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Méry-sur-Oise

49° 03′ 42″ nord, 2° 11′ 13″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMéry.

Méry-sur-Oise
Méry-sur-Oise
La mairie.
Image illustrative de l’article Méry-sur-Oise
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementVal-d'Oise
ArrondissementPontoise
IntercommunalitéCC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts
Maire
Mandat
Pierre-Édouard Eon
2020-2026
Code postal95540
Code commune95394
Démographie
GentiléMérysiens, Mérysiennes
Population
municipale
10 015 hab.(2022en évolution de +3,12 % par rapport à 2016)
Densité897 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 03′ 42″ nord, 2° 11′ 13″ est
Altitude38 m
Min. 22 
m
Max. 96 
m
Superficie11,17 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Ouen-l'Aumône
Législatives2e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Méry-sur-Oise
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Méry-sur-Oise
Géolocalisation sur la carte :Val-d'Oise
Voir sur la carte topographique du Val-d'Oise
Méry-sur-Oise
Géolocalisation sur la carte :Île-de-France
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Méry-sur-Oise
Liens
Site webhttps://www.merysuroise.fr
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Méry-sur-Oise est unecommune française située dans ledépartement duVal-d'Oise enrégionÎle-de-France.

Ses habitantssont appelés lesMérysiens.

Géographie

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Localisation

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Méry-sur-Oise est, comme son nom le suggère, une commune de la vallée de l'Oise située à 8 km au nord-est dePontoise, à 7 km au sud deL'Isle-Adam et à26 km au nord-ouest deParis.

Elle se trouve dans l'aire urbaine de Paris ainsi que dans sonunité urbaine et dans sonbassin de vie, et elle fait partie de lazone d'emploi de Cergy-Vexin[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontAuvers-sur-Oise,Bessancourt,Frépillon,Mériel,Pierrelaye,Saint-Ouen-l'Aumône etVilliers-Adam.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].
Communes limitrophes deMéry-sur-Oise
Auvers-sur-OiseMériel
Saint-Ouen-l'AumôneMéry-sur-OiseVilliers-Adam
PierrelayeBessancourtFrépillon

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 11,17 km2 ; son altitude varie de22 à 96 mètres[1].

hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.
  • Rivière l'Oise en bordure nord de la commune.
  • Ru du Montubois en bordure nord-est de la commune (source dans laforêt de Montmorency).
Articles connexes :Liste des cours d'eau du Val-d'Oise,Liste de rivières de France etListe de fleuves de France.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat du Val-d'Oise.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePontoise à 6 km àvol d'oiseau[4], est de12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Méry-sur-Oise est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].

Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[9],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 3 992, alors qu'il était de 3 653 en 2016 et de 3 499 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 94,2 % étaient desrésidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,5 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 34,7 % desappartements[I 3]. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Méry-sur-Oise en 2021 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) par rapport au département (1,5 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Méry-sur-Oise en 2021.
TypologieMéry-sur-Oise[I 3]Val-d'Oise[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)94,292,482,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)0,51,59,7
Logements vacants (en %)5,368,1

La commune ne respecte pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées delogements sociaux. En effet, avec 638 logements, ce ratio n'est que de 18,19 % en 2021, en faible croissance par rapport au ration de 2002, qui était de 16,79 %[12]

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune comprend les hameaux suivants :

  • La Bonneville
  • Vaux
  • La Haute-Borne
  • Sognolles

On peut également signaler les lieu-dits :

  • L'Île de Vaux
  • Montjaret
  • Montarcy
  • La butte de Montarcy
  • La butte à Mondion

Voies de communications et transports

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La ville est traversée par deux voies autoroutières, l'autoroute A115 et laroute nationale 184, qui constitue une section de laFrancilienne.

Elle est également desservie par les anciennes routes nationalesRN 328 etRN 322.

Lagare de Méry-sur-Oise, située sur laligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois, est desservie par les trains de ligne H duréseau Paris-Nord duTransilien (liaisonParis -Persan-Beaumont).

Trois lignes de bus desservent également la ville, la ligne 1226(ex 56), le 95-03ab, le 1317, le 1351, le 1353 et le 95-17[13].

Toponymie

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Les formes anciennes de Méry-sur-Oise sont :Madriacus 862[14],Mairi v. 1205,Meriacum 1214,Mery 1358[15],[16],[17].

Pour M.-Th. Morlet, la juste étymologie deMadriacus ne provient pas deMaterius, « matériaux, bois, madrier », erreur ancienne régulièrement ressortie, mais plus vraisemblablement d'un dérivé deMater, -tris, « Mère »[15] ; dans le même sens, E. Negre fait dériver deMatrius, forme issue deMatres, « les Mères »[18]. Ce qui correspond parfaitement avec le site géographique de Méry au bord d'une zone riche en eaux (ruisseaux, mares...) dont ladéesse mère est tutélaire au cœur de l'antique territoire de laCulture Seine-Oise-Marne remontant à - 3000 av. J.-C.

Histoire

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Moyen Âge

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Laseigneurie de Méry, propriété d'Henryde Milly, est vendue en 1375 àPierre d'Orgemont (v. 1315/1320-1389), conseiller deCharles V etchancelier de France, acquéreur deChantilly en 1386.

Temps modernes

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Laseigneurie est ensuite vendue en 1597 par la descendante des Orgemont, Guillemette, et son mari François IIJouvenel des Ursinsmarquis de Traînel (v. 1569-1650), au beau-frère de ce dernier, Antoinedu Pescherde Saint-Chamans. En 1696, le comté de Méry est érigé enmarquisat au profit de François II de Saint-Chamans-Méry (1658-1714), arrière-petit-neveu d'Antoine.

La fille de François de Saint-Chamans épouse en 1720 le financierSamuel Bernard (1651-1739). Ce dernier, après avoir racheté le domaine en 1728, l'offre à la fille issue de cette union, Bonne-Félicité Bernard (1721-1784), qui épouse le présidentMathieu-François Molé (1705-1793),président à mortier auParlement de Paris, futurPremier président. Méry entre alors dans lafamille Molé et passe ensuite à leurs descendantsLamoignon[19], et à des parents de ces derniers, lesSégur-Lamoignon, des descendants d'Eugène et de lacomtesse de Ségur.

Charles V,Charles VII,Henri IV etGabrielle d'Estrées,Louis XIV,Buffon,Saint-Just etCharles X y ont séjourné.

Époque contemporaine

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Lebaron Haussmann souhaitant fermer tous les cimetières parisiensintra muros dans un but d'hygiène et édifier en contrepartie une immense nécropole à Méry qui accueillerait tous les défunts de la capitale, pensant que l'agglomération parisienne n'atteindrait jamais cette commune. Une voie ferrée dédiée aurait relié Paris à Méry. L'opposition de l'opinion publique entraîne l'échec de ce projet et de celui dupréfet de la SeineFerdinand Duval qui l'avait repris après la chute duSecond Empire[20].

Toutefois, sur les terres acquises par la ville de Paris pour ce premier projet, est en fait créée la ferme modèle de la Haute-Borne, très moderne pour l'époque, qui devint un laboratoire de développement du maraîchage pour toute la France.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, la carrière Beslier a été aménagée en base militaire allemande comprenant une gare souterraine et un site de stockage et d'assemblage demissiles V2. En conséquence, Méry-sur-Oise est la cible de trois missions debombardement alliées en 1944[21], après le bombardement allemand du, durant labataille de France.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[22], la commune faisait partie du département deSeine-et-Oise. Laréorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département duVal-d'Oise et à sonarrondissement de Pontoise[I 1], après un transfert administratif effectif au.

Elle faisait partie depuis 1793 ducanton de L'Isle-Adam de Seine-et-Oise, année où elle est intégrée aucanton de Pontoise. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle rejoint en 1967 lecanton de Taverny, puis, en 1985, celui deSaint-Ouen-l'Aumône[1]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Saint-Ouen-l'Aumône[I 1]

Articles détaillés :Liste des cantons du Val-d'Oise,Conseil départemental du Val-d'Oise etListe des conseillers généraux du Val-d'Oise.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladeuxième circonscription du Val-d'Oise.

Articles détaillés :Liste des députés de Seine-et-Oise,Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise etListe des députés du Val-d'Oise.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de lacommunauté de communes de la Vallée de l'Oise et des impressionnistes. Toutefois, dans le cadre de l'achèvement de la coopération intercommunale prévue par laloi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, cette intercommunalité disparait en 2016 et la commune intègre lacommunauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts[23],[24],[25].

Tendances politiques et résultats

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Au second tour desélections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste UMP menée par Pierre-Édouard Eon obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec2 098 voix (56,91 %, 23 conseillers municipauyx élus dont 7 communaiutaires), devançant très largement celles menées respectivement par[26],[27] :
- Norbert-Olivier Tembo, soutenu par le maire sortant[28],[29] (DVG,1 262 voix, 34,23 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Christophe Carlier[30] (UDI-MoDem,326 voix, 8,84 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 39,34 % des électeurs se sont abstenus.

Article détaillé :Élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise.

Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste menée par le maire sortant Pierre-Édouard Éon (LR) a obtenu lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec1 556 voix (25 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[31] :
- Jérôme Durieux[32] (Union de la gauche, 540 voix, 22,55 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Claudie Violette[33] (LREM, 300 voix, 12,53 %, 1 conseiller municipal élu),
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 61,11 % des électeurs se sont abstenus.

Article détaillé :Élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise.

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Pierre-Édouard Éon, maire depuis 2014.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
ca. 1864 Eugène BélierDroiteIndustriel
Conseiller général de l'Isle-Adam(1871 → 1880 et 1886 → 1892)
Conseiller d'arrondissement(1860 → 1871)
1946mars 1983Marcel Perrin[Note 5],[34]PCFEmployé à lacompagnie générale des Eaux, résistant
mars 1983juin 1995Pierre DavidPCF 
juin 1995avril 2014[35]Jean-Pierre Pernot[36]PSpuisMDC
puisMRC[37]
Ingénieur commercial chez IBM
Député du Val-d'Oise (2e circ.)(1999 → 2002)
Suppléant de la députéeDominique Gillot(1997 → 1999)
Président de laCCVOI(2004 → 2008)
avril 2014[38],[39],[40]en cours
(au 20 mai 2024)
Pierre-Édouard Éon[41]UMPLRChef d'entreprise
Conseiller départemental de Saint-Ouen-l'Aumône(2015 → )
Vice-président duconseil départemental du Val-d'Oise(2021 → )
Vice-président de laCCVOTF(2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[42]

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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La commune accueille l'usine des eaux duSEDIF, créée au début duXXe siècle et qui, régulièrement agrandie et modernisée, alimente880 000 habitants d'une part importante des communes de la banlieue parisienne[43]. Elle a été la première usine à expérimenter lananofiltration[44].

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2022, la commune comptait 10 015 habitants[Note 6], en évolution de +3,12 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
579609618628678689708805800
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
9101 2141 4631 3901 4781 5571 5871 6001 839
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 8492 1192 1562 1952 3862 6302 5662 3862 785
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
3 2753 4694 7085 7416 1798 9299 1789 1909 320
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
9 89210 015-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puisInsee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Méry était l'un des principaux lieux de la culture duchampignon en Île-de-France, grâce à la présence de plusieurs carrières souterraines et à la relative proximité de l'hippodrome de Chantilly, qui alimente les cultures en fumier. Face à la concurrence des pays de l'Est, cette culture traditionnelle a progressivement disparu durant lesannées 1980. En 2007, un Mérysien a néanmoins redémarré une exploitation privilégiant les petites quantités et la qualité de la production[48], les « Champignons La Marianne »[49].

La commune compte un supermarché et son commerce de proximité est en recul constant.

Depuis septembre 2019, un marché alimentaire se tient chaque samedi matin sur la place de la mairie.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le château de Méry-sur-Oise.
L'église Saint-Denis.
Il a été édifié par les Buffé, premiers seigneurs du lieu connus, à partir des années 1220 sur un domaine appartenant précédemment à l'abbaye de Saint-Denis. Une « maison de campagne » est érigée en 1375 parPierre d'Orgemont, conseiller du roiCharles V. Des modifications sont apportées par Claude d'Orgemont en 1583, puis celles apportées par François de Saint-Chamans donnent l'apparence que possède le château au début duXXIe siècle. Les jardins sont réaménagés à partir de 1735 selon des dessins deBuffon. Durant laRévolution, le domaine est pillé mais l'ensemble est remis en état en 1845 par l'héritière des Orgemont, la vicomtesse de Ségur-Lamoignon. Le château et son vaste parc, un temps propriété de la multinationaleVivendi, a été racheté par la municipalité en 2004. Le château accueille un hôtel de conférences et de séminaires, et le parc est ouvert à la promenade pour tous, avec toutefois des horaires d'ouverture restreints et un jour de fermeture hebdomadaire hors saison estivale[51]
Les accès à certaines allées sont également munies de dispositifs anti-fauteuils roulants et anti vélos cargo.
Article connexe :château de Méry-sur-Oise.
Elle a été reconstruite à partir de 1485 sur ordre de Charles d'Orgemont à l'emplacement d'un édifice primitif détruit durant laguerre de Cent Ans. Il n'en subsiste que le mur du chevet duXIIIe siècle ainsi que lesfonts baptismaux en pierre. Le nouvel édifice a été consacré le comme l'atteste la pierre de dédicace située dans la chapelle latérale. L'église a subi plusieurs remaniements durant les siècles qui ont suivi[53].
Article connexe :église Saint-Denis de Méry-sur-Oise.
  • La chapelleSaint Jean-de-Bosco, 90 avenue Marcel-Perrin : elle se situe entre la gare et le centre-ville et est toujours utilisée par laparoisse. La maison attenante sert depresbytère et de maison paroissiale[54].
  • Les anciennes écuries du château, impasse du château[53] : leur partie réhabilitée accueille des logements et l'école municipale de musique, alors que l'ancienne remise est toujours à l'état d'abandon.
  • Calvaire devant l'église.
  • Monument aux morts, devant la mairie.
  • L'usine des eaux traite l'eau de l'Oise afin de la rendre potable et alimente plusieurs dizaines de communes.
  • Parc du château.
    Parc du château.
  • Chapelle Don Bosco.
    Chapelle Don Bosco.
  • Calvaire de l'église.
    Calvaire de l'église.
  • Anciennes écuries du château.
    Anciennes écuries du château.
  • Monument aux morts.
    Monument aux morts.

Méry-sur-Oise dans les arts et la culture

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Ont été partiellement tournés auchâteau de Méry-sur-Oise :

Article détaillé :Liste de films tournés dans le département du Val-d'Oise.
Dominique Jurie :L'ancienne mairie de Méry-sur-Oise, 2008.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Collectif d’historiens,Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic,, 1054 p.(ISBN 2-84234-056-6), « Méry-sur-Oise »,p. 785–787

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. L'avenue de la ville où se trouve la mairie porte le nom de ce maire.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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Site de l'Insee

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  1. abcd eteInsee, « Métadonnées de la commune de Méry-sur-Oise ».
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Méry-sur-Oise - Section LOG T1 »(consulté le).
  3. a etb« Chiffres-clés - Logement en 2021 à Méry-sur-Oise - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Val-d'Oise - Section LOG T2 »(consulté le).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 »(consulté le).

Autres sources

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  1. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  4. « Orthodromie entre Méry-sur-Oise et Pontoise », surfr.distance.to(consulté le).
  5. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  6. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le)
  8. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  9. « Unité urbaine 2020 de Paris », surle site de l'Insee(consulté le).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », surle site de l'Insee(consulté le).
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  36. « Jean-Pierre Pernot, l'ancien maire de Méry-sur-Oise, est décédé »,La Gazette du Val-d'Oise,‎(lire en ligne, consulté le)« « citation française »Ingénieur commercial chez IBM, il avait été élu une première fois, en 1989, comme conseiller municipal sur la liste de Pierre David (PCF). Jean-Pierre Pernot est devenu maire de Méry-sur-Oise en 1989 sous l'étiquette du Parti socialiste puis celle du Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement avant de rendre son écharpe tricolore en 2014. En 2017, il avait appelé à voter pour Emmanuel Macron. ».
  37. Éric Bureau, « À gauche aussi les candidats se bousculent »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎(lire en ligne, consulté le).
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  40. « « Méry vit au-dessus de ses moyens » : Pierre-édouard Eon, maire UMP de Méry-sur-Oise »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎(lire en ligne, consulté le).
  41. Romain Dameron, « INTERVIEW : 10 ans de mandat de Pierre-Édouard Éon à Méry-sur-Oise »,La Gazette du Val-d'Oise,‎(lire en ligne, consulté le)« Pierre-Édouard Éon a été élu premier magistrat de Méry-sur-Oise en 2014 après treize années passées dans l'opposition. ».
  42. Thomas Hoffmann, « Municipales à Méry-sur-Oise : un second mandat pour Pierre-Édourd Éon : Le maire (LR) sortant de Méry-sur-Oise, Pierre Édouard Éon, a été réélu dès le premier tour des élections municipales avec 64,97 % »,La Gazette du Val-d'Oise,‎(lire en ligne, consulté le)« Avec 64,97% des voix, ce dernier a largement devancé ses deux adversaires Jérôme Durieux (Dvg) avec 22,55% des voix et Claudie Violette (LREM), avec 12,53% des voix ».
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