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MBK industrie

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MBK industrie
logo de MBK industrie
Logo de MBK industrie et de Yamaha.
illustration de MBK industrie

Création1923 àPantin

1984 sous la forme actuelle

FondateursCharles Benoît
Abel Bardin
Alphonse Tallet
Personnages clésJules Bénézech(premier financier)
Forme juridiqueSASU
Siège socialRouvroy
Drapeau de la France France
DirectionPatrice Maciejewski
ActionnairesYamaha CorporationVoir et modifier les données sur Wikidata
ActivitéFabrication de motocycles
ProduitsScooters,Deux-roues
Société mèreYamaha Motor CompanyVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif550 (janvier 2019)[1]
SIREN329035422Voir et modifier les données sur Wikidata
Site webwww.mbk-europe.com

Chiffre d'affaires192 594 200 € (2018)[2]
Résultat net4 687 600 € (2018)
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MBK industrie (précédemmentMotobécane-Motoconfort) est un constructeur français dedeux-roues fondé en 1924, devenu en 1986 filiale deYamaha.

En 2018, l'activité de l'usine se concentre uniquement sur la production de deux-roues de la marque Yamaha[3].

Historique

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Les premières années

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En,MM. Alphonse Tallet, Charles Benoît et Abel Bardin conçoivent leur premier motocycle, la MB1, puis grâce au soutien financier, administratif et technique de Jules Bénézech, le, les « Ateliers de laMotobécane » sont créés àPantin, à l'angle de l'avenue Jean-Jaurès et de la rue de Paris[4]. En sort la Motobécane, un modèle à fourche pendulaire non amortie équipé d'unmoteur à deux temps bicylindre de 175 cm3 à transmission par courroie. Ce modèle très simple se vendra jusqu'en.

L'année suivante, :MM. Benezech, Maréchal, Doranjou et Georgesde Grenier de Latour fondent la Société des Ateliers La Motoconfort,3 rue Hoche à Pantin, en vue de la sortie de la MC1 de 308 cm3, portant une plaque rivetée « Moteur Motoconfort Licence Motobécane ». C'est la première moto de grosse cylindrée construite par les ateliers, Motoconfort étant une marque de Motobécane. Celle-ci est aussi créée dans le but de ne pas compromettre le nouveau succès de l'entreprise en cas d'échec des ventes.

En, Jules Bénézech fonde La Novi,42 rue des Grilles à Pantin, afin de fournir à Motobécane-Motoconfort desmagnétos,alternateurs, volants magnétiques ainsi que des systèmes d'éclairage électriques pour deux-roues.

voit le début de production des BMA pour « bicyclettes à moteur auxiliaire » équipées d'unmoteur à deux temps de 100 cm3. Ces petites machines munies de pédales peuvent se conduire sans permis dès l'âge de seize ans mais ne doivent pas dépasser les30 km/h ni peser plus de 30 kg. Le premier modèle est désigné « B1 ». La réglementation change pendantl'occupation et la catégorie BMA disparaît après laSeconde Guerre mondiale. Deux nouvelles catégories voient le jour : le vélomoteur, de moins de 125 cm3, et les cyclomoteurs, de 50 cm3.

En dix ans, Motobécane produit environ150 000 BMA. Dans lesannées 1930, Motobécane devient un grand constructeur de motos, avec de nombreux modèles de toutes cylindrées. On voit des prototypes de 750 cm3 à quatre cylindres. Certains modèles ont aussi pris la dénomination « Motoconfort » pour des raisons commerciales.

En, la société produit sa première moto àquatre temps de 250 cm3. Durant cette période, une moto avec moteur à quatre cylindres en ligne est également produite en très faible quantité. En, l'entreprise présente le Poney 60 AG1 63 cm3 ; son moteur est l'ancêtre de celui de laMobylette.

En, Motobécane remporte la victoire auBol d'or avecÉdouard Hordelalay à l'autodrome de Linas-Montlhéry.

Historique Motobécane en compétition avant-guerre

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De la Seconde Guerre mondiale au rachat

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  • 1943 : L'ingénieur et directeur du bureau d'étudesMarcel Steinbach, dans l'aventure Motobécane depuis la SICAM, disparait à Auschwitz[6].
Motobécane Z 27 C, 1958.

L'ère Yamaha

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Puis Motobécane devientMBK Industrie à la suite de la reprise par différents actionnaires dont le géant mondialYamaha.

  • 1986 : Yamaha devient actionnaire majoritaire et prend le contrôle de MBK Industrie.
  • 2002 : Fin 2002, arrêt de la fabrication decyclomoteurs à cause de l’interdiction de commercialiser ceux-ci après le. Après cette date, ceux-ci ne seront plus conformes aux normesEuro 2. Les ventes de ces cyclomoteurs ne dépassaient pas un millier d'unités par an.

La production du modèleMotobécane AV88 surnommé la « Bleue » est transférée en Turquie afin d'alimenter le marché africain, et le marché français uniquement pour les pièces détachées[10],[11],[12],[13].

Le dernier cyclomoteur MBK fabriqué en France était unMBK 51 modèle Hard Rock de couleur noire, le[14].

  • 2009 : L'usine turque Beldeyama (ex-Bedelsan), dont Yamaha possédait 20 % des parts depuis 1997, ferme ses portes à la suite du retrait de Yamaha du partenariat. Elle fabriquait des pièces et des cyclomoteurs sous licence MBK. Cette usine était située à Instinye-Istanbul et avait été créée par Motobécane en 1966[15]. Il semble que la fermeture de l'usine est plus ou moins liée au passage à la normeEuro 3 fin 2009 avec un stock important de deux-roues non compatibles avec cette norme chez les industriels en Turquie d’après une interview du Marketing Manager de Beldeyama fin[16].
  • 2012 : Yamaha décide de recentraliser sa production européenne au site Picard et de fermer l’usine de Barcelone[17], qui avait été rachetée quelques années auparavant à Sanglas.
  • 2014 : Arrêt de la production de petits moteurs hors-bords qui est transférée en Thaïlande au troisième trimestre 2014. Cette activité « marine » représentait 12 % du chiffre d’affaires 2013 de MBK Industrie (210 millions d’euros prévisionnel pour l'année 2013) avec120 employés. Yamaha Motor, auquel appartient l'usine MBK, estimait qu'il perdait trop de parts de marché pour les moteurs hors-bords sur les marchés russe, brésilien et asiatiques à cause de son« incapacité à proposer des prix compétitifs », or ces marchés enregistraient alors les plus fortes croissances[18],[19],[20].
  • 2018 : Les deux-roues de 50 cm3, de type cyclomoteur, commercialisés en France à partir du1er janvier 2018, doivent respecter lanorme Euro 4[21].

En conséquence, et face au coût important de la mise au norme (injections électroniques, catalyseurs) des moteurs thermiques et de la hausse significative du coût de l'engin final pour les clients potentiels (de 1 700 à plus de 2 000 euros) et donc hors du marché visé par MBK, Yamaha décide en 2017[22],[23] :

  • l’arrêt de la fabrication et de la distribution des deux-roues MBK (cyclomoteurs et scooters) ;
  • la mise en sommeil de la marque MBK[24] ;
  • la refonte du réseau de distribution et de réparations. Sur280 revendeurs MBK en France, une dizaine deviennent des revendeurs Yamaha, une autre centaine d’autres deviennent des « points service MBK » avec accès aux pièces détachées pour faire des réparations pendant une durée minimale de dix ans garantie par le constructeur, les autres vont perdre le panneau MBK mais continueront à travailler pour d'autres marques[25].

Yamaha continuera à commercialiser des scooters à moteur 4-temps de 50 cm3.De nombreux constructeurs continuent à commercialiser des deux-roues à moteur deux ou quatre temps de 50 cm3[26].

  • Yamaha Motor Europe annonce que son site de production de Saint-Quentin jusque-là connu sous le nom de MBK Industrie va être rebaptisé au nom de Yamaha[27].

Activités industrielles

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À l'automne 2017, l’usine MBK Industrie basée à Saint-Quentin avait près de six cents salariés pour faire fonctionner ses trois lignes de productions principales dans trois bâtiments représentant une surface totale de 115 000 m2. Ces trois lignes de montage, où sur chacune il est possible de produire jusqu'à deux cents unités par jour, sont : une pour les motos (125 à 700 cm3), une pour les gros scooters (de 125 à 400 cm3) et une pour les scooters de 50 cm3. Cette production importante est possible parce qu'elle est automatisée à 80 % avec le reste des autres taches se faisant manuellement. Le chiffre d'affaires annuel de l'industriel est réalisé sur les deux-roues les plus puissants : 26 000 produits pour les scooters 50 cm3 (20 % du CA), 25 000 produits pour gros scooters 125 et 250 cm3 (30 % du CA) et 20 000 produits pour les motos (41 % du CA). Le marché des scooters de 50 cm3 est en baisse régulière[28].D'après MBK, la baisse du marché des deux-roues de 50 cm3 est dû à l'arbitrage financier fait par le choix des « familles d'acheteurs » au profit du mobile multifonction tactile (smartphone) lancé en 2007. L'usine oriente donc sa production vers le marché des maxi-scooters prisés par les cadres des grandes métropoles pour se faufiler dans les embouteillages et rejoindre rapidement leur lieu de travail. Ces maxi-scooters sont des modèles moyen-haut de gamme[29],[30].

Modèles historiques

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Série Mobylette

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Article détaillé :Mobylette.

La gamme vedette de Motobécane est laMobylette, fabriquée à partir de 1949, et vendue à quatorze millions d'exemplaires, ce qui fait de Motobécane le plus gros constructeur de cyclomoteurs à l'échelle mondiale.

Les premiers modèles sont très rudimentaires : AV 33 avec cadre renforcé proche d'un vélo de femme, freins à patins, absence de suspension, moteur dans le pédalier pour toute la suite des modèles, pédalage obligatoire pour démarrer et monter les côtes, etc.

Levariateur de vitesse est ensuite un gros progrès, nervosité dans l'accélération supprimant l'obligation de pédaler.

Le cadre, d'abord tubulaire, est ensuite réalisé en tôle emboutie soudée électriquement, avec le réservoir inclus dans la poutre avant, ou en position haute, comme pour une moto.

LeMobyx est un modèle destiné aux loisirs, ses dimensions compactes permettant de le loger dans un bateau de plaisance, une caravane, voire un coffre de voiture.

Les tout derniers modèles haut de gamme conçus par l'ingénieur et directeur dubureau d'études Éric Jaulmes, les99 Z et95 TT, bénéficient d'un moteur équipé d'un contre-piston destiné à améliorer le remplissage du cylindre, c'est une sorte de compresseur.

  • L'AV 42, modèle de base de la série, surnommée la « grise », des années 1960-1970.
    L'AV 42, modèle de base de la série, surnommée la « grise », des années 1960-1970.
  • La Spéciale 98 (années 1960).
    La Spéciale 98 (années 1960).
  • Un vilebrequin de Motobecane 99z avec son piston moteur et son contre piston.
    Un vilebrequin de Motobecane 99z avec son piston moteur et son contre piston.

Tentative de renouveau dans la moto

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La 125 LT1.
La 125 LT2.
La 125 LT3.
La 125 LT3 coupe (1977).
La 350.

En 1969, Motobécane présente la 125 Standard bicylindre 2-temps. Il s'agit d'une tentative pour revenir sur le marché monopolisé par les machines japonaises. Elle sera suivie par les modèles Luxe, LT, LT1, LT2 puis LT3. Ces machines se distinguent par leur moteur à cylindres en alliage d'aluminium revêtu de chrome dur et par leur allumage électronique, suspendu sous un original mais excellent cadre double berceau. Au fil du temps le succès commercial s'émousse devant les progrès fulgurants d'esthétique, de finition et d'équipement de la concurrence nippone.

Les 125 cm3 Motobécane progressent rapidement sur le plan technique, la puissance du moteur est portée à16 ch à partir de la LT1, avec le fameux segment en « L » en tête de piston assurant un taux de compression supérieur à 10/1 contre 6,5/1 pour la concurrence nippone, des améliorations de la partie cycle qui accroissaient sa tenue de route et de confort. Cependant les motos évoluent peu sur le plan esthétique, notamment sur le non-renouvellement des couleurs avant la sortie de la LT3.

L'absence de clé de contact et de béquille latérale, éléments-symboles de la moto moderne — qui permettent notamment de différencier une moto d'une simple « mobylette » et ainsi de « jouer dans la cour des grands » — sont une lacune. La Motobécane n'a pas ou peu évolué sur plusieurs points : pas de voyants dans le boîtier faisant office de tableau de bord, les comodos ont peu évolué, compteurs désuets à fond blanc,totalisateur kilométrique à seulement quatre chiffres, chicanes dépassant des pots d'échappement, fonctionnement au mélange avant la LT2 à graissage séparé (contraint à pencher sous les carburateurs derrière la prise de câble de compte-tours, car le boîtier de filtre à air, situé au-dessus et des flancs de réservoir chromés et équipés de grippe-genoux[pas clair]). Motobécane se veut précurseur sur bien des plans (allumage électronique, certes défaillant et peu fiable, cher et irréparable…). Faute d'avoir fait preuve de réelles stratégies d'investissement et commerciale, elle s'est vite retrouvée à l'arrière-garde à une époque où ce genre de design tombait en désuétude avant la sortie de la LT3, trop tardive et trop chère.

Les tarifs des 125 cm3 Motobécane augmenteront plus vite que ceux de la concurrence, le peu de fiabilité de l'électronique, le prix démesuré des pièces détachées (un câble d'embrayage en 1977 qui tient à peine 2 000 km coûte 40 FRF, soit 80 euros de 2009 si on le rapporte au prix duSMIC horaire) feront peu à peu devenir la 125 cm3 de grande série la plus chère sur le marché.

Le projet est intéressant pour faire perdurer les accessoiristes français (Marshall pour le phare, Saker pour les poignées, carburateur Gurtner, etc.).

La fin était annoncée dès la mise sur le marché de modèles successifs toujours en retard et toujours aussi chers, seuls certains clients de la première heure restent fidèles.

Les ressemblances avec les humbles mobylettes venaient à bout des plus téméraires acheteurs essuyant les quolibets des filles et des copains roulant alors en Suzuki TS ou GT, Yamaha ou Honda démarrant par tous les temps et toujours propres. C'est la fin d'une marque qui s'annonçait par manque de réactivité et par trop d'assurance, trop de confiance dans des valeurs désuètes et hors culture après les grands changements deMai 68.

En 1975, la sortie de la LT3 apportera un remaniement esthétique, frein avant à disque, fourche Ceriani, un nouveau design du réservoir, un garde boue avant peint et de nouveaux compteurs etcompte-tours. Ce modèle est disponible en trois coloris, bleu Pyrénées, orange Roussillon et vert Normandie. En 1976, Motobécane lance la version LT3 coupe : modèle coupe tôle, puis en 1977 une version polyester. Elle sera championne de France sur circuit en 1977.

Motobécane tentera aussi une percée en 350 cm3, avec unetricylindre deux-temps, cinq vitesses, fortement inspirée des modèlesKawasaki et présentée aux Salons 1972 de Cologne et de Paris. Un prix élevé, une arrivée tardive sur le marché anéantirent les efforts de finition et de conception consentis (phare bi-iode, réservoir de vingt litres, frein avant à disque, etc.).

Vélos-cross

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Au début des années 1980, Motobécane tente une incursion dans le monde porteur des vélos-cross. Avec le41 MX, un mini vélo pour enfants, puis lesMX 20 (puisMX 21) etMX 30 (puis 31, 32), la marque connaîtra un succès. Ces vélos aux couleurs vives (bleu pour le41 MX, jaune fluo pour leMX 21 et orange fluo pour leMX 32) comportent des suspensions centrales (cantilever) et avant (une fourche venant de la mobylette), des plaques de numérotation dans le style des cycles de compétition, des pneus à crampons (jantes de mobylette à frein à tambour) et des selles confortables. Le poids important des vélos les empêche cependant de rivaliser avec les vraies stars du genre (du type BMX), mais la ligne donne un coup de jeune à la marque.

Vélos de course / route / tout chemin

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Parmi les modèles de la marque, on liste :

  • Motobécane :
    • racing (1979) : Le champion et Team champion
    • sport (1979) : Grand sprint et Grand record
    • touring (1979) : Nomade, Nomade sprint, Mirage, Super mirage, Grand touring
    • Grand jubilé, Sprintour, Grand record, le champion, team champion
    • Grand Tourisme
    • Mirage sport, Mirage 18
    • Super Sprint, Sprint
    • Spécial Sport (jaune, vert)
    • Super Touring (jaune)
    • Touring
    • Interclub (tandem)
    • MT.Becane, City-Becane (1984)
    • Profil 3
    • C4
    • Progress (vélo pliant, 1 ou 3 vitesses)
    • MX 400, MX 300, mX 252, MX 200, MX 100C chromé (BMX), MX 152, MX 113, MX 102, MX 103, 41 MX, MX 32, MX 31, MX 21, MX 25, MX 15, MX 10
    • BX 100, BX 50, BX 21, BX 15
    • Velover
  • Motoconfort :
    • Grand Touring
    • Special Sport (tube 1020, 5 vitesses)
  • MBK racing :
    • MBK Replica (1995)
    • MBK Criterium (1995)
    • MBK Pro Light (1995, 1999)
    • MBK Pro light (alu 7005, 7020…) (1995)
    • MBK Super pro (1995)
    • Mirage, Super Mirage, MBK Mirage pro (carbone)
    • Sprint, Super Sprint
    • Leader, Super Leader
    • Winner (1995)
    • Super Record (Colombus Sl, ultegra 600)
    • MBK Super Mistral
    • Trainer
    • MBK Sport (12 vitesses), MBK Sport I, MBK Grand Sport (1991, F)
    • MBK Randonnée (1991)
    • MBK Presto (18 vitesses, colombus)
    • MBK PRO-AM
    • MBK Super Record (1995)
    • MBK Chrono (1997) (acier)
    • MBK Rd300 (2008)
  • MBK Trekking :
    • Arkansas
    • Colorado (18 vitesses, femme)
    • Ohio
    • Missouri
    • (Nevada)
    • Rio Grande (HPF, femme)
    • Utah (2009) (18 vitesses, fourche carbone, cadre alu)
    • Océo (24 vitesses)
  • VTT MBK :
    • Tracker (Motobécane MBK Tracker 1984)
    • StoneCruiser (susp. AV), StoneCruiser Comp. (tube à section en losange, fourche), StoneCruiser (non suspendu), StonesCruiser DSP (tout suspendu avec fourche RST)
    • StoneClimber, Stone Climber ALSP Sport (fourche RST)
    • all terrain Climber
    • all terrain Cruiser
    • all terrain Rock Fighter (fourche suspendue/normale), Rock Fighter HT
    • all terrain Fun Rider
    • DundeeRock (fourche suspendue)
    • Adventure (1992), Aventure Hi-Tech
    • Performer (1991)
    • Explorer
    • Flyer 3x6 vitesses
    • Ranger (1989), all terrain Ranger Hi-Tech
    • Out Scaper
    • all terrain Baroudeur (cadres H et F)
    • all terrain Trappeur 24
    • FR203 (suspendu)
  • Vélo de ville :
    • Antibes, Saint Brieuc, Saint Malo, Le Touquet
    • Grand sport, Sport (10 vitesses)
    • sport I
    • MBK City Salsa (6 vitesses) - 1991
    • MBK City Samba (5 vitesses)
    • MBK City Fox Trot (6 vitesses)
    • MBK City Tango (monovitesse à frein par rétropédalage, style hollandais)
    • MBK City Twist
    • MBK Esprit Évolution
    • MBK Country
    • MBK Java (5 vitesses)
    • MBK Charleston - 1991 (marquage Le Charleston)
    • MBK Picpus
    • MBK Nostalgie
    • MBK Greenfield (21 ou 24 vitesses indexées, fourche susp.)
    • MBK Lady
    • MBK Diabolo (style cruiser californien) cadres F & H
    • MBK Europa (VTC)
    • MBK Balade (F)
  • Course :
    • RD 300
    • RD 500
    • RD 1100
    • RD 1200
    • Giotto
  • VTC MBK
    • Hopper
  • Bicross
    • MBK MX 500 « super class » bicross 1986, MX 340 « challenger G », MX 350 « challenger CB », MX 250 « MBK chrome », MX 220 « MBK light », MX 200 W « white cross », HW 200 « Hollywood »,
    • MX 230 F freestyler, MX 130 F « cherry picker »
    • enfant : MX 101 « trophy » R/B/C (rouge/bleu/chome), JX 192 (candidature JO Paris 1992), MBK 16 (5-9 ans), MBK 14 (14 pouces, 3-6 ans)
    • MBK CR 400 super cruiser
  • Vélo enfant :
    • MBK Diva 20 pouces et Diva 24 pouces
    • MBK Explorer
    • MBK Pionnier
    • Princesse 50
    • MBK Dundee Rock
  • MBK autres
    • Fun-Scoot - 1988 (trotinette/patinette)
    • Crossy Bike -1988 (bicross motorisé 50 cm3)

Rachat par Yamaha

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MBK Booster.

En 1983, Motobécane est en faillite et Xavier Maugendre, qui vient d'être déchargé parKawasaki de l'importation de cette marque en France et ancien président de la chambre syndicale française des importateurs de motos, se porte repreneur avec quelques associés en créant une SA au capital de 250 000 francs. La société change de nom pour devenir MBK Industrie et après quelques péripéties, elle trouve des investisseurs. MBK Industrie est chargée parle gouvernement de relancer une moto française et notamment la marqueBFG, ce qui tournera court. Les capitaux sont pour 60 % français, dont 20 % proviennent d'instances régionales de la Picardie. Les 40 % « étrangers » restants sont répartis entreYamaha, deux importateurs de Yamaha (Sonauto, alors importateur entre autres de Yamaha en France etd'Ieteren en Belgique) et le constructeur de deux-roues allemandSachs qui cherche un débouché pour ses moteurs. Mais la situation de MBK est difficile du fait de la chute générale du marché des cyclomoteurs que ne suffit pas à compenser la percée dans la bicyclette - notamment lebi-cross (nombreux titres de champion du monde) et lemountain bike.

En 1986, une augmentation de capital majoritairement réservée à Yamaha donne à cette firme le contrôle de MBK. La situation se redressera par la production de modèles Yamaha dans l'usine de Saint-Quentin, dont une partie, essentiellement des scooters, est vendue en France sous la marque MBK.

L'usine deSaint-Quentin, dans l’Aisne, compte aujourd'hui 632 salariés. Cette usine a produit 60 000 scooters etcyclos de 50 cm3 (marques MBK et Yamaha), 12 000 motos YamahaXT 660, 15 000 scooters X-City 125/250, ainsi que 40 000 moteurs marins Yamaha de petite puissance (2,5 à8 ch) en 2006[31][source insuffisante].

Modèles

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  • Scooter Flame 50 / 125
  • Scooter Flame-X 50 / 125 (2004. 112 kg)
  • Scooter X-city 50 / 125
  • Scooter Booster 50 / 125
  • Scooter Skycruiser 50 / 125
  • Scooter Evolis 125
  • Scooter Oceo 125 (142 kg. Grandes roues)
  • Scooter 3 roues Triptyk

Anciennes filiales de Motobécane

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Il ne faut pas confondre MBK avec Motobécane USA, qui importe des deux-roues deTaïwan et deChine. Les deux entreprises ne sont pas liées, hormis la marque qu'elles exploitent toutes les deux.Motobécane USA a été créée comme filiale de Motobécane vers le milieu desannées 1970 pour gérer l'importation des cyclomoteurs et vélos Motobécane aux États-Unis puis a été revendue quelques années plus tard[32].

Musée Motobécane

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Au 5 rue de la Fère, àSaint-Quentin, dans l'Aisne, se trouve le musée Motobécane.

Notes et références

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  1. MBK verse une prime de 500 euros à ses salariés de Saint-Quentin, janvier 2019.
  2. https://www.societe.com/societe/mbk-industrie-329035422.html
  3. « Le chant du cygne pour la marque MBK », suraisnenouvelle.fr,L'Aisne nouvelle,(consulté le).
  4. Non sans avoir préalablement fait imploser la SICAM : source Didier Mahistre.
  5. Moto France 1929,Racing Memo.fr.
  6. « 666-4 Bad Request !!! », surmemoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr(consulté le).
  7. Motobécane D45 et série Z par Patrick Négro, surmotoservices.com (consulté le 2 juin 2018).
  8. « La 350 3 cylindres », surmotobecane-club-de-france.org.
  9. « La Motobécane ; Centre International de l'Automobile ; Hermès (Pantin) », suratlas-patrimoine93.fr,.
  10. M.B.K Industries, dans l'Aisne arrête sa production de mobylettes, 19 novembre 2002.
  11. Adieu la bleue, 26 décembre 2002.
  12. MBK fait ses adieux à lamob, 2 décembre 2002.
  13. MBK abandonne la Mobylette et se reconvertit dans le scooter, novembre 2002.
  14. The last moped - La dernière Mobylette[vidéo], 17 janvier 2020.
  15. Motobecane Beldesan / Beldeyama fabriquées en Turquie
  16. Mehmet Ergene - Président Association de l'industrie moto (MOTED), 29 septembre 2009.
  17. XavierHaertelmeyer, « Yamaha MBK : une usine au diapason - Good Factory », surThe Good Life,(consulté le).
  18. MBK Industrie perd l'activité marine et se concentre sur le deux-roues haut de gamme, surusinenouvelle.com, septembre 2013.
  19. MBK recentre son usine de Saint-Quentin sur la production de deux-roues, octobre 2013.
  20. MBK coupe le moteur hors-bord, septembre 2013.
  21. Arrêté du 21 juin 2016 établissant la nomenclature des véhicules classés en fonction de leur niveau d'émission de polluants atmosphériques en application de l'article R. 318-2 du code de la route MBK ne verra pas 2018,Légifrance, octobre 2017.
  22. « MBK ne verra pas 2018 », surmoto-station.com, octobre 2017.
  23. « Yamaha MBK stoppera l’activité MBK en 2018 », surmoto-station.com, octobre 2017.
  24. « Le chant du cygne pour la marque MBK », suraisnenouvelle.fr, 11 octobre 2017.
  25. « Alès : la concession MBK ferme ses portes », surmidilibre.fr, septembre 2018.
  26. « Cyclos 2-T Euro 4 – Ils résistent ! », surlofficielducycle.com, janvier 2018.
  27. Olivier Cottrel, « MBK, c'est fini ! », surCaradisiac,.
  28. Dans les coulisses… de l'usine MBK industrie, 13 octobre 2017.
  29. Ça roule toujours pour l’ex-Motobécane, 11 janvier 2016.
  30. Le maxi-scooter, véhicule transgénique, 25 novembre 2011.
  31. « Interview Philippe Bezière (MBK) :La 125, un marché durable ! », surAutoactu,.
  32. Re: Motobecane ROMP … des françaises fabriquées à Taiwan pour les USA !!!

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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