Malines ([malin][N 1]; ennéerlandais :Mechelen, prononcé [ˈmɛxələ(n)]) est unecommune etvillenéerlandophone deBelgique située enRégion flamande dans laprovince d'Anvers, chef-lieu de l'arrondissement. Malines compte 89 655 habitants (2025). C'est la sixième ville de Flandre en nombre d'habitants et la deuxième ville de province, après Anvers. Elle est aussi la deuxième ville sur laDyle, après Louvain.
Conçue en 1835 pour être le centre du réseau ferroviaire belge naissant[2], cette gare bénéficie d'une desserte importante.
La gare deNekkerspoel, un peu plus au nord, est desservie par un nombre moins important de trains.
Les trains sont en correspondance avec les bus du réseauDe Lijn qui assurent des liaisons urbaines et interurbaines.
L'autoroute A1 (E19) traverse la commune à l'ouest de la ville, qui est desservie par les sorties Malines-Sud (route N109) et Malines-Nord (N16). Les autres routes notables traversant la commune sont la N1, la N14, la N15 et la N16.
Lors du partage de l'empire deLothaireIer entre Charles le Chauve, roi des Francs, etLouis le Germanique le 8 août870, Malines serait mentionnée commeMaalinas dans la part due à Charles. Le nom néerlandais de Malines estMechelen (Mecheln en allemand ; au Moyen Âge,Mechlinia en latin, parfoisMeclinia).
Selon la tradition, Malines a été évangélisée auVIIe siècle parsaint Rombaut, un moine venu d’Irlande, dont la vie et les miracles sont retracés sur des panneaux peints visibles dans le déambulatoire de la cathédrale.
À défaut de sources fiables et de fouilles archéologiques probantes, les historiens de Malines en sont réduits à des conjectures et recourent à la géographie pour expliquer la genèse de la ville. La rive gauche de laDyle est légèrement surélevée et protégée des inondations : c'est là que se serait développée au cours duhaut Moyen Âge, voire dès l'époque romaine, un premier noyau d'habitat autour de l'actuel Korenmarkt[3].
Sur la rive droite, très marécageuse, un deuxième noyau s'est développé ensuite autour du chapitre de Saint-Rombaut.
Vers1300, est construite une enceinte pourvue de douze portes englobant toutes les paroisses de la ville, située sur l'emplacement de l'actuel Ringlaan, le boulevard qui entoure le centre historique de la ville.
En1333, le comte de FlandreLouis de Nevers achète la seigneurie au prince-évêque de Liège. Elle est ensuite cédée au duc de BrabantLouis de Male par la paix d'Ath, qui met fin à la guerre de succession de Brabant (1357).
Déjà prospère grâce à sa situation sur la Dyle, elle devient sousCharles le Téméraire[N 2] le siège d'une cour supérieure desPays-Bas bourguignons, leparlement de Malines (par analogie avec leparlement de Paris). Cette cour est supprimée en 1477 par leGrand Privilège deMarie de Bourgogne. Elle est rétablie en 1504 comme cour supérieure sous le nom deGrand Conseil de Malines par l'époux (veuf depuis 1482) de Marie, l'empereurMaximilien de Habsbourg. En 1504 le Grand Conseil de Malines est reconnu par tous, et vapendant près de trois siècles élaborer unejurisprudenceimpartiale et qualifiée : Aucun ordre des souverains ne pouvait suspendre, annuler ou modifier la procédure du Grand Conseil. Les conseillers du Grand Conseil de Malines devaient avoir un grade académique en droit[4].
En1546, l'explosion de la Zandpoort, un entrepôt de poudre, est une catastrophe. Elle provoque la mort de quelque 200 habitants et la destruction de nombreux immeubles[5]. Les palais de Marguerite d'York et de Marguerite d'Autriche, situés à proximité, sont gravement endommagés.
En 1746, pendant laguerre de Succession d'Autriche, l'armée française commandée par leprince de Soubise s'avance vers Malines, qui capitule immédiatement, n'étant pas en mesure de se défendre.
Pendant laRévolution française, les Pays-Bas autrichiens sont attaquées durant l'automne 1792 par les armées de laRépublique, déjà victorieuses àValmy. Le, après lavictoire de Jemmapes, legénéral Stengel prendMalines, mais la ville revient sans combat aux mains de l'empereurFrançois II au printemps suivant, les armées françaises étant alors contraintes de battre en retraite. Le, les troupes françaises qui ont repris l'offensive prennent une deuxième foisMalines.
Après la conquête française des Pays-Bas, la seigneurie de Malines est incorporée en 1795 au département desDeux-Nèthes (chef-lieu : Anvers), dont elle est une sous-préfecture.
Le 22 octobre1798, durant laguerre des Paysans, la ville estprise par les insurgés, mais reprise par les républicains le lendemain. 41 prisonniers sont fusillés devant la cathédrale.
À l'époque deNapoléon, les murailles sont totalement détruites.
En1866 , la ville connaît une importante épidémie decholéra, qui se répète quelques années plus tard, mais n'est plus aussi intense.
En1914, la ville fut bombardée par les Allemands les 27 et (Grande Retraite). Plusieurs bâtiments historiques, notamment sur l'IJzerenleen et le Schoenmarkt, ont été partiellement ou complètement détruits[7]. Ces bâtiments ont été reconstruits dans un style rétro après 1918, après un concours d'architecture.
En 1944, les Britanniques bombardèrent la ville et firent environ 300 morts. Encore une fois, de nombreuses maisons ont été rasées. Dans le Mechels Broek, de nombreux cratères de bombes de cette époque sont encore très visibles dans le paysage aujourd'hui.
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 7 octobre 1986. Elles remplaçaient de plus anciennes armoiries octroyées le 6 décembre 1810, confirmées les 6 octobre 1819 et 18 décembre 1841. Ce sont les armoiries du domaine et du comté de Malines. Les armoiries aux pals rouges sont celles de la famille Berthout, seigneurs de Malines auxXIIe et XIIIe siècles. En 1490, l'empereurFrédéric III accorda à la ville l'utilisation d'un écusson avec l'aigle impériale.
Sur le sceau de la ville, datant de la même année, les nouvelles armoiries sont montrées, avec deux griffons comme supports. Ce sont les supports de la famille Habsbourg, empereurs duSaint-Empire romain germanique. La devise a également été ajoutée à la fin du ̻XVe siècle.
Le blason du dragon est probablement dérivé des armoiries duRoyaume d'Aragon qui présentaient également des pals rouges sur fond or (voir pour le blason laprovince de Valence enEspagne) mais qui n'avaient rien à voir avec la ville. Dans les nouvelles armoiries, le casque et l'emblème ont été remplacés par une couronne de comte pour le comté historique de Malines.
Napoléon a donné des armoiries à Malines en 1810, montrant le bouclier avec les pals, mais au lieu de l'aigle, un canton libre avec un N couronné, symbole des villes de seconde classe.
En 1819, les armoiries furent octroyées sans le support, qui fut ajouté en 1841. En 1986, le blason fut remplacé par une couronne.
Les armoiries de 1841 montraient le blason avec un dragon d'or. Les armoiries utilisaient également la deviseIn fide constans (« La Fidélité Constante »). Les armoiries actuelles montrent deux griffons comme supports et la traduction de la devise en néerlandais,In trouwen vast.
Blasonnement :D'or à trois pals degueules ; écu de cœur : d'or à un aigle de sable. L'écu surmonté d'une couronne d'or avec treize perles, dont trois sont surélevées, et retenues par deux griffons d'or, griffus et de gueules, le tout reposant sur un ruban d'or avec la devise IN TROUWEN VAST en lettres de sable.(Traduction libre)
Le bourgmestreBart Somers est à la tête d'un cartel Open Vld-Groen-m+, qui dispose d'une majorité de 25 sur 43 sièges. De 2019 à 2023, Alexandre Vandersmissen est désigné comme bourgmestre faisant fonction en remplacement de Bart Somers nommé ministre des Affaires intérieures, de l’Administration, de l’Intégration et de l’Égalité des chances de au sein du gouvernement flamandJambon. Le, Bart Somers annonce sa démission du poste de ministre des Affaires intérieures, de l’Administration, de l’Intégration et de l’Égalité des chances de au sein du gouvernement flamandJambon pour reprendre son poste de bourgmestre de Malines.
Le bourgmestreBart Somers est pour cette législature à la tête d'un cartel dénommé Voor Mechelen (Open Vld-Groen-m+), avec 19 sièges, il ne dispose pas d'une majorité. Ainsi une coalition a été négociée avecVooruit pour obtenir 24 sièges sur les 43.
Comme c'est le cas pour beaucoup de villes flamandes, les Malinois sont affublés d'un sobriquet. Selon la tradition, dans la nuit du 27 au, un individu sortant d'un cabaret crut que la cathédrale Saint-Rombaut était en flammes. Ameutés par ses cris, les Malinois se précipitèrent pour éteindre l'incendie, pour se rendre compte qu'il ne s'agissait que d'une illusion : ce qu'ils avaient pris pour des flammes n'étaient que les reflets orangés de la lune derrière la cathédrale. Tout le pays en rit et les Malinois furent désormais appelés « Maneblussers », c'est-à-dire les « éteigneurs de lune » en néerlandais[13],[14].
La mascotte des Malinois est une poupée, appeléeOpsinjoorke(nl), qu'on lance en l'air et rattrape ensuite dans un drap. La poupée actuelle, conservée au Musée communal (Hof van Buysleden[15]), a été sculptée en 1647 par Valentijn Van Landscroon. Elle était connue jadis sous d'autres noms : « Sotcop » (« fou » en néerlandais) ou encore « Vuylen Bras » (« noceur »). En 1775, lors d'un cortège, les porteurs l'ayant projetée en l'air trop violemment, elle retomba sur un spectateur anversois, Jacobus de Leeuw, qui leva les bras pour se protéger. Une longue rivalité oppose les Malinois et les Anversois. La foule, croyant que l'Anversois voulait dérober la poupée, le roua de coups. Depuis cet incident, la poupée porte le nom de « Opsinjoorke », une allusion au sobriquet des Anversois, « Sinjoren », un mot dérivé de l'espagnol « señor », et qui signifie « Messieurs ». La poupée fut effectivement dérobée par des étudiants anversois le. La ville d'Anvers ne la restitua qu'un mois plus tard.
Procession de Hanswijk (Hanswijkprocessie) : elle a lieu tous les ans le dimanche avant l'Ascension en l'honneur de la Vierge de Hanswijk. Sa statue est portée à travers toute la ville. Alors que Malines était victime de la peste en1272, les habitants du faubourg de Hanswijk portèrent la statue jusqu'à la ville. Selon la tradition, les Malinois avaient fermé les portes, mais la porte de Bruxelles s'ouvrit d'elle-même et la procession put entrer dans la ville. L'épidémie s'étant arrêtée, les Malinois promirent d'organiser chaque année une procession en témoignage de gratitude. La première partie de la procession est consacrée à l'histoire de Hanswijk, vient ensuite une représentation de la vie de la Vierge et enfin des scènes de la vie de Jésus[16].
Cavalcade de Hanswijk : Depuis 1738, la procession d'Hanswijk célèbre tous les vingt-cinq ans une année jubilaire. Ce cortège historico-religieux associé à l'Ommegang de Malines a eu lieu pour la dernière fois en 2013. La prochaine Cavalcade, la treizième de son histoire, traversera Malines en 2038. Les géants participant à la procession ont été classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO[17].
Grand cortège carnavalesque le dimanche 28 jours avant Pâques.
La ville a conservé de nombreux monuments qui témoignent de son importance dans les siècles passés. Elle ne compte par exemple pas moins de trois hôtels de ville, ou plutôt maisons des échevins.
De nombreusesrues piétonnes mettent en valeur de superbes demeures à frontons, des palais, églises et autres édifices classés duXVIe siècle[18].
Lacathédrale Saint-Rombaut, (XIIIe siècle auXVIe siècle) avec son imposante tour de 97 mètres (à l'origine il était prévu qu'elle mesure 167 mètres) et ses deux carillons de 49 cloches chacun.
L'église du Béguinage(nl) (Begijnhofkerk), dédiée à saint Alexis et sainte Catherine (1629-1647) est un bel exemple des débuts du Baroque en Belgique. Elle a été conçue par P. Huyssens et Jacob Franquart et achevée parLucas Faydherbe.
L'église Notre-Dame du Val-des-Lys (Onze-Lieve-Vrouw van Leliëndaal) est un édifice baroque construit par Lucas Faydherbe (1662-1672).
L'église Sainte Catherine (Sint-Catharinakerk ou Sint-Katelijnekerk) est un édifice gothique.
La chapelle du Saint Esprit (Heilige Geestkapel en néerlandais) est un petit édifice à une seule nef de style gothique primitif, bâtie auXIIIe siècle. Au Moyen Âge, on y distribuait des repas aux nécessiteux[19]. Vers 1910, l'architecte malinois Edmond Peel restaure l'édifice en grès. Une alcôve à trois lobes avec un bloc sacrificiel a été ajoutée sous la fenêtre centrale en arc brisé du pignon avant. Dans le mur latéral nord-ouest, quatre lumières en forme d'arc pointu et deux portes d'entrée ont été placées. La chapelle est protégée en tant que monument depuis 1938 en raison de sa valeur artistique, archéologique et historique. Entre 1972 et 2013, la chapelle et la maison abritaient lethéâtre de marionnettes De Maan de la ville de Malines[20]. LeHeilige Geestkapel a retrouvé un nouveau souffle avec diverses manifestations telles que 'unheard', un festival demusique alternative. En 2018, la Heilige Geestkapel faisait partie des trois lauréats du Prix du patrimoine immobilier[20].
Lepalais deMarguerite d'York : en1480, la veuve deCharles le Téméraire et arrière-grand-mère, par alliance, deCharles Quint, fit construire un édifice en gothique tardif à l'emplacement de l'ancienne cour de Cambrai. Charles-Quint y passa sa jeunesse. En1611, le palais passa entre les mains desJésuites, qui démolirent la plus grande partie des bâtiments pour y construire leur couvent, ne conservant du palais que la salle de réception. De ce couvent ne subsistent que l'église Saints-Pierre-et-Paul et la chapelle de l'Immaculée Conception, qui date de 1633. La salle de réception de Marguerite d'York abrite actuellement le théâtre communal.
Lacour de Busleyden (Hof van Busleyden) : cette belle demeure patricienne doit son nom à son premier propriétaire, l'humaniste malinoisJérôme de Busleyden qui la fit construire au début duXVIe siècle pour abriter sa collection d'œuvres d'art. Son amiThomas More y séjourna en1515. L'édifice témoigne de l'évolution dustyle gothique tardif vers la Renaissance. Après le décès précoce de Hiëronymus van Busleyden, la propriété passa par plusieurs mains avant de devenir lemont-de-piété de Malines en 1619. Elle fut gravement endommagée pendant laPremière Guerre mondiale : il n'en restait plus que les murs et des fragments de peintures murales au rez-de-chaussée. La demeure fut complètement restaurée en 1930-1938 et transformée en musée.
Deuxbéguinages, le Petit Béguinage (« Klein Begijnhof ») et le Grand Béguinage (« Groot Begijnhof ») inscrit sur la liste duPatrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998.
LeHaverwerf : ce quai (werf en néerlandais) était l'endroit où l'on déchargeait jadis l'avoine (haver en néerlandais). Malines en détenait le droit d'entreposage exclusif ; les navires chargés de ces denrées devaient faire escale à Malines et mettre en vente leur cargaison pendant trois jours. ce quai possède trois jolies maisons anciennes :Saint-Joseph,le Diable etle Paradis[23],[24].
Le Marché aux poissons (de Vismarkt) : sur de Vismarkt, on vendait déjà du poisson en 1531, après que les marchands eurent été chassés de l'IJzerenleen à cause des mauvaises odeurs[25]. Aujourd'hui encore, vous y trouvez plusieurs poissonneries. Le Vismarkt et la Nauwstraat voisine sont particulièrement animées.
Le marché aux bovins (Veemarkt en néerlandais) : était la place ou les divers bovins étaient vendus.
Le Musée municipal, logé dans un ancien palais la cour de Busleyden (Hof van Busleyden ennéerlandais) – est dédié au folklore.
LeMémorial, Musée et centre de documentation sur l'Holocauste et les Droits de l'Homme : ouvert le sur le site de laCaserne Dossin[26]. Il remplace le Musée juif de la Résistance et de la Déportation (« Joods Museum van Deportatie en Verzet »), inauguré en 1995, installé dans les bâtiments mêmes d'où les Juifs de Belgique furent déportés, laCaserne Dossin, Goswin de Stassartstraat 152[27].
Le Musée de l'Horlogerie : collection d'instruments de mesure du temps qui fut réunie par la famille Op de Beek, Langeschipstraat 13.
L'Atelier des Horloges de tour et Carillons Michiels.
Le Cabinet des peintres sots (Zotte Kunstkabinet) : ce cabinet d'art est installé dans une maison de style rococo superbement restaurée, appelée « t'Vliegend Peerd », occupée autrefois par Mayken Verhulst la belle-mère deBruegel[28]. À cette époque, la Sint-Katelijnestraat était un centre artistique[29]. La collection est consacrée aux peintres satiriques dans la lignée deBosch et deBruegel.
La Manufacture royale de Wit : elle est spécialisée dans la restauration manuelle des tapisseries anciennes. Fondée en 1889, la Manufacture est également un leader dans le négoce de tapisseries anciennes pour les particuliers et les musées[31],[32]. Équipée d'un dispositif de nettoyage ingénieux et breveté, elle restaure les tapisseries des plus grands musées, dont leLouvre, lePrado ou leMetropolitan Museum of Art. De plus, lamanufacture De Wit possède une collection prestigieuse de tapisseries anciennes et modernes. L'atelier est établi dans l'ancien refuge des Norbertins de l'abbaye de Tongerlo (1484).
L'École royale de carillon : Malines prétend au titre de capitale des concerts decarillon. Le nouveau carillon de la tourSaint-Rombaut fonctionne tout au long de l'année. Pendant la journée, toutes les sept minutes, le carillon joue automatiquement des mélodies. Entre le milieu du quinzième et la fin du dix-septième siècle, Malines était l'un des plus importants fondeurs de cloches d'Europe. L’UNESCO a reconnu en 2014 la culture du carillon en Belgique en tant que meilleure pratique de sauvegarde dupatrimoine culturel immatériel[33]. Avec l'achat du carillon Hemony en1679, la ville de Malines possédait dans sa tour St Rombout l'un des carillons les plus grands et les plus lourds du monde[34]. Au début du siècle dernier, la toute première école de carillon au monde s'est ouverte à Malines. Des étudiants venus du monde entier y apprennent à jouer le carillon[35]. La célébration des 100 ans de l'école de carillon en 2022 est une étape importante dans l'histoire de l'art du carillon dans les Pays-Bas. L'ambition de l'actuel conseil municipal de Malines, concrétisée dans le document de politique générale Malines -hart voor beiaard, est de développer la ville de Malines en tant que centre international de l'art du carillon, avec l'école de carillon jouant un rôle de premier plan en tant qu'institut éducatif et initiateur de nombreuses initiatives et projets[34],[36].
Technopolis(nl), centre des sciences et de la technologie où les sciences et les technologies sont expliquées d'une façon ludique.
Le Domaine sportif et récréatif De Nekker[37],[38].
Le parc dePlanckendael : acheté par la Société Royale de Zoologie d'Anvers (KMDA vzw) en 1956, le parc animalier présente aux visiteurs un millier d'animaux. Il abrite également un centre pour la recherche scientifique et la conservation.
Malines est une ville gastronomique. Il y a beaucoup de recettes qui sont célèbres. Par exemple, le coucou de Malines, les bières de Malines et des friandises typiques. Cette ville connaît aussi une longue tradition demaraîchage et est réputée depuis leXVIe siècle pour la culture de l’asperge.
Une des spécialités malinoises les plus célèbres est lecoucou de Malines. C’est un poulet à chair ferme au plumage gris et blanc. C’est une volaille de grande taille, massive et volumineuse. C’est une grosse productrice de chair blanche très fine. Le coucou malinois figure au menu de nombreux restaurants de la ville, accompagné de légumes primeurs ou d’une sauce à base de bière malinoise[40].
Willy Anthoons (1911-1982), né à Malines, sculpteur contemporain (non-figuratif).
Koen Augustijnen (1967-), né à Malines, chorégraphe contemporain.
Ludwig van Beethoven (1770-1827) descendait d'une famille bourgeoise de Malines[43]. Sur le Haverwerf sur la Dyle, il y a une statue du jeune Ludwig. Et la rue où vivait cette famille s'appelle désormais Van Beethovenstraat. L'un des ponts sur la Dyle porte également le nom de van Beethoven[43].
Gérard Laenen (1899-1980), peintre et sculpteur né à Malines.
Georges Lemaître (1894-1966), astronome, physicien, auteur de la théorie duBig Bang. Entré au Grand Séminaire deMalines, il est ordonnéprêtre en 1923.
Edmond Leclef (chanoine), Secrétaire du cardinal Van Roey, protonotaire apostolique et personnage haut en couleur et sportif qui a lancé la jeunesse malinoise dans le football.
Herman Van Loo (1945-2017), coureur cycliste, né à Malines.
Alexandre Struys né à Berchem (Anvers) en 1852 est devenu un célèbre artiste-peintre malinois. Ancien directeur de l'Académie deWeimar de 1877 à 1882, Il était surnommé le « peintre de la douleur et de la misère ». Il est mort à Uccle en 1941. Son père,Dirck Pierre Struys, Hollandais, avait été unmaître-verrier malinois fort connu.
Une variété de chiens de berger belges, leMalinois, tire son nom de la région de Malines, où a commencé son élevage. C'est en 1901 que les premiers bergers belges ont été enregistrés dans le Livre des Origines de la Société Royale Saint-Hubert (LOSH)[49]. Ce berger fait partie des chiens les plus intelligents, étudiés par le psychologue animalier Stanley Coren[50].
Le canari malinois est un canari de chant d'origine belge. C'est dans la région de Malines que les premiers sujets furent produits. Cette race est très ancienne, elle remonte auxXVe et XVIe siècles[51].
↑GenevièveWarland, « La caserne Dossin à Malines (Belgique) – Mémorial, musée et centre de documentation sur l’Holocauste et les droits de l’Homme »,Mémoires en jeu / Memories at stake,(lire en ligne, consulté le)