Pour les articles homonymes, voirMalesherbes (homonymie).
| Malesherbes | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason. | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Centre-Val de Loire | ||||
| Département | Loiret | ||||
| Arrondissement | Pithiviers | ||||
| Intercommunalité | CC du Pithiverais-Gâtinais | ||||
| Maire délégué Mandat | Dauvillier 2016-2020 | ||||
| Code postal | 45330 | ||||
| Code commune | 45191 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Malesherbois | ||||
| Population | 6 140 hab.(2013) | ||||
| Densité | 349 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 48° 17′ 46″ nord, 2° 24′ 21″ est | ||||
| Altitude | Min. 67 m Max. 140 m | ||||
| Superficie | 17,61 km2 | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Malesherbes | ||||
| Historique | |||||
| Intégrée à | Le Malesherbois | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Loiret Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire | |||||
| Liens | |||||
| Site web | www.ville-malesherbes.fr | ||||
| modifier | |||||
Malesherbes[malzɛʁb] est une anciennecommunefrançaise située dans ledépartement duLoiret enrégionCentre-Val de Loire, devenue le unecommune déléguée au sein de lacommune nouvelle duMalesherbois[1].

Malesherbes se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, en limite du département de l'Essonne, dans larégion agricole de laBeauce riche[2] et l'aire urbaine de Paris[3]. Àvol d'oiseau, elle se situe à 57,4 km d'Orléans[4],préfecture du département et à 17,7 km dePithiviers[5],sous-préfecture.
Limitrophe de la régionÎle-de-France, Malesherbes est également située à 25 km à l'ouest deNemours, 28 km au sud-est d'Étampes et à 73 km au sud deParis.
Les communes les plus proches sont :Buthiers (1,6 km, enSeine-et-Marne),Nanteau-sur-Essonne (2,3 km, enSeine-et-Marne),Coudray (4,2 km),Boulancourt (4,5 km, enSeine-et-Marne),Augerville-la-Rivière (5,1 km),Boigneville (5,4 km, dans l'Essonne),Labrosse (5,9 km),Orville (6,2 km),Orveau-Bellesauve (6,3 km) etTousson (6,7 km)[6].
| Boigneville (Essonne) | Nanteau-sur-Essonne (Seine-et-Marne) | |
| Orveau-Bellesauve | Buthiers (Seine-et-Marne) | |
| Coudray | Labrosse | Boulancourt (Seine-et-Marne), Augerville-la-Rivière |
La superficie de la commune est de1 761 hectares ; son altitude varie entre 67 et 140 mètres[7].
Leréseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,55 km est constitué de la rivièreEssonne, qui marque la limite Est de la commune, et de plusieurs de ses bras[8]. L'Essonne, d'une longueur totale de 97,1 km, prend sa source dans la commune deChilleurs-aux-Bois et se jette dans laSeine àCorbeil-Essonnes, après avoir traversé 44 communes[9]. Sur le plan piscicole, l'Essonne est classé endeuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement depoissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet,sandre etperche)[10].
La commune est traversée par la routeD 2152 qui assure un accès à l'échangeurno 14 de l'A6 à 15 km au nord-est.
Lesentier de grande randonnéeGR 1 passe sur le territoire de la commune, venant de Nanteau-sur-Essonne et remontant vers le nord jusqu'à Boigneville.
Le territoire de la commune est traversé du nord au sud par laligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis, principalement empruntée par laligne D du RER et sur laquelle est implantée lagare de Malesherbes qui est le terminus de la branche D4 duRER D. Avec uncadencement de 15 min auxheures de pointe et de 30 min le reste de la journée, les trains de laligne D permettent, au départ de Malesherbes, de relier les gares deCorbeil-Essonnes etParis en 40 min et 90 min respectivement.
Deux lignes d’autobus du réseauUlys desservent la commune :

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Malesherbes comprend quatre ZNIEFF[11].
La ZNIEFF, de deuxième génération et detype 2[Note 1], dénommée« Coteaux de l'Essonne et de la Rimarde », d'une superficie de1 812 hectares, s'étend sur17 communes, dont Malesherbes est située sur la frange nord-ouest de la ZNIEFF correspondant à la partie est de la commune[12]. Son altitude varie entre 90 et 140 m[13]. Les coteaux de l'Essonne et de la Rimarde sont un des espaces les plus intéressants duLoiret sur le plan biologique et écologique et géologique, tant pour les habitats naturels et les espèces d'intérêt patrimonial qu'ils abritent que pour le rôle fonctionnel qu'ils jouent. Les éléments singuliers et typiques de la flore sont notamment l'aster amelle (station très localisée), lecarex de Haller, lelin de Léon, laviolette des rochers ou encore lepetit pigamon[14].
La ZNIEFF, de deuxième génération et detype 1, dénommée« Pelouse de la vallée de Filay », d'une superficie de2 hectares, concerne les communes de Coudray et de Malesherbes[15]. Son altitude varie entre 108 et 111 m[16]. Il s'agit d'une pelouse méso-xérophile de belle étendue développée sur un plateau de calcaire du Gâtinais. Les milieux sont en bon état de conservation, le degré de fermeture étant modéré. On totalise 11 espèces floristiques déterminantes de ZNIEFF dont trois protégées au niveau régional (Epipactis rouge sombre (Epipactis atrorubens),Cardoncelle molle (Carduncellus mitissimus) etOrchis homme-pendu (Orchis anthropophora)) et 6 espèces d'insectes déterminants ZNIEFF. Cette pelouse présente une belle population d'Epipactis atrorubens et elle abrite notamment une population remarquable deZygaena fausta[17].
La ZNIEFF, de deuxième génération et detype 1, dénommée« Pelouses calcicoles de la butte blanche », d'une superficie de41 hectares, correspond à une butte calcaire formant un éperon entre deux amples vallées sèches. Elle se situe au nord-ouest du hameau de Gollainville et à trois kilomètres environ au Nord-Ouest du bourg d'Orveau-Bellesauve[18]. Son altitude varie entre 120 et 130 m[19]. Cette zone se caractérise par sa richesse floristique (une centaine d'espèces) et le nombre d'espèces déterminantes qu'elle abrite. À signaler la présence ducornouiller mâle (Cornus mas), arbuste très disséminé dans le Gâtinais, et de l'orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), orchidée peu commune[20].
La ZNIEFF, de deuxième génération et detype 1, dénommée« Pelouses et ourlets de la vallée Ponteau », d'une superficie de4,18 hectares, est centrée sur un éperon d'orientation nord-est, à la jonction entre l'Essonne et un vallon en rive gauche de celle-ci[21]. Son altitude varie entre 80 et 108 m[22]. Une vingtaine d'espèces déterminantes de ZNIEFF ont été recensées dont trois sont protégées au niveau régional. Il est ainsi possible d'observer l'épipactis rouge-sombre (Epipactis atrorubens), laviolette des rochers (Viola rupestris) ou encore l'armoise champêtre (Artemisia campestris). Les ourlets et les fourrés, bien qu'à termes menaçant une partie de la flore, présentent un intérêt certain avec la présence duRosier à petites fleurs (Rosa micrantha), durosier à odeur de pomme (Rosa rubiginosa) ou de l'épine-vinette (Berberis vulgaris)[23].
La commune de Malesherbes est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site« Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclarésite d'importance communautaire (SIC) au titre de la directivedirective habitats (92/43/CEE)[24] le puiszone spéciale de conservation (ZSC) le[25],[26].
Le site, très éclaté, se compose d’une multitude d’îlots plus ou moins isolés, qui se répartissent sur une surface de plus de60 000 hectares, entre la vallée de laJuine à l’ouest et la vallée de l’Essonne à l’est, dans la petite région naturelle duPithiverais. Le site lui-même ne couvre qu’une surface de969 hectares[27]. Il s’agit d’un ensemble formé par les coteaux et les vallées qui constituent l’entité la plus étendue et la plus remarquable duLoiret au titre de laflore calcicole. On recense plusieurs espèces végétales en limite de leur aire de répartition (cardoncelle douce,baguenaudier). Les fonds de vallée de la ZSC renferment plusieurs vastesmégaphorbiaies et stations marécageuses[28]. Outre les espèces thermophiles des pelouses, sont intégrées au site des espèces est-européennes également en limite d’aire de répartition comme l’inule hérissée et lespétasites. De manière complémentaire dans l’intérêt floristique, un très important cortège mycologiques, lichenique et entomologique a été identifié[28].
Selon le FSD (Formulaire Standard des Données), le site Natura 2000 est occupé par une diversité d’habitats inscrits a l’annexe 1, dont on retiendra tout particulièrement les pelouses sèches seminaturelles et faciès d’embroussaillement sur calcaire[28]. La présence de populations d'espèces d'insectes inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE comme lelucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme lechabot commun (Cottus gobio), labouvière (Rhodeus amarus ) ou lalamproie de Planer (Lampetra planeri) caractérisent le site[28].
Le secteur de Malesherbes comprend plusieurs noyaux du site Natura 2000 situés dans la vallée de l'Essonne où sont présents des éléments de forêt àaulne glutineux etfrêne[29],[30].
La commune est récompensée par deux fleurs au palmarès 2013 duconcours des villes et villages fleuris[31].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 824, alors qu'il était de 2 802 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 90,2 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 61,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 37,9 % des appartements[Insee 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,3 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (54,4 %). La part de logements HLM loués vides était de 19,3 % contre 22,2 %, leur nombre étant constant 492 contre 510[Insee 3].

Ses habitantssont appelés lesMalesherbois(es)[32].
L'ancien nom du lieu était Soisy (en 1120, le seigneur était Rodulfe de Soisy, puis en 1140 Ponce de Soisy). Ce fut Guillaume de Soisy vers 1680 qui porta le titre de Seigneur de Bois-Maleherbes. La commune s'appela Soisy-Le Bois Malesherbes, jusqu'à laRévolution.
La paroisse de Malesherbes acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[33] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de laConvention nationale du10 brumaire an II ()[34]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[35].
La commune est membre de lacommunauté de communes du Malesherbois depuis sa création le jusqu'à sa disparition le, un établissement public de coopération intercommunale issu de la transformation en communauté de communes du S.I.Vo.M de la Région de Malesherbes, créé en[36].
Sous l'Ancien Régime, à la veille desÉtats généraux de 1789, la paroisse de Malesherbes était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire aubailliage d'Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à lagénéralité d'Orléans,élection de Pithiviers[37].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Malesherbes est alors incluse dans lecanton de Malesherbes, ledistrict de Pithiviers et ledépartement du Loiret[38].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[39]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[40]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie auxcollectivités territoriales, régions, départements et communes[41]. L'acte II intervient en 2003-2006[42], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Malesherbes aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
| Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
|---|---|---|---|---|
| District | Pithiviers | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée audistrict de Pithiviers de 1790 à 1795[43],[38]. LaConstitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir devendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à laTerreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[44]. |
| Canton | Malesherbes | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le, la municipalité de Malesherbes est rattachée au canton de Malesherbes[45]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
| Malesherbes | 1801-2015 | Sous leConsulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre dejustices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[46]. Malesherbes est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Malesherbes[47],[43]. | ||
| Malesherbes | 2015- | Électorale | La loi du[48] et ses décrets d'application publiés en février et[49] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Malesherbes[49]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement unecirconscription électorale destinée à l'élection d'un binôme deconseillers départementaux siégeant auconseil départemental[50]. | |
| Arrondissement | Pithiviers | 1801-1926 | Administrative | Malesherbes est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[43],[47]. |
| Orléans | 1926-1942 | Sous laTroisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour lareconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État,Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux deGien et dePithiviers dans le Loiret par décret du[51]. Malesherbes est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans[52],[53]. | ||
| Pithiviers | 1942- | La loi du rétablit l'arrondissement de Pithiviers[53]. Malesherbes est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[54]. | ||
| Circonscription législative | 5e circonscription | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Unnouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du. En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[55],[56]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[57]. La réforme n'affecte pas Malesherbes qui reste rattachée à la cinquième circonscription[58]. |
La commune de Malesherbes est rattachée audépartement duLoiret et à larégionCentre-Val de Loire[54], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Depuis lesélections municipales de 2014, leconseil municipal de Malesherbes, commune de plus de 1 000 habitants, est élu auscrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[59], pour unmandat de six ans renouvelable[60]. Il est composé de 29 membres[61]. L'exécutif communal est constitué par lemaire, élu par le conseil municipal parmi ses membres pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
En, Malesherbes devientcommune déléguée de lacommune nouvelle duMalesherbois[1].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Liste des maires avant 1945
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| mai 1945 | octobre 1947 | Félix Matignon | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| octobre 1947 | 1954 (décès) | Henri Fontaine | RGR | Conseiller général de Malesherbes(1952 → 1954) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 1954 | mars 1977 | Marcel Girard | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| mars 1977 | mars 1983 | Roger Guerre | UDF-PR | Vétérinaire Conseiller général de Malesherbes(1979 → 1998) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| mars 1983 | juin 1995 | Bernard Sevin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| juin 1995 | 1997 | Bernadette Dagnicourt | DVD | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 1997 | mars 2008 | Paul Sanchez | app.PS | Président de laCC du Malesherbois | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| mars 2008 | mars 2014 | Michel Guérin | UMP | Commercial retraité Conseiller général de Malesherbes(2011 → 2015) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| mars 2014 | décembre 2015 | Delmira Dauvilliers | DVD | Maire duMalesherbois(2016 → 2020) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Malesherbes relève du tribunal judiciaire d'Orléans, de lacour d'appel d'Orléans, dutribunal pour enfants d'Orléans, duconseil de prud'hommes d'Orléans, dutribunal de commerce d'Orléans, dutribunal administratif d'Orléans et de lacour administrative d'appel de Nantes[64].
La commune accueille labrigade autonome de la circonscription degendarmerie, unerecette-perception des impôts et un bureau deposte.
Au, Malesherbes estjumelée avec[65] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du, lespopulations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 6 140 habitants, en évolution de +1,34 % par rapport à 2008 (Loiret : +2,48 %,France horsMayotte : +2,49 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 939 | 945 | 893 | 1 154 | 1 383 | 1 475 | 1 324 | 1 423 | 1 614 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 655 | 1 669 | 1 847 | 1 790 | 1 819 | 1 883 | 2 226 | 2 095 | 2 215 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 328 | 2 317 | 2 335 | 2 303 | 2 351 | 2 425 | 2 406 | 2 373 | 2 376 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2010 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 420 | 2 891 | 3 851 | 5 014 | 5 778 | 5 989 | 6 097 | 6 190 | 6 140 |

La commune est rattachée à l'académie d'Orléans-Tours. Cette académie fait partie de lazone B pour son calendrier de vacances scolaires.
Malesherbes accueille uncentre d'incendie et secours.
L'hôpital le plus proche est lecentre hospitalier de Pithiviers[69].
Laparoisse catholiqueSaint-Martin fait partie du groupement de paroisses de Malesherbes dans ledoyenné de la Beauce-Pithiviers (diocèse d'Orléans).
En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 28 038 €, ce qui plaçait Malesherbes au 19 509e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[70].
En 2009, 45,1 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[Insee 4].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 969 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,6 % d'actifs dont 64,6 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs[Insee 5].
On comptait 3 160 emplois dans la zone d'emploi, contre 3 561 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 574, l'indicateur de concentration d'emploi est de 61,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour deux habitants actifs[Insee 6].
Au, Malesherbes comptait 405 établissements : 7 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 35 dans l'industrie, 32 dans la construction, 272 dans le commerce-transports-services divers et 59 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 7].
En 2011, 38 entreprises ont été créées à Malesherbes[Insee 8], dont 18 par desautoentrepreneurs[Insee 9].
Malesherbes accueille plusieurs entreprises liées à l'édition ; parmi elles, on peut citer Maury (imprimerie ; 1 500 employés), Brun (reliure, façonnage) ou Interforum (distribution ; groupeEditis).

Le château[Note 3] forme un quadrilatère avec des tours d'angle datant de la fin duXVe siècle. Il possède en annexe, un grand bâtiment des greniers duXIVe siècle ainsi que l'un des plus grands pigeonniers de France. De nombreux rois de France y séjournèrent, dontHenri IV,Charles V etLouis XIV. Le château, domaine privé, fait l'objet d’un classement au titre desmonuments historiques depuis le[71]. Le parc n'est plus accessible depuis son acquisition en 2007.
Ce château privé[Note 4], duXVe siècle, a été construit par Hector de Boissy. À partir de 1863,Ernest etAlphonse Gabriel d'Aboville ont fait restaurer le château par l'architecteAuguste-Joseph Magne, dans un style néo-Renaissance. Le château de Rouville fait l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques depuis le[72].
Cedolmen[Note 5] fait l'objet d'un classement au titre desmonuments historiques depuis le[73].
L'église paroissiale possède une mise au tombeau duXVIe siècle classé MH depuis le[74]. Cette église fait l'objet d'un classement au titre desmonuments historiques depuis le[75].
La Mise au tombeau, commandée en 1495 parLouis Malet de Graville pour la chapelle de son château de Malesherbes, a été sculpté par Adrien Wincart sur un dessin de Nicolas ditColin d'Amiens. En 1720, elle fut déplacée au couvent des Cordeliers (créé par l'amiral en 1494)[76].

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