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Magnus Hirschfeld

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Magnus Hirschfeld
Magnus Hirschfeld en 1928.
Fonctions
Fondateur duWHK
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Caucade, carrés militaires(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Recha Tobias(d)
Franziska Mann(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Parti politique
Maître
Œuvres principales
Jahrbuch für sexuelle Zwischenstufen(d),Différent des autresVoir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

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Magnus Hirschfeld, né le àKolberg (Pologne) et mort le àNice (France), est unmédecinallemand.

Premier à étudier lasexualité humaine sur des bases scientifiques et dans sa globalité, il fonde l'Institut de sexologie àBerlin ; il est un défenseur franc desminorités sexuelles, également fondateur duComité scientifique et humanitaire et laLigue mondiale pour la réforme sexuelle et l'un des pères fondateurs des mouvements de libérationhomosexuelle. Hirschfeld est considéré comme l'un dessexologues les plus influents duXXe siècle. Il a notamment lutté contre la persécution des homosexuels allemands soumis auparagraphe 175 duCode pénal allemand.

Biographie

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Débuts

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Magnus Hirschfeld est né en 1868 enPoméranie (depuis 1945, enPologne) dans une famillejuiveashkénaze et est le fils du médecin réputé Hermann Hirschfeld. Il a une sœur, Recha Tobias (qui mourra dans leghetto et camp de concentration de Theresienstadt, en 1942)[1],[2].

Il fréquente l'école de la cathédrale de Kolberg, qui était à l'époque une écoleprotestante[3].

De1888 à1892, il étudie àBreslau lalinguistique comparée[4] puis àStrasbourg lamédecine et lessciences naturelles[3], àMunich, àHeidelberg, où il poursuit ses études en médecine tout en effectuant son service militaire[4], et enfin àBerlin pour rédiger sa thèse médicale sur les effets de lagrippe sur lesystème nerveux, avecRudolf Virchow etEmil Heinrich du Bois-Reymond comme examinateurs à son oral[3]. Il obtient sondoctorat en médecine[5].

Après ses études, Hirschfeld passe les deux années suivantes à parcourir le monde, à donner des conférences et à écrire des articles. Il séjourne longtemps dans les grandes villes de France, d'Algérie, duMaroc, d'Italie et desÉtats-Unis. Pendant son séjour de huit mois aux États-Unis, Hirschfeld se rend àChicago pour documenter l'Exposition mondiale colombienne pour un journal allemand. Il devient fasciné par lasous-culture homosexuelle de la ville, frappé par ses similitudes avec celle de Berlin[6]. En conséquence, il commence à développer sa théorie sur l'universalité de l'homosexualité dans le monde ; il fait des recherches dans des livres et des articles de journaux sur l'existence de sous-cultures homosexuelles àRio de Janeiro,Tanger etTokyo, qui partagent toutes de nombreuses similitudes culturelles[6].

Puis, il ouvre en 1894 àMagdebourg un cabinet ennaturopathie etmédecine générale. Deux ans plus tard, il s'installe dans le quartier deCharlottenburg à Berlin.

Comité scientifique-humanitaire

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Frappé par le nombre de ses patients homosexuels qui ont desSuizidalnarben (« cicatrices laissées par destentatives de suicide »), et marqué toute sa vie par lesuicide par désespoir et honte d'un jeune lieutenant homosexuel en 1896, qu'il soignait - incident catalyseur de sa carrière desexologue et de militant desdroits des homosexuels[7] -, il se retrouve souvent à essayer de donner à ses patients une raison de vivre[8],[9],[4],[7]. Hirschfeld est également profondément affecté par le procès d'Oscar Wilde en 1895, auquel il fait souvent référence dans ses écrits[8].

En 1896, Hirschfeld publie sous le pseudonyme « Th. La Ramie » la brochure intituléeSappho et Socrate, sur l'amour entre personnes de même sexe[4],[10]. Labrochure soutient que l'homosexualité est un phénomènebiologique naturel qui ne devrait pas êtrecriminalisé, citant les mots deFriedrich Nietzsche : « Ce qui est naturel ne peut pas être immoral »[10].

Le, il fonde dans son appartement de Charlottenburg avec l'éditeurMax Spohr, l'avocat Eduard Oberg, l'écrivainFranz Joseph von Bülow (de) etAdolf Brand, venu avec d'autres personnes de la revueDer Eigene, leComité scientifique-humanitaire (WHK, en allemand :Wissenschaftlich-humanitäres Komitee), dont il prend la direction. Le comité sera la première organisation au monde ayant comme but ladépénalisation des relations de nature homosexuelle.

Ses membres espéraient obtenir l'abolition duparagraphe 175 inscrit dans le code pénal allemand depuis 1871 et qui prévoyait des peines de prison et la suspension des droits civils pour ceux convaincus de s'être livrés à des« actes sexuels contre nature […], que ce soit entre personnes de sexe masculin ou entre hommes et animaux ». Selon le comité, cette loi était inacceptable du fait qu'elle encourageait des formes dechantage. Il recueille au fil des années de nombreuses signatures dans le cadre de campagnes de pétition. La devise du comité,« per scientiam ad justitiam » (la justice grâce à la connaissance), reflète la conviction de Hirschfeld qu'une meilleure compréhension de l'homosexualité mènera à la disparition de l'hostilité à son égard. Hirschfeld, qui luttera sans relâche pour cet objectif, devient un personnage public en Allemagne[11].

Couverture de la publicationCe que doit savoir le peuple du troisième sexe ! par Magnus Hirschfeld,Leipzig (1901).

Afin de lutter pour cette dépénalisation, Hirschfeld reprend à son compte la théorie du « troisième sexe » développée parKarl Heinrich Ulrichs. Il avance l'idée de stades « intermédiaires sexuels » (en allemand,sexuelle Zwischenstufen) : une échelle allant, indépendamment du sexe biologique, de lamasculinité à laféminité. L'homosexualité, considérée commeinnée et comme une question, alors, d'ordre médical, ne pouvait être pénalement répréhensible.

Les positions de Hirschfeld ne font pas l'unanimité au sein du comité et des conflits apparaissent rapidement. Certains, commeBenedict Friedlaender (en), désapprouvent la comparaison que Hirschfeld fait entre homosexuels ethandicapés. Ils estiment également que les « uraniens » ne sont pas nécessairement féminins. En 1903, une scission a lieu et certains, avecAdolf Brand, créent laGemeinschaft der Eigenen (GdE) ou « communauté de l'unique » (à comprendre comme « communauté des gens singuliers »).

Dr. Magnus Hirschfeld (1919).

Hirschfeld fonde aussi en 1918 l'Institut de recherche sexuelle à Berlin, qui fut la cible desnazis, où ils firent les premiersautodafés avec l'importante bibliothèque qui s'y trouvait. Ses écrits, conférences et ouvrages ont été d'une importance capitale pour la « révolution sexuelle » qui s'annonça au XXe siècle et ont eu une influence déterminante sur les travaux des scientifiques et chercheurs pionniers de la sexualitéWilhelm Reich etAlfred Kinsey.

Le médecin supervise aussi, en 1930, la toute première tentative au monde d'opération de changement de sexe, sur la DanoiseLili Elbe.

Combat contre le paragraphe 175

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La pétition lancée par le comité pour l'abrogation du paragraphe 175 recueille plus de 5 000 signatures dont celles d'Albert Einstein,Sigmund Freud,Hermann Hesse,Richard von Krafft-Ebing,Thomas Mann,Stefan Zweig,Rainer Maria Rilke,Léon Tolstoï,Émile Zola, etc. Le projet de loi est déposé auReichstag en 1898, mais il ne sera pas adopté car seule une minorité duparti social-démocrate le soutiendra. Hirschfeld, désappointé, remet le combat à plus tard en espérant pouvoir bénéficier de l'appui de parlementaires qu'il savait être homosexuels, notamment dans leSPD dont il était aussi membre.

L'idée portée par ce projet de loi continuera sa progression et, à la fin des années 1920, il sera sur le point d'être adopté ; mais la brutale montée du nazisme rendra cependant ce vote impossible.

Travestissement

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En 1910, paraît la premièremonographie s'appuyant sur l'étude de 100 cas detravestissement. Hirschfeld y évoque ces femmes soldats aux comportements héroïques. En 1930, dans un ouvrage sur l’histoire de la sexualité dans la guerre, il mentionne dans une vignette une jeune femme de vingt ans qui revêt l’uniforme et se dit prête à répondre à l’appel de l’armée et à s'engager. Les faits se déroulent entre 1914-1918 dans l'armée allemande.

En 1947, dans un ouvrage publié à titre posthume, ce cas est développé plus en détail (Tréhel, 2013).Helene Deutsch, Hirschfeld, Freud, des médecins ayant partagé les mêmes théories écrivent, à la même période, sur des femmes combattantes revêtant l’apparat masculin, ce qui laisse supposer un lien entre les auteurs sur ce thème (Tréhel, 2015).

Travaux et engagements

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Magnus Hirschfeld,Schwules Museum, Berlin.
  • De 1899 à 1923, Hirschfeld publie la revueJahrbuch für sexuelle Zwischenstufen, plus connue sous le nomJahrbuch, dans laquelle contribuent activementNuma Prætorius,Paul Näcke,Marc André Raffalovich,Paul-Louis Ladame,Camille Spiess,Georges Saint-Paul, etc.
  • En 1903 et 1904, il entreprend une étude statistique auprès d'étudiants et de travailleurs par le biais de questionnaires anonymes. Ces études l'ont amené à conclure que la proportion d'homosexuels dans la population était de 1,5 %, tandis que le pourcentage debisexuels serait de 3,5 %.
  • En 1907, il témoigne en tant qu'expert durant l'affaire Harden-Eulenburg.
  • En 1908, il publie leJournal de sexologie, qu'il arrête après un court laps de temps.
  • En 1910, il oriente ses travaux sur les personnes qui portent des vêtements du sexe opposé qu'il nomme indistinctement « transvestis ».
  • Lors de laPremière Guerre mondiale, Hirschfeld cesse ses travaux de recherche et sert comme médecin dans unhôpital de campagne.
Centre Magnus-Hirschfeld àHamburg-Winterhude.

Montée du nazisme et exil

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Parade d'étudiants du parti nazi devant l'Institut de sexologie de Magnus Hirschfeld.

Dans lesannées 1920, ses conférences sont de plus en plus chahutées. ÀMunich en 1920, il est grièvement blessé au crâne et certains journaux annoncent même sa mort.Juif ethomosexuel, il devient une cible de choix pour lesnazis[13] et, en 1930, il ne peut plus se sentir en sécurité dans son propre pays. Il accepte alors une série de conférences auxÉtats-Unis en 1931 et, suivant les mises en garde de ses amis, choisit de ne pas rentrer en Allemagne. Il reste en exil, d'abord àZurich et àAscona en Suisse, puis àParis et enfin àNice en France.

Consécutivement à la prise du pouvoir parAdolf Hitler, lesnazis attaquent et pillent l'Institut de sexologie le ; ses bibliothèques alimentent les premiersautodafés nazis. La bibliothèque publique de l'Institut comprenait environ10 000 livres pour la plupart rares en allemand et étrangers sur les sujets du sexe et du genre. Alors que certains matériaux sont brûlés immédiatement dans la rue à l'extérieur de l'Institut, d'autres sont chargés sur des camions et transportés pour le tri. Certains sont brûlés lors de l'autodafé sur la place de l'Opéra de Berlin le 10 mai, mais d'autres livres et périodiques de valeur d'antiquaires sont vendus à l'étranger, y compris certains qui sont rachetés par Hirschfeld lui-même car il visait à établir un nouvel institut en exil à Paris[14].

À la suite de ces événements, lacitoyenneté de Hirschfeld est révoquée par le gouvernement nazi[15]. Il n'est jamais retourné en Allemagne, espérant toujours que la situation politique du pays s'améliore.

  • Pillage pour autodafé à la bibliothèque de l'Institutfür Sexualwissenschaft de Hirschfeld (6 mai 1933)

Fin de vie

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Magnus Hirschfeld (1934)

Il s'installe à Paris, en mai 1933 (au 24avenue Charles-Floquet) face auChamp-de-Mars, où il vit avecLi Shiu Tong etKarl Giese[16],[17]. Il tente de refonder sans succès un nouvel institut de sexologie. En1934, il déménage à Nice (au 63,promenade des Anglais)[18].

Tout au long de son séjour en France, il continue à faire des recherches, à écrire, à faire campagne et à travailler pour établir un successeur français à son institut perdu à Berlin[16].

Sépulture de Magnus Hirschfeld, cimetière Caudade à Nice.

Il meurt à Nice des suites d'unecrise cardiaque lejour de son67e anniversaire, en1935.

Son corps estincinéré et les cendres sont enterrées dans une simple tombe engranit gris aucimetière de Caucade à Nice, surmontée de son portrait de profil enbas-relief en bronze de l'artiste allemandArnold Zadikow (1884-1943), qui, comme Hirschfeld, était originaire de la ville de Kolberg. Sur la dalle de sa tombe, l'épitaphe reprend la devise de son comité pour la dépénalisation des relations homosexuelles :« Per Scientiam ad Justitiam » (la justice grâce à la connaissance)[3].

Le, à l'occasion du75e anniversaire de sa mort, l'association Mémorial de la déportation homosexuelle (MDH) et le Centre LGBT Côte d'Azur organisent une journée d'hommage et déposent sur sa tombe une gerbe portant la mention « Au pionnier de nos causes »[19].

Publications

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Jahrbuch für sexuelle Zwischenstufen (Annuaire des échelons sexuels) par Herzfeld (1899).
  • Berlins Drittes Geschlecht, bei H. Seemann, Berlin u. Leipzig 1904 — Nachdruck: Verlag Rosa Winkel, 1991(ISBN 3-921495-59-8) ; Réédition de l'édition française de 1908 : « Les Homosexuels de Berlin, 1908 ». Notes, préface et nb. annexes dePatrick Cardon. Inclus :Ruth Margarete Roellig, « Les Lesbiennes de Berlin », 1928. Lille (France) :QuestionDeGenre/GKC, 2001.
  • Vom Wesen der Liebe. Zugleich ein Beitrag zur Lösung der Frage der Bisexualität, Verlag Max Spohr, Leipzig, 1906.
  • Die Transvestiten: Eine Untersuchung über den erotischen Verkleidungstrieb, mit umfangreichem kasuistischem und historischem Material, VerlagAlfred Pulvermacher, Berlin, 1910. L'édition de 1912 comporte des illustrations deMax Tilke[20].
  • Naturgesetze der Liebe: Eine gemeinverständliche Untersuchung über den Liebeseindruck, Liebesdrang und Liebesausdruck, Verlag "Wahrheit" Ferdinand Spohr, Leipzig, 1914.
  • Die Homosexualität des Mannes und des Weibes, VerlagLouis Marcus, Berlin, 1914.
  • Sexualpathologie. Ein Lehrbuch für Ärzte und Studierende, Bonn, 1916-1920.
    • Band I:Geschlechtliche Entwicklungsstörungen mit besonderer Berücksichtigung der Onanie ;
    • Band II:Sexuelle Zwischenstufen. Das männliche Weib und der weibliche Mann ;
    • Band III:Störungen im Stoffwechsel mit besonderer Berücksichtigung der Impotenz.
  • Sexualität und Kriminalität. Überblick über Verbrechen geschlechtlichen Ursprungs, Vienne, Berlin, Leipzig, New York, 1924.
  • Geschlechtskunde, auf Grund dreißigjähriger Forschung und Erfahrung bearbeitet, Stuttgart, 1926-1930.
    • Band I:Die körperlichen Grundlagen ;
    • Band II:Folgen und Folgerungen ;
    • Band III:Ausblicke ;
    • Band IV:Bilderteil ;
    • Band V:Register.
  • Annonce pour un discours « reporté » au dimanche 18 janvier 1931, au Dil-Pickle Club surState Street, àChicago.
    Préface àRuth Margarete Roellig,Les Lesbiennes de Berlin, 1928. Réédition Montpellier (France) :QuestionDeGenre/GKC, 2014.
  • Die Weltreise eines Sexualforschers. Bözberg-Verlag, Brugg 1933 — Neuausgabe: Martin Ebel (Hrsg.) Eichborn, Frankfurt a.M. 2006 (= Die Andere Bibliothek, 254)(ISBN 3-8218-4567-8). Édition française :Le Tour du monde d'un sexologue. Gallimard, Paris, 1938 ; traduit de l'allemand par L. Gara.
  • Éducation sexuelle (avec Ewald Böhm), Éditions Montaigne, Paris, 1934 ; traduit de l'allemand par H. Scherdlin.
  • L'Âme et l'amour, Gallimard, Paris, 1935.
  • Sex in Human Relationships,John Lane,The Bodley Head, Londres, 1935.
  • Le Sexe inconnu, Éditions Montaigne, Paris, 1936.
  • Le Corps et l'amour, Gallimard, Paris, 1937.
  • Racism, Victor Gollancz Ltd., édition posthume, Londres, 1938.
  • Von einst bis jetzt: Geschichte einer homosexuellen Bewegung 1897 - 1922. Schriftenreihe der Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft Nr. 1, Verlag rosa Winkel, Berlin 1986 (Nachdruck einer Artikelserie Magnus Hirschfelds für die Zeitschrift "Die Freundschaft").

Représentations dans les arts

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Sculpture commémorative auMagnus-Hirschfeld-Platz, àNüremberg.

Littérature

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L'écrivainChristopher Isherwood raconte sa visite de l'Institut de sexologie dans son romanChristopher et son monde.

L'écrivaineBrigitte Giraud prend Magnus Hirschfeld et le premier autodafé de ses écrits par les nazis comme sujets de son romanJour de courage. Dans ce roman, un lycéen lyonnais de notre époque raconte ces évènements à ses camarades dans un exposé en cours d'histoire[21].

Cinéma

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Le cinéasteRosa von Praunheim réalise, en 1999, un film librement inspiré de la vie de Magnus Hirschfeld intituléL'Einstein du sexe. Le surnom d'« Einstein du sexe » lui avait été donné ironiquement par la presse allemande de son vivant.

Télévision

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Dans la saison 2 de la sérieTransparent, desflashbacks dans le Berlin du début des années 1930 ont lieu dans l'Institut für Sexualwissenschaft de Magnus Hirschfeld, interprété par l'acteurBradley Whitford[22].

Notes et références

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  1. « | Database of digitised documents | Holocaust », surwww.holocaust.cz(consulté le).
  2. Bauer 2017, p. 81.
  3. abc etd(en) RalfDose,Magnus Hirschfeld: The Origins of the Gay Liberation Movement, NYU Press,(ISBN 978-1-58367-438-3,lire en ligne).
  4. abc etdElenaMancini,Magnus Hirschfeld and the quest for sexual freedom: a history of the first international sexual freedom movement, Palgrave Macmillan,coll. « Critical studies in gender, sexuality, and culture »,(ISBN 978-0-230-10426-6).
  5. « Qui était Magnus Hirschfeld, le « pionnier de nos causes » LGBT+ ? », surKOMITID,(consulté le).
  6. a etb(en) HeikeBauer,The Hirschfeld archives: violence, death, and modern queer culture, Temple University Press,coll. « Sexuality studies »,(ISBN 978-1-4399-1433-5 et978-1-4399-1434-2),p. 21.
  7. a etbHirschfeld, Magnus (1922-1923). Winkel, Rosa (éd.).Von einst bis aujourd'hui : Geschichte einer homosexueln Bewegung 1897-1922 [Mémoire : Célébration du 25 ans de la première organisation LGBTI (1897-1922)]. Traduit par Lombardi-Nash, Michael. Berlin : Manuscrits d'Uranium (publié en 2023). pp. 62-63.
  8. a etb(en) HeikeBauer,The Hirschfeld Archives: Violence, Death, and Modern Queer Culture, Temple University Press,(ISBN 978-1-4399-1433-5,lire en ligne).
  9. Bauer 2017, p. 39-41.
  10. a etbHirschfeld, Magnus (1896).Sappho et Socrate : Comment expliquer l'amour des hommes et des femmes aux personnes de leur propre sexe ? [Sappho et Socrate : Comment expliquer l'amour des hommes et des femmes aux personnes de leur propre sexe ?]. Traduit par Lombardi-Nash, Michael. Berlin : Manuscrits d'Urania (publié en 2019).
  11. F. Tamagne,Histoire de l’homosexualité en Europe. Berlin, Londres, Paris (1919-1939), Paris, Seuil, 2000.
  12. (en) Isaac Würmann, « Lost during Nazi rule in Germany, one of the world’s first pro-gay films has finally been restored for modern viewers », surxtramagazine.com,(consulté le).
  13. Stéphane Corbin,« Hommage à Magnus Hirschfeld, l'homme du « troisième sexe » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surtetu.com,(consulté le).
  14. Manfred Baumgardt,Musée Gays de Berlin.
  15. (en) David A. Gerstner,Routledge international encyclopedia of queer culture, Routledge, Taylor and Francis Group,(ISBN 978-1-136-76181-2,978-0-429-23690-7 et978-0-203-82205-0),p. 374.
  16. a etbCharlotteWolff,Magnus Hirschfeld: a portrait of a pioneer in sexology, Quartet Books,(ISBN 978-0-7043-2569-2).
  17. Bauer 2017, p. 124.
  18. Hans P. Soetaert et Donald W. McLeod, « Un Lion en hiver : Les Derniers jours de Magnus Hirschfeld à Nice (1934-1935) » dans Gérard Koskovich (éd.),Magnus Hirschfeld (1868-1935) : Un Pionnier du mouvement homosexuel confronté au nazisme (Paris : Mémorial de la Déportation homosexuelle, 2010).
  19. « Magnus Hirschfeld, vedette posthume du festival «Espoirs de mai» à Nice »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surtetu.com.
  20. Charlotte Wolff,Magnus Hirschfeld: A Portrait of a Pioneer in Sexology, Quartet Books, 1986, page 107.
  21. Trouver sa place, article de Norbert Czarny dansEn attendant Nadeau, 5 novembre 2019. Page consultée le 21 novembre 2019.
  22. (en) EvanDavis, « "The Einstein Of Sex": The Story Of Magnus Hirschfeld, The Real-Life Figure In The 'Transparent' Season 2 Flashbacks »,(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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