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Mammifère

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Mammalia

Page d’aide sur l’homonymie

Pour le cladogramme, voirMammalia (classification phylogénétique).

Mammalia
Description de cette image, également commentée ci-après
Mammifères dedivers ordres.
239.48–0 Ma
23 615 collections
Longobardien duTrias moyen auprésent.
Classification ITIS
RègneAnimalia
Sous-règneBilateria
Infra-règneDeuterostomia
Embr.Chordata
Sous-embr.Vertebrata
Infra-embr.Gnathostomata
Super-classeTetrapoda

Classe

Mammalia
Linnaeus,1758

Sous-classes de rang inférieur

LesMammifères (Mammalia) sont uneclasse d'animauxvertébrés caractérisés par la présence defourrure (excepté pour certainsmammifères marins), d'uneoreille moyenne comportant troisos, d'unnéocortex et deglandes mammaires, dont les représentantsfemelles nourrissent leursjuvéniles à partir d'une sécrétion cutanéo-glandulaire spécialisée appeléelait (on dit alors qu'ellesallaitent). Les Mammifères comportent 6 495 espèces connues en 2018 qui, selon lesclassifications scientifiques, sont distribuées en29ordres,153familles et en près de 1 200 genres.

En termes decladistique, qui reflète l'histoire de l'évolution, les Mammifères sont les uniques représentants actuels desSynapsides, un groupe qui comprend notamment de célèbres représentants non-mammaliens commeDimetrodon. Avec lesSauropsides (« Reptiles » etOiseaux), ils constituent leclade desAmniotes, au sein de lasuper-classe desTétrapodes. Les Synapsides se sont divisés en plusieurs groupes[1] avant de donner naissance auxThérapsides, un groupe majeur issu desSphénacodontes, durant le début duPermien moyen. Les plus vieux mammifères connus sont des fossiles duJurassique inférieur et sont issus desCynodontes, un groupe avancé de thérapsides. Leuraire de répartition est planétaire, ils ont conquis une grande partie desniches écologiques de lamacrofaune et demeurent un destaxons terrestres dominants depuis l'Éocène, après l'extinction Crétacé-Paléogène. Les premiers mammifères étaientinsectivores, terrestres et généralement nocturne. Ce taxon s'est ensuite grandement diversifié, au point qu'un certain nombre de lignées ont évolué vers un mode de vieaquatique partiel (phoques,castors,hippopotames,loutres…) ou total (Cétacés,Siréniens…), tout en conservant de leur ancêtre terrestre unerespiration pulmonaire pouvant être contrôlée volontairement. L'ensemble des mammifères, terrestres comme aquatiques, partagent en effet, à des degrés divers, lemême réflexe d'immersion leur permettant deplonger en apnée et d'évoluer ainsi sous l'eau. Un de ses principaux ordres (leschauves-souris) a également acquis levol battu. Enfin, l'écholocalisation est bien présente dans certains ordres (Microchiroptères,Cétacés) alors qu'elle se fait rare dans le reste du règne animal.

Homo sapiens et lesanimaux domestiqués sont passés de 0,1 % de labiomasse des mammifères sur Terre (c’est-à-dire du poids total estimé des mammifères) il y a 10 000 ans, à plus de 90 % au début duXXIe siècle. Avecplus de 8 milliards d’individus depuis 2022, l'homme est probablement le mammifère le plus représenté sur Terre. De nombreux mammifères sauvages, en dépit d'un statut d'espèce protégée, figurent sur laliste rouge de l'UICN (notamment lessuperprédateurs) — certains font l'objet deplans de restauration ou deréintroduction. Quelques espèces sont au contraire devenuesenvahissantes, notamment après introduction délibérée ou accidentelle dans de nouveauxbiotopes en relation avec les activités humaines, alors qu'aucun prédateur n'endigue la croissance de ces nouvelles colonies.

Caractéristiques

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Les mammifères sont d'abord caractérisés – comme leur nom le rappelle – par l'allaitement.

Les mammifères forment uneclasse d'animauxvertébrés descendant desThérapsides.

Ils possèdent tous desglandes mammaires, lesquelles pourraient être issues desglandes sébacées ou desglandes sudoripares[2]. Tous nourrissent leurs jeunes avec dulait produit via ces glandes par lesfemelles. Chez certaines espèces commeDyacopterus spadiceus etPteropus capistratus (en), lalactation peut se faire chez lesmâles[3],[4]. L'allaitement se fait par desmamelles sauf chez lesmonotrèmes qui possèdent des poils mammaires.

Hormis l'allaitement, plusieurs autres aspects physiologiques et morphologiques permettent de distinguer les mammifères d'autres clades.

Les modes de locomotion varient en fonction de laniche écologique occupée : vol battu chez leschiroptères et vol plané parhomoplasie chez plusieurs lignées (Petaurus,Dermopteraetc.),quadrupédie chez la plupart des mammifères terrestres (qu'il s'agisse d'une quadrupédie de marche, de course, arboricole, etc.),bipédie occasionnelle ou constante chez une minorité de taxons (Homo,Pangolins terrestres[5],Pan, probablement certains des plus lourdsSthenurus[6], lesMacropodidésetc.)

Le mammifère terrestre le plus massif connu ayant jamais existé estParaceratherium transouralicum (environ 10 à 20 t), le plus petit estBatodonoides vanhouteni (1,3 g). Aujourd'hui le plus massif est l'Éléphant de savane d'Afrique (6 t) et le plus léger lePachyure étrusque (1,8 g), le plus petit (par la taille) est laKitti à nez de porc (2,9–3,3 cm).

Concernant lesmammifères aquatiques, la plus volumineuse espèce est laBaleine bleue ou rorqual bleu, avec certains spécimens de plus de 30 mètres de longueur et d'une masse supérieure à 170 tonnes[7].

En 2018, le groupe contient 6 495 espèces[8] qui, selon lesclassifications scientifiques, sont distribuées en près de 29 ordres, 153 familles et 1 200 genres[9].

Phanères

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Article connexe :Phanère.
Peau de mammifère : (1)poils, (2)épiderme, (3)glande sébacée, (4)muscle arrecteur du poil, (5)derme, (6)follicule pileux, (7)glande sudoripare. Non étiquetée, la couche inférieure :hypoderme, montrant desadipocytes ronds

Lespoils sont un trait plésiomorphe au sein des mammifères, peut-être même un héritage desReptiles mammaliens ayant conduit aux Mammifères. C'est une formationdermique caractéristique, utile à la régulation thermique (ex. :fourrure) et dans certains cas à lamécanoception (vibrisses), voire à la sélection sexuelle (crinière)[10]. Chez certaines lignées, la fourrure a évolué pour laisser place à despiquants ou desécailles (ex. :Pangolin,Échidné), ou quasiment disparu comme chez lesCétacés.

La quasi-totalité des espèces présentent aussi desgriffes ou dessabots, sauf chez les espèces strictement aquatiques qui les ont perdus au cours de leur évolution.

Physiologie

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Les mammifères sonthoméothermes à de très rares exceptions près (exemple : certainsrats-taupes, lesparesseux,Myotragus balearicus qui est une espèce caprine désormais éteinte). Pour maintenir une température corporelle constante (comprise dans une fourchette entre32 °C et42 °C (horshibernation ouestivation) selon les espèces[11]), les mammifères consomment beaucoup dedioxygène et d'énergie — ce qui est rendu possible par la présence d'un tissu pulmonaire alvéolé ainsi que d'unmuscle propre aux mammifères séparant cavités abdominales et cavité thoracique, appelédiaphragme[12], qui amplifie les mouvements respiratoires effectués avec la respiration costale. Ces animaux sont aussi dotés d'un type de tissu entièrement destiné à la production de chaleur qu'on appellegraisse brune.

Chez certaines espèces, la progéniture n'est pas apte à autoréguler sa température à la naissance, conférant un rôle parental supplémentaire de thermorégulation à la mère en plus de l'allaitement. Ces espèces ne sont cependant pas considérées commepoïkilothermes.

Hibernation, hivernation, estivation

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Articles connexes :Hibernation,Hivernation etEstivation.

Certaines espèces sont capables de survivre à des variations environnementales en altérant leur taux métabolique le temps de passer la mauvaise période. Ces altérations prennent diverses appellations selon la saisonnalité et l'altération métabolique observée :

  • l'hibernation :diapause rattachée à la période froide hivernale, comprenant entre autres un état léthargique profond, unechute importante de la température corporelle, une modification des dépenses énergétiques (avec suspension de certaines fonctions non vitales) et la consommation des réserves ;
  • l'hivernation : altération comportementale rattachée à la période froide hivernale, comprenant entre autres une somnolence importante se manifestant par de longues périodes de sommeil entrecoupées de réveils plus ou moins réguliers (dont prises de nourriture, élimination, etc), unehypothermie modérée et guère de suspension de fonctions métaboliques ;
  • l'estivation : altération comportementale rattachée à la période sèche estivale, comprenant entre autres une somnolence importante se manifestant par de longues périodes de sommeil entrecoupées de réveils plus ou moins réguliers (dont prises de nourriture, élimination, etc.), unehypothermie modérée et guère de suspension de fonctions métaboliques.
Modèles didactiques d'un cœur de mammifère

Système circulatoire

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Lecœur est constitué de deux demi-cœurs complets, chacun composé d'un ventricule et d'une oreillette ; d'où complète séparation circulatoire des sangs de différentes provenances (poumons, autres organes) et destinations (autres organes, poumons).

À noter qu'une communication temporaire entre les deux oreillettes existe pendant la période embryofœtale. Cette communication se ferme peu après la naissance. Il existe des malformations cardiaques dues à un problème de fermeture de cette communication ; elles peuvent être mortelles à terme (ex. :cœur univentriculaire) ou quelquefois passer inaperçues durant la majeure partie de la vie de l'individu (ex. :foramen ovale perméable).

Cerveau

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Schéma de la structure ducerveau d'unchien.1 -Cerveau antérieur,2 -Cerveau moyen,3 -Pont,4 -Corps calleux, 5 -Diencéphale,6 -cervelet,7 -Medulla oblongata,8 -moelle épinière

Le cerveau est pourvu d'une couche supplémentaire de tissus nerveux appeléenéocortex.

Squelette

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Étant destétrapodes, les mammifères possèdent tous uneceinture scapulaire (dite aussi ceinture pectorale) et uneceinture pelvienne — que cette dernière soit développée (ex. : pattes desmacropodidés) ou vestigiale (comme chez lescétacés ou lessiréniens). Les membres antérieurs sont, comme chez les reptiles mammaliens, à autopode dirigé vers l’avant. Ancestralement, les pattes sontpentadactyles avec uncarpe constitué d'une dizaine d'os évoluant différemment selon les mammifères[13].

Lacolonne vertébrale est différenciée, il y a présence de côtes et d’un diaphragme — certaines caractéristiques physiologiques comme la ventilation pulmonaire àdiaphragme expliquent potentiellement la disparition descôtes ventrales qu'on retrouve chez les non-mammifères (par exemple chez lespélycosauriens). La plupart des mammifères ont septvertèbres cervicales, exception faite deslamantins, desparesseux didactyles qui en ont six et lesparesseux tridactyles qui en ont neuf[14].

Le crâne

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Crâne de synapside Légende :j : jugal ;p :pariétal ;po :postorbitaire ;q :carré ;qj : quadratojugal ;sq :squamosal.

Le crâne des mammifères estsynapside. Il possède deuxcondyles occipitaux permettant l’articulation à l'os atlas, la premièrevertèbre cervicale.

Le volume de laboîte crânienne est important, en comparaison avec les reptiles par exemple, pour loger unencéphale et surtout uncervelet plus important.

La cavité buccale est partagée entre un étage olfactivo-respiratoire et un étage masticateur par une structure osseuse : lepalais. Certains paléontologues proposent que cela permettrait la respiration et mastication simultanées. Plus probablement cette surface dure permet la manipulation des aliments et donc une meilleure mastication[15] puisque beaucoup d'espèces non-mammifères possèdent un palais charnu qui leur permet déjà de manger et respirer en même temps[16].

La mâchoire est puissante et richement innervée. Elle est constituée d'un seul osdentaire appelémandibule, et s'articule avec l'os squamosal pour se mouvoir.

Os auditifs de l'oreille moyenne. Malleus = le marteau, Incus = l'enclume, Stapes = l'étrier

L'oreille moyenne est également singulière, avec des particularités souvent utilisées par lespaléontologues pour déterminer si unfossile est bien un mammifère. Elle comporte notamment lachaine ossiculaire (marteau,enclume,étrier), considérée par les paléontologues comme la « signature » des mammifères vrais parmi les mammaliformes. De fait, les six os de la mâchoire inférieure des reptiles ont fusionné pour donner une structure unique, l'os dentaire. Les forces de lamastication ont modelé cet os qui se développe considérablement par rapport aux autres et dont la croissance est à l'origine d'une seconde articulation. Chez les reptiles qui placent leur mâchoire sur le sol afin de capter les vibrations qui sont transmises par conduction osseuse vers leur cerveau, l'articulation primitive est de typequadrato-articulaire. Chez les mammifères, elle est devenue inutile et évolue. Ses os constitutifs migrent vers l'intérieur, certains (le futur marteau et étrier) se déplacent vers l'oreille moyenne tandis que l'os carré, à l'extrémité arrière inférieure du crâne, évolue pour devenir l'enclume[17]. La séparation progressive des deux fonctions (la mastication et l'ouïe) aurait ainsi permis d'alléger les contraintes mutuelles pesant sur les mâchoires des mammifères, favorisant ladiversification de leurrégime alimentaire et l'amélioration de leurperception des sons dans l'air[18],[19].

Les dents

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Ladenture est un des éléments utilisés pour laclassification des mammifères et pour leurévolution.

Les dents sont la partie la plus dure du squelette, c'est pourquoi de nombreux mammifères fossiles ne sont connus que par leurs dents, complétées parfois d'un fragment demâchoire ou mieux encore leurcrâne. Lesdents sont typiques de chaque espèce et permettent notamment d'évaluer le régime alimentaire des espèces auxquelles elles appartenaient. Comme chez lesthérapsides, le groupe à partir duquel il est admis qu'ils se soient différenciés, les mammifères ont unedenture ayant la particularité d'être :

Certains mammifères ont des dents à croissance continue (ex. :castor).

Comportements

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Ils apportent des soins aux jeunes qui ne peuvent vivre sans l'aide de leurs parents durant les premiers temps de leur existence.

Certaines espèces sont sociales et on a découvert deux espèceseusociales (rat-taupe nu etrat-taupe de Damara).

La plupart des mammifères communiquent par divers moyens tels que :

  • cris, chez l'écrasante majorité des espèces observées ;
  • postures et mimiques : il existe chez tous les mammifères des comportements plus ou moins génériques, telle l'agression ritualisée, ou la présentation de la jugulaire (inclinaison de la tête de côté) en signe de franche sympathie, ou mettre la queue entre les jambes en cas de terreur, etc. ;
  • odeurs,phéromones ;
  • marquages visuels de supports.

Histoire évolutive

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Restitutionpaléoartistique par Emily Willoughby : au premier plan,Purgatorius sortant la nuit tombée et vivant le jour caché dans une cavité, à l'abri d'unDakotaraptor (chasseuropportuniste), cettedéfense contre les prédateurs dinosauriens ne permettant pas d'échapper auxthéropodes nocturnes[20].
Certains mammifères terrestres ont évolué et sont « (re)devenus » marins (cétacés,siréniens) comme cesgrands dauphins.
L'évolution a doté certains mammifères, telles leschauves-souris de capacités particulières telles que levol ou l'écholocalisation.
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : VoirExtinction Crétacé-Paléogène#Mammifères : La recherche actuelle indique que les mammifères n'ont pas eu d'explosion de diversification au passage de la limite K-Pg
Article détaillé :Histoire évolutive des mammifères.

La lignée des mammifères est aussi ancienne que celle desDinosaures et s'est tout autant diversifiée qu'eux jusqu'à l'extinction Crétacé-Paléogène (K-Pg), qui les a également pratiquement éradiqués il y a66 millions d'années (Ma). Comme ceux desoiseaux, des ancêtres desMonotrèmes, desMarsupiaux et desPlacentaires ont survécu et se sont à nouveau diversifiés, particulièrement les placentaires — jusque-là très minoritaires — qui ont rapidement occupé de nombreuses niches écologiques laissées vacantes par l'extinction[21]. La phylogénie des mammifères est fondée sur la comparaison avec les autres groupes de tous les organes, y compris le cerveau[22].

Les mammifères sont issus desMammaliaformes qui apparaissent il y a environ 225 Ma, auTrias, alors que les terres émergées sont rassemblées en un uniquesupercontinent, laPangée. Leurs os de l'oreille moyenne sont clairement séparés de ceux de lamandibule, un trait hérité desProbainognathiens via lesCynodontes non encore mammaliaformes. Les plus anciens fossiles connus attribués à des mammifères datent duJurassique, après donc l'extinction marquant la fin du Trias. Au Jurassique et auCrétacé, de 201 à 66 Ma, les mammifères se spécialisent en rongeurs, grimpeurs, fouisseurs, nageurs et planeurs mais restent tous de petite taille (au plus celle d'unBlaireau), au contraire des dinosaures qui ne le sont que rarement. Ils se caractérisent par unmétabolisme àsang chaud, la présence de poils, des dents spécialisées (incisives,canines,incisives,prémolaires etmolaires) et l'allaitement des petits. Les monotrèmes, les marsupiaux et les placentaires sont présents dès 125 Ma mais parmi de nombreux autres groupes (dont celui desmultituberculés, le mieux représenté) qui disparaissent lors de l'extinction K-Pg[21].

Sur l'ensemble duMésozoïque, on n'avait recensé jusqu'à la fin duXXe siècle que 150 à 300 espèces de mammifères, regroupées dans 27 familles, dont une dizaine de familles de marsupiaux, et une dizaine de placentaires[23]. Après la disparition des dinosaures lors de l'extinction Crétacé-Paléogène, les mammifères placentaires et marsupiaux ont connu uneradiation évolutive majeure. Parmi les placentaires, leschiroptères ont développé leur propre voie évolutive en adoptant ailes et système d'écholocalisation.

De nombreuses recherches, relancées par la génétique[24], permettent de comprendre comment s'est déroulée cette explosion radiative. Une des théories les plus intéressantes propose que plusieurs groupes se soient développés séparément sur des continents alors isolés. Lesafrothériens, qui seraient issus duGondwana, à l'époque où il était séparé de laLaurasie, regroupent lesproboscidiens, leshyracoïdes, lessiréniens, lestubulidentés, lesmacroscélides, ainsi que les rats-taupes, lesTenrecidae etpotamogales. Certains ordres auraient subi une sévère compétition lors de la reconnexion de l'Afrique avec l'Asie. Lesxénarthres viendraient d'Amérique du Sud. Leseuarchontoglires (regroupant primates, dermoptères, scandentiens et glires) et leslaurasiathériens (chiroptères, artiodactyles, périssodactyles,...), se seraient développés en Laurasie.

L'hypothèse dite du « goulot d'étranglement nocturne (en) » suggère que les mammifèreseuthériens qui vivaient au temps des dinosaures il y a près de 160 millions d'années étaient des petitesespèces nocturnes[Note 1]insectivores voireomnivores[Note 2], vivant pour la plupart cachées dans des rochers, desterriers ou dans les cimes des arbres, adaptation qui leur permettait d'échapper aux Dinosaures prédateurs diurnes[26] (même si certains de ces prédateurs terrestres devaient être au moins partiellement actifs la nuit)[27]. Cetteniche écologique assez étroite, outre son rôle de cachette, procure une isolation thermique qui jouera un rôle favorable dans leur survie à lacrise Crétacé-Tertiaire (50 % des espèces de mammifères réchappant à cette crise)[Note 3]. Selon une étude de Roi Maor de l'université de Tel Aviv publiée en 2017, les mammifères auraient tous été nocturnes à l'origine et n'ont commencé à avoir une activité diurne qu'après l'extinction des dinosaures il y a 66 millions d'années. Parmi les mammifères, les primates ont conquis le milieu arboricole[29].

Taxonomie

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Histoire de la taxonomie

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Comme le nom l'indique (mammifère signifie « qui porte des mamelles », dulatinmamma « mamelle »[30]), les femelles de cette classe peuventallaiter leur progéniture. Lesglandes mammaires sont une évolution desglandes sudoripares qui donnent des champs mammaires chez les protothériens et de vraiesmamelles chez les autres mammifères.

Le choix de Linné de définir cetteclasse par la présence deglandes mammaires et non, par exemple, depoils, autre caractéristique de la classe, répond à la classification d’Aristote, qui avait repéré un ensemble deVertébrésquadrupèdes,vivipares et porteurs de poils. Mais cette classification d’Aristote avait l’inconvénient d’exclure lesCétacés et lesChiroptères, qui étaient alors classés respectivement parmi lesPoissons et lesOiseaux. La découverte desmonotrèmes (par exemple l'ornithorynque) est postérieure (1798) à la définition de Linné (1758), mais elle a confirmé la pertinence de la classification opérée par le savant[31],[32].

Classification

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Classique

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Article détaillé :Liste des genres de mammifères.

La classification des mammifères est complexe. D'une manière simplifiée, on reconnaît trois grands groupes de mammifères, dont le regroupement correspond au type deplacentation (en) possédé par leurs représentants :

  • les Protothériens : Ce nom désigne le fait que ces animaux ne possèdent pas de placenta mais pondent desœufscléidoïques, c'est-à-dire à coquille épaisse comme ceux desoiseaux et desreptiles[33]. Les petits, après éclosion, sont allaités par la mère. Il n'y a plus aujourd'hui que cinq espèces dans ce groupe : l'Ornithorynque (Ornithorynchus anatinus), et quatre espèces d'Échidnés :Tachyglossus aculeatus,Zaglossus bartoni,Zaglossus attenboroughi etZaglossus bruijni ;
  • les Marsupiaux (Métathériens) : Ces animaux ne possèdent qu'un placenta rudimentaire. Ils sont principalement présents enAustralie et dans une moindre mesure enOcéanie et enAmérique (principalement enAmérique du Sud). Leur particularité est de mettre au monde deslarves qui termineront leurdéveloppement après la naissance : celles-ci s'agrippent aux poils pour rejoindre les mamelles, souvent situées dans une poche ventrale appeléemarsupium, où elles se nourriront afin d'achever leur développement. Ce marsupium peut, selon les espèces, abriter le jeune plusieurs mois après que son développement est arrivé à terme. Les représentants les plus connus sont leskangourous, leswallabies, leskoalas, lesopossums et leswombats. Seules quelques espèces d'opossums vivent en dehors de l'Australie. Sur cette dernière, les marsupiaux occupent l'ensemble des niches écologiques dévouées aux placentaires sur les autres continents : il existe destaupes marsupiales blanches, comme desrats-kangourous et des opossums arboricoles ;
  • les Placentaires (Euthériens) : Ces animaux possèdent des placentas plus complexes qui permettent davantage d'échanges entre la mère et sa progéniture. Ils regroupent l'ensemble des autres mammifères. L'une des différences notables entre les placentaires et les marsupiaux tient au fait que les placentaires mettent au monde desjuvéniles au lieu delarves.

Liste des ordres actuels

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Plus de 70 % des espèces de mammifères appartiennent aux ordresRodentia,Chiroptera etEulipotyphla.

Le traditionnel ordre des Insectivores (Insectivora) est scindé en cinq ordres :Afrosoricida (taupes dorées ettenrecidés),Eulipotyphla (hérissons,gymnures,musaraignes,taupes, etc.),Dermoptera (colugos),Scandentia (ptilocerques,toupayes) etMacroscelidea (musaraignes à trompe).

Le traditionnelsuper-ordre des Ongulés (Ungulata) se subdivise enArtiodactyla,Perissodactyla,Cetacea,Proboscidea,Sirenia,Hyracoidea etTubulidentata.Cetacea peut être considéré comme un infra-ordre deArtiodactyla, ce regroupement pouvant être appeléCetartiodactyla.

Article détaillé :Mammalia (classification phylogénétique).
Tarver et al. 2016[34]Sandra Álvarez-Carretero et al. 2022[35],[36]
Mammalia

Monotremata


Theria

Marsupialia


Placentalia
Atlantogenata

Xenarthra



Afrotheria



Boreoeutheria
Euarchontoglires

Glires



EuarchontaHomo sapiens



Laurasiatheria

Eulipotyphla


Scrotifera

Chiroptera



Ferae

Pholidota



CarnivoraZalophus californianus



Euungulata

PerissodactylaDiceros bicornis



ArtiodactylaEubalaena glacialis










Mammalia
Yinotheria

MonotremataOrnithorhynchus anatinus


Theria
Marsupialia

Paucituberculata




Didelphimorphia


Australidelphia

Microbiotheria



Agreodontia

Notoryctemorphia




Peramelemorphia



Dasyuromorphia





DiprotodontiaMacropodidæ






Placentalia
Atlantogenata
Xenarthra

CingulataDasypus novemcinctus



PilosaMyrmecophaga tridactyla



Afrotheria
Paenungulata

Hyracoidea




SireniaTrichechus



ProboscideaElephas maximus




Afroinsectiphilia

Tubulidentata


Afroinsectivora

Macroscelidea



Afrosoricida






Boreoeutheria
Laurasiatheria

EulipotyphlaTalpidae


Scrotifera

ChiropteraDesmodontinae




PholidotaManidae




CarnivoraAcinonyx jubatus


Euungulata

PerissodactylaEquus quagga



ArtiodactylaCapra walie







Euarchontoglires


Scandentia


Glires

LagomorphaLepus



RodentiaRattus





Primatomorpha

Dermoptera



PrimatesCebus olivaceus









Phylogénie

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Au sein des Tétrapodes

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Cladogramme desTétrapodes illustrant la positionphylogénétique des Mammifères.
Pour mieux comprendre l'évolution des mammifères, la recherche paléontologique des « chaînons manquants » et l'étude des espèces atypiques (iciOrnithorhynchus anatinus) sont aujourd'hui complétées par l'étude de l'ADN etADN mitochondrial.

Au sein des Thérapsides

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Lecladogramme ci-dessous présente laphylogénie desthérapsides selon T. S. Kemp (2011)[37] basée selon la proposition d'Hopson et Barghausen (1986)[38] :

  Therapsida 

Biarmosuchia


 Eutherapsida 

Dinocephalia


 Neotherapsida 

Anomodontia


 Theriodontia 

Gorgonopsia


 Eutheriodontia 

Therocephalia


 Cynodontia 

 Mammalia








Interne

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Phylogénie des groupes de mammifères éteints et actuels, d'après Rowe (1988) et McKenna et Bell (1997)[39],[40] :

Mammalia 
Prototheria

 Monotremata


Theriiformes

 †Allotheria



 †Triconodonta


Holotheria

 †Kuehneotheria


Trechnotheria

 †Symmetrodonta


 Cladotheria 

 †Dryolestoidea


Zatheria

 †Peramura


Tribosphenida

 †Aegialodontia


 Theria 
Eutheria

 Placentalia


Metatheria

 Marsupialia










L'étude des mammifères

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La discipline qui étudie les mammifères se nomme lamammalogie.

Nombre d'espèces

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Nombre d'espèces de mammifères globalement menacées dans chaque pays en 2000 :
  • de 64 à 140
  • de 28 à 63
  • de 13 à 27
  • de 0 à 12

Parmi les Mammifères, les Placentaires sont les plus nombreux avec plus de 6 000 espèces regroupées dans 114 familles. Viennent en second lesMarsupiaux qui comptent 270 espèces regroupées en seize familles, et seulement cinq espèces en deux familles pour lesMonotrèmes. Ils sont présents sur l'ensemble de la Terre, dans tous les types de milieux terrestres. Chaque année, pour environ 10 000 nouvelles espèces animales découvertes, cinq à dix seulement sont des mammifères. Ce chiffre a considérablement augmenté, puisqu'on estime que durant la première décennie duXXIe siècle, ce sont plus de 300 nouvelles espèces qui ont été décrites[41]. Il faut voir là l'impact de l'outil génétique, qui permet de distinguer des espèces à l'apparence identique. Certains spécialistes pensent que 7 000 espèces sont encore inconnues, une partie d'entre elles étant menacées d'extinction[42].

État de la biodiversité des mammifères, pressions, menaces, prospective

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Article détaillé :Extinction de l'Holocène.
Biodiversité des espèces de grands mammifères par continent avant et après l'arrivée des humains
L'étudepaléontologique des mammifères qui ont disparu (ex. :smilodon), et des causes de leur disparition peut nous éclairer sur les enjeux et conséquences desextinctions récentes ou actuelles.

Il y a 10 000 ans, l'homme et les animaux domestiqués représentaient 0,1 % de labiomasse des mammifères sur Terre, c’est-à-dire du poids total estimé des mammifères ; ils en représentaient 90 % au début duXXIe siècle[43]. Selon deux publications de la fin des années 2010, ce taux atteint alors 96 %[44],[45]. À eux seuls, les mammifères d’élevage représentent 60 % de la biomasse des mammifères[46]. Selon ces données, l'homme et les animaux domestiqués représentent 18 % du total desvertébrés[45]. La biomasse de l’espèce humaine est dix fois supérieure à celle de l’ensemble des mammifères sauvages (5 500 espèces connues)[47]. Les bovins, ovins et porcins représentent une biomasse 14 fois plus importante que celle des mammifères sauvages ; les oiseaux d’élevage représentent une biomasse presque trois fois plus importante que les oiseaux sauvages[47].

Lesbovins sont élevés pour le lait depuis des milliers d’années.
Le bétail représente 62 % de la biomasse des mammifères dans le monde ; les humains en représentent 34 % et les mammifères sauvages seulement 4 %[48].

Pour l'élevage, l'homme a créé et continue de créer de nombreusesraces de certainesespèces domestiquées, que ce soit pour la production delait, deviande, delaine, defourrure, ou comme d'animaux de compagnie ou d'agrément. Cependant, la modernisation de l'élevage a entrainé une certaine homogénéisation dans certains domaines. De nombreuses races régionales utilisées jusqu'auXIXe siècle (dont les races utilisées pour latraction animale ou commeanimal de bât) ont disparu ou ont fortement régressé au profit de races sélectionnées pour leur productivité.

Avecplus de 8 milliards d’individus depuis 2022,Homo sapiens est peut-être l'espèce de mammifère la plus nombreuse sur Terre, devant tous les mammifères domestiques. Seul lerat[Lequel ?] s’approcherait d’un tel nombre, avec 7 milliards d'individus estimés[49].

Hormis l'espèce humaine et quelques espèces domestiques, des espècescommensales (rat, souris) ou des espèces introduites (rat musqué,ragondin), la plupart des mammifères semblent en situation devulnérabilité ou en voie de régression (en nombre d'individus, de populations, et en diversité génétique), et sont en train de subir une importante perte de diversité génétique, à cause de la réduction et de la fragmentation de leurs populations et de leurshabitats, comme c'est le cas de l'orang-outan en Indonésie, ou à cause dubraconnage, comme c'est le cas de l'éléphant d'Afrique. Certaines espèces subissent des épidémies (zoonoses qui les déciment) et les modifications climatiques en menacent d'autres (l'ours blanc en particulier).

L'évaluation faite par l'UICN en 2008 révélait que, sur 5 487 espèces de mammifères, 1 181 étaienten danger d'extinction, soit environ 25 %, dont 188 « en danger critique d'extinction » et près de 450 « en danger ». Mais la situation réelle pourrait être bien pire, car 836 espèces de mammifères étaient classées dans la catégorie « données insuffisantes »[50].

Les espèces carnivores, ou piscivores dans le cas des mammifères marins, sont par leur situation haute de lachaîne alimentaire exposées aux effets encore mal évalués de cocktails de polluants dont perturbateurs hormonaux, toxiques, reprotoxiques, mutagènes, cancérogènes, aux captures accessoires de lapêche

Les stratégies de conservation sont aujourd'hui fondées sur l'étude des niveaux critiques de pression et sur une prolongation des tendances historiques en matière d'état, pression et réponse sur les mammifères[51]. Les gestionnaires et responsables de la biodiversité (dont mammalienne) doivent rapidement comprendre ce qui change, où et quand, comment et pourquoi, ce qu'on peut encore faire, et quelles sont les options politiques possibles et leurs enjeux. Or, la pression sur les écosystèmes et sur les mammifères évolue de façon plus rapide et différemment de ce que l'humanité passée a connu[52].

Les outils et logiciels destinés à la prospective (ex. : GLOBIO + modèle IMAGE) appliqués à quatre scénarios prospectifs concluent que, sans efforts importants et sans réorientation des priorités, la situation des mammifères dans le monde va continuer à se dégrader[51]. En effet, pour les quatre scénarios, les endroits où les mammifères devraient être le plus menacés en 2050 ou 2100 ne sont pas ceux où les politiques de protection sont aujourd'hui les plus actives, et« les zones protégées pourraient ne pas être suffisantes pour atténuer les pertes »[51]. Lesprospectivistes de la biodiversité invitent à établir de nouvelles priorités de conservation, sans abandonner celles qui sont en cours, en tenant mieux compte des futurs probables, tout en développant« d'autres politiques, luttant contre les causes profondes de la régression de la biodiversité, nécessaires, tant en Afrique que d'autres parties du monde »[51].

Mesures de protection des mammifères sauvages

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Les mesures de protection passent par la lutte contre lebraconnage et letrafic d'animaux, ainsi que par la sensibilisation de la société civile sur les risques que de grandesmultinationales font courir à de nombreuses espèces en encourageant ladéforestation, responsable de la destruction deshabitats naturels dans lesforêts tropicales, comme c'est le cas dupalmier à huile en Indonésie[réf. nécessaire].

Notes et références

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Notes

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  1. La majorité des espèces actuelles de Mammifères sont toujours nocturnes. Sur une base de données de 4 477 espèces, 69 % sont nocturnes, 20 % diurnes, 8.5 %cathémérales et 2.5 % crépusculaires[25].
  2. Lerégime alimentaire varie selon les groupes :Repenomamus est carnivore (prédateur des bébés dinosaures), commeVolaticotherium qui pratique levol plané,Ptilodus (en) est herbivore,Castorocauda est piscivore.
  3. « À la différence des dinosaures hautement spécialisés — chaque espèce herbivore s’étant adaptée à un certain type de végétation qui va lui faire cruellement défaut après l’impact — le petit mammifère omnivore se contente de ce qu’il trouve : graine ou tubercule enfoui, cuisse d’amphibien rôtie, tendrons de dinosaures, n’importe quoi fait l’affaire. C’est le triomphe de l’opportunisme sur la spécialisation à outrance d’animaux remarquablement adaptés… à un monde qui n’existe plus[28]. »

Références

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  1. Ils étaient traditionnellement et incorrectement appelés « reptiles mammaliens » ou par le termePélycosaures, et sont maintenant connus sous le nom de « mammifères souches » ou « proto-mammifères »
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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Différents groupes dethérapsides (« reptiles mammaliens »)
Taxonsbasaux
Genresbasaux ouproblématiques
Biarmosuchia
Estemmenosuchus uralensis (Dinocephalia) et Eotitanosuchus olsoni (Biarmosuchia).
Eutherapsida
v ·m
Mammalia
Monotrèmes
(Protothériens)
Monotremata(ornithorynque et échidnés)
Marsupiaux
(Métathériens)
Ameridelphia
Australidelphia
Placentaires
(Euthériens)
Xenarthra
Afrotheria
Laurasiatheria
Euarchontoglires
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