMeaux,Asnières-sur-Seine etSaint-Denis, qui ont également participé à l'édition 2009, ainsi qu'avecVersailles,Évry,Saint-Ouen,Champigny-sur-Marne etArgenteuil, qui participent pour la première fois.
La presse locale est représentée par le journalLe Parisien qui possède une antenne à Mantes-la-Jolie et qui publie quotidiennement une édition desYvelines.Le Courrier de Mantes est un journal hebdomadaire local dont le siège se trouve à Mantes-la-Jolie.
Les services de la ville éditent depuis 1995 un magazine municipal mensuel intituléLa Feuille de Mantes et qui informe les habitants de l'actualité des quartiers.
Depuis2007, la radio BPM[175] émet dans un rayon d'une soixantaine de kilomètres autour de Mantes-la-Jolie sur la fréquence 102.1 de la bandeFM. La programmation de cette station est axée sur l'information locale, la musique, la culture. Présente sur la plupart des grands événements du Mantois, cette radio est proche de ses auditeurs. Elle totalise 20 000 auditeurs par jour[175].
Auparavant attribuée à laradio associative « Radio Droit de Cité » (RDC) disparue en 2007, la fréquence 95.5 de la bandeFM a été attribuée par leConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) à la radioLFM le, à la suite d'un appel d'offres lancé le[176],[177]. Disponible autour de Mantes-la-Jolie,LFM (anciennement appelée « Elles FM ») émettra ses programmes à partir du. La radio portera un regard féminin sur la banlieue et s'intéressera particulièrement à la culture, aux sports, à la vie associative, à l'emploi et aux sujets de société de larégion mantaise.
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Latélévision numérique terrestre est accessible sur le territoire mantais depuis son déploiement le sur l'émetteur de Mantes-Maudétour. Depuis le lancement de la TNT en Île-de-France le, les foyers de Mantes-la-Jolie peuvent recevoir des chaînes supplémentaires qui ont été sélectionnées par leCSA :Demain IDF -BDM TV -Cinaps TV -Télé Bocal en temps partagé sur le canal 21,IDF1 sur le canal 22,NRJ Paris sur le canal 23 etCap 24 sur le canal 24. Depuis le, la commune peut également recevoir, grâce à la TNT, la chaîneFrance Ô sur le canal 20[178].
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Mantes-la-Jolie est la ville principale de la zone d'emploi éponyme[184]. En 2006, la population active totale de la commune s'élève à 18 037[185]. Le taux d'activité entre 25 et 54 ans est de 81,1 %[185], sachant que la moyenne nationale est de 88,9 %[186]. La même année, on dénombre 3 336 chômeurs mantais, soit un taux de chômage s'élevant à 18,5 %[185], contre 11,6 %[186] au niveau national à la même époque.
Répartition de la population de 15 ans ou plus par catégorie socioprofessionnelle en 2006
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Les commerces sont très concentrés dans le centre-ville. On y trouve de nombreuses rues piétonnes avec de nombreuses boutiques, mais aussi quelques supermarchés et épiceries. En revanche, ils sont plus rares dans les zones urbanisées auxXIXe et XXe siècles, à l'exception duVal Fourré et de son grand centre commercial, situé au cœur du quartier et qui est le pendant des commerces du centre-ville.
Le marché du centre-ville, ancienne tradition mantaise, se tient le mercredi et le samedi matin sur la place du Marché au Blé, la place Saint-Maclou et les rues d'Alsace, de Chanzy et du Vieux-Pilori. Le marché couvert du Vieux-Pilori, situé au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitations, vient le compléter. Ce dernier devrait être restructuré dans les années à venir, dans le cadre de la ZAC Dunant d’Estrées, qui prévoit de concevoir une véritable place du marché, à proximité du marché couvert.
Le marché du Val Fourré se tient le mardi et le vendredi après-midi, ainsi que le dimanche de 10 à18 h depuis, autour du centre commercial Mantes 2. C’est une véritable institution de la vie commerçante de la ville, inaugurée le par le maire de l'époque,Jean-Paul David.
En 2009, unesociété d'économie mixte (SEM) a été créée afin de revitaliser l'offre commerciale, notamment du centre-ville. Le rôle de cet organisme est de dénicher des surfaces commerciales intéressantes ou de les créer, par exemple en fusionnant ou en divisant des locaux, afin de convaincre de grandes enseignes de venir s'installer à Mantes-la-Jolie. En 2009, les enseignesPicard etSephora se sont implantées dans la ville et en 2010 ce sera au tour deMonoprix, sur le parvis de l'hôtel de ville, dans une immeuble mixte en cours de construction.
En 2023, la halle Sulzer, qui a notamment servi de site de production de pompes industrielles, va être réhabilitée pour être transformée en trois parties (enseignement, activités culturelles et commerces)[189],[190].
Inaugurée début2009, la ceinture verte est un ensemble de circulations douces traversant l’agglomération mantaise. Son parcours permet un cheminement continu depuis le bois de la Butte-Verte (Mantes-la-Jolie) jusqu'au parc de la Vallée (Mantes-la-Ville), en passant par le stade nautique international, l'étang Pierre-Bréan, le lac des Pêcheurs, le lac de Gassicourt, le quai de la Tour, le quai des Cordeliers, puis les rives de laVaucouleurs. Sur ce parcours balisé, la priorité est donnée aux circulations piétonnes et cyclistes.[réf. nécessaire]
Jean-Baptiste Corot était accueilli chez François-Parfait Robert lors de ses visites dans la ville et a peint en 1842, un cycle décoratif élaboré pour sa salle de bain (Robaut 435-440)[192].
Mantes-la-Jolie étant dotée de cliniques spécialisées puis d'une maternité, à partir des années 1950, pratiquement toutes les personnes de la région sont nées dans cette ville (certains accouchements se pratiquaient encore à domicile, mais ils devenaient rares).
Les armes de Mantes-la-Jolie seblasonnent ainsi[197]: « Parti d'azur à une demi-fleur de lys d'or et d'or au demi-chêne arraché de sinople englanté de troisglands du champ. »
AuXVe siècle, les armes de Mantes sont composées d'une branche de chêne au naturel, chargée de trois glands d'or sur champ d'azur. En1449, afin de saluer la fidélité des Mantais qui l'ont aidé à repousser lesanglais de la ville, le roiCharlesVII de France ajoute une demi-fleur de lys au blason.
Composé auXVIe siècle, le blason de Mantes était souvent accompagné duquatrain suivant : « Mantes unit le chêne des dieux Au lys du roi sur sa bannière Ils la protègeront tous deux Car tous deux elle les révère. »
Cette idée se retrouve dans la devise de la ville qui signifie « par tous les deux » : « Ex Utroque. »
La ville de Mantes-la-Jolie a connu plusieurs logos :
Alain Erlande-Brandenburg (sous la direction de),Mantes médiévale, la collégiale au cœur de la ville, Mantes-la-Jolie, 2000.
Foyer des jeunes travailleurs de Mantes-la-Jolie,De Bertin à Bertin, les yeux du Mantois, CAC Georges Brassens, 2009.
Groupe de recherches et d'éditions mantaises,Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours, première partie, cent ans d'histoire, 1789-1889, 1989.
Groupe de recherches et d'éditions mantaises,Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours, deuxième partie, cinquante ans d'histoire, 1889-1939, 1990.
Groupe de recherches et d'éditions mantaises,Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours, troisième partie, cinquante ans d'histoire, 1939-1989, 1993.
Jean-François Holvas, Véronique Icole, Antoinette Le Lièvre,Mantes-sur-Seine, une histoire d’eau du Moyen Âge à nos jours, Mantes-la-Jolie, 2005.
Jean-François Holvas, Véronique Icole,Mantes au temps de Madame Campan, Ancien Régime, Révolution, Empire, Restauration, Mantes-la-Jolie, 2006.
Véronique Icole,Hommage à Pierre Goujon, Mantes-la-Jolie, 2003.
Marcel Lachiver,Histoire de Mantes et du Mantois à travers chroniques et mémoires des origines à 1792, Meulan, 1971.
Moscet Paul,Mantes, de la cité médiévale vers l'agglomération moderne, Mantes-la-Jolie, 1961.
Massard Daniel et Saint-Michel Serge,Raconte-moi... Mantes-la-jolie, GEDIF, Paris, 1988. (Album de bandes-dessinées épuisé,visible en ligne ici)
Eugène Saintier,Les Fortifications de Mantes depuis l’origine jusqu’auXVIe siècle, Montligeon, 1925.
Thomas Schwob, Cédrid Sidobre,Notre-Dame de Mantes-la-Jolie, Italique, 2007.
BrunoRamirez de Palacios,Charles dit le Mauvais : Roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France, Le Chesnay, Bruno Ramirez de Palacios,, 530 p.(ISBN978-2-9540585-2-8)
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Ligne nouvelle Paris Normandie (LNPN) », surForum Train Zuki, article du 10 juillet 2013(consulté le) :« Le Premier Ministre a présenté mardi 9 juillet le plan d'investissements pour l'avenir. […] La plupart des projets de ligne à grande vitesse sur l'hexagone a été remisée après 2030 ».
↑Mehdi Gherdane, « Accusé de « traîtrise », de « lâcheté », le maire de Mantes-la-Jolie dans le collimateur de Pierre Bédier : Le président (LR) du conseil départemental des Yvelines, ancien maire de Mantes, voudrait la peau de Raphaël Cognet (LR), dont il est pourtant un proche. Le maire de la ville depuis 2017 est dans une mauvaise posture »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Élu de Mantes-la-Jolie, ancien maire de la ville, il est celui qui a mis le pied à l’étrier du jeune maire, en poste depuis 2017. Il serait aussi celui qui, aujourd’hui, voudrait l’abattre. « Raphaël Cognet a multiplié les conneries depuis des mois, confie une personne qui ne veut pas être citée. Il a voulu se défaire de la tutelle de Pierre et l’a même assumé. Et ça ne passe pas ».
↑ab etcCéline Evain, « Mantes-la-Jolie. Raphaël Cognet a démissionné : "Je continuerai à me battre pour vous" : Après trois mois d'affrontement et de tergiversations, le maire de Mantes-la-Jolie et président de GPS&O, Raphaël Cognet, a remis sa démission au préfet des Yvelines »,78 actu,(lire en ligne, consulté le)« Ce vendredi 7 janvier, il a rencontré le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot. Ce dernier n’a officiellement accepté sa démission que ce samedi en milieu d’après-midi ».
↑a etbMehdi Gherdane, « Mantes-la-Jolie : ça y est, le maire Raphaël Cognet a démissionné : Raphaël Cognet a rencontré le préfet vendredi soir et lui a annoncé sa décision. De nouvelles élections vont avoir lieu »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le).
↑Julie Ménard, « Municipale partielle à Mantes-la-Jolie : Raphaël Cognet réélu maire dès le premier tour ! : Celui qui avait démissionné de ses fonctions en janvier prend sa revanche et retrouve son siège à l’Hôtel de ville avec un score de 51,15 %. La mobilisation du quartier du Val-Fourré en faveur de Jean-Luc Santini n’aura pas suffi pour lui permettre d’atteindre le second tour »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑« La ville rachète la maison historique de l'ancien maire »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le)« Située sur les quais de Seine, à deux pas de la collégiale et dans le centre historique de Mantes, cette maison a appartenu pendant près de cinquante ans à Jean-Paul David, maire historique de la commune de 1947 à 1977 et décédé en juillet 2007 ».
↑Yves Fossey, Jacky Guyon, « Pierre Bédier retrouve son fauteuil de maire »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le)« Rebondissement de taille, hier, à Mantes-la-Jolie. Michel Sevin, l'actuel maire de Mantes, a remis sa démission au préfet des Yvelines. Il avait pris les commandes de la ville en juillet 2002 lorsque Pierre Bédier est devenu secrétaire d’État aux Programmes immobiliers de la Justice. Ce dernier a démissionnéde ses fonctions après avoir été mis en examen mercredi soir par le juge Courroye. A peine sorti du gouvernement, Pierre Bédier va donc reprendre la mairie de Mantes ».
↑« Le mérite de l'ancien maire Michel Sevin »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le)« Élu conseiller municipal en 1965 sur la liste de Jean-Paul David, maire adjoint en 1974, conseiller d'opposition sous Paul Picard (PS), il revient comme premier adjoint en 1995 sur la liste de Pierre Bédier (UMP) qu'il remplacera dans son fauteuil de maire en 2002 quand ce dernier sera appelé au gouvernement. Il lui rendra son siège l'année suivante et est toujours premier adjoint ».
↑Mehdi Gherdane, « Maire de Mantes-la-Jolie de 2002 à 2004, Michel Sevin est mort à l’âge de 88 ans : L’ancien élu encarté au RPR était hospitalisé depuis plusieurs semaines. Il a siégé pendant 44 ans au conseil municipal, qu’il a dirigé pendant deux ans lorsque Pierre Bédier œuvrait au gouvernement »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑Alain Auffray, « Pierre Bédier quitte la mairie de Mantes-la-Jolie »,Libération,(lire en ligne, consulté le)« Pierre Bédier, ex-secrétaire d’État aux Programmes immobiliers de la justice, a choisi, pour cause de cumul de mandats, d'abandonner le fauteuil de maire de Mantes-la-Jolie (Yvelines) qu'il occupait depuis 1995. Son adjoint Michel Vialay (UMP) lui a succédé hier soir ».
↑Mehdi Gherdane, « Mantes-la-Jolie : élu député, Michel Vialay va céder sa place en mairie »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le).
↑Mehdi Gherdane, « Mantes-la-Jolie : Raphaël Cognet, futur maire : L’adjoint au maire (LR) de 38 ans doit succéder ce lundi soir à Michel Vialay. Il a été formé à l’école Bédier »,Le Parisien, édition des Yvelines,(www.leparisien.fr/yvelines-78/mantes-la-jolie-raphael-cognet-futur-maire-17-12-2017-7458072.php, consulté le).
↑M.G., « Mantes-la-Jolie : Raphaël Cognet succède à Michel Vialay »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le)« Agé de 38 ans, l’adjoint au commerce prend les rênes d’une ville qu’il connaît bien. Souvent qualifié de « bébé Bédier », en référence au président (LR) du conseil départemental Pierre Bédier, ce père de quatre enfants, qui ne cache pas sa foi catholique, a milité un temps àSens commun, un mouvement qui s’était opposé au mariage pour tous ».
↑Patrick Auffret, « Raphaël Cognet candidat à sa succession à Mantes-la-Jolie : Le maire de Mantes-la-Jolie a annoncé samedi devant 300 fervents supporters sa candidature aux élections municipales »,78 actu,(lire en ligne, consulté le)« Raphaël Cognet, Mantais depuis 2005, n’a dû son arrivée à tête de Mantes-la-Jolie qu’à l’élection de Michel Vialay comme député alors que Pierre Bédier était élu à la tête du département. Cumul des mandats oblige, la figure de Raphaël Cognet avait en 2017 fait l’unanimité ».
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 :Patrick Auffret, « Le conseil municipal de Mantes-la-Jolie a choisi son maire : Raphaël Cognet : Pas de surprise hier lundi 25 mai 2020 pour l'élection du maire de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Raphaël Cognet se succède à lui-même »,78 actu,(lire en ligne, consulté le).
↑Mehdi Gherdane, « Mantes-la-Jolie : polémique sur le « coaching » du maire »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Raphaël Cognet (Horizons) est accusé [...] ».
↑Elisabeth Gardet, « Mantes-la-Jolie : après huit mois de saga électorale, le nouveau maire Raphaël Cognet veut « regarder devant » : Il avait démissionné en janvier dernier à la suite des différends qui l’opposaient à son mentor, Pierre Bédier. Elu dès le premier tour lors de la municipale partielle du 15 mai, Raphaël Cognet, 43 ans, a retrouvé son écharpe de maire ce samedi. A Mantes-la-Jolie, c’est l’épilogue d’un feuilleton à rallonge »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Samedi matin, l’élection de Raphaël Cognet a été entérinée avec trente-quatre voies pour, deux votes blancs et sept abstentions. Quelques minutes plus tôt, son adversaire, Jean-Luc Santini, avait annoncé que son camp s’abstiendrait ».
↑« Jumelage Mantes-la-Jolie - Hillingdon », surMinistère des Affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures(consulté le).
↑« Jumelage Mantes-la-Jolie - Schleswig », surMinistère des Affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures(consulté le).
↑« Jumelage Mantes-la-Jolie - Maia », surMinistère des Affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures(consulté le).