Mérigny | |||||
![]() La place de l'Église et l'église Saint-Sulpice. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Le Blanc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Brenne - Val de Creuse | ||||
Maire Mandat | Patrice Confolant 2024-2026 | ||||
Code postal | 36220 | ||||
Code commune | 36119 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mérinois | ||||
Population municipale | 544 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 37′ 55″ nord, 0° 55′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 67 m Max. 136 m | ||||
Superficie | 31,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Blanc (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Blanc | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Indre Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | merigny.fr | ||||
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Mérigny est unecommune française située dans ledépartement de l'Indre, enrégionCentre-Val de Loire.
La commune est située dans le sud-ouest[1] du département, à la limite avec le département de laVienne. Elle est située dans larégion naturelle duBlancois, au sein duparc naturel régional de la Brenne.
Les communes limitrophes[1] sont :Ingrandes (5 km),Nalliers (6 km),Fontgombault (7 km),Sauzelles (7 km),Saint-Pierre-de-Maillé (8 km),Lurais (8 km),Saint-Aigny (8 km) etSaint-Germain (9 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont :Le Blanc (10 km),Châteauroux (62 km),La Châtre (81 km) etIssoudun (88 km).
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : la Rochebellusson, le Bois, la Bauducellerie, Chantemerle et le Ploudray[2].
Mérigny dispose de sixcavités souterraines naturelles nommées« fontaine de Cul-Froid », « grotte Lhéritier », « grotte Pailler », « grotte de Gaudon », « grotte du Rocher de la Dube » et « grotte de la Roche noire ».
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par la rivièreAnglin[2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat de l'Indre.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiquePoitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune duBlanc à 11 km àvol d'oiseau[6], est de12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Le territoire communal est desservi par les routes départementales :27, 27A, 43, 50, 53 et 95[10].
Laligne de Saint-Benoît au Blanc passait par le territoire communal, unegare (Ingrandes - Mérigny) desservait la commune. Lesgares ferroviaires les plus proches sont les gares deChâtellerault[10] (42 km) etArgenton-sur-Creuse[10] (50 km).
Mérigny est desservie par la ligne O duRéseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 74 km.
Le territoire communal est traversé par lesentier de grande randonnée 48[2] et par lesentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2].
Au, Mérigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (42,3 %), forêts (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (0,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
---|---|
Nombre total de logements | 391 |
Résidences principales | 62,7 % |
Résidences secondaires | 19,9 % |
Logements vacants | 17,4 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 76,3 % |
Le territoire de la commune de Mérigny est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse), mouvements de terrains etséisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 59,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 381 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 273 sont en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[21],[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Ses habitants sont appelés les Mérinois[23].
L'homme était présent sur ces terres à l'époque préhistorique, comme en témoignent les nombreux outils en silex éclaté ou poli retrouvés : des haches, des couteaux, des pointes de flèche, des marteaux, des racloirs. Cependant, on ne rencontre ni tumulus, ni dolmen et ni menhir sur la commune[24].
Le site de laVieille Grange, prospecté par le DrJacques Allain en 1972, a livré du Châtelperronien[25] sous la forme d'un lambeau de couche piégé dans une brèche[26].
Lagrotte de la Roche Noire a servi de sépulture collective à l'âge du fer.
À l'époque gauloise, la région était frontalière au peuple des Bituriges (Bourges) et à celui desPictaves (Poitiers). À cette époque, les hommes travaillaient aisément le fer et le bronze, nécessaires pour la fabrication des harnais, des chars et des armes. Ils étaient chasseurs et bergers, élevaient des troupeaux de porcs, cultivaient le blé, lechanvre et lelin et croyaient à l'immortalité de l'âme et à une vie future[24].
À l'époque gallo-romaine, la civilisation latine s'implanta en apportant la religion chrétienne et la culture de la vigne. L'agriculture et le commerce se développèrent autour de la demeure d'un maître gaulois du nom de « Marinus, Marinius ou Mariniacus » d'où provient le nom de Mérigny (la villa de Marinius)[24].
Puis vint l'époque des grandes conquêtes. Les Romains furent chassés des terres en 475 par lesWisigoths, eux-mêmes chassés parClovis en 507. Les rois de France et seigneurs de province se succédèrent. Pour se protéger des envahisseurs, les hommes bâtirent des châteaux forts sur des lieux stratégiques. Pour cela les bords de l'Anglin offraient un relief intéressant[24].
Laguerre de Cent Ans fit des ravages dans la région. En 1416, Jean du Plessis fut chargé de défendre le château de la Roche-Bellusson contre les Anglais[24].
À partir duXVIe siècle, l'histoire de Mérigny est liée à la vie de ses habitants sous le régime de la seigneurie de la Roche-Bellusson, de lacommanderie de Plaincourault, duprieuré de Puychevrier et de la paroisse[24].
À partir duXIXe siècle, le village a pris un réel essor grâce au développement des moyens de communication : le pont, les routes, lechemin de fer et le service postal. Avant 1820, il n'existait aucune route carrossable à Mérigny. Les déplacements s'effectuaient à pied, à cheval ou à dos d'âne dans des chemins tortueux et étroits. Il faut attendre 1850 pour emprunter la première route reliantChâtellerault au Blanc par Mérigny, et 1885 pour connaître la ligne de chemin de fer reliant Poitiers à Argenton parIngrandes, distante de 5 km. Ce développement s'intensifia, auXXe siècle, avec l'arrivée de l'automobile et du téléphone dans chaque foyer[24].
La commune fut rattachée de 1801 à 2015 aucanton de Tournon-Saint-Martin.
La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, ducanton du Blanc, de lapremière circonscription de l'Indre et de lacommunauté de communes Brenne - Val de Creuse[13].
Elle dispose d'uneagence postale communale[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Louis Dubois | ? | ? |
1791 | 1793 | Jean Disle Latouche | ? | Ancien vérificateur des selsgabelle au grenier d’Angles-sur-l'Anglin |
1793 | 1795 | François Lamy | ? | ? |
1795 | 1797 | Pierre Rodais | ? | Agent municipal |
1797 | 1799 | Antoine Fabion | ? | Agent municipal |
1799 | 1809 | René Chichery Desquarts | ? | ? |
1809 | 1821 | Louis de La Châtre | ? | ? |
1821 | 1825 | Félix Adrien Collin de Laminière | ? | ? |
1825 | 1831 | Silvain Benoiton | ? | ? |
1831 | 1839 | Louis Alexandre de Mauvise | ? | ? |
1839 | 1846 | René Mayéras | ? | Médecin |
1846 | 1848 | Méleine Aubier | ? | ? |
1848 | 1855 | François Maufrais | ? | ? |
1855 | 1860 | Édouard de Mauvise | ? | ? |
1860 | 1865 | Ferdinand Louis Claude de Mauvise | ? | ? |
1865 | 1870 | Jean-Baptiste Aubier | ? | Aubergiste |
1870 | 1871 | François Jallet | ? | Fait fonction de maire durant laguerre franco-prussienne de 1870 |
1871 | décembre 1919 | Paul Louis Antoine Bénazet | ? | ? |
décembre 1919 | mai 1925 | Paul Bénazet | PRS | ? |
mai 1925 | 1927 | Édouard Bénazet | ? | ? |
1927 | ? | Paul Bénazet | ? | ? |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001[28],[29],[30] | En cours | Michel Liaudois | DVD | Cadre commercial |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2022, la commune comptait 544 habitants[Note 2], en évolution de +1,68 % par rapport à 2016 (Indre : −3 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 072 | 1 345 | 666 | 969 | 988 | 1 024 | 1 030 | 1 084 | 1 088 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 071 | 1 002 | 1 000 | 1 006 | 1 033 | 1 015 | 1 083 | 1 014 | 1 055 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 006 | 1 015 | 1 032 | 920 | 842 | 803 | 826 | 820 | 817 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
804 | 767 | 700 | 570 | 563 | 571 | 571 | 562 | 538 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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539 | 544 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.
Elle dispose aussi d'une salle des fêtes.
La commune est couverte par les médias suivants :La Nouvelle République du Centre-Ouest,Le Berry républicain,L'Écho - La Marseillaise,La Bouinotte,Le Petit Berrichon,France 3 Centre-Val de Loire,Berry Issoudun Première,Vibration,Forum,France Bleu Berry etRCF en Berry.
La commune se situe dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[13].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage des fromagesPouligny-saint-pierre[37] etSainte-maure-de-touraine[38].
L'abattoir est une des principales sources d'économie de la commune.
Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping municipal de Champ de la Cure qui dispose de 30 emplacements[39].
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