En 1920, elle devient engagée dans l'Église baptiste du Tabernacle de Paris, fondée par son père en 1888, en compagnie de son époux, Arthur Blocher, pasteur alsacien[2].
Elle est nomméepasteure par l'Église baptiste du Tabernacle de Paris, en, ce qui fait d'elle la première femme pasteure en France[3]. Sa nomination est proposée par le conseil de l'église à l'assemblée des membres, et presque unanimement ratifiée par celle-ci.
En 1928, elle ouvre avec son mari une chapelle dans un bidonville deMontreuil, au nord de Paris[4].
En 1933, elle fonde une colonie de vacances pour les enfants dans l’Aube[4].
Elle est l'autrice de plusieurs ouvrages de piété, de théologie et de témoignage. Elle prit sa retraite de pasteure en 1952 (à 71 ans) et continua à écrire pendant une douzaine d'années.
Elle est l'épouse d'Arthur Blocher et ils ont cinq enfants, dont Jacques Blocher, pasteur baptiste. Elle est la grand-mère d'Henri Blocher, théologien baptiste et professeur honoraire de théologie.
La Cachette. Épisode des persécutions religieuses sous Marie Tudor. Imité de l'anglais parMme A. Blocher, née Saillens, 1904.
Pour mieux suivre Jésus, simples conseils aux nouveaux convertis, 1934.
Par la foi, le triomphe, Les Bons Semeurs, Paris, 1935.
Témoin des années noires: journal d'une femme pasteur, 1938-1945, Éditions de Paris / Max Chaleil, 1998.
L'Incomparable ! : Méditations sur le Psaume 23 et le Cantique des cantiques, Les Bons Semeurs, Paris, 1955.
Les Œuvres du diable, 1955.
Les sept paroles de la Croix, Les Bons Semeurs, Paris, 1956.
Quelle heure est-il à l'horloge d'Israël?, Les Bons Semeurs, Paris, 1957.
Libérées par Christ pour Son service, chez l'Auteur, Nogent-sur-Marne, 1961. Actuellement distribué par les Éditions de l'Institut Biblique (Nogent-sur-Marne).
Jacques-E. Blocher,Madeleine Blocher-Saillens, féministe et fondamentaliste, extraits de son journal, établis et annotés par J-E.Blocher, introductionSébastien Fath, Cléon d'Andran, Excelsis, 2014 (176p)
Elisabeth Dufourcq, « Madeleine Blocher-Saillens », inHistoire des Chrétiennes. L'autre moitié de l'Evangile, Bayard, 2008
Pierre Gisel, Lucie Kaennel et al., « Madeleine Blocher-Saillens », inEncyclopédie du protestantisme, Presses universitaires de France, Paris, 2006