Pour les articles homonymes, voirMéry.
| Méry-sur-Oise | |||||
La mairie. | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Île-de-France | ||||
| Département | Val-d'Oise | ||||
| Arrondissement | Pontoise | ||||
| Intercommunalité | CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts | ||||
| Maire Mandat | Pierre-Édouard Eon 2020-2026 | ||||
| Code postal | 95540 | ||||
| Code commune | 95394 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Mérysiens, Mérysiennes | ||||
| Population municipale | 10 015 hab.(2022 | ||||
| Densité | 897 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 49° 03′ 42″ nord, 2° 11′ 13″ est | ||||
| Altitude | 38 m Min. 22 m Max. 96 m | ||||
| Superficie | 11,17 km2 | ||||
| Type | Grand centre urbain | ||||
| Unité urbaine | Paris (banlieue) | ||||
| Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Saint-Ouen-l'Aumône | ||||
| Législatives | 2e circonscription du Val-d'Oise | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Val-d'Oise Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
| Liens | |||||
| Site web | https://www.merysuroise.fr | ||||
| modifier | |||||
Méry-sur-Oise est unecommune française située dans ledépartement duVal-d'Oise enrégionÎle-de-France.
Ses habitantssont appelés lesMérysiens.
Méry-sur-Oise est, comme son nom le suggère, une commune de la vallée de l'Oise située à 8 km au nord-est dePontoise, à 7 km au sud deL'Isle-Adam et à26 km au nord-ouest deParis.
Elle se trouve dans l'aire urbaine de Paris ainsi que dans sonunité urbaine et dans sonbassin de vie, et elle fait partie de lazone d'emploi de Cergy-Vexin[I 1].
Les communes limitrophes sontAuvers-sur-Oise,Bessancourt,Frépillon,Mériel,Pierrelaye,Saint-Ouen-l'Aumône etVilliers-Adam.

| Auvers-sur-Oise | Mériel | |
| Saint-Ouen-l'Aumône | Villiers-Adam | |
| Pierrelaye | Bessancourt | Frépillon |
La superficie de la commune est de 11,17 km2 ; son altitude varie de22 à 96 mètres[1].

Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat du Val-d'Oise.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePontoise à 6 km àvol d'oiseau[4], est de12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au, Méry-sur-Oise est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[9],[I 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 3 992, alors qu'il était de 3 653 en 2016 et de 3 499 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 94,2 % étaient desrésidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,5 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 34,7 % desappartements[I 3]. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Méry-sur-Oise en 2021 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) par rapport au département (1,5 %) et à la France entière (9,7 %).
| Typologie | Méry-sur-Oise[I 3] | Val-d'Oise[I 4] | France entière[I 5] |
|---|---|---|---|
| Résidences principales (en %) | 94,2 | 92,4 | 82,2 |
| Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,5 | 1,5 | 9,7 |
| Logements vacants (en %) | 5,3 | 6 | 8,1 |
La commune ne respecte pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées delogements sociaux. En effet, avec 638 logements, ce ratio n'est que de 18,19 % en 2021, en faible croissance par rapport au ration de 2002, qui était de 16,79 %[12]
La commune comprend les hameaux suivants :
On peut également signaler les lieu-dits :
La ville est traversée par deux voies autoroutières, l'autoroute A115 et laroute nationale 184, qui constitue une section de laFrancilienne.
Elle est également desservie par les anciennes routes nationalesRN 328 etRN 322.
Lagare de Méry-sur-Oise, située sur laligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois, est desservie par les trains de ligne H duréseau Paris-Nord duTransilien (liaisonParis -Persan-Beaumont).
Trois lignes de bus desservent également la ville, la ligne 1226(ex 56), le 95-03ab, le 1317, le 1351, le 1353 et le 95-17[13].
Les formes anciennes de Méry-sur-Oise sont :Madriacus 862[14],Mairi v. 1205,Meriacum 1214,Mery 1358[15],[16],[17].
Pour M.-Th. Morlet, la juste étymologie deMadriacus ne provient pas deMaterius, « matériaux, bois, madrier », erreur ancienne régulièrement ressortie, mais plus vraisemblablement d'un dérivé deMater, -tris, « Mère »[15] ; dans le même sens, E. Negre fait dériver deMatrius, forme issue deMatres, « les Mères »[18]. Ce qui correspond parfaitement avec le site géographique de Méry au bord d'une zone riche en eaux (ruisseaux, mares...) dont ladéesse mère est tutélaire au cœur de l'antique territoire de laCulture Seine-Oise-Marne remontant à - 3000 av. J.-C.
Laseigneurie de Méry, propriété d'Henryde Milly, est vendue en 1375 àPierre d'Orgemont (v. 1315/1320-1389), conseiller deCharles V etchancelier de France, acquéreur deChantilly en 1386.
Laseigneurie est ensuite vendue en 1597 par la descendante des Orgemont, Guillemette, et son mari François IIJouvenel des Ursinsmarquis de Traînel (v. 1569-1650), au beau-frère de ce dernier, Antoinedu Pescherde Saint-Chamans. En 1696, le comté de Méry est érigé enmarquisat au profit de François II de Saint-Chamans-Méry (1658-1714), arrière-petit-neveu d'Antoine.
La fille de François de Saint-Chamans épouse en 1720 le financierSamuel Bernard (1651-1739). Ce dernier, après avoir racheté le domaine en 1728, l'offre à la fille issue de cette union, Bonne-Félicité Bernard (1721-1784), qui épouse le présidentMathieu-François Molé (1705-1793),président à mortier auParlement de Paris, futurPremier président. Méry entre alors dans lafamille Molé et passe ensuite à leurs descendantsLamoignon[19], et à des parents de ces derniers, lesSégur-Lamoignon, des descendants d'Eugène et de lacomtesse de Ségur.
Charles V,Charles VII,Henri IV etGabrielle d'Estrées,Louis XIV,Buffon,Saint-Just etCharles X y ont séjourné.
Lebaron Haussmann souhaitant fermer tous les cimetières parisiensintra muros dans un but d'hygiène et édifier en contrepartie une immense nécropole à Méry qui accueillerait tous les défunts de la capitale, pensant que l'agglomération parisienne n'atteindrait jamais cette commune. Une voie ferrée dédiée aurait relié Paris à Méry. L'opposition de l'opinion publique entraîne l'échec de ce projet et de celui dupréfet de la SeineFerdinand Duval qui l'avait repris après la chute duSecond Empire[20].
Toutefois, sur les terres acquises par la ville de Paris pour ce premier projet, est en fait créée la ferme modèle de la Haute-Borne, très moderne pour l'époque, qui devint un laboratoire de développement du maraîchage pour toute la France.
Pendant laSeconde Guerre mondiale, la carrière Beslier a été aménagée en base militaire allemande comprenant une gare souterraine et un site de stockage et d'assemblage demissiles V2. En conséquence, Méry-sur-Oise est la cible de trois missions debombardement alliées en 1944[21], après le bombardement allemand du, durant labataille de France.
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[22], la commune faisait partie du département deSeine-et-Oise. Laréorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département duVal-d'Oise et à sonarrondissement de Pontoise[I 1], après un transfert administratif effectif au.
Elle faisait partie depuis 1793 ducanton de L'Isle-Adam de Seine-et-Oise, année où elle est intégrée aucanton de Pontoise. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle rejoint en 1967 lecanton de Taverny, puis, en 1985, celui deSaint-Ouen-l'Aumône[1]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Saint-Ouen-l'Aumône[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladeuxième circonscription du Val-d'Oise.
La commune faisait partie de lacommunauté de communes de la Vallée de l'Oise et des impressionnistes. Toutefois, dans le cadre de l'achèvement de la coopération intercommunale prévue par laloi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, cette intercommunalité disparait en 2016 et la commune intègre lacommunauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts[23],[24],[25].
Au second tour desélections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste UMP menée par Pierre-Édouard Eon obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec2 098 voix (56,91 %, 23 conseillers municipauyx élus dont 7 communaiutaires), devançant très largement celles menées respectivement par[26],[27] :
- Norbert-Olivier Tembo, soutenu par le maire sortant[28],[29] (DVG,1 262 voix, 34,23 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Christophe Carlier[30] (UDI-MoDem,326 voix, 8,84 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 39,34 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste menée par le maire sortant Pierre-Édouard Éon (LR) a obtenu lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec1 556 voix (25 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[31] :
- Jérôme Durieux[32] (Union de la gauche, 540 voix, 22,55 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Claudie Violette[33] (LREM, 300 voix, 12,53 %, 1 conseiller municipal élu),
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 61,11 % des électeurs se sont abstenus.

| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| ca. 1864 | Eugène Bélier | Droite | Industriel Conseiller général de l'Isle-Adam(1871 → 1880 et 1886 → 1892) Conseiller d'arrondissement(1860 → 1871) | |
| 1946 | mars 1983 | Marcel Perrin[Note 5],[34] | PCF | Employé à lacompagnie générale des Eaux, résistant |
| mars 1983 | juin 1995 | Pierre David | PCF | |
| juin 1995 | avril 2014[35] | Jean-Pierre Pernot[36] | PSpuisMDC puisMRC[37] | Ingénieur commercial chez IBM Député du Val-d'Oise (2e circ.)(1999 → 2002) Suppléant de la députéeDominique Gillot(1997 → 1999) Président de laCCVOI(2004 → 2008) |
| avril 2014[38],[39],[40] | en cours (au 20 mai 2024) | Pierre-Édouard Éon[41] | UMP →LR | Chef d'entreprise Conseiller départemental de Saint-Ouen-l'Aumône(2015 → ) Vice-président duconseil départemental du Val-d'Oise(2021 → ) Vice-président de laCCVOTF(2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[42] |
La commune accueille l'usine des eaux duSEDIF, créée au début duXXe siècle et qui, régulièrement agrandie et modernisée, alimente880 000 habitants d'une part importante des communes de la banlieue parisienne[43]. Elle a été la première usine à expérimenter lananofiltration[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2022, la commune comptait 10 015 habitants[Note 6], en évolution de +3,12 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 579 | 609 | 618 | 628 | 678 | 689 | 708 | 805 | 800 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 910 | 1 214 | 1 463 | 1 390 | 1 478 | 1 557 | 1 587 | 1 600 | 1 839 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 849 | 2 119 | 2 156 | 2 195 | 2 386 | 2 630 | 2 566 | 2 386 | 2 785 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 275 | 3 469 | 4 708 | 5 741 | 6 179 | 8 929 | 9 178 | 9 190 | 9 320 |
| 2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 9 892 | 10 015 | - | - | - | - | - | - | - |

Méry était l'un des principaux lieux de la culture duchampignon en Île-de-France, grâce à la présence de plusieurs carrières souterraines et à la relative proximité de l'hippodrome de Chantilly, qui alimente les cultures en fumier. Face à la concurrence des pays de l'Est, cette culture traditionnelle a progressivement disparu durant lesannées 1980. En 2007, un Mérysien a néanmoins redémarré une exploitation privilégiant les petites quantités et la qualité de la production[48], les « Champignons La Marianne »[49].
La commune compte un supermarché et son commerce de proximité est en recul constant.
Depuis septembre 2019, un marché alimentaire se tient chaque samedi matin sur la place de la mairie.


Ont été partiellement tournés auchâteau de Méry-sur-Oise :

Sur les autres projets Wikimedia :
Les plus grandes villes duVal-d'Oise Les communes de plus de 2 000 habitants | ||
|---|---|---|
| Plus de 100 000 habitants | ||
| Plus de 50 000 habitants | ||
| Plus de 20 000 habitants | ||
| Plus de 10 000 habitants | ||
| Plus de 5 000 habitants | ||
| Plus de 2 000 habitants |
| |
Communes membres de lacommunauté de communes de la vallée de l'Oise et des trois forêts | |
|---|---|