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Malakoff (Hauts-de-Seine)

48° 49′ 01″ nord, 2° 17′ 40″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMalakoff.

Malakoff
Malakoff (Hauts-de-Seine)
La place du 11-Novembre un jour de marché.
Blason de Malakoff
Blason
Image illustrative de l’article Malakoff (Hauts-de-Seine)
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementHauts-de-Seine
ArrondissementAntony
IntercommunalitéMétropole du Grand Paris
EPT Vallée Sud Grand Paris
Maire
Mandat
Jacqueline Belhomme (PCF)
2020-2026
Code postal92240
Code commune92046
Démographie
GentiléMalakoffiots
Population
municipale
30 183 hab.(2022en évolution de +0,7 % par rapport à 2016)
Densité14 581 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 49′ 01″ nord, 2° 17′ 40″ est
AltitudeMin. 64 m
Max. 95 
m
Superficie2,07 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Montrouge
Législatives11e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Malakoff
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Malakoff
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-Seine
Voir sur la carte topographique des Hauts-de-Seine
Malakoff
Géolocalisation sur la carte :Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Malakoff
Liens
Site webmalakoff.fr
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Malakoff est unecommune française dudépartement desHauts-de-Seine enrégionÎle-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud deParis.

Géographie

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Carte
Les limites communales de Malakoff et celles de ses communes adjacentes.

Localisation

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Carte

La commune de Malakoff est située en très proche banlieue parisienne : en effet elle est limitrophe du14e arrondissement de Paris.

Elle est traversée par laCoulée verte du Sud parisien qui reprend une partie de lavia Turonensis, l'un des quatre chemins de France dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Toutes les communes limitrophes de Malakoff sont les suivantes :

Rose des ventsParis (14e arrondissement)Rose des vents
VanvesNMontrouge
O   Malakoff   E
S
ClamartChâtillon
Vue de la commune de Malakoff, en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de207 hectares. Le sol est pratiquement plat : la pente moyenne est de 0,015 par mètre et la pente maximum de 0,03 par mètre. L'altitude varie entre64 mètres (limite de Paris) et95 mètres (partie ouest du fort de Vanves)[1],[2].

Climat

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Le climat de Malakoff est de typeocéanique dégradé. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations est de l'ordre de 650 mm par an étalés sur112 jours de pluie en moyenne, dont16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de4,1 °C et le mois le plus chaud juillet, qui présente une température moyenne de19,5 °C. Les tableaux ci-dessous présentent différentes données climatiques pour la station météorologique deParis Montsouris, recueillies sur la période 1961-1990.

Relevé météorologique de Malakoff
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)22,64,56,710,113,215,214,812,69,45,22,98,3
Température moyenne (°C)4,15,27,810,614,317,419,519,216,712,77,7511,1
Température maximale moyenne (°C)6,37,91114,518,421,623,923,620,81610,1715,1
Record de froid (°C)
date du record
−13,9
1985
−9,8
1963
−8,6
1971
−1,8
1986
2
1979
4,2
1962
9,5
1964
8,2
1963
5,8
1972
0,4
1985
−4,2
1983
−23,9
1879
−23,9
1879
Record de chaleur (°C)
date du record
15,3
1975
20,3
1990
24,7
1989
27,8
1968
30,2
1976
40,4
1947
35,4
1976
36,6
1990
32,7
1973
28
1985
20,3
1982
17,1
1989
40,4
1947
Nombre de jours avec gel8,46,930,20000002,48,128,9
Ensoleillement (h)598913417620322124022818313379531 798
Record de vent (km/h)
date du record
115
1988
115
1990
101
1988
83
1983
83
1983
83
1990
122
1982
79
1989
76
1982
101
1987
104
1984
86
1990
122
1982
Précipitations (mm)5545,452,249,56253,258,34652,954,95755,1641,6
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
20,6
1972
20,7
1977
31,3
1989
26,1
1989
35,8
1978
53
1973
65,8
1972
95,7
1987
39,4
1989
55,2
1966
38,7
1965
40
1988
95,7
1987
Nombre de jours avec précipitations10,79,510,79,710,58,47,9788,810,110,4111,6
Humidité relative (%)83787369706968717682848476
Nombre de jours avec neige4,23,72,60,90000001,42,715,5
Nombre de jours avec grêle0,30,20,70,90,50,20,10,10,10,10,20,23,5
Nombre de jours d'orage0,40,30,81,93,33,13,43,31,50,90,30,219,5
Nombre de jours avec brouillard2,61,80,60,40,10,100,20,92,12,52,113,4
Source :Infoclimat,Paris.fr,Ma Météo
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,3
2
55
 
 
 
7,9
2,6
45,4
 
 
 
11
4,5
52,2
 
 
 
14,5
6,7
49,5
 
 
 
18,4
10,1
62
 
 
 
21,6
13,2
53,2
 
 
 
23,9
15,2
58,3
 
 
 
23,6
14,8
46
 
 
 
20,8
12,6
52,9
 
 
 
16
9,4
54,9
 
 
 
10,1
5,2
57
 
 
 
7
2,9
55,1
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Le tableau suivant permet de comparer le climat de Malakoff à celui de quelques grandes villes françaises[3].

Comparaison des données météorologiques de Malakoff avec les données nationales
VilleEnsoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale1 852835162550
Malakoff1 796641,615,519,513,4
Paris1 717634132026
Nice2 7607911282
Strasbourg1 747636262869
Brest1 5551 23061278
Bordeaux2 07098733278

Voies de communication et transports

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La géographie de Malakoff est marquée par deux voies ferrées : laligne de Paris à Versailles délimite la commune au nord-ouest, tandis que laLGV Atlantique, parallèle à laligne 13 du métro de Paris, sépare la commune en deux.

Voies routières

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Malakoff est séparée de Paris par leboulevard périphérique, franchissable aux portesde Vanves,Didot etde Châtillon. La D 906 délimite la commune à l'est, et plusieurs routes départementales traversent la commune dans sa largeur comme la D 50. L'ensemble de la voirie communale est enzone 30.

Aménagements cyclables

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LaCoulée verte du Sud parisien, qui part de la place de Catalogne à Paris et va jusqu'à Massy, longe la LGV Atlantique dans Malakoff.

Dans les rues à sens unique, ledouble-sens cyclable est la règle et une grande partie des aménagements cyclables sont des bandes à contresens.

Transports en commun

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La gare de Vanves - Malakoff.
Lagare de Vanves - Malakoff.
Le terminus des tramways vers 1908. La ligne Les Halles - Malakoff devint ultérieurement la ligne de busBV de laSTCRP, ancêtre de laRATP.

Malakoff est desservie par :

Urbanisme

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Typologie

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Au, Malakoff est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[4].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[5],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].

Morphologie urbaine

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L’INSEE découpe la commune en onzeîlots regroupés pour l'information statistique soit Rénovation, Nord, Petit Vanves, Les Pierres plates, Centre, Les Fossés rouges, Les Nouzeaux, Les Sablonnières, Le Fort, Les Groux, Le Clos[8].

Habitat et logement

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Constructions diversesavenue Pierre-Larousse à Malakoff.

Malakoff porte les traces d'une ancienne ville industrielle, avec de petites usines, des constructions en brique, constituant une ville aux constructions assez hétéroclites. Des habitations duXIXe siècle voisinent avec des immeubles plus récents, des années 1970 ou même des années 1990-2000, de tous les styles. La partie de la ville bordant Paris est constituée en majorité de petits immeubles, le reste de la ville est avant tout résidentiel (en particulier du côté de Clamart et Châtillon).

En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 15 855, alors qu'il était de 15 509 en 2013 et de 15 336 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 91,3 % étaient desrésidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 14 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 83,9 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Malakoff en 2018 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Concernant le statut d'occupation de ces logements, 29,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (28,4 % en 2013), contre 42,5 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Malakoff en 2018.
TypologieMalakoff[I 2]Hauts-de-Seine[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)91,389,882,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)3,83,79,7
Logements vacants (en %)4,96,58,2

Projets d'aménagements

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De grands travaux de réaménagement du centre-ville ont été lancés en septembre 2011, notamment autour de la place du 11-Novembre-1918. Le chantier devait durer14 mois. Les travaux se sont finalement achevés en avril 2013 ; la place rénovée a été inaugurée le[9].

Toponymie

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Malakoff fait référence à uneenseigne decabaret, « À la tour de Malakoff » créée en 1855, pendant laguerre de Crimée.

Le nom de Malakoff provient du nom d'unetour défensive près deSébastopol. Laprise de cette tour contre les Russes par les troupes françaises commandées par legénéral Mac Mahon a permis la prise de la ville de Sébastopol pendant la guerre de Crimée en1855[10].

L'exploit fut célébré dans toute l'Europe et en France ;Alexandre Chauvelot reconstitua la tour au sud de Paris[11] dans un parc à thème sur la guerre de Crimée[12].

C'est en1868 qu'est apparu le nom de la commune de Malakoff. Un décret signé le par le président de la RépubliqueJules Grévy officialise la séparation d’avecVanves.

En1870, en pleineguerre franco-prussienne, la tour de Malakoff édifiée par Chauvelot est démolie, du fait de son usage comme point de mire par les canonniers ennemis aux portes deParis.

Étymologie

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Le nom Malakoff présente plusieurs origines étymologiques possibles. Il pourrait dériver du patronyme russe Malakhov (Малахов), issu du prénom bibliqueMalachie (מַלְאָכִי/ma.la.ˈxiː/), signifiant « Mon messager » enhébreu, suggérant une connexion avec des figures religieuses ou une lignée portant ce prénom. Une autre origine possible repose sur l'adjectif russe малый (malyy), signifiant « petit », combiné au suffixe -off, qui pourrait indiquer une petite fortification ou colline, en lien avec le rôle stratégique du fort de Malakoff lors de la bataille de Malakoff à Sébastopol (1855), et évoquant ainsi un lieu défensif. Enfin, une interprétation plus rare mais étymologiquement plausible associe le nom au mot grec μαλάχη (malakhē), qui désigne la malva, une plante de la famille des Malvacées, connue pour ses vertus médicinales, suggérant que le nom pourrait faire référence à un lieu où cette plante était présente ou utilisée.

Histoire

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Articles détaillés :Histoire des Hauts-de-Seine etHistoire de l'Île-de-France.

La commune de Malakoff est l'une des plus jeunes du département. Son territoire, longtemps champêtre et forestier, n'abrite que peu de maisons jusqu'à la fin duXVIIIe siècle. Ne s'y trouvent que des chemins transversaux et quelques remises à gibier. Ce territoire peu peuplé dépend de la paroisse de Vanves, sous le nom dePetit-Vanves.

Au début duXIXe siècle, sur les lieux où s'est ensuite développée Malakoff, les carrières ont fourni des pierres en abondance pour la croissance de Paris.

En 1845 naît une agglomération au nord, sous l'impulsion d'Alexandre Chauvelot, ancien rôtisseur fortuné qui se lance dans des opérations immobilières. Des terrains en friche sont alors vendus, par lots, à des ouvriers et employés qui y construisent des maisons. La zone urbaine, achevée vers 1850 et constituée de petites maisons individuelles, est baptisée la Nouvelle-Californie. Fleuron du parc d'attraction créé au lotissement de la Nouvelle-Californie, la reconstitution en plâtras de latour Malakoff donne, en1883, son nom à la nouvelle commune issue d’une séparation d’avec la commune de Vanves[13]. La ligne de chemin de fer reliant Paris à Versailles, dont lagare de Vanves-Malakoff est inaugurée la même année, matérialise cette séparation.

À partir de1920, les rues de Malakoff sont pavées, équipées de l'éclairage public et des égouts. Des logements sociaux, des écoles, des crèches et une poste sont construits à partir de 1930, sous l'impulsion de la municipalité à majoritécommuniste dirigée parLéon Piginnier.

Le 14 avril 1931 a lieu la première transmission française detélévision parRené Barthélemy. Présentée devant 800 invités parSuzanne Bridoux et avec une image de trente lignes (court-métrage et prises de vues en direct), elle est établie entre le laboratoire de laCompagnie des compteurs de Montrouge et l'École supérieure d'électricité de Malakoff située à 2 kilomètres[14]. C'est la première transmission par émetteur de télévision, d’autres ayant été réalisées précédemment mais par fil[15].

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'urbanisation se poursuit jusqu'à la limite de Clamart, avec la construction de lotissements et d'immeubles collectifs, mais aussi d'usines[16]. Une nouvelle voie de chemin de fer (actuelles voies de TGV et de métro) est construite en viaduc, coupant la ville en son milieu. Après-guerre, l'urbanisation reprend à un rythme soutenu : jusqu'aux années 1970, de grands ensembles sont édifiés sur d'anciens terrains maraîchers et la ville se dote d'équipements (stades, écoles, crèches, etc.). En 1971 est inauguré le Théâtre 71, dont le nom rend hommage à laCommune de Paris dont c'est alors le centenaire, et en 1972 le stade nautique intercommunal Châtillon-Malakoff l'est à son tour.

Dans les années 1980, l'activité industrielle basée à Malakoff et aux alentours décline, tandis que se développent le secteur tertiaire et les bâtiments de bureaux. Le siteThomson-CSF de Malakoff et deMontrouge ferme en 1993.

Aujourd'hui, Malakoff se caractérise par la présence d'une trame urbaine mixte (pavillonnaire/collectif) et l'implantation dufort de Vanves.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

Lacommune de Malakoff est créée en 1883 par détachement de celles deVanves[17] et faisait partie, jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[18], dudépartement de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et deSeine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département desHauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le.

À sa création, Malakoff était intégrée aucanton de Sceaux jusqu'en 1893, année où elle est rattachée aucanton de Vanves de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle devient en 1967 lechef-lieu ducanton de Malakoff[17]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Malakoff relève dutribunal d'instance de Vanves, dutribunal de grande instance, dutribunal pour enfants, dutribunal de commerce de Nanterre, duconseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de lacour d'appel de Versailles, dutribunal administratif de Cergy-Pontoise et de lacour administrative d'appel de Versailles[19].

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Montrouge

Articles détaillés :Liste des cantons des Hauts-de-Seine,Conseil départemental des Hauts-de-Seine etListe des conseillers départementaux des Hauts-de-Seine.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laonzième circonscription des Hauts-de-Seine.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives des Hauts-de-Seine etListe des députés des Hauts-de-Seine.

Intercommunalité

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La commune était membre de lacommunauté d'agglomération Sud de Seine créée en 2005.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[20].

Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière depolitique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2015[21].

L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
-communauté de communes de Châtillon-Montrouge (Montrouge, Châtillon) ;
-communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux dans les Hauts-de-Seine – les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous ayant rattachées à lacommunauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay) ;
-communauté d'agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff).

Articles détaillés :métropole du Grand Paris,établissement public territorial etétablissement public territorial Vallée Sud Grand Paris.

Tendances politiques et résultats

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Le tout premier conseil municipal a été élu le 20 janvier 1884 à la suite de la création de la commune. Réuni dans une salle des écoles faisant office de salle de mairie, il élit Eugène Féburier, jusque-là maire de Vanves, comme premier maire. Depuis 1925, chaque élection municipale est remportée par une équipe à majorité communiste.

En 1925, la ville de Malakoff est l'une des premières de France à élire une femme, la communisteAugustine Variot, au sein de son conseil municipal. Son élection est néanmoins invalidée par la préfecture, de même que pour toutesles autres femmes élues lors de ces élections municipales[22].

Les Malakoffiots votent majoritairement à gauche. Lors desélections présidentielles de 2017,Jean-Luc Mélenchon l'emporte sur la ville au premier tour avec 32 % des voix, puis en 2022 avec 38 %, soit 16 points de plus que la moyenne nationale. Auparavant, au premier tour des élections législatives de 2012, la députée communiste sortanteMarie-Hélène Amiable arrive en tête à Malakoff avec 40,26 %, puis se désiste au deuxième tour pour la candidate socialiste,Julie Sommaruga, qui remporte le siège. Auxélections législatives de 2017, les électeurs de Malakoff placent en première position la candidate deLa République en marcheLaurianne Rossi en tête au premier tour avec 33,54%. Cependant, au second tour, la candidateLa France insoumiseYasmine Boudjenah la devance avec quatorze points d'avance[23] (ce qui n'empêche par l'élection de Lauriane Rossi sur l'ensemble de laonzième circonscription). Auxélections législatives de 2022, le candidat de la coalition de gaucheNUPESAurélien Saintoul arrive largement en tête au premier tour à Malakoff avec plus de 50% des suffrages exprimés puis remporte largement le second tour dans la commune avec vingt-et-un points d'avance surLaurianne Rossi[24]. Auxélections européennes de 2014, la liste duFront de gauche est première, avec 21,32 %[25]. Auxélections européennes de 2019, la liste d'Europe Écologie Les Verts arrive en tête avec 20,83%, devançant légèrement la listeRenaissance (20,49%).

Aux élections municipales de 2014, la liste d'union de la gauche menée par Catherine Margaté, maire depuis 1996, l'emporte au premier tour avec 68,14 % des suffrages (51,69 % de participation). En 2008, elle avait réalisé un score de 65,76 %, et en 2001, 71,41 %. En juin 2015, quelques mois après sa réélection, elle démissionne pour raisons de santé et cède la place à l'une de ses adjointes, Jacqueline Belhomme, tout comme l'avait fait pour elle son prédécesseur,Léo Figuères, en 1996[26].

Lors desélections municipales de 2020, la liste menée par Jacqueline Belhomme, maire sortante PCF qui avait succédé à Catherine Margaté en juin 2015, remporte l'élection dès le premier tour de scrutin avec 64,17 % des suffrages exprimés, devançant largement les listes menées par Olivier Rajzman (SE mais soutenu par Laurianne Rossi, la députée LREM de la circonscription, 25,60 %), par Stéphane Tauthui (UDI, LR, Agir, 7,33 %) et celle de Joël Brossat (LO, 2,91 %)[27],[28]

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[29]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
février 18841885Eugène-Amédée FéburierRépublicain démocrateAncien maire de Vanves
18851886Victor Leconte Fruitier, ancien conseiller municipal[30]
18861896Pierre GilbertRépublicainAncien adjoint municipal
18961899Jules TroussetUnion républicaine
et socialiste
 
18991900Auguste Crave Ancien conseiller municipal
19001905Adolphe DelanoixPRRSAncien conseiller municipal
19051912Pierre SimonPRRSHorticulteur ; ancien conseiller municipal
19121925Edouard FourqueminPRRSFonctionnaire ; ancien conseiller municipal, puis adjoint
mai 19251939Léon PiginnierPCFImprimeur lithographe
Député de la Seine(1936 → 1939)
Conseiller général de la Seine(1935 → 1939)
avril 1945décembre 1964Léon SalagnacPCFDéputé de la Seine(1962 → 1964)
Conseiller général de laSeine(1945 → 1964)
Décédé en cours de mandat
mars 1965septembre 1996Léo Figuères[31],[32]PCFConseiller général de Malakoff(1959 → 1994),
Suppléant du députéGuy Ducoloné(1964 → 1988)
Démissionnaire
septembre 199616 juin 2015[33],[34]Catherine MargatéPCFConseillère générale de Malakoff(1994 → 2015),
Suppléante de la députéeMarie-Hélène Amiable(2007 → 2012),
présidente de laCA Sud de Seine(2009 → 2014)
Démissionnaire
16 juin 2015[35],[36]en cours
(au 20 août 2025)
Jacqueline BelhommePCFVice-présidente de l'EPT Vallée Sud Grand Paris(2016 →)
Réélue pour le mandat 2020-2026[37]

Politique environnementale

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Jumelages

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Au1er janvier 2010, Malakoff estjumelée avec :

Par ailleurs, la commune de Malakoff a signé des contrats de coopération :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 30 183 habitants[Note 5], en évolution de +0,7 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
188618911896190119061911192119261931
8 1189 14411 02714 34116 63019 78922 49423 81727 464
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
193619461954196219681975198219901999
28 43927 45928 87633 60336 19834 12132 55330 95929 402
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
20062011201620212022----
30 50930 76829 97330 29230 183----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puisInsee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 14 777 hommes pour 15 934 femmes, soit un taux de 51,88 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,2 
4,8 
75-89 ans
6,9 
12,5 
60-74 ans
13,6 
20,1 
45-59 ans
20,5 
21,6 
30-44 ans
20,9 
22,1 
15-29 ans
20,3 
18,4 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,2 
15-29 ans
18,9 
19,9 
0-14 ans
17,4 

Accueil

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Enfance et jeunesse

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  • 7 crèches multi-accueil municipales[43]
  • la Maison ouverte, un lieu d’accueil et d’échange d’expérience pour les enfants de moins de trois ans et leurs parents
  • un relais assistantes maternelles
  • 8 centres de loisirs maternels[44]
  • 5 centres de loisirs primaires
  • le Club 11-14, centre de loisirs des 11-14 ans
  • le Pavillon et le Point information jeunesse, pour les 15-25 ans[45]

Séniors

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  • 2 foyers résidences pour personnes âgées[46]
  • La Maison des poètes, établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes
  • 1 club retraités[47]

Divers

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Enseignement

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Malakoff est située dans l'Académie de Versailles. La ville administre huitécoles maternelles : Georges-Cogniot, Fernand-Léger, Jean-Jaurès, Guy-Môquet, Paul-Bert, Paul-Vaillant-Couturier, Paul-Langevin, Henri-Barbusse (1 250 enfants) et septécoles élémentaires communales (1 650 enfants) : Georges-Cogniot, Fernand-Léger, Jean-Jaurès, Guy-Môquet, Paul-Bert, Paul-Langevin, Henri-Barbusse.

Le département desHauts-de-Seine gère deuxcollèges : le collège Paul-Bert (env. 600 élèves, 28 classes)[52] et le collège Henri-Wallon (400 élèves, 16 classes). La régionÎle-de-France gère lelycée professionnel Louis-Girard (250 élèves).

Il existe également un groupe scolaire privé (école, collège), Notre-Dame-de-France (250 élèves).

Le lycée général et technologique du secteur pour l'ensemble de la ville est lelycée Michelet situé dans la commune voisine deVanves.

Établissements scolaires

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En 1884, au moment de la naissance officielle de Malakoff, la commune ne compte qu'un groupe scolaire, mis en service vers 1870 et situé sur la place des Écoles (aujourd'hui place du 11-Novembre). La caisse des écoles est fondée au même moment. En 1900, elle compte 115 membres et finance la cantine, fournit chaussures et tabliers aux écoliers, et leur permet même de se faire couper les cheveux. L'école de garçons comporte 9 classes (553 élèves pour l'année scolaire 1899-1900, soit plus de 60 élèves par classe). La situation est encore pire chez les filles (552 élèves dans 8 classes). Les 3 classes de maternelles accueillent chacune 140 enfants. À la même époque, 600 élèves sont par ailleurs accueillis dans les 9 écoles privées de la ville (dont 3 laïques)[2].

Groupe scolaire Paul-Bert
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La situation à Malakoff ne s'améliore qu'à partir de 1912, année de la mise en service d'un second groupe scolaire, baptisé Paul-Bert, dont la construction a été votée en 1887 par le conseil municipal. Le terrain, situé à l’angle des rues Paul-Bert et Paul-Vaillant-Couturier, est acheté par la municipalité en 1902. Au milieu des années 1920, pour répondre à l'urbanisation du sud de la commune, le groupe scolaire est agrandi et surélevé[2].

Dans l'école Paul-Bert sont tournées quelques scènes du filmNous les gosses deLouis Daquin, sorti en 1941 : au cours d'une partie de football dans la cour de la récréation, un enfant issu d'une famille pauvre envoie le ballon dans une vitre de l'école. Ses copains décident de l'aider à payer la réparation en travaillant pendant les vacances. Des petits Malakoffiots ont fait de la figuration sur le tournage.

1960 voit la création de la maternelle (rue Marie-Lahy-Hollebecque) et en 1970, l'ancienne école élémentaire devient le collège Paul-Bert. Un nouveau bâtiment accueille les classes élémentaires (108 rue Paul-Vaillant-Couturier). Le 8 mars 1975 est inauguré un second agrandissement[53].

En septembre 2019, les écoles maternelle et primaire sont renommées Paulette-Nardal[54],[55].

Groupe scolaire Jean-Jaurès
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En 1933, la maternelle Jean-Jaurès est inauguréerue Béranger. Un nouveau restaurant et deux salles de sieste sont construits en 1998-1999, puis l'établissement est rénové 4 ans plus tard, dans le cadre de la ZAC de centre-ville.

De son côté, l'école élémentaire a été ouverte en 1953, avenue Jules-Ferry, pour accueillir les classes de la place du 11-Novembre, devenues vétustes[56]. Elle comprend un bassin d'initiation, aménagé en 1971 au sous-sol et auquel accède toutes les écoles de Malakoff. Une salle des fêtes a été aménagée en 1986 dans un des préaux.

Groupe scolaire Barbusse
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Les travaux du groupe scolaire Barbusse[57] commencent en 1938. Conçue suivant les principes de la pédagogie nouvelle du psychologueHenri Wallon, l'école est ouverte sur l'extérieur et comprend une infirmerie, une salle de gymnastique, des douches, une cuisine et un réfectoire, des équipements encore rares à l'époque. L'école ouvre ses portes au moment de la déclaration de guerre, en 1939. Pendant la guerre, l'école abrite successivement les troupes françaises, puis la garde personnelle d'Hitler. En 1941, l'école élémentaire accueille une partie des élèves dulycée Michelet (lui-même occupé par un état-major nazi) et la maternelle un centre de jeunesse vichyssois.

Jusqu'en 1951, l'établissement héberge également un centre d'apprentissage (puériculture pour les filles, menuiserie, mécanique et cordonnerie pour les garçons).

Autres établissements scolaires
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Il existe six autres établissements scolaires à Malakoff[2] :

  • Paul-Langevin : ouverture de la maternelle en 1962, de l'école élémentaire en 1963.
  • Guy-Môquet : école élémentaire construite en 1966/1967, inaugurée le 15 juin 1968. Agrandi et rénové en 1991, le bâtiment accueille depuis 1992 la maternelle.
  • Paul-Vaillant-Couturier : école maternelle ouverte en 1970.
  • Fernand-Léger : inauguration le 18 septembre 1971, puis agrandissement en 2002.
  • Georges-Cogniot : groupe scolaire ouvert en 1979.
  • Collège Henri-Wallon: situé rond-point Gagarine, il est inauguré le 19 février 1970.

Vie universitaire

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Manifestations culturelles et festivités

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  • Semaine pour les Droits des femmes (autour du 8 mars)
  • Portes ouvertes des serres municipales (tous les deux ans, avril, rue Avaulée)[60]
  • Festiva'son,festival de jazz et de musique improvisée[61]
  • Vide-grenier annuels : vide-grenier de printemps (mai, centre ville, sur la place de la mairie (11-Novembre) et rues adjacentes) et d'automne (octobre, boulevard de Stalingrad)
  • Fête de la ville et des associations (juin, boulevard de Stalingrad à la salle des fêtes de Jean-Jaurès)
  • Malakoff cultive la Paix (autour du 21 septembre)
  • Semaine de la solidarité internationale (début novembre)
  • Noël solidaire (décembre, place du 11-Novembre)
  • Fête de la musique

Santé

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La ville de Malakoff abrite[62] :

Sports

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Depuis 1945, la municipalité dispose d'un club omnisports, l'Union sportive municipale de Malakoff. L'USMM est divisée en 21 sections et propose 42 disciplines accessibles en loisirs et à la compétition avec près de 5000 adhérents. Elle dispose de nombreuses infrastructures sportives[67]:

Stade Marcel-Cerdan, Malakoff.

Chaque année en hiver ont lieu lesFoulées de Malakoff, une épreuve sportive de course à pied. Deux distances sont proposées, 5 et 10 kilomètres. En 2016, la42e édition a connu une participation record, avec plus de 1 500 inscrits et 1 310 coureurs classés[68].

Énergie

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Un projet de géothermie commun avec la ville de Montrouge est envisagé à partir de. En, alors que le prix de l'énergie augmente du fait de l'invasion russe en Ukraine, le projet decentrale géothermique de Malakoff voit le jour et charge la société publique locale (SPL), commune à la ville de Malakoff et leSipperec, de creuser 4 puits pour chauffer jusqu'à 7 000 logements collectifs, des entreprises et des bâtiments publics. Le projet se base sur la géothermie à basse température, en puisant une eau entre 60 et 85 °C, moins sensible aux phénomènes sismiques[69].

Après avoir été un temps intéressée, la mairie de Montrouge abandonne le projet, avançant que trop peu de personnes seraient concernées à Montrouge. La ville de Malakoff prend 30 % de parts de la SPL et avance 750 000 € tandis que leSipperec garde 70 % des parts[69].

Médias

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Au tournant duXXe siècle, plusieurs journaux rendent compte de la vie à Malakoff[2] :Le Bon Citoyen de Malakoff (hebdomadaire, 1884)[70], devenu ensuiteLe Bon Citoyen de l'arrondissement de Sceaux[71], puis en 1886Le Bon citoyen de Paris et des environs ; en 1896 naîtL'Éclaireur de Malakoff, en 1906Le Journal de Malakoff et du canton de Vanves.

Durant l'entre-deux-guerres, la vie de Malakoff est principalement relatée dans trois journaux :Vanves-Malakoff, créé en 1911 par Valéry Liorel et édité jusqu'à la fin des années 1930[72] ;L'Aube nouvelle, bimensuel puis hebdomadaire communiste, à partir de 1933 ;La Rive gauche, hebdomadaire républicain de la banlieue sud de Paris.

Depuis 1950, la ville édite un journal mensuel,Malakoff infos. Le quotidienLe Parisien rend compte de l'actualité à Malakoff via son édition des Hauts-de-Seine.

En 2014, a été lancée la web-tv de Malakoff : intituléeRendez-vous avec vous, elle propose des vidéos sur la vie de la commune.

La ville abrite le siège de la chaîneFrance Ô (etOutre-mer 1ère) et la chaîne religieuseKTO

Cultes

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Les Malakoffiots disposent de trois lieux de cultecatholiques et d'une salle de prièremormone. Malakoff dispose depuis 2018 d'une salle de prière musulmane située au 1 rue Avaulée. Il n'y a ni synagogue, ni temple protestant à Malakoff. Le lieu de sépulture de la commune est lecimetière de Malakoff.

Église Notre-Dame à Malakoff.

Culte catholique

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Article connexe :Paroisses des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Malakoff fait partie du doyenné des Portes, l'un des neufdoyennés dudiocèse de Nanterre[73].

Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de laparoisse de Malakoff[74] : l'église Notre-Dame, lachapelle Saint-Marc et lachapelle du Sacré-Cœur.

Autres cultes

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Sociologie

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Selon l'APUR, Malakoff fait partie des communes les plus mixtes de lamétropole du Grand Paris, 76% de la population vivant dans un quartier défini comme mixte[75]. Selon l'Institut Paris Région, la commune de Malakoff est cependant marquée par une importante hétérogénéité sociale interne liée à la localisation du parc social[76].

Entre 1999 et 2017, selon l'Institut Paris Région, la commune de Malakoff fait partie des communes situées en zone « mixte » connaissant une croissance du nombre de ménages cadres supérieure à 10% (contre 4% en moyenne francilienne)[77]. Selon le rapport du même institut consacré aux évolutions sociologiques de la régionÎle-de-France entre 2001 et 2015, Malakoff est marquée au cours de la période par un accroissement de la part des ménages aisés et une diminution de celle des plus pauvres. Le terme degentrification est évoqué concernant la commune[76].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 30 063 €, ce qui plaçait Malakoff au 13 921e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[78].

En 2020, la médiane du revenu disponible par unité de consommation était de 25 040€[79]. Elle était supérieure à la moyenne française (22 320€)[80] et à la moyenne régionale de l'Île-de-France (24 490€)[81]. En revanche, elle était inférieure à la moyenne du département desHauts-de-Seine (28 810€)[80].

Emploi

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Chiffres 2020 (INSEE)[82] : population de 15 ans ou plus

  • Agriculteurs exploitants : 0
  • Artisans, commerçants, chefs d’entreprises : 686 (2,7 %)
  • Cadres : 5 220 (20,2 %)
  • Professions intermédiaires et techniciens : 4 272 (16,6 %)
  • Employés : 4 646 (18 %)
  • Ouvriers spécialisés ou qualifiés : 1 770 (6,9 %)
  • Retraités : 4 566 (17,6 %)
  • Autres personnes sans activité professionnelle : 4 646 (18 %)

Entreprises et commerces

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En 1975, la direction générale de l'INSEE quitte ses bureaux duquai Branly pour s'installer dans une nouvelle tour, construiteavenue Pierre-Larousse à Malakoff en bordure du périphérique[83]. En 1992, un second immeuble est investi, 15boulevard Gabriel-Péri. En 2016, le ministère des Finances a annoncé le déménagement de l'INSEEavenue Verdier à Montrouge[84].

Tour INSEE, Malakoff.

Depuis la fin des années 1990, les sièges deFrance Ô et de l'Outre-Mer première se trouvent à Malakoff.

En 2007, les anciennes usines de la sociétéAu planteur de Caïffa, un temps occupées parFrance-Télécom, ont été détruites pour laisser place à un immeuble abritant le siège administratif du groupeHumanis[85].

Le groupeHachette Livre, installé à Vanves, a déplacé une partie de ses effectifs à Malakoff, dans un immeuble construit en 2010 rue Paul-Bert[86].

Le groupe Profession Santé, éditeur duQuotidien du médecin, duGénéraliste, deDécision Santé, deVisite actuelle et duQuotidien du pharmacien, a en 2012 investi les anciens locaux du groupeAG2R, rue Augustine-Variot[87].

En 2013, lafonderie d'art Susse a déménagé ses ateliers au 19 rue Perrot[88].

En 2015, la chaîneKTO quitteIssy-les-Moulineaux pour s'installer dans les locaux qu'elle a acquis à Malakoff[89].

Le siège du groupeEdenred a aussi ses locaux à Malakoff,boulevard Gabriel-Péri.

Parmi les entreprises disparues figure la société des Laboratoires A. Narodetzki[90], 38, rue du Marché, fabricant et distributeur en gros et demi-gros de produits pharmaceutiques, avec une spécialisation en phytothérapie[91].Aryanisée sous l'Occupation, l'entreprise poursuivit son activité après laLibération. En 1957, elle transféra son siège à Paris, au 19,boulevard de Bonne-Nouvelle[92], où laGrande Pharmacie du Globe commercialisait les produits des Laboratoires Narodetzki en détail, depuis 1910, et diffusait également l'ouvrage de référenceLa médecine végétale illustrée, publiée pour la première fois au début duXXe siècle par Aaron Narodetzki.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Usine Claquesin, Malakoff.

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[93], parmi lesquels le parc Léon-Salagnac (du nom d'un ancien maire de la ville) ou le fort de la première ceinture de Paris, dit Fort de Vanves, ainsi que plusieurs édifices d'habitation, usines et écoles. Certains de ces monuments, bien que répertoriés, ont été détruits : usine Au planteur de Caïffa, Tour de Malakoff, kiosque à musique de la place du 11-Novembre, etc.

Monuments historiques

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Trois édifices de Malakoff sont inscrits au titre desMonuments historiques[94] :

À cela s'ajoutent trois objets protégés au titre des Monuments historiques, situés dans l'égliseNotre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse (un tableau intituléLa Fuite en Égypte, classé en 1907 ; un orgue et sa partie instrumentale, inscrits en 1984)[100].

Autres édifices remarquables

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Polissoir préhistorique à Malakoff, boulevard Camélinat.

Une cinquantaine d'édifices et une vingtaine d'objets sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques[101] (cette inscription ne protégeant pas de la destruction, certains de ces éléments patrimoniaux ont disparu). Parmi eux, on peut citer :

Enfin, Malakoff abrite d'autres édifices remarquables[102], comme :

La place du 11 Novembre

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Anciennement place des Écoles, cette place a pris ce nom peu après la Première Guerre mondiale, le. Le lieu a connu une grande rénovation en 2012-2013 : le, après un an de travaux, Catherine Margaté, alors maire de la commune, a inauguré cette nouvelle place qui présente une particularité : sur les dalles de basalte gris recouvrant le sol sont visibles de grandes lettres de couleur blanche[110]. Ce sont celles de la devise républicaineLiberté, Égalité, Fraternité[111].

Patrimoine culturel

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Équipements

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Bibliothèques
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La lecture publique a longtemps été la seule activité culturelle dont disposaient les habitants de Malakoff. À la fin duXIXe siècle, la ville ne possède ni salle des fêtes, ni théâtre et le cinéma n'est pas encore là. Avant la séparation d'avec la commune de Vanves, il existe deux bibliothèques populaires : la Bibliothèque populaire des Amis de l’instruction, fondée sur initiative privée en février 1878, installéerue de la Tour ; la Bibliothèque populaire des écoles de Malakoff, fondée en octobre 1881 par des habitants en désaccord avec le fonctionnement de la première[112]. C'est cette seconde structure qui servira de base à la bibliothèque municipale, inaugurée en 1899. Elle est alors installée rue Leplanquais (future rue Eugène-Varlin[113]) et propose, trois jours par semaine, 7 000 volumes disponibles au prêt et à la lecture sur place[2]. En 1907, elle prend le nom de Bibliothèque populaire communale gratuite et, en 1921[114], devient propriété de la ville. En 1934, la bibliothèque est transférée au 8 de l'avenue Président-Wilson. Elle y restera jusqu'en 1972, date à laquelle un nouveau bâtiment en briques est construit, rue Béranger, à l'emplacement des anciennes écoles, dans le cadre de la rénovation du centre-ville[115].

La médiathèque Pablo-Neruda
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La bibliothèque municipale est inaugurée en novembre 1972. Elle propose alors environ 50 000 ouvrages. La salle de lecture est dotée de 50 places de travail, la section jeunesse de 24. Une salle de conférence de 90 places complète l'ensemble. Le 28 septembre 1974, une plaque est apposée en hommage àPablo Neruda, poète chilien décédé depuis peu. En 1999, la section discothèque est agrandie, puis l'ensemble du bâtiment est rénové en 2010. Avec l'ouverture d'une section DVD et la création d'un espace multimédia, la bibliothèque-discothèque devient une médiathèque.

Bam ! Bibliothèque associative de Malakoff
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Ouverte en décembre 2014 impasse Carnot[116], la BAM (pour Bibliothèque associative ou Bibliothèque autogérée de Malakoff) est une bibliothèque alternative ouverte au public le samedi[117]. En plus de la consultation et le prêt d'ouvrages, elle propose des activités et organise des événements (débats, ateliers, séminaires, projections...)[118][source insuffisante].

Les conservatoires
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Le conservatoire municipal de musique, danse et théâtre Henri-Barbusse a été créé en 1967, dans les bâtiments du groupe scolaire du même nom. En 1981, de nouvelles salles sont ouvertes. En 2002, est construit par l'architecte Yann Brunel un nouveau conservatoire boulevard Gabriel-Péri[119], qui devient le bâtiment principal, les locaux Henri-Barbusse faisant désormais office d'annexe.

Le Théâtre 71
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Inauguré en 1971 parJacques Duclos, il est baptisé « 71 » en hommage à laCommune de Paris qui fête son centenaire. Il est alors dirigé alors par Guy Kayat, metteur en scène et fondateur d'une compagnie de théâtre. Depuis 1965, Guy Kayat dispense des cours d'art dramatique aux jeunes de la ville, puis il dirige un festival annuel à dominante théâtrale, « le Mai culturel de Malakoff » à partir de 1968. Ses créations sont jouées dans divers lieux de la ville (théâtre de verdure, stade Cerdan, usine désaffectée, marché), mais la ville manque d'une véritable salle de spectacles. Ainsi, lors du réaménagement de la place du 11-Novembre, la ville fait construire un théâtre doté de 516 places. D'abord centre d'animation culturel, puis centre d'action culturelle, il obtient en 1991, lors de sa rénovation complète, le label « scène nationale ». En 1983, au décès de Guy Kayat,Pierre Ascaride en devient le directeur. Il cède la place àPierre-François Roussillon en 2011[120]. En 2009, le théâtre se dote d'une salle de répétition, la Fabrique des arts. Le Théâtre 71 accueille chaque année une partie des spectacles dufestival MAR.T.O, un festival de marionnettes et objets.

Sous-dimensionné, il doit être reconstruit à partir de 2023 par l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris dont dépend l'établissement. Il comprendra une grande salle de 500 places et une seconde, plus petite, ainsi que de nombreux locaux annexes[121]

Mosaïque marquant l'entrée de l'ancien cinéma
Le Rex à Malakoff.
Cinémas
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Dès les années 1920, Malakoff compte jusqu'à quatre cinémas, tous situés aux bords de la place principale[122],[123]. Dans les années d'après-guerre, le cinéma devient le loisir favori des Malakoffiots[124]. Le jeudi après-midi, les enfants s'y rendent en bande.

  • Le Malakoff-Palace (1920-1980) : situé au 2, place du 11-Novembre, le bâtiment a d'abord abrité une salle de bal, puis un cinéma muet dans lequel joue un pianiste. Il est classéArt et Essai. Sa programmation attire de nombreux étudiants, dont ceux deSupélec, l'école d'ingénieurs implantée à l’entrée de Malakoff depuis 1927. Après des travaux en 1938, la salle accueille 498 spectateurs, 281 à l’orchestre dont 20 strapontins, et 217 au balcon dont 26 strapontins. Il a fermé ses portes en mai 1980.
  • Le Family-Palace (1921-1960) : construit au 6 place du 11-Novembre par l'architecte Emile Vergnes, il arbore une façade majestueuse et propose un intérieur plus confortable et luxueux. Dans la salle, dotée de 1 400 places et exploitée par la sociétéGaumont, on peut voir des grands films tout public. On y organise aussi des matchs de boxe, de catch, des concerts et, chaque année, la distribution des prix des écoles de la ville. En 1960, il est le premier cinéma de Malakoff à fermer et est démoli en 1965.
  • L'Idéal-Cinéma, devenu Le Rex (1922-1975) : c'est une petite salle de 480 places, sans balcon, située au 2 avenue Jules-Ferry. En 1960, le propriétaire du Malakoff-Palace le rachète et le rebaptise Rex. On y diffuse des films mineurs. Après sa fermeture, la salle continue d'être utilisée pour des réunions publiques (tirage de la Loterie nationale, salle de chorale...). Sur le trottoir, une mosaïque formant le mot « REX » est toujours visible.
  • Le Bijou, devenu Le Celtic (années 1920-1972) : le Bijou ouvre ses portes au 47 rue Pierre-Larousse. En 1948, il devient le Celtic. C'est une salle de 400 places, dans laquelle on peut voir des westerns. Elle ferme en 1972 et les locaux restent inoccupés.
    Le cinéma Marcel-Pagnol.

Dans la partie sud de la ville, il n'y a pas de cinéma. Le plus proche est Le Paris, implanté au 14 rue de Vanves, àClamart. En 1957, dans la cité dont la construction est décidée en limite de Châtillon par l'OPHLM de Paris, est prévu un cinéma. Conçu par l'architecteDenis Honegger, l'ensemble voit le jour en 1962. La salle, située au 21 ter boulevard de Stalingrad, est un immense cube de béton, dotée d'une salle de projection pouvant accueillir plusieurs centaines de spectateurs. Mais la salle ne fonctionnera jamais comme cinéma. En 2001, la municipalité rachète le bâtiment pour un euro symbolique et y installe en 2009, La Fabrique des Arts, la salle de répétition du Théâtre 71.

Avec la concurrence de la télévision et le développement desmultiplexes duquartier du Montparnasse, les cinémas de Malakoff ferment les uns après les autres. Le Malakoff-Palace est le dernier à fermer ses portes en 1980. Pendant douze ans, la ville n'a plus de cinéma.

  • Le cinéma Marcel-Pagnol (ouverture en 1992) : 20 ans après leur fermeture, la ville rachète et rénove les locaux du Celtic. Le nouveau cinéma, doté de 153 places, est baptiséMarcel-Pagnol, rendant ainsi hommage à l'écrivain et réalisateur marseillais, ainsi qu'à sa femmeJacqueline Bouvier, dont la vocation d'actrice serait née au cinéma Le Bijou de Malakoff qu'elle a beaucoup fréquenté enfant[125]. Le cinéma est géré par leThéâtre 71. En 2005, il quitte la rue Pierre-Larousse pour s'installer, en 2007, dans de nouveaux locaux, plus confortables, construits à l’angle des rues Béranger et Augustine-Variot. Le passage au numérique a lieu en 2013, mais le cinéma a fait le choix de conserver en parallèle son projecteur argentique pour continuer de diffuser des films n'existant qu'en 35 mm[124].
La Maison des arts
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La Maison des arts à Malakoff.

La première trace d'une propriété, alors désignée sous le nom de « remise de l’Orme », remonte auXVIIIe siècle. Située au hameau du Petit-Vanves, dans la plaine de Montrouge, elle fait alors partie des chasses royales.Louis XV vient y chasser en compagnie duduc de La Vallière, propriétaire du château de Montrouge[126]. À partir de 1825, la propriété change plusieurs fois de main. Sur la parcelle, qui s'agrandit à mesure des transactions, sont édifiés plusieurs bâtiments. En 1849, un certificat atteste qu'a été construit « en 1845 [...] un bâtiment à 2 égouts couverts en toiture placé entre cour et jardin de la contenance de 16 mètres de longueur sur 9 mètres, 20 mètres de largeur et 7 mètres de hauteur jusqu’à l’entablement. Cette construction sert au rez-de-chaussée de magasin et orangerie et au premier étage de logement et salle de billard[126] ». Les Monuments historiques datent la bâtisse du1er quart duXIXe siècle[127]. Elle pourrait avoir été construite d’après les travaux de l'architecteJean-Nicolas-Louis Durand, qui publia une grammaire formelle d'édifices remarquables.

En 1877, la propriété est vendue à laCompagnie des tramways TPDS, qui en fait un dépôt pour la zone Sud. Mais en 1913 l'aménagement de nouvelles rues rend inutilisable la parcelle sur laquelle se trouve la maison. Le département de laSeine l'acquiert en 1920 afin d'en faire un bâtiment administratif. Il a désormais pour adresse le 98,avenue Pierre-Brossolette. Peu à peu, le terrain attenant est morcelé, vendu ou utilisé pour l'élargissement de lanationale 306.

Dans les années 1960, le ministre de la CultureAndré Malraux remarque cette maison devant laquelle il s’arrête par hasard, tandis qu’il se rend chez l'écrivaineLouise de Vilmorin, dans lavallée de Chevreuse. À la demande de Malraux, des recherches sont faites sur la bâtisse et le 28 octobre 1980, les façades et la toiture sont inscrites à l’inventaire supplémentaire desmonuments historiques[128].

En 1992, le conseil municipal de la ville de Malakoff décide d’acquérir la bâtisse néoclassique, alors propriété du département des Hauts-de-Seine. En 1997, laMaison des arts, lieu d'exposition, ouvre ses portes.

Personnalités liées à la commune

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Arts

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Monde politique

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  • Léon Piginnier (1884-1944), homme politique, est décédé à Malakoff[164].
  • Léon Salagnac (1894-1964), homme politique, a été maire de Malakoff. Il y est décédé[165] et a donné son nom au principal parc de la ville.
  • Bernard Lafay, (1903-1977), médecin et homme politique, est né à Malakoff[166].
  • Léo Hamon (1908-1993), ancien secrétaire d’État, a été conseiller municipal de Malakoff en 1953.
  • Gérard Jaquet (1916-2013), homme politique, est né à Malakoff[167].
  • Léo Figuères (1918-2011), homme politique, a été maire de Malakoff de 1965 à 1995.
  • Guy Ducoloné (1920-2008), homme politique français, député et ancien vice-président de l'Assemblée nationale.
  • Alain Dolium (1967), homme politique, a grandi à Malakoff et a été candidat aux municipales sur la listeUDI[168].

Médias

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Sciences

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Sports

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Divers

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  • Alexandre Chauvelot (1796-), promoteur immobilier, est à l'origine de la naissance de la commune de Malakoff. Il a lui-même donné son nom à une rue de la ville[185].
  • Charles Bourseul (1829-1912), inventeur, habitait 62 rue d'Arcueil (actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier)[186].
  • Henri Désiré Landru (1869-1922), célèbre tueur en série et criminel. Il tenait à Malakoff un petit garage, route de Châtillon (actuelle avenue Pierre-Brossolette) dans les années 1910[187].
  • Jules Védrines (1881-1919), pionnier de l'aviation, a vécu passage du Petit-Vanves[188].

Malakoff et le cinéma

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*1958 :Échec au porteur deGilles Grangier
[réf. nécessaire]

Malakoff et la littérature

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  • Malakoff est la ville où résideLucien, personnage de bande dessinée deFrank Margerin, populaire dans lesannées 1980[192].
  • Wagner, Jean.La Ballade du nègre blanc, Robert Laffont, 1987(ISBN 978-2221054376). Le Duc, le héros du roman, vit à Malakoff avec son fils Mathieu[193].
  • Braudeau, Michel.Loin des forêts, Paris, Gallimard (Blanche), 1997(ISBN 9782070749539). Le héros, Louis, est peintre à Malakoff.
  • D'Ovidio, Pierre.L'Ingratitude des fils, Paris, 10/18 (Grands Détectives), 2011(ISBN 978-2264051080). En 1945, dans les ruines d'un immeuble de Malakoff bombardé, des enfants découvrent un cadavre dont une main est peinte en noir.
  • Cordelier, Jeanne.Escalier F, Paris, Phébus, 2012(ISBN 978-2-7529-0754-7). L'enfance douloureuse d'une fratrie, dans un des immeubles du 14 rue Hoche, à Malakoff.
  • Besson, Patrick.Ne mets pas de glace sur un cœur vide, Paris, Plon, 2016(ISBN 978-2259219266)[194].
  • Gregory Buchert.Malakoff, Paris, Gallimard (Verticales), 2020(ISBN 978-2072876936). L'auteur, en résidence artistique à la maison des Arts de Malakoff, enquête sur les probables origines russes de la ville et sur le peintreSam Szafran, qui a vécu là une grande partie de sa vie.

Œuvres d'art liées à la commune

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Héraldique

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Armes de malakoff

Elles peuvent seblasonner ainsi aujourd’hui :De gueules au chef d'azur, à la tour pyramidale balconnée d'argent, posée à senestre, pavillonnée de tricolore, le faîte brochant, reliée par un pont à une redoute aussi d'argent posée à dextre, le tout issant d'une muraille crénelée de huit pièces du même, maçonnée de sable.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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