Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Madras

13° 05′ 24″ nord, 80° 16′ 12″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chennai

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMadras (homonymie).

Madras
Chennai /சென்னை
Blason de Madras
Héraldique
Madras
Administration
PaysDrapeau de l'IndeInde
État ou territoireTamil Nadu
DistrictMadras,Kanchipuram,Tiruvallur
MaireM. Subramaniam
Index postal600 ...
Fuseau horaireIST (UTC+05:30)
Indicatif+91 44
Démographie
GentiléMadrasien, Madrasienne[1]
Population6 221 782 hab.(2011)
Densité14 581 hab./km2
Géographie
Coordonnées13° 05′ 24″ nord, 80° 16′ 12″ est
AltitudeMin. 0 m
Max. 60 
m
Superficie42 670 ha = 426,7 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Inde
Voir sur la carte topographique d'Inde
Madras
Géolocalisation sur la carte :Inde
Voir sur la carte administrative d'Inde
Madras
Géolocalisation sur la carte :Tamil Nadu
Voir sur la carte topographique du Tamil Nadu
Madras
Géolocalisation sur la carte :Tamil Nadu
Voir sur la carte administrative du Tamil Nadu
Madras
Liens
Site webwww.chennai.tn.nic.in
modifier 

Madras (/ma.dʁas/ ou/ma.dʁɑs/[a],[2]; entamoul :மெட்ராஸ்,/mɛʈrɑːs/) ouChennai[b] (entamoul :சென்னை,/t͡ɕenːaɪ̯/[c]Écouter) est la capitale duTamil Nadu, l'État indien le plus au sud. C'est la plus grande ville de l'État quant à la superficie et la population, et elle est située sur lacôte de Coromandel, dans legolfe du Bengale. Selon le recensement indien de 2011, Chennai est lasixième ville la plus peuplée d'Inde et forme la quatrième agglomération urbaine la plus peuplée. La Greater Chennai Corporation est l'organe civique responsable de la ville ; c'est la plus anciennecorporation urbaine de l'Inde, créée en 1688 - la deuxième plus ancienne au monde aprèsLondres.

Historiquement, Chennai et ses environs ont fait partie des royaumesPallava,Chola,Pandya etVijayanagara pendant de nombreux siècles. Les terres côtières, qui contenaient alors le village de pêcheursMadrasapattinam, ont été achetées par la BritishEast India Company au Nayak (souverain)Damarla Chennapa Nayaka (en) (Venkatadri ou Venkatappa), au XVIIe siècle[4]. La garnison britannique a établi la ville et le port de Madras, et a construitFort St. George - la première forteresse britannique en Inde - qui a été brièvementconquise par les Français en 1746, avant de devenir la capitale d'hiver de laprésidence de Madras, une provincecoloniale duRaj britannique dans lesous-continent indien. Après l'indépendance de l'Inde en 1947, Madras est restée la capitale de l'État de Madras et de l'actuel Tamil Nadu. La ville a été officiellement rebaptisée Chennai en 1996.

La ville de Madras compte plus de six millions d'habitants et constitue le centre commercial, culturel et économique majeur de l'Inde du Sud.

Géographie

[modifier |modifier le code]
Madras et les villes environnantes.

Madras se trouve sur lacôte de Coromandel, bordant legolfe du Bengale, au nord duTamil Nadu. Deuxfleuves côtiers la traversent leCooum, dans lecentre-ville, et l'Adyar, plus au sud.

Elle est la sixième ville d'Inde par sa population. Elle comptait 6 221 782 habitants au recensement de2011 contre 4 216 268 habitants au recensement de2001, mais la superficie de la ville est passée de 174 km2 à 426,7 km2. La zone métropolitaine s'étend sur 1 189 km2 et compte environ 11 503 000 habitants (en 2022)[5], ce qui en fait la quatrième région métropolitaine la plus peuplée d'Inde.

Elle possède un grandport et l'une des plus longuesplages de sable de l'Inde,Marina Beach[6].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

La ville portait le nom de Madras jusqu'en1996. Ce nom proviendrait deMadraspattinam, unvillage de pêcheurs au nord dufort Saint-George[7]. Toutefois, il a été pensé un temps que son utilisation ait été incertaine avant la colonisation. Des cartographes attribuent également le nom Madras àMundir-raj[8] et d'autres suggèrent que lesPortugais, arrivés par la mer auXVIe siècle, ont nommé le villageMadre de Deus (Mère de Dieu). D'autres théories suggèrent encore que le nom proviendrait d'une famille portugaise, les Madeiros, d'un prêtre chrétien[9], d'une école coranique (médersa) ou du motmadhu-ras (miel enhindi).

Comme denombreuses villes en Inde, le nom de Madras a été changé ces dernières années, sous prétexte d'abolir un reliquat colonial. En 1996, la ville est officiellement devenue Chennai, qui est une forme abrégée deChennapattanam, la ville construite autour du fort Saint-George[10]. Ce nom provient de celui du roitélougouDamarla Chennappa Nayakudu (en), souverain (nayak/naïck) deCalastri etVandavachi, et père de Damarla Venkatadri Nayakudu, auprès de qui les Britanniques ont acquis la ville en1639. Ce dernier avait auparavant rebaptisé la ville à la mémoire de son père[4]. La première utilisation du nomChennai daterait du dans un acte de vente de laCompagnie britannique des Indes orientales[11]. Certains avancent une autre étymologie, Chennai proviendrait du temple de Chenna Kesava Perumal (Vishnou), le motchenni signifiant visage entamoul et le temple étant considéré comme le visage de la ville[12].

Si le nom de Madras fait depuis quelques décennies l'objet de critique de la part de certains mouvements post-coloniaux, une inscription trouvée à Penneswaramadam, dans ledistrict de Krishnagiri, infirme néanmoins la validité de cette position[13],[14]. Gravée sur un rocher des berges du Ponnaiyar et datée du, cette inscription, édictée en tamoul sous le règne de Kampana II deVijayanagara, fait notamment état de ses conquêtes dans le Tondaimandalam. Parmi les villes côtières prises dans cette région, y est cité le port deMādarasanpattanam, une mention qui constitue la plus ancienne référence formelle à la ville de Madras[13],[14]. Cet ancien nom, plus tardivement francisé enMadraspatan, a été adopté dans de nombreuses langues sous la forme deMadras. Par ailleurs, l'usage de « Madras » reste courant parmi les locaux et de nombreux indiens, et est même officiel dans la désignation de nombreuses institutions de la ville, telles que laHaute Cour de Madras[15].

Cette démarche de rebaptisation de la ville répondait à une volonté de politiciens régionauxethnocentristes (ici le parti duDMK), contribuant à une tendance nationale pour ce genre de procédure, plutôt qu'à un « retour » vers un nom précolonial qui aurait été d'usage auparavant[16]. Similairement àBombay ou Mumbai. Il s'agissait pour ses initiateurs d'affirmer leur présence dans la ville et de façonner cette dernière selon leur imaginaire politique et idéologique[16].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Carte de la ville coloniale (1888).

Thomas, l'un des douzeapôtres, est associé à Madras. La tradition deschrétiens locaux rapporte qu'il est venu en Inde pour évangéliser la colonie juive qui y était installée depuis leVIIe siècle avant notre ère. Selon cette tradition il est mort en martyr à Madras en l'an 72, transpercé par une lance[réf. nécessaire], sur un petit mont appelé aujourd'hui lemont Saint-Thomas, où un sanctuaire a été édifié, et où les chrétiens indiens viennent en pèlerinage.

Au-delà de ce « mont Saint-Thomas », la figure de l'apôtre est également présente dans le nom d'une banlieue de Madras,SanthomeMylapore). Édifiée au-dessus de la crypte, où reposerait la tombe de l'apôtre, une basilique a été édifiée à la fin duXIXe siècle, labasilique Saint-Thomas, située en bord de mer. En 1986, lors de son voyage apostolique en Inde, le pape Jean-Paul II s'est recueilli près de cette tombe[17].

Madras est l'un des premiers avant-postes de laCompagnie britannique des Indes orientales (British East India Company, 1600-1875). La ville est fondée en1639 lorsque la compagnie choisit Madraspattinam, un petit village de pêche, pour s'y installer. La ville compte alors environ 7 000 habitants[18].

Lefort Saint-George, construit par lesAnglais, est aujourd'hui le siège législatif et administratif officiel de l'État. Le port est un enjeu important de la rivalité franco-anglaise pour la domination de l'Inde auXVIIIe siècle lors de laguerre de Succession d'Autriche et deSept Ans. En1746, la place est prise presque sans combat après unebrève bataille navale et un débarquement du gouverneur de l'Île-de-France,La Bourdonnais[19].Dupleix, le gouverneur dePondichéry, fait raser la ville qui est cependantrendue à l'Angleterre en 1748[20]. En 1758, elle est de nouveau attaquée par les Français, mais résiste au siège des troupes deLally-Tollendal.

Après la défaite de la France en1761 et la destruction de la ville rivale dePondichéry, George Town s'est développée peu à peu, devenant la ville moderne de Madras et absorbant plusieurs bourgs voisins.

En 1901, Madras compte environ 540 000 habitants[18]. Dès le début duXXe siècle, Madras est la principale agglomération du Sud de l'Inde[18].

En 1971, la municipalité centre de Madras compte2,6 millions d'habitants contre3,5 millions pour son agglomération[18]. À la même époque, environ un tiers de la population de la ville vit dans un bidonville ou un habitat dégradé[18].

En1996, le gouvernement a abandonné le nom de Madras et rebaptisé la villeChennai. En 2001, la municipalité de Madras compte plus de4 millions d'habitants, alors que son agglomération en compte7 millions[18].

Démographie et culture

[modifier |modifier le code]
"Photographie de trois acteurs, dont l'un maquille le visage d'un autre."
Acteurs de la troupe de théâtreKoothu-P-Pattarai (en) se maquillant.

La majeure partie des habitants de Madras sontTamouls et leur langue maternelle est letamoul. Le caractère cosmopolite de la ville a donné unpidgin particulier qu'est letamoul de Madras : ce dialecteMadras bashai attribue un aspect identitaire et engagé chez une partie des Madrasiens[21]. L'anglais est largement parlé, mais est presque exclusivement employé dans les affaires et l'enseignement.

Outre les Tamouls, les Télougous sont très nombreux, du fait de la proximité géographique de Madras avec l'Andhra Pradesh. Lestélougophones bénéficient d'une présence ancienne dans la région et significative dans l'histoire de la ville[22],[23]. D'autres communautés issues d'autres régions du pays forment une part considérable de la population de Madras, telles que les communautésrajasthanie,biharie,malayalie,canaraise,goudjaratie,sindhie,pendjabie

Des populations étrangères résident également dans cette ville, qui compte la troisième population d'expatriés en nombre aprèsBombay etDelhi, estimée à plus de 100 000 personnes en 2016[24]. L'installation de nombreuses entreprises étrangères et les investissements étrangers sont en grande partie moteurs de cette dynamique démographique. Les plus importantes communautés d'expatriéssud-coréens etjaponais en Inde sont installées à Madras, les sud-coréens formant également la plus importante communauté étrangère résidente[25],[26],[27].

Madras est connu comme un des hauts-lieux de lacuisine indienne traditionnelle du Sud. La cuisine des restaurants est habituellement bon marché au regard de la qualité qu'elle offre. Les plats typiques sont entre autres lesdosas (crêpes), leidli (un gâteau de riz), lesambhar (ragoût fait de lentilles, piments, graines decoriandre et d'autresépices).

Madras est également un centre culturel important, célèbre pour lamusique classique sud-indienne, oumusique carnatique, et une desdanses classiques sud-indiennes, leBharata natyam. Les deux disciplines artistiques ont connu leur institutionnalisation et leur développement moderne dans la ville, à travers la seconde moitié duXIXe siècle et leXXe siècle[28],[29]. Des milliers de personnes et de très nombreuses écoles y enseignent la musique et la danse, comme la fameuseFondation Kalakshetra. Les visiteurs affluent à Madras pendant les mois de décembre-janvier, période du festival centenaire demusique carnatique de la ville, connue sous le nom de « Madras Music Season (en) ».

La riche scène musicale de la ville a contribué à l'admission de Madras auréseau des villes créatives de l'UNESCO dans le domaine de la musique[30]. Une scène musicale qui est relativement ancienne mais aussi diversifiée, entre la musique classique carnatique, les productions plus populaires desfilms musicaux indiens en langues tamoule, télougoue et malayalam (Kollywood,Tollywood etMollywood) et des autres genres musicaux en vogue, ainsi que lamusique folklorique, dont leGaana (en), genre propre à Madras.

La ville a également été le siège d'unmouvement artistique important entre les années 1960 et les années 1980, appelé le « Madras Art Movement ». Apparu à l'École des beaux-arts de Madras, ce mouvement d'artmoderniste régionalisant, inspiré par lestraditions picturales vernaculaires, a connu deux styles qui sont lefiguratif et l'abstrait[31].

Éducation

[modifier |modifier le code]

Économie

[modifier |modifier le code]

Madras est le siège de nombreusesentreprises, en particuliermanufacturières, de constructionautomobile et d'informatique.

Madras est un port pétrolier et un centre industriel dans le secteur industriel majeur à l'échelle de l'Inde, notamment les quartiers nord de la ville autour du port d’Ennore[18].

Le Sud de l'agglomération est lui marqué par des activités tertiaires, que cela soit l'enseignement supérieur, les télécommunications, la médecine, la finance ou encore les sièges sociaux d'entreprises[18].

Tidel Park.

En 2015, la ville vote une loi interdisant la construction de panneaux d'affichage publicitaires dans l'espace public[32].

Transport

[modifier |modifier le code]

L'accès à Madras peut se faire :

À l'intérieur de la ville, leréseau de métropolitain comporte deux lignes et une vingtaine de stations.

Jumelages

[modifier |modifier le code]

La ville de Madras est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique) :

Administration

[modifier |modifier le code]

Politique

[modifier |modifier le code]

La ville est administrée par laCorporation municipale de Madras. Établie en 1688, c'est la plus vieilleadministration municipale d'Inde, mais aussi des pays duCommonwealth en dehors duRoyaume-Uni. Le conseil municipal comprend155 membres, représentant autant de districts.

Madras est la capitale de l'État duTamil Nadu. Le gouvernement et lalégislature de l'État, ainsi que la Haute Cour de Madras dont la compétence s'étend sur le Tamil Nadu etPondichéry, sont situés à Madras. Madras est divisée en trois circonscriptions pour laLok Sabha (Madras Nord, Madras Central, Madras Sud) et 14 pour l'Assemblée législative du Tamil Nadu.

Lieux d'attractions

[modifier |modifier le code]

Centres commerciaux, Malls

[modifier |modifier le code]

Zoos, parcs nationaux…

[modifier |modifier le code]

Plages

[modifier |modifier le code]

Parcs d'attractions

[modifier |modifier le code]

Patrimoine

[modifier |modifier le code]

Plusieurséglises de l’Église catholique situés dans la ville sont également remarquables :

Environnement

[modifier |modifier le code]

Selon les estimations du gouvernement, Madras devrait commencer à manquer d'eau souterraine dès 2020[36]

Climat

[modifier |modifier le code]

Madras bénéficie d'unclimat tropical de savane correspondant au type Aw de laclassification de Koppen. Le climat est chaud et humide une bonne partie de l'année, avec des températures journalières excédant fréquemment40 °C pendant l'été. La ville connaît, lors de lamousson nord-est de septembre-décembre, l'essentiel de sa période humide.

Relevé météorologique de Madras. Altitude : 16 m (période 1971-1990).
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)20,421,623,526,227,727,42625,625,324,422,721,524,4
Température moyenne (°C)24,626,228,430,932,932,430,730,129,728,226,12528,8
Température maximale moyenne (°C)28,830,733,235,63837,435,334,53431,929,528,433,1
Précipitations (mm)273441239711211381613734091521 541
Nombre de jours avec précipitations1,91,30,41,327,69,810,91012,111,86,9
Source :Le climat à Chennai (en °C et mm, moyennes mensuelles)Hong-Kong Observatory

Lecyclone Vardah a fait au moins dix morts à Madras dans la nuit du 12 au 13 décembre 2016.

Sports

[modifier |modifier le code]
Match d'IPL entreChennai Super Kings etKolkata Knight Riders.

Lecricket est le sport le plus populaire de Madras. Le stade de cricketM. A. Chidambaram Stadium, situé aChepauk, est l'un des stades de cricket les plus vieux d'Inde. Le stade a été rénové pour accueillir lacoupe du monde de cricket de 2011. Le stadeChemplast Cricket Ground (en) appartenant à l'Institut indien de technologie de Madras est un autre stade très important. La ville possède aussi l'équipe de cricketChennai Super Kings de l'Indian Premier League etChennai Superstars de l'Indian Cricket League.

Madras possède une équipe dehockey, lesChennai Veerans (en) dePremier Hockey League (en). Un tournoi detennis, leTournoi de tennis de Chennai (ouChennai Open), s'y déroule. Depuis 2014, la ville possède aussi son équipe de football, leChennaiyin Football Club évoluant dans le championnat national, l'Indian Super League.

Open de Chennai dans le stadeSports Development Authority of Tamil Nadu Tennis Stadium àNungambakkam (en).

Madras est aussi la ville natale de plusieurs grands joueurs d'échecs indiens : lesgrands maîtresRamachandran Ramesh (qui a ouvert une école d'échecs à Madras) etKrishnan Sasikiran[37] etViswanathan Anand, plusieurs fois champion du monde d'échecs (2000,2007,2008,2010 et2012)[38].ChessBase écrit en 2008 qu'il est courant de trouver dans l'équipe nationale indienne d'échecs plusieurs joueurs natifs de Madras[37].

LeChampionnat du monde d'échecs 2013 s'est tenu à Madras du 6 au 26 novembre ; c'est là qu'Anand a perdu son titre face au norvégienMagnus Carlsen[38]. La ville avait déjà postulé pour l'organisation dela précédente édition en 2012 où Viswanathan Anand affrontaitBoris Guelfand mais c'est la candidature de Moscou qui avait été retenue, laFédération internationale des échecs promettant alors à Madras l'organisation du match 2013 en cas de victoire d'Anand[38]. Pour l'édition 2013, Madras était pourtant en concurrence avecParis, offrant 2,55 millions d'euros pour cette organisation contre 3,45 millions pour la capitale française mais la FIDE a préféré tenir l'engagement qui avait été pris sur décision de son seul président,Kirsan Ilioumjinov[38].

Personnalités liées à la ville

[modifier |modifier le code]

Galerie

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Chennai »(voir la liste des auteurs).
  1. Prononciation enfrançais de Franceretranscrite selon la normeAPI.
  2. La ville a étérenommée Chennai en[3]. En France, Madras reste cependant le nom recommandé pour l'usage officiel par laCommission générale de terminologie et de néologie (Journal officiel).
  3. Prononciation entamoulretranscrite selon la normeAPI.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
  2. Informationslexicographiques etétymologiques de « madras » dans leTrésor de la langue française informatisé, sur le site duCentre national de ressources textuelles et lexicales.
  3. Madras sur le site de l'Encyclopædia Universalis.
  4. a etbLouisFrédéric,Le nouveau dictionnaire de la civilisation indienne, Paris,Robert Laffont,coll. « Bouquins »,(ISBN 978-2-221-21496-1,OCLC 1135288637), « Chennai(anc. Madras) »
  5. (en) Madras, India Metro Area Population 1950-2022, Macrotrends.
  6. (en) « Eight Exceptional Indian Beaches », surwww.forbes.com,(consulté le)
  7. (en)The Geography of India : Sacred and Historic Places, Britannica Educational Publishing,, 352 p.(ISBN 978-1-61530-202-4,lire en ligne)
  8. F. H. Scott,Routes in the peninsula of India, Pharoah and Co., Athenaeum Press (1853), p. iv. Google Books.
  9. (en) Sudhangan, « Down memory lane: Triplicane revisited », Sify,(consulté le)
  10. (en) PaulWagret,Nagel's encyclopedia-guide, Genève, Nagel Publishers,(ISBN 978-2-8263-0023-6,OCLC 4202160),p. 556
  11. (en) « District Profile – Chennai », District Administration, Chennai(consulté le)
  12. (en) SrinivasanT. A., « Face behind the name »,The Hindu,‎(lire en ligne, consulté le)
  13. a etb(en) Suganthy Krishnamachari, « Madras is not alien »,The Hindu,‎(ISSN 0971-751X,lire en ligneAccès limité, consulté le)
  14. a etb(en) R. Rangaraj, « When ‘Madras’ was inscribed in history 652 years ago »,The Times of India,‎(ISSN 0971-8257,lire en ligne, consulté le)
  15. (en) Julie Mariappan, « Madras high court did not agree to changing its name to high court of Tamil Nadu: Centre »,The Times of India,‎(ISSN 0971-8257,lire en ligne, consulté le)
  16. a etb(en) Mary ElizabethHancock,The politics of heritage from Madras to Chennai,Indiana University Press,(ISBN 978-0-253-35223-1,OCLC 762342058), I (The Formal City and Its Pasts),chap. 2 (« Governing the Past: Chennai's Histories »)
  17. (en) « Visit to the Church of Mount Saint Thomas in Madras (February 5, 1986) », survatican.va(consulté le).
  18. abcdefg ethMarius-Gnanou Kamala,« Nouvelles activités économiques et dynamique métropolitaine : le cas de la périphérie Sud de Chennai », Annales de géographie 1/2010 (no 671-672) ,p. 28-51.
  19. André Zysberg,La Monarchie des Lumières, Nouvelle histoire de la France moderne, éditions du Seuil,coll. « Points histoire », 2002,p. 233.
  20. Sur la prise Madras on peut consulter le plan en couleur dressé en 1750 sur lesite des archives de l'outre-mer avec possibilité de zoom sur les détails des quartiers détruits par Dupleix.
  21. (en-GB) BhavaniPrabhakar, « What connects 'Naina' and 'KD'? The unique Madras Bashai », surCitizen Matters, Chennai,(consulté le)
  22. (en) K.Venkateswarlu,Colonialism, Orientalism and the Dravidian Languages, New Delhi,Routledge (Taylor & Francis),(ISBN 9780415-500791 et978-1-000-36577-1,OCLC 777944088),chap. 5 (« Telugu Language – Site for Formulation of Dravidian Language Family »)
  23. (en) AshokKumar,Terrorism, Naxalism & Insurgency in India, New Delhi, K.K. Publications,(ISBN 9788178442563),chap. 7 (« Naxalism in Chhattisgarh and other States »),p. 209
  24. (en) « A look at how developers are catering to the increasing population of expatriates in the city »,The Hindu,‎(ISSN 0971-751X,lire en ligneAccès limité, consulté le)
  25. (en) SangeethaKandavel, « Hosting global companies in Tamil Nadu »,The Hindu,‎(ISSN 0971-751X,lire en ligneAccès limité, consulté le)
  26. (en) Swati Anand, « From Korea to Kilpauk »,The Times of India,‎(ISSN 0971-8257,lire en ligne, consulté le)
  27. (en) Meera Navlakha, « Tamil Nadu Is An Unexpected Japanese Haven in South India », surVice,(consulté le)
  28. M. S. S.Pandian, « Tamil Cultural Elites and Cinema: Outline of an Argument »,Economic and Political Weekly,vol. 31,no 15,‎,p. 950–955(ISSN 0012-9976,lire en ligne, consulté le)
  29. (en) Ketu H.Katrak, « Innovations in Contemporary Indian Dance: From Religious and Mythological Roots in Classical Bharatanatyam: Innovations of Classical Bharatanatyam »,Religion Compass,vol. 7,no 2,‎,p. 47–58(DOI 10.1111/rec3.12030,lire en ligne, consulté le)
  30. « Chennai | Réseau des villes créatives », surfr.unesco.org(consulté le)
  31. Ashrafi S.Bhagat,« The Madras Art Movement (1960s–1980s) », dansRoutledge Encyclopedia of Modernism, Routledge,(ISBN 978-1-135-00035-6,DOI 10.4324/9781135000356-rem184-1,lire en ligne)
  32. Can cities kick ads? Inside the global movement to ban urban billboards, article d'Arwa Mahdawi dansThe Guardian le 12 août 2015. Page consultée le 29 mai 2019.
  33. (en) GabrielChow, « St. Thomas Cathedral Basilica » [« Cathédrale-basilique Saint-Thomas »], surgcatholic.org(consulté le).
  34. (en) GabrielChow, « St. Thomas Mount National Shrine » [« Sanctuaire national du mont Saint-Thomas »], surgcatholic.org(consulté le).
  35. (en) GabrielChow, « St. Mary of the Angels Co-Cathedral » [« Cocathédrale Sainte-Marie-des-Anges »], surgcatholic.org(consulté le).
  36. (en-GB) SamRelph, « Indian villages lie empty as drought forces thousands to flee »,The Guardian,‎(lire en ligne)
  37. a etb(en) PrafulZavery, « Ramesh is the Commonwealth Chess Champion »,ChessBase,‎(lire en ligne).
  38. abc etd« Chennai capitale mondiale des échecs ? »,Europe Échecs,no 634,‎,p. 32-33.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Symboles d'état
Districts
Villes importantes
Sujets
v ·m
Municipalités d'Inde de plus d’un million d'habitants
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Madras&oldid=223963666 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp