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Mandarine Koji

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Citrus leiocarpa

Citrus leiocarpa
hort. ex Tanaka, 1927
Description de cette image, également commentée ci-après
Mandarine Koji
Classification
RègnePlantae
DivisionMagnoliophyta
ClasseMagnoliopsida
OrdreSapindales
FamilleRutaceae
GenreCitrus
EspèceCitrus reticulata

Sous-espèce

Citrus leiocarpa
hort. exTanaka1927

Koji, parfoiskohji est le nom japonais d'une petitemandarine à peau lisse et fine cultivée principalement au Japon et en Corée qui a été adopté par les langues occidentales. On rencontreorange à fruit lisse en français[1].

Les graines sontpolyembryonnées[2].

Dénomination

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En japonais Kojiコウジ (柑橘類) (Kōji (kankitsurui)) parfois Kanshi[3] ouウスカワ (薄皮)ミカン (Usukawa (usukawa) mikan) mikan à peau fine et à l'est deShikoku杜子 (Dù zi)[4]. Le japonais柑 子 (Kōji) se lit en chinois柑子 (Gān zi) bébé mandarine.

EnCorée il fait partie desagrumes traditionnels de Jeju sous le nom de빈귤 (Bingyul), Binkyool, mandarine Bing[5] écrit en caractères en chinois檳橘 (Bīn jú) où 橘 signifieTachibana[6]. Tanaka écrit que Kôji s'appelait petit Kôji, transcription du chinois Kant-tsů光橘 (Guāng jú) mandarine légère[7].

Une source japonaise donne le nom chinois de日本土柑 (Rìběn tǔ gān) mandarine japonaise[8]. L'anglaissmooth-fruited oranges est donné par une source anglophone[9].

Taxonomie

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Kajibara (1709) identifiait le koji (introduit au Japon en 725) comme unkunenbo (C. nobilisLour. var.kunep Tanaka)[10].Citrus Coji est décrit par Marcovitch en 1919, Siebold de son côté décrit un autre agrume sous le nom deCitrus koozi (Sieb.) hort. Marcovitich écrit deC. Coji,Marc.(1926): «il existe au Japon un certain nombre de formes avec de petits fruits jaunes souvent déprimés à petites feuilles coriaces. La forme moyenne de ces fruits s'appelle coji-mican et il a amer et non comestible mais toutes les autres formes de mandarines en sont issues. Nous le décrivons donc comme une nouvelle espèce botanique,C. Coji. Les variétésshiva-mican et beni-mican sont les plus anciennes». Chosaburo Tanaka rédige unemonographie en 1927 qui retrace tous les noms donnés et crée l'espèce actuellement toujours reconnue[11].

Shivamikan oushiva-mikan est parfois donné comme unC. leiocarpa[12]. La monographie SRA INRA-CIRAD de 1997 donnaitCitrus leiocarpaHort. ex Tan. comme hybride deC. reticulata avec 2 cultivars Koji et Suruga -Yuko[13]. L'encyclopédie médicale chinoise la donne synonyme deC.nobilisLour.subsp. suntara (Engl. var. kooji Tanaka, コゥシ)[14].

Tokurou Shimizu et al. (2016) rappellent lataxonomie admise pour le groupe Koji: dans le systèmeSwingleC. ichangensis ou xC. indica (Hybride d'orange sauvage indienne) et dans le système TanakaC. leiocarpa et C.sudachiHort. ex Shirai. Ils disposent de 2 cultivars pour leur phylogénie des agrumes asiatiques : le premier est unKomikan (du NIFTS trouvée dans les îles du sud-ouest du Japon) le second un Toukan. Ils écrivent que les génotypes de ces deux variétés de Koji (C. leiocarpahort. ex Tanaka) se correspondent parfaitement. Il en font un groupe distinct Koji Sp C18[15].

Phylogénie et descendance

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La carte établie par Shimizu et al. (2016) montre que Koji (point vert) est éloigné du pole mandarinier et Tachibana (points jaunes), beaucoup plus près du pole pamplemoussier que yuzu (point bleu) et autres limes

Les auteurs poursuivent «Koji est une variété indigène au Japon et son cytotype (C18 koji Sp) unique parmi les variétés évaluées. [ ] Les correspondances génomiques suggèrent que le koji est un hybride de mandarine. [ ] Ces observations impliqueraient que les parents non identifiés de tachibana-C, koji et sudachi pourraient être identiques ou très proches les uns des autres».

La petite mandarine Koji (au même titre que la satsuma Girimikan) a pour géniteurs Koji Sp C18 pollinisé par Tachibana-C (la relation étroite entre koji, fukure mikan et tachibana proposée par Tanaka est confirmée).

Lesmandarines satsuma hybrides Fukure mikan et Suruga yukō en japonaisスルガユコウ (駿河柚柑) (Suruga yukō),Citrus leiocarpa f.monoembryota chez Tanaka aussi saruga-yukoh[11] sont toutes deux des hybridesKishu (C. kinokuni) × Koji.Takagi-mikan est décrite et illustrée par Kimijiro Noro en 1954 comme hybride de Kinkoii (C. leiocarpaTanaka) et d'une satsuma (C. unshiu)[16].

LeSudachi (C. sudachi) est un hybride de Koji Sp C18 pollinisé parYuzu (C. junos).

Culture

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en Corée

Koji est principalement produite àWakayama,Shizuoka,Hiroshima et àJeju.

Elle a été introduite auxUSA dans la collection de l'Université de Californie Riverside en 1956 depuis l'Université d'Osaka[17].

Morphologie

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Mandarinier à branches fines et courtes, parfois épineux, réputé résistant au froid et aux maladies. Le fruit est à maturité fin décembre en Corée. Son poids d'environ 20 g autrement dit plus petit que leskomikan, a une forte teneur en sucre. La peau, bien que très fine est facile à peler.

Usage

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C. leiocarpa est traduit par Kippi dans un ouvrage de médecine orientale[18] qui est la peau des petites mandarines (donttachibana) utilisée enphytothérapie chinoise[19]. Le terme est synonyme dechenpi, chinpi, écorces d'agrumes séchées qui sont des composants d'un nombre important de médicaments traditionnels[20]. En 1991 la composition en polyméthoxyflavones de ce flavédo a été publiée, le niveau est élevé, à noter la richesse ennobilétine à 50 mg/ml, niveau comparable àC. depressa etC. kinokuni ce qui permet aux auteurs de confirmer la proximité de ces petites mandarine et leur potentiel pharmacologique[21]. Le coréens ont isolé des flavones spécifiques àC. leiocarpa,C. aurantium etC. erythrosa autre petite mandarine chinoise[22].

Notes et références

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  1. « 柑橘类植物名录(一)-黄岩在线-以历史的眼光丈量黄岩 », surwww.331003.com(consulté le)
  2. (ja) Moon Young Eel, Lee Dong Hun, Kim Kwang Sik, « 大韓民国におけるカンキツ類遺伝資源の共同調査 Enquête sur les ressources génétiques des agrumes en Corée du Sud »,植探報 Vol. 24 : 139 ~ 145,‎,p. 139 à 145(lire en ligne[PDF])
  3. (en)臺北帝國大學理農學部紀要, Taihoku Imperial University,‎(lire en ligne)
  4. (zh)科學農業, 科學農業社,‎(lire en ligne)
  5. (ko) « 빈귤 », sur운풍의 야생화 이야기 마당,‎(consulté le)
  6. (en)« 橘 », dansWiktionary,‎(lire en ligne)
  7. (en) TyozaburoTanaka et ChōzaburōTanaka,Species Problem in Citrus: A Critical Study of Wild and Cultivated Units of Citrus, Based Upon Field Studies in Their Native Homes, Japanese Society for the Promotion of Science,(lire en ligne)
  8. (zh)俞德浚,中国果树分类学, 农业出版社,‎(lire en ligne)
  9. « Mindat.org », surwww.mindat.org(consulté le)
  10. (en) Wu et al., « Diversification of mandarin citrus by hybrid speciation and apomixis »,Nature Communications, vol. 12, no 1,,‎, p. 4377(lire en ligne[PDF])
  11. a etb(ja) Chosaburo Tanaka, « MARCOVITCH 氏の CITRUS COJI に就て »,Dépôt d'informations académiques de l'Université de Kyushu,‎,p. 190 à 199(lire en ligne)
  12. « "Citrus leiocarpa" "SHIVA" - Recherche Google », surwww.google.com(consulté le)
  13. Cottin R. SRA INRA-CIRAD. France, « Citrus of the World - A Citrus directory »,Collectivite Territoriale de Corse,‎(lire en ligne[PDF])
  14. « 陈皮 橘皮 青皮 CITRI LEIOCARPAE EXOCARPIUM-百科故事网 », surwww.niaoleiba.com(consulté le)
  15. (en) TokurouShimizu, AkiraKitajima, KeisukeNonaka et TerutakaYoshioka, « Hybrid Origins of Citrus Varieties Inferred from DNA Marker Analysis of Nuclear and Organelle Genomes »,PLOS ONE,vol. 11,no 11,‎, e0166969(ISSN 1932-6203,PMID 27902727,PMCID PMC5130255,DOI 10.1371/journal.pone.0166969,lire en ligne, consulté le)
  16. (ja) Kimijiro Noro, « Preliminary repoIt On graft hybrid “Takagi:Mikan” of Kinkoii (Ciirus leiocarpaTANAKA)and Satsuma Orange(Citrus Unshiu MARC・) »,Rapport académique de l'Université préfectorale d'Uruka de Kagawa,‎,p. 80 à 86(lire en ligne)
  17. « CRC3147 », surcitrusvariety.ucr.edu(consulté le)
  18. (it) NaboruMuramoto,Il medico di se stesso. Manuale pratico di medicina orientale, Feltrinelli Editore,(ISBN 978-88-07-81558-4,lire en ligne), p. 181
  19. « CHINPI EXTRACT K65B | Search by Ingredient | Cosmetic Lounge.com | Oleo & Speciality Chemicals | NOF Corporation », surwww.nof.co.jp(consulté le)
  20. MikaSakaki, KenjiHarai, RyujiTakahashi et MarieAmitani, « Medicine and food with particular reference to chinpi, dried citrus peel, and a component of Ninjin'yoeito »,Neuropeptides,vol. 89,‎,p. 102166(ISSN 1532-2785,PMID 34174540,DOI 10.1016/j.npep.2021.102166,lire en ligne, consulté le)
  21. 水野瑞夫, 飯沼宗和, 大原光晴 et 田中稔幸, « Chemotaxonomy of the Genus Citrus Based on Polymethoxyflavones »,Chemical & Pharmaceutical Bulletin,vol. 39,no 4,‎,p. 945–949(DOI 10.1248/cpb.39.945,lire en ligne, consulté le)
  22. Hae GyeongKim, Gon-SupKim, SeminPark et Jung HanLee, « Flavonoid profiling in three citrus varieties native to the Republic of Korea using liquid chromatography coupled with tandem mass spectrometry: contribution to overall antioxidant activity »,Biomedical chromatography: BMC,vol. 26,no 4,‎,p. 464–470(ISSN 1099-0801,PMID 21830229,DOI 10.1002/bmc.1688,lire en ligne, consulté le)

Annexes

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Articles connexes

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