Madeleine Chapsal est la petite-fille de l'homme politiqueFernand Chapsal, la fille de la couturièreMarcelle Chaumont, première d'atelier de la maison de coutureVionnet, et de Robert Chapsal, conseiller référendaire à laCour des comptes. Ses parents divorcent alors qu'elle a sept ans[1].
Les Servan-Schreiber se réfugient pendant laSeconde Guerre mondiale àMegève, alors enzone libre, où Jean-Jacques rencontre Madeleine alors qu'elle s'y remet d'une tuberculose[2].
Elle se marie avecJean-Jacques Servan-Schreiber en 1947[3], participe à la création deL'Express avec lui etFrançoise Giroud, puis divorce en1960 ; elle est cependant toujours restée très proche de JJSS. En 1978, elle est renvoyée deL'Express par le rédacteur en chef[2],[1].
Madeleine Chapsal participe également à l'écriture de documentaires, notamment en collaboration avecFrédéric Rossif.
Elle a été membre du jury duprix Femina entre1981 et2006, avant d'en être exclue pour sa critique sur l'attribution des prix littéraires, en particulier sur l’attribution du prix Femina 2005, parue dans sonJournal d'hier et d’aujourd’hui[4]. Elle y regrette que les jurys des prix littéraires récompensent les livres en fonction de liens d'amitié avec l’éditeur ou l’auteur et considère que le prix Femina privilégieGallimard. En 2008, elle a publiéApprendre à aimer (Fayard) préfacé parJulia Kristeva.
Madeleine Chapsal a publié en2018 ses mémoires,Souvenirs involontaires, auxéditions Fayard[5].
Elle épouse le à l'âge de 93 ans Jean-Marc Vallet auPouliguen[5].
Madeleine Chapsal est nommée chevalier dans l'ordre national du Mérite, promue au grade d'officier le, au grade de commandeur le au titre de« écrivain, journaliste »[8], élevée à la dignité de grand officier le au titre de« écrivain, journaliste »[9], puis élevée à la dignité de grand-croix de l'ordre le au titre de« écrivaine »[10].
Nommée dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de« journaliste, écrivain, directeur de l'académie de Saintonge » ; à 41 ans elle est faite chevalier dans l'ordre le, promue ensuite au grade d'officier au titre de« écrivain » le[11], faite officier de l'ordre le.
Et enfin promue au grade de commandeur le au titre de« écrivaine »[12].
En, elle est élevée au grade de commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres au titre de« Écrivain »[13],[14].
↑a etbPatrick Liegibel, « Jean-Jacques Servan-Schreiber, l'homme qui venait de l'avenir », émissionAu fil de l'histoire sur France Inter, 20 février 2013.