À l'origine, le métropolite est l'évêque d'une capitale de province romaine (métropole(en)) investi de la charge de présidence desconciles ousynodes provinciaux. Dans l'Église d'Occident, on prit l'habitude de dire « métropolitain » pour désigner unarchevêque assurant un rôle de coordination entre lesévêques titulaires des sièges qui composent laprovince ecclésiastique. En Orient on utilise le terme demétropolite qui, au cours de l'histoire, est souvent synonyme d'archevêque.
Dans l'Église orthodoxe d'aujourd'hui, les deux termes « métropolites » et « archevêques » désignent respectivement le responsable d'undiocèse (regroupant plusieurs archevêchés) et celui d'unarchevêché, mais il faut distinguer ledroit canonique grec (Grèce,Chypre etdiaspora), russe (paysslaves), caucasien (Géorgie) et roumain (Roumanie,Moldavie). Cependant la grâce conférée lors de l'ordination à un métropolite et à un évêque est la même[1].
EnGrèce et àChypre, tous les évêques portent le titre de métropolite et toutes les cathédrales, tous les évêchés, sont des métropoles. « Métropolite » est donc synonyme d'évêque titulaire d'un évêché[2].
EnRussie et dans les autres paysslaves orthodoxes, le mot « métropolite » peut aussi désigner des titulaires de sièges importants. Il y a des évêques, des archevêques et, au sommet de la distinction honorifique, des métropolites. Ce sont des distinctions conférées à titre personnel et sans lien obligatoire avec le siège occupé[3].
EnGéorgie, il existe 37 diocèses auxquels s'ajoutent ceux de la diaspora. Il y a un métropolite àTbilissi, 37 archevêques responsables des diocèses, et environ 170 évêques[5].
↑a etbPlacide (Deseille),« La mort est vaincue » : Les fins dernières selon les Pères de l'Église, Monastère Saint-Antoine-le-Grand et Monastère de Solan,, 20 p.,p. 6-12