Situé à 260 mètres d'altitude, le ruisseau de Brouch, le ruisseau l'Outenbach et le ruisseau Lollenbach sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Au, Mainvillers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Faulquemont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (63,2 %), forêts (28 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (3,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 1745, les habitants de ce village, situé enzone germanophone, eurent quelques difficultés avec leurrégent d'école, à propos de la langue utilisée pour l'instruction de leurs enfants. En effet, le maître d'école Dominique Thiriet était originaire deCraincourt et il ignorait l'allemand. Alors que la majorité des Mainvillois ne connaissaient que cette langue et tenaient semble-t-il à la conserver. Par la suite, plusieurs d'entre eux adressèrent au vicaire général de l'évêché de Metz une requête pour changer de professeur, chose qui fut faite en 1748. Le remplaçant, Fridrich Klotz, était lui, originaire de Mainvillers[18].
Mainvillers a été la localité du canton la plus sinistrée à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La commune a reçu la croix de guerre avec étoile d'argent, à la suite de la citation à l'ordre de la division du :
« Commune Lorraine dont la presque totalité fut détruite ou gravement endommagée, a été durant l'occupation un centre de refuge pour les prisonniers évadés d'Allemagne. Par son attachement à la France, ses souffrances vaillamment supportées s'est acquis des droits à la reconnaissance du Pays »
De gueules, au grill d'argent surmonté de trois glands versés du même rangés en chef.
Commentaires : L'église a été bâtie par les religieux bénédictins de l'abbaye de Longeville-lès-Saint-Avold. Longeville portede gueules, à trois glands versés d'argent. Le grill rappelle le martyre de saint Laurent, patron de la paroisse.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2022, la commune comptait 322 habitants[Note 3], en évolution de −4,17 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Découverte au lieu-dit la Couche au « Haut d’Arriance » d'un petit bronze représentant la déesse Minerve avec son casque corinthien typique.
Le Haut Château, sur la rue du même nom où l'on a retrouvé un des murs de l'ancien château.
Église Saint-Laurent, détruite en et reconstruite en, en 1768 agrandissement de l'église : mobilierXVIIIe siècle.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation. Érigée en 1760 à la suite du vœu formulé par les habitants lors de l'épidémie de variole. Agrandie en 1774, détruite en et reconstruite quelques années après la libération.
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs encore appelée chapelle de la Vierge-des-Sept-Douleurs ou chapelle Saint-Blaise : pietàXVIIe siècle.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Ernest Nègre,Toponymie générale de la France, Volume 2.
↑a etbM. Bouteiller,Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
↑François Summa et Alain Schadd,Muselfränkische Kaart : Niedland, éditions Gau un Griis
↑Charles HIÉGEL,Problème scolaire et linguistique à Mainvillers en 1745, 1970.