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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Format | Mahayana sutra(en) |
|---|---|
| Genre | Tantra bouddhique(en) |
| Sujets | |
| Publié dans | Section du mikkyo(d) |

LeMaha Vairochana Sutra (IAST Mahāvairocana sūtra),Mahavairochana tantra, ouMahavairochana sutra est l'un des deuxsoutras essentiels des écolestantriques tibétaines et japonaises (Shingon et dans une moindre mesureTendai). Il est associé auKalachakraindriya Sutra dans les écoles tibétaines et auVajrashekhara Sutra dans l'école Shingon.
Son nom complet estMahavairochanâbhisambodhi-tantra ouMahā-Vairochanâbhisambodhi-vikurvitâdhisthâna-vaipulya-sûtrendrarâja-nâma-dharma-paryâya, traduction approximative : "Grand illuminateur, parfaitement éveillé, force divine parfaite, roi du grand dharma". Ses noms chinois sont :Dabiluzhenachengfoshenbiandachijing (大毘盧遮那成佛神變加持經) "Sutra de la divine transformation par le pouvoir mystique du Grand Vairocana",Dabiluzhenajing (大毘盧遮那経) ouDarijing 大日經, en japonaisDainichi-kyo "Sutra du grand Vairocana". Son nom tibétain estrNam-par snan mdzad chen-po'i rgyud.
Il en existe trois versions:
L'essentiel du soutra, les six premières sections, soit 31 chapitres, serait parvenu en Chine auVIIe siècle. Le moine bouddhiste indienShubhakarasimha (en chinoisShanwuwei 善無畏, 637-735) aurait apporté les cinq derniers chapitres (section 7) lorsqu'il vint en716, âgé de presque 80 ans, àChang'an, alors capitale de la Chine. Cette partie finale deviendra l'appendice du soutra, qui fut traduit intégralement de724 à725 grâce à la collaboration de Shubhakarasimha. C'est cette version qui parviendra au Japon et influenceraKûkaï, fondateur du Shingon. Le bouddhisme tibétain a, pour sa part, reçu le texte directement d'Inde. L’original en sanscrit ayant disparu, la version chinoise est la plus ancienne connue ; la traduction tibétaine date duIXe siècle.
Le texte adopte la forme d'un dialogue entre leBouddha et lebodhisattvaVajrapani. Selon la tradition tantrique, quand le Bouddha eut atteint l’illumination, il resta sous la forme deVairochana durant sept jours pendant lesquels il transmit son enseignement à Vajrapani et d'autres bodhisattvas etsaints dans son domaineVajradharmadhatu, laTerre de diamant. La tradition ancienne de l'écoleShingon prétendait que Vajrapani se serait ensuite retiré dans une tour de fer dans le Sud de l'Inde, oùNagarjuna l'aurait découvert et reçu de lui leMaha Vairochana Sutra en même temps que leSūtra du Pic du Vajra.
Dans le premier chapitre concernant les niveaux spirituels se trouvent des notions fondamentales aux écoles tantriques, en particulier Shingon :
La nature de bouddha est en chacun et l'illumination est possible en une vie. Ce principe apparaît dans le passage où Vajrapani demande à Vairochana comment atteindre l’illumination. Celui-ci répond : par la connaissance de la vraie nature de son propre esprit.
Le bodhisattva interroge également Vairochana sur la poursuite de la sagesse (bodhi) : la bodhi est la cause et la base de la poursuite spirituelle, que la compassion doit diriger ; le perfectionnement desupayas, moyens menant efficacement à l'illumination, doit être un objectif constant.
Shingon Buddhist International Institute