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Unemanifestation est un acte collectif se prononçant en faveur ou défaveur d'uneopinion politique ou pour d'autres causes. Des actions de manifestation peuvent inclure des blocages ousit-ins. Les manifestations peuvent êtrepacifiques ou violentes, ou peuvent être non violentes et être émaillées d’actes violents aux dépens des circonstances. Souvent despoliciers antiémeute ou autresorganismes chargés de l'application de la loi et dumaintien de l’ordre sont impliqués pour la contrôler.
En 2012, le rapporteur spécial estime que manifester pacifiquement, étant un droit fondamental, ne devrait pas être soumis à autorisation, tout au plus à une notification préalable[4]. En 2016, il publie les « 10 principes pour la bonne gestion des rassemblements »[5]. En 2019, son rapport s'est alarmé des entraves au droit à la liberté de réunion pacifique[6] :
« Le Rapporteur spécial s’est dit inquiet de l’adoption par de nombreux pays de lois qui restreignent sévèrement les réunions, notamment les dispositions imposant des interdictions générales, des restrictions géographiques et des obligations de déclaration et d’autorisation préalables. […] L’obligation de demander une autorisation préalable pour tenir une manifestation pacifique [est] contraire au droit international […]. »
« le rôle de la manifestation [ici politique] tient en peu de mots. Partie prenante de l’expression démocratique – notamment de ladémocratie directe –, la manifestation vise à influer sur l’opinion, à influencer le pouvoir politique et, ce faisant, à contribuer à la naissance de politiques publiques menant à la satisfaction des revendications qu’elle exprime »[7]
Les manifestants apportent souvent desbanderoles,chansons,tracts etslogans qui leur permettent d'exprimer leur point de vue aux habitants et aux médias dans une ambiance bon enfant. Cela permet dans certains cas aux organisations encadrant la manifestation de contrôler le discours audible des manifestants, et le mode d'expression de ce discours ; on observe que le sens et la forme des slogans change radicalement selon qu'il s'agit d'une manifestation « déclarée » ou « sauvage ».
Dans le cas des manifestations « sauvages » (c'est-à-dire spontanées), la portée des slogans est généralement beaucoup plus vaste (c'est « le système » entier qui est attaqué et non point telle ou telle réforme), les slogans plus courts, et plus directement agressifs : le côté festif des chants est parfois minoré.
La plupart du temps les slogans sont conçus de manière qu'ils soient facilement répétables et marquants, afin qu'ils soient assez efficaces pour transmettre un message clair et fort lors d'une manifestation. Un slogan peut incarner de nombreux messages, qui peuvent concerner la politique comme la cause sociale ou environnementale. Un de ces objectifs est d'inciter les gens a s'engager dans une cause commune. Certainsslogans comme pour exemple "Pas de justice pas de paix" sont devenus emblématiques dans le contexte de manifestation et ont permis de contribuer à définir d'une certaine manière l'identité des mouvements de manifestation. Les slogans permettent de renforcer le lien entre les participants et la cause pour laquelle ils agissent, un slogan est donc un outil puissant de communication et demobilisation.
Il faut aussi évoquer le rôle fédérateur des chants et slogans. En effet, ils permettent de replacer le mouvement dans une tradition manifestante : en lien avec l’histoire, ou avec un courant de pensée :anarchisme,communisme, etc. C'est particulièrement net dans le cas des chansons, notamment celles de laCommune de Paris ou de laGuerre d'Espagne, dont le rôle n'est pas tant d'exprimer une revendication que de concrétiser une appartenance commune à une mouvance déterminée, d'exprimer un rappel historique. En ce sens, l'envers de cette fonction d'identification est le risque d'une ségrégation des manifestants, selon leur culture politique : nombre de jeunes protestataires ne sont pas au fait de ce « folklore ».
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En marge d’une petite minorité de manifestations, des scènes deviolences urbaines ont parfois lieu, elles peuvent être provoquées par des manifestants, des policiers ou des personnes extérieures (que les médias appellent alors des « casseurs »). Elles ont globalement deux cibles principales : la police d'une part, et les édifices publics ou symboles marchands d'autre part.
Intervenant souvent en fin de manifestation, le moment de la dispersion est crucial. Lorsque celle-ci n'intervient pas assez rapidement, en dépit des appels des organisateurs et des forces de l'ordre elles-mêmes, ces dernières ont toute latitude d'intervenir, que ce soit à l'aide decanons à eau[8], en chargeant ou à l'aide de grenades lacrymogènes. Lorsque les manifestants réagissent et contre-attaquent (en lançant divers projectiles, en renvoyant les grenades lacrymogènes, etc.), la manifestation peut alors tourner à l'émeute. Il arrive également que des manifestants décident d'eux-mêmes d'attaquer la police.
Lorsque l'affrontement direct avec la police est impossible (pour des raisons de rapport de force par exemple) ou bien que le contexte de révolte totale s'y prête, les manifestants (ou lescasseurs, quoique la distinction soit malaisée à faire dans l'absolu) peuvent choisir de détruire le mobilier urbain, de renverser des voitures afin d'édifier desbarricades, de briser des vitrines, etc. Il est rare que l'un et l'autre type de violences urbaines soient totalement séparés. La conclusion de ces soulèvements consiste généralement en des séries d'interpellations (facilitées par le travail des policiers en civil qui infiltrent le mouvement), de placements en garde à vue, puis de jugements et de condamnations.
Les manifestations peuvent parfois être le théâtre de violences, il est important de savoir que toutes les manifestations ne sont pas nécessairement violentes, elles découlent de certains éléments en particulier comme la présence d'individu ou de groupe qui profitent de l'évènement afin de commettre des actes de violences ainsi que duvandalisme.Seule une infime minorité accepte de peindre des slogans sur les murs ou de provoquer des dégâts matériels. Les violences lors des manifestations souligne souvent des problèmes plus profond, comme des tensions sociales ou des conflits politiques qui sont la cause de la colère des manifestants. C'est pourquoi il est important que l'État tienne un rôle de médiateur dans ce genre de situation.
Dans de nombreux pays et au cours de l'histoire moderne, de nombreuses manifestations se sont terminées dans unbain de sang à la suite d'une charge de la police et/ou parfois de l'armée.
15 octobre 2011 : des manifestations citoyennes sont menées dans plus de 90 pays à travers le monde, dans le cadre dumouvement global des Indignés. Elles rassemblent plus de 2 millions de personnes à travers le monde.
Selon l'historienSamuel Hayat, la manifestation du à Paris, qui se tient enpériode révolutionnaire en apportant un soutien critique auGouvernement provisoire,« constitue un événement majeur dans l'invention de la manifestation moderne, comme investissement populaire de la rue dans un rapport ambivalent de concurrence et de collaboration avec les autorités instituées. […] au-delà de la question des conditions de possibilité de la forme manifestante, celle-ci a une spécificité, qui se révèle le 17 mars de façon particulièrement claire : les manifestants prennent la rue au nom du peuple, c'est-à-dire en tant que représentés. C'est là un aspect crucial de la manifestation, qui la distingue des délégations qui se succèdent pendant toute la République de Février et qui sont dans la continuité dudroit de pétition existant sousJuillet »[11].
: manifestation nationale « La Manif pour tous » contre le mariage et l'adoption par les couples de même sexe. Le jour même, les organisateurs annonçaient 1,4 million de participants[13], mais la police en comptait 300 000, chiffre contesté par les organisateurs dans un communiqué[14].
: la « marche républicaine » est la plus grande mobilisation de l'histoire du pays, avec 3,7 millions de personnes dans les rues, dont 2,5 millions dans les régions[15].
De nombreuses[Combien ?] manifestations ont lieu depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République depuis le 24 avril 2022[16],[17].
: Plusieurs[Combien ?] manifestations[18] dans les principales villes espagnoles ont réuni 11 400 000 personnes contre le terrorisme et en hommage aux victimes desAttentats du 11 mars 2004 à Madrid.
Manifestation indépendantiste du 10 juillet 2010 àBarcelone « Som una nació. Nosaltres decidim ».
Le 28 septembre 2019, grande marche pour le climat àBerne.
Le 28 septembre 2019, près de 100 000 personnes se sont rassemblées àBerne pour la manifestation nationale « Climat de changement »[24]. La foule était si nombreuse qu'une partie seulement a pu accéder à laplace Fédérale. Selon l'historienJosef Lang, il s'agit de la plus importante mobilisation populaire enSuisse depuis 1873[25].
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Mars2005 : Plusieurs manifestations à travers leQuébec dans le cadre de lagrève étudiante. Ces manifestations regroupent des étudiants duCÉGEP et de l'université en faveur de la gratuité scolaire en général, mais surtout pour le retrait du projet de loi du gouvernementlibéral visant à transférer 103 millions de dollars de bourses en prêts. Les manifestations culminent vers la fin du mois de mars avec une manifestation réunissant 200 000 personnes dans les rues deMontréal.
: Dans le mouvement mondial pour le climat qui fait sortir des millions de manifestants sur la planète, 500 000 personnes étaient dans les rues deMontréal.
Des manifestations ont eu lieu à la suite duConvoi de la liberté en février 2022, par ailleurs très contestées[27]. Des motards ont eux aussi manifesté en avril[28], manifestations non autorisées par le gouvernement canadien dans certaines zones centrales[29],[30]. Les manifestations précédentes donnent lieu à des poursuites judiciaires contre leurs auteurs[31]. Les manifestations des camionneurs ont recommencé le 9 mai 2022[32].