Citrus leiocarpa
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Sapindales |
Famille | Rutaceae |
Genre | Citrus |
Espèce | Citrus reticulata |
Koji, parfoiskohji est le nom japonais d'une petitemandarine à peau lisse et fine cultivée principalement au Japon et en Corée qui a été adopté par les langues occidentales. On rencontreorange à fruit lisse en français[1].
Les graines sontpolyembryonnées[2].
En japonais Kojiコウジ (柑橘類) (Kōji (kankitsurui)) parfois Kanshi[3] ouウスカワ (薄皮)ミカン (Usukawa (usukawa) mikan) mikan à peau fine et à l'est deShikoku杜子 (Dù zi)[4]. Le japonais柑 子 (Kōji) se lit en chinois柑子 (Gān zi) bébé mandarine.
EnCorée il fait partie desagrumes traditionnels de Jeju sous le nom de빈귤 (Bingyul), Binkyool, mandarine Bing[5] écrit en caractères en chinois檳橘 (Bīn jú) où 橘 signifieTachibana[6]. Tanaka écrit que Kôji s'appelait petit Kôji, transcription du chinois Kant-tsů光橘 (Guāng jú) mandarine légère[7].
Une source japonaise donne le nom chinois de日本土柑 (Rìběn tǔ gān) mandarine japonaise[8]. L'anglaissmooth-fruited oranges est donné par une source anglophone[9].
Kajibara (1709) identifiait le koji (introduit au Japon en 725) comme unkunenbo (C. nobilisLour. var.kunep Tanaka)[10].Citrus Coji est décrit par Marcovitch en 1919, Siebold de son côté décrit un autre agrume sous le nom deCitrus koozi (Sieb.) hort. Marcovitich écrit deC. Coji,Marc.(1926): «il existe au Japon un certain nombre de formes avec de petits fruits jaunes souvent déprimés à petites feuilles coriaces. La forme moyenne de ces fruits s'appelle coji-mican et il a amer et non comestible mais toutes les autres formes de mandarines en sont issues. Nous le décrivons donc comme une nouvelle espèce botanique,C. Coji. Les variétésshiva-mican et beni-mican sont les plus anciennes». Chosaburo Tanaka rédige unemonographie en 1927 qui retrace tous les noms donnés et crée l'espèce actuellement toujours reconnue[11].
Shivamikan oushiva-mikan est parfois donné comme unC. leiocarpa[12]. La monographie SRA INRA-CIRAD de 1997 donnaitCitrus leiocarpaHort. ex Tan. comme hybride deC. reticulata avec 2 cultivars Koji et Suruga -Yuko[13]. L'encyclopédie médicale chinoise la donne synonyme deC.nobilisLour.subsp. suntara (Engl. var. kooji Tanaka, コゥシ)[14].
Tokurou Shimizu et al. (2016) rappellent lataxonomie admise pour le groupe Koji: dans le systèmeSwingleC. ichangensis ou xC. indica (Hybride d'orange sauvage indienne) et dans le système TanakaC. leiocarpa et C.sudachiHort. ex Shirai. Ils disposent de 2 cultivars pour leur phylogénie des agrumes asiatiques : le premier est unKomikan (du NIFTS trouvée dans les îles du sud-ouest du Japon) le second un Toukan. Ils écrivent que les génotypes de ces deux variétés de Koji (C. leiocarpahort. ex Tanaka) se correspondent parfaitement. Il en font un groupe distinct Koji Sp C18[15].
Les auteurs poursuivent «Koji est une variété indigène au Japon et son cytotype (C18 koji Sp) unique parmi les variétés évaluées. [ ] Les correspondances génomiques suggèrent que le koji est un hybride de mandarine. [ ] Ces observations impliqueraient que les parents non identifiés de tachibana-C, koji et sudachi pourraient être identiques ou très proches les uns des autres».
La petite mandarine Koji (au même titre que la satsuma Girimikan) a pour géniteurs Koji Sp C18 pollinisé par Tachibana-C (la relation étroite entre koji, fukure mikan et tachibana proposée par Tanaka est confirmée).
Lesmandarines satsuma hybrides Fukure mikan et Suruga yukō en japonaisスルガユコウ (駿河柚柑) (Suruga yukō),Citrus leiocarpa f.monoembryota chez Tanaka aussi saruga-yukoh[11] sont toutes deux des hybridesKishu (C. kinokuni) × Koji.Takagi-mikan est décrite et illustrée par Kimijiro Noro en 1954 comme hybride de Kinkoii (C. leiocarpaTanaka) et d'une satsuma (C. unshiu)[16].
LeSudachi (C. sudachi) est un hybride de Koji Sp C18 pollinisé parYuzu (C. junos).
Koji est principalement produite àWakayama,Shizuoka,Hiroshima et àJeju.
Elle a été introduite auxUSA dans la collection de l'Université de Californie Riverside en 1956 depuis l'Université d'Osaka[17].
Mandarinier à branches fines et courtes, parfois épineux, réputé résistant au froid et aux maladies. Le fruit est à maturité fin décembre en Corée. Son poids d'environ 20 g autrement dit plus petit que leskomikan, a une forte teneur en sucre. La peau, bien que très fine est facile à peler.
C. leiocarpa est traduit par Kippi dans un ouvrage de médecine orientale[18] qui est la peau des petites mandarines (donttachibana) utilisée enphytothérapie chinoise[19]. Le terme est synonyme dechenpi, chinpi, écorces d'agrumes séchées qui sont des composants d'un nombre important de médicaments traditionnels[20]. En 1991 la composition en polyméthoxyflavones de ce flavédo a été publiée, le niveau est élevé, à noter la richesse ennobilétine à 50 mg/ml, niveau comparable àC. depressa etC. kinokuni ce qui permet aux auteurs de confirmer la proximité de ces petites mandarine et leur potentiel pharmacologique[21]. Le coréens ont isolé des flavones spécifiques àC. leiocarpa,C. aurantium etC. erythrosa autre petite mandarine chinoise[22].