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Dans le monde de latauromachie, unmano a mano est unecorrida au cours de laquelle lesmatadors ou lesnovilleros ne sont que deux pour combattre sixtaureaux.
Jusqu'à la fin duXIXe siècle, lemano a mano était courant et les cartels à trois matadors étaient l'exception. La tendance s'est inversée après laPremière Guerre mondiale[1].
Lesmano a mano sont soit prévus de longue date et inscrits en tant que tels dans lecartel de laferia, soit le résultat de circonstances particulières comme la récente blessure d'untorero originellement planifié.
Les règlements tant français (Règlement de l'Union des villes taurines françaises) qu'espagnol, indiquent qu'aucune affiche de corrida à laquelle prennent part deux toreros ne sera approuvée si l'on n'annonce pas également le nom dusobresaliente[1],[2]
Lesmano a mano permettent de mettre en concurrence directe deux toreros, souvent vedettes, afin de créer des conditions propices à l'émulation et au surpassement de soi dans un contexte de rivalité. Ils supposent l'opposition de deux styles detoreo bien différents. Ce fut le cas notamment dans les années 1960 des mano a mano entreAparicio etLitri[3], et de ceux entreLuis Miguel Dominguín etAntonio Ordóñez[2].
Il existe également des corridas mettant en scène un matador contre sixtoros, le plus souvent deganaderias différentes.
Le, à Nîmes,Nimeño II participe à un mano a mano en compagnie du portugaisVictor Mendes, devant des taureaux de Guardiola. Mendes, blessé par son premier taureau, Nimeño doit affronter seul les six taureaux : il remporte ce jour-là un triomphe mémorable après une corrida d’anthologie. Le, à Nîmes, mano a mano deJoselito (José Miguel Arroyo Delgado) en compagnie deEnrique Ponce, les deux toreros sortenta hombros[4]
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