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Lyon

45° 45′ 28″ nord, 4° 49′ 56″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la ville française. Pour les autres significations, voirLyon (homonymie).

Lyon
Lyon
En haut,Notre-Dame de Fourvière et laplace des Terreaux. Au centre, leVieux Lyon, leparc de la Tête-d'Or et le quartier de laConfluence. En bas, lepont Lafayette sur leRhône et les tours du quartier de laPart-Dieu.
Blason de Lyon
Blason
Image illustrative de l’article Lyon
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
(préfecture)
MétropoleMétropole de Lyon
(siège)
Circonscription départementaleCirconscription départementale du Rhône
(préfecture)
ArrondissementLyon
(chef-lieu)
Maire
Mandat
Grégory Doucet (LE)
2020-2026
Code postalSelon l’arrondissement, de 69001 à 69009
Code commune69123
Codes des arrondissements : 69381 à 69389
Démographie
GentiléLyonnais
Population
municipale
520 774 hab.(2022en évolution de +0,98 % par rapport à 2016)
Densité10 879 hab./km2
Population
agglomération
1 715 750 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 45′ 28″ nord, 4° 49′ 56″ est
Altitude237 m
Min. 162 
m
Max. 305 
m
Superficie47,87 km2
TypeCommune urbaine
Unité urbaineLyon
(ville-centre)
Aire d'attractionLyon
(commune-centre)
Élections
MétropolitainesLyon-Centre,Lyon-Est,Lyon-Nord,Lyon-Ouest,Lyon-Sud etLyon-Sud-Est
Législatives1ère,2e,3e et4e circonscriptions
Patrimoine mondial Patrimoine mondial
Inclus les BiensSite historique de Lyon
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Lyon
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Lyon
Géolocalisation sur la carte :métropole de Lyon
Voir sur la carte topographique de la métropole de Lyon
Lyon
Géolocalisation sur la carte :Rhône
Voir sur la carte administrative du Rhône
Lyon
Liens
Site webwww.lyon.fr
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Lyon (prononcé/ljɔ̃/[1] ou/liɔ̃/Écouter[2]) est unecommunefrançaise située dans le quart sud-est de la France, au confluent duRhône et de laSaône. Siège du conseil de lamétropole de Lyon[Note 1], à laquelle sonstatut particulier confère à la fois les attributions d'unemétropole et d'undépartement, elle est aussi lechef-lieu de l'arrondissement de Lyon, celui de lacirconscription départementale du Rhône et celui de larégionAuvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Lyonnais.

La commune a une situation de carrefour géographique du pays, au nord ducouloir rhodanien qui court de Lyon àMarseille. Située entre leMassif central à l'ouest, lemassif alpin et lemassif du Jura à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation nord-sud enEurope. Ancienne capitale desGaules du temps de l'Empire romain, elle est le siège d'unarchevêché dont le titulaire porte le titre deprimat des Gaules. Lyon devint une ville très commerçante et une place financière de premier ordre à laRenaissance. Sa prospérité économique est portée aussi à cette époque par lasoierie et l'imprimerie puis par l'apparition des industries notamment textiles, chimiques et, plus récemment, par l'industrie de l'image.

Lyon est historiquement une ville industrielle. En aval du Rhône, le long du fleuve, le sud de l'agglomération, accueille de nombreuses activités pétrochimiques, dans ce que l'on nomme lavallée de la chimie. Après le départ et lafermeture des industries textiles, elle s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de techniques de pointe, telles que lapharmacie et lesbiotechnologies. Lyon est la seconde ville étudiante de France, avecquatre universités et plusieurs grandes écoles. Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant del'époque romaine auXXe siècle en passant par laRenaissance et, à ce titre, les quartiers duVieux Lyon[3], de la colline deFourvière[4], de laPresqu'île[5] et despentes de la Croix-Rousse[6] sont inscrits sur la liste dupatrimoine mondial de l'UNESCO.

Au, Lyon constitue, par sa population, latroisième commune de France avec 520 774 habitants[7], la ville-centre de la deuxièmeunité urbaine avec 1 715 750 habitants et de la deuxièmeaire d'attraction de France avec 2 327 561 habitants. Elle est la préfecture du département duRhône, de la régionAuvergne-Rhône-Alpes, de lazone de défense et de sécurité Sud-Est et le siège de lamétropole de Lyon, qui rassemble 58 communes et 1 433 613 habitants en 2022[8]. La ville exerce une attractivité d'importance nationale et européenne. Son importance dans les domaines culturels, bancaires, financiers, commerciaux, technologiques, pharmaceutiques, ou encore les arts et les divertissements font de celle-ci uneville mondiale de rang « Beta- » selon le classementGaWC en 2020, comparable àOsaka,Saint-Pétersbourg ouStuttgart[9]. La ville abrite également le siège duCentre international de recherche sur le cancer depuis 1965 et celui d'Interpol depuis 1989.

Géographie

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Situation géographique

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Lyon est située enEurope continentale, dans le quart sud-est[10] de la France, au confluent de laSaône et duRhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux, leMassif central à l'ouest, lesAlpes au sud-est et leJura au nord-est et se situe dans laplaine lyonnaise. Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’Ouest, reliant lamer du Nord à lamer Méditerranée, et l'Europe de l’Est à l'océan Atlantique ; la ville est située àvol d'oiseau à26 kilomètres deVienne au sud et par la route à 54 km deSaint-Étienne, 106 km deGrenoble, 151 km deGenève, 306 km deTurin, 313 km deMarseille, 441 km deMilan, 463 km deParis, 333 km deBâle, 495 km deStrasbourg, 537 km deToulouse, 637 km deBarcelone, 684 km deNantes, 698 km deFrancfort-sur-le-Main, 737 km deMunich et 972 km deBrest.

La régionAuvergne-Rhône-Alpes, dont Lyon est le chef-lieu administratif, couvre un territoire de 69 711 km2. L'ancienne régionRhône-Alpes, dont la ville était préfecture, intégrait laRégion urbaine de Lyon (RUL) dissoute en 2015[11], qui correspondait aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à 100 km de rayonnement) et comptait 2,9 millions d'habitants (estimation 2004). Lyon est devenu naturellement le siège de lamétropole de Lyon, unecollectivité à statut particulier exerçant les compétences d'undépartement et d'uneintercommunalité.

Carte
Les limites communales de Lyon et celles de ses communes adjacentes.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deLyon
Saint-Didier-au-Mont-d'Or
Champagne-au-Mont-d'Or
Écully
Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
Collonges-au-Mont-d'Or
Caluire-et-Cuire
Tassin-la-Demi-Lune
Francheville
Sainte-Foy-lès-Lyon
LyonVilleurbanne
Bron
La Mulatière
Oullins-Pierre-Bénite
Saint-Fons
Oullins-Pierre-Bénite
Vénissieux

Topographie

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Située dans sa partie basse à une altitude de162 mètres, au confluent duRhône et de laSaône, Lyon est dominée par trois collines :

  • La colline deFourvière, d'une altitude de294 mètres sur le parvis de la basilique et318 mètres au sommet de celle-ci. Surnommée parJules Michelet la« montagne mystique »[12] — qui deviendra à force de déformations la« colline qui prie » —, elle abrite le siège de l'évêché, plusieurs couvents et accueille à son sommet labasilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe dans l'ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'ouest avec les quartiers de Saint-Just, duPoint-du-Jour et de Ménival. Depuis cette partie de la ville, lemont Blanc est parfaitement visible par jour de beau temps.
  • La colline deLa Croix-Rousse, d'une altitude de250 mètres sur le plateau, est la« colline qui travaille »[12], car elle était le lieu où résidaient et travaillaient lescanuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le nord de laPresqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de Rillieux-la-Pape jusqu'aux contreforts de la Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône : le défilé dePierre Scize ;
  • La colline dela Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle est témoin d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme degrand projet de ville.

Entre la colline de Fourvière et la Saône s'épanouit un quartier long et étroit, leVieux Lyon, qui forme la partie médiévale et renaissance de Lyon. Le schéma urbain y est très dense, mais compensé par des immeubles plus petits que dans le reste de Lyon, principalement dû à la sauvegarde de nombreux immeubles médiévaux, et les rues y sont sinueuses. Le Vieux Lyon se décompose en trois paroisses :Saint-Georges au sud,Saint-Jean au centre etSaint-Paul au nord.

Sur la presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve laplace Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d'Europe[13], au centre de laquelle trône la statue équestre deLouis XIV. C'est le point zéro des routes partant de Lyon.

Au-delà duRhône, à l'est, s'étend leVelin (ou plaine de Lyon), se trouvant sur le plateau du Bas-Dauphiné (enViennois), urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiersLes Brotteaux et deLa Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique lyonnais, qui délimite Lyonintra-muros et sa banlieue.

  • La colline de Fourvière prise depuis la colline de La Croix-Rousse, avec le Vieux Lyon et la Saône au centre-gauche ; et les monts du Pilat en arrière-plan.
    La colline deFourvière prise depuis la colline deLa Croix-Rousse, avec leVieux Lyon et laSaône au centre-gauche ; et les monts duPilat en arrière-plan.
  • Défilé de la Saône entre les collines de la Croix-Rousse (à gauche) et Fourvière (à droite).
    Défilé de la Saône entre les collines de la Croix-Rousse (à gauche) et Fourvière (à droite).
  • Le mont Blanc est parfaitement visible par jour de beau temps.
    Lemont Blanc est parfaitement visible par jour de beau temps.

Hydrographie

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La confluence du Rhône (à gauche) et de la Saône (à droite).
Articles détaillés :Rhône,Saône,Berges du Rhône etRives de Saône.

LeRhône et laSaône traversent la ville, en y pénétrant respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle au nord l'île Barbe puis se jette dans le Rhône : la Presqu'île est la partie de la ville qui s'étend du confluent à la colline de la Croix-Rousse.

Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser, en grande partie à cause de l'irrégularité du débit causée par son origine alpine et glaciaire. Le plus grand des deux cours d'eau lyonnais inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues (la dernière très grande crue datant de 1856), notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête d'or, le creusement ducanal de Miribel et ducanal de Jonage et la création des plans d'eau duGrand Parc de Miribel-Jonage (notamment lelac des Eaux Bleues) et duréservoir du Grand-Large et une requalification des berges, ont mis fin aux crues importantes du fleuve[14].

Le Rhône s’est assagi depuis leXIXe siècle avec le développement de nombreux aménagements le long de son cours. Les digues et chenaux de protection contre les inondations, puis les barrages et les centrales construites par la Compagnie nationale du Rhône au cours duXXe siècle, ont progressivement diminué le débit de certains tronçons, modifié les conditions hydrauliques et le fonctionnement du fleuve.

Climat

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Lyon et la Saône gelée durant la vague de froid de février 2012.

Lyon possède un climat de type semi-continental à influences méditerranéennes[15] dans lequel les précipitations sont plus importantes en été qu'en hiver. Selon laclassification de Köppen[Où ?], la ville a unclimat subtropical humide (Cfa), en bordure d'unclimat océanique (Cfb) : le seuil entre ces deux types de climat est une température moyenne de22 °C pour le mois le plus chaud de l'année[16]. Si l'on considère la moyenne de juillet sur la période 1920-2020 (soit depuis le début des relevés météorologiques officiels à Lyon), la température moyenne est de21,3 °C ce qui nous place enCfb. Alors que sur la dernière période de référence de30 ans (1981-2010), elle est de22,2 °C ce qui« surclasse » enCfa. On observe ainsi que leréchauffement climatique entraîne à Lyon une transition d'un climat plutôt continental vers un climat subtropical humide.

Les étés sont chauds, ensoleillés et orageux. Située dans le quart sud-est de la France, la ville bénéficie en effet d'un bon ensoleillement. C'est la14e grande ville la plus ensoleillée de France avec une durée moyenne de plus de 2 002 heures par an[17],[18] pour la période 1981-2010. L'ensoleillement est même de 2049,5 heures par an, en moyenne, pour la période 1991-2020 ( source infoclimat.fr "Normales et relevés climatologiques 1991-2020 à Lyon-Bron et meteofrance.fr rubrique climat : normales et relevés).

L'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent régulièrement les35 degrés, amplifiées par un effet d'îlot de chaleur urbaine. C'est durant la saison estivale que les influences méditerranéennes se traduisent notamment par de fortes chaleurs parfois précoces dès le printemps, ainsi que par des périodes de sécheresses estivales de plus en plus fréquentes ; en automne, des remontées d'épisodes méditerranéens peuvent sévir. Il est possible d'entendre lescigales[19] durant l'été, le réchauffement climatique étant propice au développement de l'insecte présent depuis plusieurs années.

Inversement, les hivers sont froids et secs, et marqués par des gelées fréquentes mais peu persistantes en raison, là aussi, de la concentration urbaine. Les chutes deneige sont assez irrégulières selon les années et surtout en baisse :17 jours avec précipitations neigeuses par an en moyenne de 1945 à 2009, une dizaine d'épisodes neigeux seulement sur l'ensemble de la période 2011-2018[20]. Le record absolu d'épaisseur de neige a été de 33 cm le[15]. La sensation de froid y est souvent renforcée par labise, vent de secteur nord à nord-est provenant d'ungradient de pression entre le nord de l'Europe et lebassin méditerranéen[21]. Autre vent régulier, levent du Midi peut souffler violemment à cause de la compression de l'air dans la vallée du Rhône.

Avec l'assèchement des zones marécageuses et la quasi-suppression de l'utilisation du charbon, le brouillard, qui a fait longtemps la réputation de la ville, ne concerne plus, dans les années 2000, qu'un nombre de jours peu différent voire inférieur avec celui connu dans d'autres villes[22], même s'il peut être persistant en intersaisons (automne et printemps), notamment dans la vallée de la Saône.Lesfrimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée[réf. nécessaire].

À la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2020, de11,9 °C avec un minimum de3 °C en janvier et un maximum de21,3 °C en juillet[23]. La température minimale y a été de−24,6 °C le et la plus élevée de41,4 °C le[24].

Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (lorsqu'un record est égalé, une seule date est indiquée) :

Statistiques 1991-2020 et records Station LYON-ST EXUPERY (69) Alt: 235m45° 43′ 35″ N, 5° 04′ 40″ E
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,11,44,37,311,214,816,716,512,89,64,81,98,5
Température moyenne (°C)3,94,98,812,116,119,922,121,917,713,57,94,612,8
Température maximale moyenne (°C)6,68,413,416,920,92527,527,322,517,3117,217
Record de froid (°C)
date du record
−20,3
07.1985
−12,9
11.1986
−9,6
01.2005
−3
08.2003
−0,2
01.1976
4
04.1984
6,6
22.1980
5,1
30.1986
1,7
22.1977
−3,7
31.1997
−8,1
27.1989
−12,7
10.1980
−20,3
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,4
10.2015
22,4
24.1990
26,1
22.1990
28,8
30.2005
33,9
24.2009
38,1
22.2003
39,4
24.2019
39,9
24.2023
34,2
10.2023
30,3
09.2023
22,4
08.2015
20,1
18.1989
39,9
2023
Ensoleillement (h)72,799,3167,8182,6216,5251,5278,6246,9186123,571,750,41 947,3
Précipitations (mm)5546,954,172,482,770,767,470,686,610192,163862,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm98,18,58,510,18,67,27,47,19,89,89,9104,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm3,52,83,64,55,14,644,145,34,94,250,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm1,61,21,42,42,82,32,22,32,53,32,81,426,2
Source :[MétéoFrance] « Fiche 69029001 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 09/04/2024 dans l'état de la base

Lyon intra muros connaît unîlot de chaleur urbain (ICU) plus ou moins important suivant les conditions météorologiques. Cela est dû à la densité urbaine, aux activités humaines mais surtout au manque de végétalisation et de surfaces claires (donc réfléchissant la lumière). Les températures relevées à l'aéroport de Lyon-Bron qui se trouve en zone péri-urbaine sont généralement inférieures à celles du centre-ville pourtant situé à quelques kilomètres. Cet îlot de chaleur rend les nuits caniculaires particulièrement difficiles à supporter là où il est le plus marqué. Cette différence de température est encore plus marquante si on la compare avec les données relevées à la station Météo France de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, situé à 20 km à vol d'oiseau du centre-ville.

Urbanisme

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Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (93,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (53,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (32,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,7 %), eaux continentales[Note 2] (6,7 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Articles détaillés :Liste des voies de Lyon,Liste des ponts de Lyon,Liste des quais de Lyon etHistoire urbaine de Lyon.
Panorama du centre-ville de Lyon, depuis la basilique Notre-Dame de Fourvière.

Arrondissements et quartiers

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Les 9 arrondissements de la ville.
Articles détaillés :Arrondissements de Lyon etListe des quartiers de Lyon.

En 1852, quatre faubourgs de Lyon et un village ont été annexés à la ville[26] :

En 1963 enfin, c'est au tour du quartier deSaint-Rambert-l'Île-Barbe d'être intégré au9e arrondissement, dont il forme aujourd'hui la partie la plus septentrionale de la ville.

Lyon et son agglomération comptent 43quartiers prioritaires, sélectionnés en raison des critères de pauvreté, depuis 2024[27].

Parmi ces quartiers sensibles, quatre sont classées en« zone franche urbaine », le plus haut niveau de classification des territoires de lapolitique de la ville en France, qui désigne des quartiers« particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des zones de redynamisation urbaine » et une vingtaine l'étaient« zone urbaine sensible », un niveau qui regroupe les territoires« caractérisées par la présence degrands ensembles ou de quartiers d’habitat dégradés et par un déséquilibre accentué entre l’habitat et l’emploi ».

Les cinq« zones franches urbaines » de Lyon et de son agglomération sont :

Logement

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En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 271 131, contre 251 279 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 2,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 95,7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 34,2 %, en hausse par rapport à 1999 (31,59 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 16,2 % contre 18,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 39 071 à 39 019[I 3].

Projets d'aménagements

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Lesberges du Rhône, réaménagées en 2007.
Le bassin nautique de la Confluence, ouvert en 2010.
Le nouveau quartier du Carré de Soie.

Projets urbains de la Métropole de Lyon

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Lyon jouit d'une politique d'expansion portée par son attraitéconomique croissant. Elle attire les investisseurs, le monde des affaires, mais aussi les habitants, dont le nombre augmente à nouveau depuis lesannées 1990. Lyon est, à l'échelle française et européenne, une des villes à la croissance la plus rapide[28]. Pour répondre à cette demande et surtout pour satisfaire ses exigences, la ville de Lyon s'est dotée de projets répondant à plusieurs thématiques : l'économie, le cadre de vie, l'urbanisme, la médecine ou encore le sport.

Aménagements urbains

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Les aménagements urbains laissent une place importante à la requalification des berges des deux cours d'eau, dans le but de reconquête des berges du Rhône et de la Saône : achevé, l'aménagement des berges duRhône en rive gauche a permis de transformer de vastes parkings et autres quais simples en une promenade constituée d'espaces végétalisés, de lieux de détente, de fontaines et de jardins[29]. L'aménagement de la rive gauche de laSaône l'a aussi transformé en un lieu de détente propice à la culture et aux retrouvailles[30].

Les grands projets de villes initiés par leGrand Lyon touchent le territoire municipal, comme la réhabilitation en cours du quartier dela Duchère[31] et le renouveau des quartiers deVaise[32] et de Mermoz[33].

Le grand projet urbainLyon Confluence, en cours entreRhône etSaône doit transformer ce qui était hier un site consacré à l'industrie en une véritable extension du centre-ville au-delà de la gare de Perrache. Au terme de la première phase, 130 000 m2 de logements, 120 000 m2 d'hôtels, services, commerces et 130 000 m2 de bureaux doivent remplacer les friches industrielles. À l'issue de la deuxième phase, plus d'un million de mètres carrés devraient avoir été bâtis. À la pointe de la Presqu'île a été construit lemusée des Confluences aux allures futuristes. Il a ouvert ses portes le et est desservi par une station de tramway du T1, prolongé en direction de Debourg, dans le quartier de Gerland (7e arrondissement). Le coût de ce musée (plus de330 millions d'euros) est à l'origine d'une polémique[34],[35].

Des projets plus ponctuels ont été réalisés : Jacqueline Osty s'est vu confier la transformation de laplace des Jacobins en plein cœur du deuxième arrondissement, un espace autrefois très fréquenté par les voitures. Le réaménagement comprend des trottoirs plus larges et un embellissement de la fontaine et des statues qui trône au centre également piétonnisé. Reconverti après le départ deshospices civils de Lyon, l'Hôtel-Dieu a laissé place à une cité de la gastronomie, un hôtel de luxe Intercontinental dans le corps central du bâtiment, des boutiques spécialisées dans les arts de la table et de la décoration d'intérieur, ainsi que des bureaux d'entreprises. Les multiples cours intérieures sont réaménagées en hauts lieux du luxe, à l'image de l'avenue Montaigne àParis. L'enjeu étant de redonner aux Lyonnais des espaces publics entre les aménagements privés du projet. Une verrière recouvrant l'une des cours intérieures ainsi que la restauration du dôme et de sa hauteur de plafond de58 mètres sont les signaux architecturaux forts de cette réhabilitation. L'ouverture s'est étalée entre fin 2017 et fin 2019. D'autres projets du Grand Lyon, malgré leur éloignement du centre et situés hors du territoire municipal contribuent au rayonnement de la ville-centre : requalification en cours duCarré de soie, à cheval entreVilleurbanne etVaulx-en-Velin, bien que longtemps délaissé par lamétropole de Lyon, est aujourd'hui au cœur d'un projet de réaménagement et de restructuration de grande ampleur[36], dont le terme n'interviendrait pas avant 2030. La création d'un pôle de loisirs, l'extension de l'offre immobilière, l'émergence d'un centre tertiaire de renommée européenne, la construction de 30 000 m2 d'hôtels[37]. La zone d'activités et commerciale de Lyon - Porte des Alpes sur la commune deSaint-Priest partiellement achevée a été lancée en 1996. Ce projet a pour but de faire de la Porte des Alpes un véritable pôle tertiaire. Le parc technologique, symbole du projet, est quasiment achevé et doit à terme permettre environ 6 000 emplois. La porte des Alpes est aussi le lieu d'implantation des« maisons passives ». Au nombre de 31, ces maisons sont des prototypes de maisons ultra-écologiques, destinées à l'habitat[38].

Voies de communication et transports

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Boulevard périphérique et voies métropolitaines à Lyon, en 2024
L'autoroute A7 désormais déclassée en M7 et en attente d'un futur aménagement en boulevard urbain.
Article détaillé :Transports et communications à Lyon.

Par sa situation géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligé des lignes ferroviaires vers le sud de l'Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend aujourd'hui à renforcer ses connexions vers l'est, notamment les villes deGenève enSuisse, et deTurin enItalie, et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de sa fréquentation et de ses dessertes. L'agglomération lyonnaise dispose enfin d'un tissu dense de transports en commun urbains et interurbains, à tarification unique au sein du Grand Lyon.

Infrastructures routières

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Lyon etVilleurbanne sont ceinturées par unboulevard périphérique, appelé localement « boulevard Laurent Bonnevay ». Il est inachevé à l'ouest et au sud-ouest. Il se termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte deGerland. La ville contient une voie express en son intérieur : l'axe nord-sud qui suit les quais duRhône (rive droite). L'installation du tramway en centre-ville, et la réduction importante des voies de circulation, ont favorisé la déviation du trafic est-ouest par letunnel de la Croix-Rousse au nord, et par le boulevard périphérique au sud. Les contraintes géographiques et l'étalement urbain réduisent les moyens d'accès au centre-ville, notamment au nord dans le val de Saône et les Monts d'or, ainsi que dans l'ouest lyonnais. Des parkings-relais sont installés en périphérie de la ville pour favoriser l'abandon de la voiture au profit des transports en commun.

Plusieurs autoroutes permettent de rejoindre Lyon depuisChambéry etGrenoble au sud-est (A43/A41), l'A43 étant désormais déclassée à l'entrée de Lyon (dans le quartier de Mermoz, l'« autopont de Mermoz » ayant été détruit),Genève etBourg-en-Bresse au nord-est (A42/A40),Vienne,Valence etMarseille au sud (A7),Saint-Étienne au sud-ouest (A47, qui devient par la suite laroute nationale 88, qui a pour but de relierToulouse à Lyon en 2 × 2 voies en passant parAlbi etMende), etMâcon,Chalon-sur-Saône,Dijon,Paris etReims au nord (A6).

Dans son pourtour, la banlieue est entourée par larocade Est (RN346), qui longe toute la zone industrielle Mi-Plaine. L'ensemble RN346 etA46 nord / A46 sud forme le contournement est entre Villefranche-Sud (Anse) et Vienne-Nord (Chasse/Ternay). Un projet entre Villefranche-sur-Saône et L'Arbresle est en cours. Le projet degrand contournement de Lyon par l'ouest est à l'étude (A44) : il accompagnerait le réaménagement en boulevards urbains de l'A6 et de l'A7 après leur déclassement (ils sont devenus M6 et M7), et permettrait de réduire le trafic du tunnel de Fourvière et d'éviter la saturation de la rocade est.

Cependant, deux contournements sont encore en projets à l'ouest, le périphérique ouest (T.O.P.) en première couronne, dont la Métropole de Lyon poursuit les études de développement, et le contournement autoroutier (C.O.L.) en deuxième couronne que leschéma de cohérence territoriale État-Région prévoit, n'étant pas supprimés.

Transports urbains

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Articles détaillés :Transports dans la métropole de Lyon,Transports en commun lyonnais,Métro de Lyon,Funiculaire de Lyon,Tramway de Lyon,Trolleybus de Lyon,Autobus de Lyon,Transport à la demande de Lyon,Optibus etLes Voies Lyonnaises.

Lyon dispose du premier réseau de transports en commun horsÎle-de-France[39] avec 1,9 million de voyages par jour assurés par le réseau TCL[40].

L'établissement publicSYTRAL Mobilités, autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais, est chargé par laMétropole de Lyon d'établir leplan de déplacements urbains, donc des « déplacements doux » et du développement des transports en commun. Ceux-ci sont exploités sous la marqueTCL parKeolis Lyon via unedélégation de service public. Il comprend quatre lignes demétro (A,B,C,D), deuxfuniculaires (F1,F2), sept lignes detramway (T1,T2,T3,T4,T5,T6,T7) plus une ligne, leRhônexpress (ne faisant pas partie du réseau mais aussi gérée parSYTRAL Mobilités), neuf lignes detrolleybus (dont trois lignes fortes CristalisC1,C2 etC3), et quelque123 lignes de bus et quatre lignes de cars départementaux (accessibles avec un titreTCL à l'intérieur dupérimètre de transport urbain). De même, lesTCL ont la charge d'environ170 lignes scolaires. Le serviceOptibus, complémentaire du réseau TCL, est destiné aux personnes à mobilité réduite.

Par la situation topographique du centre de Lyon avec la colline deFourvière et celle dela Croix-Rousse, les transports urbains lyonnais font état de plusieurs particularités, comme le funiculaire surnommé « ficelle » ou laligne C du métro, qui roule sur crémaillère et demeure la ligne de métro à la plus fortedéclivité au monde (17,6 %).

Différents projets ont été mis en œuvre pour développer le métro lyonnais, le dernier en date étant le prolongement de laligne B au sud jusqu'àSaint-Genis-Laval - Hôpital Lyon Sud en.

De plus, en 2009 a commencé la mise en place dutram-train de l'Ouest lyonnais, dont la billetterie est intégrée auxTER Auvergne-Rhône-Alpes, reliant les garesSaint-Paul etGorge de Loup à plusieurs communes de l'ouest de l'agglomération lyonnaise.

Enfin, un projet deréseau express régional lyonnais (RER lyonnais) est en cours de déploiement par la régionAuvergne-Rhône-Alpes[41]. Il consiste principalement en un cadencement des TER, la réorganisation des gares et la création de lagare de Lyon-Jean-Macé, entre autres (d'autres sont en projet, tel qu'au Confluent). Une tarification en « zones » sera également mise en place. Le REAL comportera huit lignes, et desservira les départements de l'Ain, l'Isère, la Loire et le Rhône. Ainsi, de nouvelles liaisons seront possibles à l'intérieur et à l'extérieur de la région (Lyon - Saint-Étienne - Grenoble, mais aussi Genève), ces villes étant en effet les centres économiques et industriels de la région.

Par ailleurs, enmai 2005, lamétropole de Lyon a mis en place avec l'entrepriseJCDecaux un système devélos en location, dénomméVélo'v. Le système est déployé sur les territoires des communes de Lyon,Villeurbanne,Vaulx-en-Velin,Caluire-et-Cuire etVénissieux. Système informatisé de location de vélos en libre-service, Vélo'v fut à son lancement pionnier et, jusqu'au lancement duVélib' à Paris, le plus important service de vélos en libre-service en France[42]. 45 000 Vélo'v sont loués chaque jour et 1 144 000 Vélo'v ont été loués enseptembre 2021.424 stations de vélos en libre-service sont réparties dans la métropole de Lyon. En février 2020, apparaissent les e-Vélo'v, à assistance électrique (la batterie est en option de location) : 2 500 sont déployés[43].

En 2021, unréseau express vélo (255 kilomètres prévus en 2026) est lancé pour promouvoir l'usage des modes actifs dans la métropole :Les Voies Lyonnaises[44].

Il y a enfin plus de50 stations detaxis au sein de la ville, que se partagent plusieurs centrales de taxis de l'agglomération.

Autopartage

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Articles détaillés :Bluely etCitiz LPA.

Citiz (ex-Autolib') est le premier service d'autopartage lancé dans l'agglomération enjanvier 2008[45] une centaine de véhicules en autopartage répartis sur37 stations. C'est historiquement la1re agglomération française à proposer un tel service.

En octobre 2013, la métropole de Lyon a mis en place un deuxième service d’autopartage, baptiséBluely. Entièrement financé par legroupe Bolloré, il proposait uniquement des voitures électriques à la disposition des habitants de Lyon et deVilleurbanne ainsi que certaines communes de la proche banlieue. Dans un premier temps, il disposait d'une flotte de130 véhicules en 2013, avant d'atteindre 270 véhicules répartis sur101 stations en 2019. Le service Bluely a cependant cessé ses activités le.

Desserte ferroviaire

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Le réseau de voies ferrées en région lyonnaise.
Voie I, gare de Lyon-Part-Dieu
LaGare de Lyon-Saint-Exupéry TGV par Santiago Calatrava.
Articles détaillés :Gare de Lyon-Part-Dieu,Gare de Lyon-Perrache,Gare de Lyon-Vaise,Gare de Lyon-Jean-Macé,Gare de Lyon-Brotteaux,Gare de Lyon-Saint-Paul,Gare de Lyon-Croix-Rousse,Gare de Lyon-Guillotière etGare de Lyon-Saint-Exupéry TGV.

Lyonintra-muros est desservie par six garesSNCF :

230 TGV passent chaque jour par les gares Part-Dieu et Perrache[48]. Une troisième gare TGV,Lyon-Saint-Exupéry TGV, se trouve au sein de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, en dehors de Lyon. L'agglomération lyonnaise est ainsi un véritable nœud ferroviaire relié aussi bien à l'axe principal Paris - Marseille (parLGV ou réseau classique) qu'à d'autres nombreuses lignes. D'autres gares (Lyon-Saint-Clair, Lyon-Brotteaux et Lyon-Saint-Rambert-L'Île-Barbe) ont elles été déchargées de tout trafic, au profit de la Part-Dieu et de Perrache. En outre, Lyon accueille depuis le le seulTechnicentre TGV destiné à l'entretien courant des rames situées hors de larégion Île-de-France.

Aéroports

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L'aéroport international de Lyon Saint-Exupéry
Articles détaillés :Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry etAéroport de Lyon-Bron.

Lyon est dotée de deux plates-formes aériennes gérées à l'origine par la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon. L'aéroport de Lyon-Bron a été inauguré dès 1924 et a vu se développer l'Aéropostale et le trafic des voyageurs pendant la période de l'entre-deux-guerres. Devenu trop exigu, le premier aéroport se voit déchargé en 1975 des activités aéroportuaires en faveur de l'aéroport international Lyon-Saint-Exupéry, situé à 25 km plus à l'est. En octobre 2016, un décret officialise la privatisation de l'aéroport de Lyon et la vente de la participation de 60 % de l'État à un consortium composé deVinci,Predica et de laCaisse des dépôts et consignations pour535 millions d'euros[49].Lyon-Bron est, aujourd'hui, dévolu à l'aviation privée et d'affaires.

Aujourd'hui,Saint-Exupéry est considéré comme le deuxième aéroport de province après l'aéroport de Nice-Côte d'Azur et relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. En 2008, une ligne transatlantique, assurée par la compagnie américaineDelta Air Lines avait été mise en place et reliait de nouveau Lyon àNew York, mais cette ligne a dû fermer à cause de difficultés à rentabiliser la ligne à la suite de la crise. En 2016, la compagnie canadienneAir Canada décide d'ouvrir une autre ligne annuelle transatlantique, versMontréal, qui n'était alors reliée à Lyon que par Air Transat l'été. En 2018, l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry a traité11 millions de passagers. Une idée dePierre-François Unger était de délester l'aéroport international de Genève d'une partie de son trafic au profit de Saint-Exupéry en reliant cet axe par une ligne ferroviaire mettant moins d'une heure, toutefois non concrétisée[50].

Ports

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Le Rhône est géré par laCompagnie nationale du Rhône (CNR). Leport Édouard-Herriot, dans le7e arrondissement, est le seul situé sur le bord du fleuve.

Risques naturels et technologiques

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Risque sismique

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Lyon est dans une zone d'aléa sismique faible[51], selon le programme national de prévention du risque sismique, le plan Séisme, date du[52].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesLugdon,Luon puis Lyon depuis leXIIIe siècle.

L'ancienLugdun,Lugdunon, latinisé enLugdunum est composé de deux mots gaulois : deLug un dieu celtique (chargé de l'ordre et du droit) etdunos (« forteresse », « colline »), l'ensemble désignant donc « la forteresse deLug ».Lug est un dieu celtique dont le messager est un corbeau, c'est l'équivalent chez les germaniques du dieu Wotan toujours accompagné par ses deux corbeaux Ugin et Munin. Ce serait donc la « colline du dieuLug » ou la « colline aux corbeaux ».Julius Pokorny[53] rapproche la première partie du mot du radical indo-européen*lūg (« sombre, noir, marais ») et le rapproche deLudza en Lettonie,Lusace en Allemagne (du sorabeŁužica),Lužice en Tchéquie ; sur cette base, on pourrait également le rapprocher deLuze en Franche-Comté et divers hydronymes comme laLouge. La signification du toponyme serait alors la « colline » ou le « mont lumineux »[54].

Lugdunum désigne donc originellement lacolline de Fourvière, sur laquelle est fondée la ville antique de Lyon.

Plus bas, dans l'actuel quartier Saint-Vincent, se situait le village gaulois deCondate, probablement simple hameau de mariniers ou pêcheurs vivant en bord de Saône.Condate est un mot gaulois signifiant confluent, qui a donné son nom au quartier de la Confluence.

La ville, à l'époque romaine, est appeléeCaput Galliæ, « capitale des Gaules » (voirLyon sous l'Antiquité). Héritage de ce titre prestigieux, l'archevêque de Lyon est encore aujourd'hui appelé lePrimat des Gaules.

Pendant la période révolutionnaire, Lyon se retrouva baptiséeCommune-Affranchie le 12 octobre 1793 par un décret de laConvention nationale. Elle reprit son nom dès 1794, après la fin de la Terreur.

Lyon se nommeLiyon enfrancoprovençal (voirfrp:Liyon)[55].

Vue sur Fourvière.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Lyon.
Lelion, très représenté dans la ville, est le symbole de Lyon.

Si le lieu semble habité depuis la Préhistoire, la première ville, Lugdunum, date de 43 av. J.-C. Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. La chute de l'Empire romain la relègue à un rôle secondaire dans l'espace européen en raison de son éloignement des centres de pouvoir. Puis la division de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. Jusqu'auXIVe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'archevêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1312-1320 pour voir l'institution consulaire contrebalancer son pouvoir, au moment même où la cité intègre définitivement le royaume de France.

À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne. Ce second âge d'or est fauché par les guerres de Religion. Durant la monarchie absolue, Lyon reste une cité française moyenne, dont la principale richesse est le travail de la soie. La Révolution dévaste la ville, qui s'oppose en 1793 à la Convention. Prise militairement, elle est sévèrement réprimée et sort de la tourmente révolutionnaire très affaiblie.

Napoléon aide à son redressement par un soutien aux soyeux, qui arrive en même temps que la mise au point du métier Jacquard. C'est le point de départ d'un essor économique et industriel qui dure jusqu'à la Première Guerre mondiale. Durant leXIXe siècle, Lyon est une ville canut et connaît en 1831 et 1834 de violentes révoltes ouvrières. La Belle Époque marque la fin de la domination de la soie lyonnaise et l'essor de nombreuses autres industries (automobiles, chimie, électricité). La municipalité, quant à elle, retrouve ses pouvoirs avec la Troisième République et s'engage dans un long siècle de radicalisme, qui se termine avec Édouard Herriot en 1957. La Seconde Guerre mondiale voit Lyon, une des principales villes de la zone libre, être le centre des plus grands réseaux de la Résistance. Jean Moulin, notamment, les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et connaît un vigoureux développement urbain, avec l'édification d'un grand nombre de quartiers d'habitation. Dotée d'industries puissantes et d'un secteur tertiaire en plein essor, la ville tient son rang de grande métropole française et européenne.

Une citation de l'historienFernand Braudel présente bien la richesse et la complexité de l'histoire de Lyon :

« Le destin de Lyon n’est pas plus simple que celui du fleuve. Toute ville, sans doute, est un être compliqué, Lyon plus qu’une autre, qui frappe l’historien par sa richesse, ses brusques transformations, ses originalités, voire ses étrangetés. Elle n’est pas la même d’un siècle au siècle suivant et, plus contrainte qu’allant de son plein gré, elle passe sans fin d’une originalité à une autre. Elle est, à elle seule, un difficile problème de l’historien de France, peut-être le problème clef, sûrement l’indicateur clef[56]. »

Préhistoire et Antiquité

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Article détaillé :Lugdunum.

DuNéolithique jusqu'au secondâge du fer, les différentes découvertes de nombreuses traces d'habitats et d'objets en tout genre attestent l'existence d'un relais de commerce de vin entre le littoral méditerranéen et le Nord (VIe siècle av. J.-C.). En l'absence d'artéfacts plus élaborés, on ne peut à cette époque parler de village ou de ville[57]. Sur la colline deFourvière, on a retrouvé des milliers d'amphores. Il est possible qu'il s'agisse d'un lieu où les chefs gaulois se rassemblaient pour festoyer en l'honneur du dieuLug.

Tête des Gaules

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Lucius Munatius Plancus fonde sur le site une colonie romaine sous le nom deColonia Copia Felix Munatia Lugdunum en 43 av. J.-C. Les débuts de la colonie sont mal connus. Elle n'est pas pourvue de muraille, tout au plus une levée de terre l'entoure avec fossés et palissades à l'image des camps romains[58]. Mais la ville de terre et de bois laisse la place à des bâtiments aux soubassements en maçonnerie de pierres[59]. L'essor de la cité est rapide du fait de son emplacement éminemment stratégique. Le nom de la cité évoluera enColonia Copia Lugdunum.

En 27 av. J.-C.,Agrippa, gendre et légat d'Auguste, divise laGaule. Lugdunum devient la capitale de la province deGaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises, et devient laCaput Galliarum, la « Capitale des Gaules ». Dès, Auguste aménage le réseau urbain, qui accueille lesquatre voies ouvertes à travers la Gaule à partir de Lugdunum[60]. Avec la venue des différents empereurs successifs, la ville va s'agrandir, s'embellir et s'enrichir. Deux empereurs romains sont nés à Lyon :Claude, né en etCaracalla, né en 186. En 64, les notables de Lugdunum ont connaissance dugrand incendie de Rome, et envoient quatre millions desesterces d’aide pour la reconstruction. L’année suivante, en 65, Lugdunum est à son tour victime d’un incendie ;Néron fait à son tour un don de quatre millions de sesterces à Lugdunum pour sa reconstruction[61].

La position clé de Lugdunum, au confluent de l’Arar (Saône) et duRhodanus (Rhône), en fait un important port fluvial. C'est aussi un nœud routier de premier ordre, relié d'une part à Rome par le Sud de la Gaule (laNarbonnaise), la vallée duRhône et Marseille, et d'autre part à l'Aquitaine et l'Armorique, la vallée de la Seine et le port de Boulogne, lien vers l'île de Bretagne ; elle permet d'accéder au Rhin, par la vallée duDoubs ou via l'Helvétie, pour tenir la frontière (le « limes ») face à laGermanie ; elle sera ensuite directement reliée à l'Italie par les vallées des Alpes, après la soumission des tribus alpines encore indépendantes. Cette double position met en contact à Lugdunum l'ensemble de la Gaule du Nord et de l'Ouest avec le reste de l'Empire. Son statut decolonie romaine accordé par leSénat et le rôle de capitale des Gaules favorisent l'essor de la ville.

Sous lesFlaviens (de 69 à 96), puis sous lesAntonins (de 96 à 192), Lugdunum prospère, et connaît lapaix à l'instar du monde romain. Sa population est estimée entre 50 000 et 80 000 habitants[62], ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule avec Narbo Martius (Narbonne). La ville s'étale principalement sur quatre zones particulièrement délimitées : la ville haute (lieu où a été fondée la colonie originelle), le bourg celtique de Condate, lesCanabæ et la rive droite de la Saône, en contrebas de la ville haute. Les nécropoles sont situées le long des voies d'accès à la cité.

Déclin

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Sous lesSévères (193-235), la ville va commencer à décliner, en raison notamment des querelles de successions impériales.Clodius Albinus, un prétendant au trône, s'installe à Lugdunum en 193 pour attendre et affronterSeptime Sévère. Il est défait lors de labataille de Lugdunum et Sévère pille la cité[63].

À la fin duIIIe siècle lors des réorganisations de laTétrarchie, Lugdunum perd son rang de capitale des Gaules en 297, au profit deTrèves, plus proche de la frontière du Rhin. Lugdunum n'est plus que le siège administratif de la petite province de Première Lyonnaise (Lyonnais, Bourgogne et Franche-Comté).

Dans les premières années duIVe siècle, la cité perd son approvisionnement en eau en raison du pillage des canalisations en plomb desaqueducs, qui ne parviennent pas à être remplacés par des autorités locales défaillantes[64]. Cela entraîne un déplacement de la population, qui quitte le plateau de Fourvière pour se réfugier près du fleuve[65].

La fin de l'Antiquité lyonnaise est annoncée par l'installation deBurgondes enSapaudie commepeuple fédéré par le général romainÆtius, après la destruction de leur royaume près du Rhin. Ils y créent un nouveau royaume, indépendant de l'Empire romain déliquescent ; et y intègrent Lyon, dont ils font une de leurs capitales[66].

Christianisation

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Les premières implantations du christianisme en Gaule nous sont connues par une lettre retranscrite parEusèbe de Césarée dans sonHistoire ecclésiastique. Elle permet de dater l'implantation du christianisme dans la ville au milieu duIIe siècle. Lyon est un lieu favorable à cette arrivée par sa situation centrale dans les courants d'échange européens, et la forte proportion d'étrangers circulant et s'établissant en ville. Durant les premiers temps (jusqu'auIIIe siècle), Lyon semble être la seule cité gauloise à disposer d'unévêque[67].

L'épisode le mieux connu de cette christianisation est celui des martyrs de 177. Décrit par la lettre desaint Irénée reprise par Eusèbe de Césarée, il montre les morts desaint Pothin etsainte Blandine, entre autres.

Durant leIVe siècle, la ville ferme et détruit ses temples païens et réorganise sa vie sociale autour de son évêque et du calendrier de l'Église. Lyon devient l'un des centres intellectuels de la chrétienté, illustré auVe siècle parSidoine Apollinaire[68].

Moyen Âge

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Articles détaillés :Lyon du haut Moyen Âge à l'an mil,Lyon de l'an mil au rattachement à la France etLyon à la fin du Moyen Âge.

Lyon, durant leMoyen Âge, se présente comme une cité d'importance moyenne, loin des centres de pouvoir, des grands courants d'échanges, peu impliquée par les grands conflits qui secouent les grandes puissances.

Histoire topographique et démographique

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Durant toute la première moitié du Moyen Âge, Lyon est repliée sur les deux rives de laSaône. DuVe au Xe siècle, les sources et les études archéologiques manquent pour décrire précisément la ville, mais il semble qu'il y ait peu d'évolutions, pas de constructions civiles d'ampleur et peu de nouveaux établissements religieux[69].

Avec le tournant de l'an mil, la cité rhodanienne recommence à se développer. DesXIe et XIIe siècles datent les constructions duchâteau de Pierre Scize et le rempart qui entoure lequartier canonial deSaint-Jean. Dans le domaine civil, le premier pont de pierre de Lyon, sur la Saône, est construit au niveau de la place du Change et achevé dans les années 1070[70]. Dans le domaine religieux, Lyon rénove lourdement plusieurs églises : celle de l'île Barbe,d'Ainay, par exemple.Saint-Just est entièrement reconstruite, près de l'ancien emplacement. Le chantier le plus important est toutefois celui de lacathédrale Saint-Jean, entamé par l'archevêqueGuichard de Pontigny à partir des années 1170, et qui se poursuit les siècles suivants[71].

DuXIIIe au XVe siècle, les transformations urbaines restent modestes. La ville se développe très lentement, poursuivant les œuvres engagées auparavant. La grande nouveauté est la construction finXIIe siècle d'un pont de bois sur le Rhône[72]. Pour le remplacer, un deuxième est construit à côté, en pierre, travail considérable qui engloutit des fortunes et n'est achevé qu'à la fin duXIVe siècle[73],[74]. En cette fin de Moyen Âge, les nouveaux bâtisseurs sont lesordres mendiants, qui s'établissent en ville, et en particulier à sa périphérie proche. Dans le domaine religieux, un certain nombre d'églises sont rénovées, telleéglise Saint-Nizier, dont le clocher nord accueille lebeffroi.

Histoire politique et religieuse

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Lyon est une des capitales duroyaume de Bourgogne de 470 à 534[75],[76], date à laquelle elle passe, comme le royaume bourguignon, sous l'autorité desMérovingiens.

La cité est un foyer de la renaissancecarolingienne, sous l'impulsion de son archevêqueLeidrade (ami d'Alcuin), du diacreFlorus, puis d'Agobard de Lyon[77]. Après letraité de Verdun et la succession deCharlemagne, la ville revient, avec le royaume de Bourgogne àLothaire, comme le reste de la rive orientale de la Saône[78]. Situés toutefois loin des centres de pouvoir, ses dirigeants religieux restent assez indépendants des différents pouvoirs qui règnent nominalement dessus, tout en restant sous l'influence des différentes formes duroyaume de Bourgogne[79]. AuxIXe et Xe siècles, les raids et pillages qui secouent les régions environnantes (lesNormands remontent le Rhône, et, en 911, lesHongrois ravagent la Bourgogne), ne semblent pas atteindre Lyon[80].

La ville dispose d'une certaine influence sur le plan religieux. L'archevêque de Lyon est élevé au rang dePrimat des Gaules par le papeGrégoire VII dès 1078, même si cette distinction est essentiellement honorifique. Deux conciles[81] sont organisés auXIIIe siècle, et elle accueille des papes à plusieurs reprises :Innocent IV y séjourne,Clément V y est couronné,Jean XXII y est élu et couronné[82]. Lyon voit également la naissance de l'Église évangélique vaudoise, avec les prêches dePierre Valdo qui commencent au sein de la ville vers 1170. Mais le mouvement disparaît de l'histoire de Lyon dès que l'initiateur du mouvement est chassé par le diocèse local, en 1183[83].

Si, au cours desXIe et XIIe siècles, l'archevêque de Lyon parvient à rester seul maître de la ville malgré les tentatives de ladynastie du Forez[84], il ne parvient qu'à freiner le mouvement d'émancipation des bourgeois de la ville. Ceux-ci obtiennent en 1320 lacharte dite de la Sapaudine, qui institue leur autonomie et leur maîtrise de la cité[85]. Les bourgeois l'ont obtenu après des décennies de lutte et avec l'appui du roi de FrancePhilippe IV le Bel, qui englobe définitivement Lyon dans son royaume en 1312[86] avec letraité de Vienne.

Article détaillé :Rattachement de Lyon à la France.

Pendant laGuerre de Cent Ans, Lyon, proche duduché de Bourgogne, est sollicitée pour prendre son parti. Après avoir maintenu sa neutralité durant le plus longtemps possible, elle reste fidèle auxrois de France, sans subir de combats[87]. Comme toutes les villes de France, Lyon doit répondre à une charge fiscale de guerre très importante, ce qui déclenche les révoltes de 1393 et de 1436[88].

Renaissance et guerres de Religion

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Articles détaillés :Lyon à la Renaissance,Histoire de l'imprimerie à Lyon etHistoire de la soierie à Lyon.

Cette période est l'un des âges d'or de la ville. S'enrichissant considérablement, sa population augmente suffisamment pour quasi tripler avec un pic vers 60 000 à 75 000 habitants[89]. Malgré cette croissance démographique, la ville ne repousse pas ses murailles, se densifiant par le lotissement de nombreux terrains cultivés et le rehaussement des immeubles. De nombreux bâtiments de cette époque subsistent dans leVieux Lyon[90]. C'est de cette époque que datent lestraboules, passages à travers les cours d'immeubles permettant de se rendre d'une rue à une autre rue parallèle. Elles nécessitaient moins de place que la construction de rues ou ruelles transversales.

La croissance économique de Lyon en fait alors une des villes les plus prospères d'Europe, grâce au succès des quatrefoires annuelles[91]. L'ensemble du grand commerce européen passe désormais et pour un siècle par Lyon, et les plus grandes banques de l'époque, essentiellement italiennes s'installent en ville, dont lesMédicis, lesGadagne ou lesGondi[92]. Lyon se développe également grâce à ses industries propres, dont les plus importantes sont la soierie[93] et l'imprimerie avec notamment les imprimeursSébastien Gryphe,Étienne Dolet etJean de Tournes[94].A cette époque, plusieurs rois font desentrées triomphales dans la ville, offrant de véritables moments de fêtes aux habitants. Feux de joie, défilé, banquet, danses, musiques et saynètes théâtrales sont organisés pour marquer l'esprit du convive. Les entrées solennelles existent depuis le Moyen Âge, mais c'est bien à la Renaissance qu'elles expriment toutes leurs grandeurs[95]. Elles participent considérablement au rayonnement de la ville. L'entrée d'Henri III en 1574 est particulièrement grandiose, d'après l'ouvrage écrit parMaurice Scève à cette occasion[96].

La succession desguerres d'Italie amène la cour de France à Lyon à de nombreuses reprises, en tant que plus grand ville du royaume avant les Alpes. Cette succession de grands personnages attire savants, artistes et poètes. C'est ainsi que se développe durant cette période uneécole lyonnaise de poésie, dont les plus grands représentants sontMaurice Scève etLouise Labé[97]. Plusieurs artistes importants se fixent à Lyon, le plus notable étantCorneille de Lyon[98].

Les guerres de Religion mettent fin à la prospérité de la ville. Prise militairement par les protestants en 1562, Lyon est marquée notamment par les exactions dubaron des Adrets, qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des destructions d'édifices religieux. Le cloître Saint-Just est entièrement rasé, de nombreux iconoclastes mutilent les édifices catholiques, dont la cathédrale Saint-Jean[99]. La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le prestige antérieur : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève ; de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597)[100].

XVIIe et XVIIIe siècles

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Article détaillé :Lyon à l'époque moderne.

Du 14 au, il y eut des pluies continuelles dans la région. LaSaône déborda en septembre 1602 et atteignit des hauteurs prodigieuses. Le 27 septembre, la Saône a été jusqu'aux escaliers de la grande porte de l'église des Grands-Augustins, entrant presque au cloître de devant. Par la suite, elle entra dans le cloître jusqu'à genou et dans l'église jusqu'au premier degré des deux qui sont au-dessous de la lampe qui est devant le grand autel. Les tombeaux de l'église s'enfoncèrent dedans terre et il fallut les relever et raccommoder. Elle surpassa lequai des Célestins submergeant, avec l'apport des eaux duDoubs, le faubourg deVaise,Bellecour, mettant à terre une partie des bâtiments de l'arsenal royal de la Rigaudière, la place Confort, le couvent des Jacobins, les rues du Boys,Grenette, de la Triperie et Pescherie. Du côté deSaint-Jean on allait à bateau dans la rue de Flandres et leport Saint Paul jusqu'au Puys de la Sel[101].

Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration militaire et civile de la ville passe entre les mains des officiers royaux :

À partir des années 1630, latolérance règne et est même soutenue par l'archevêqueCamille de Neufville de Villeroy sous sonépiscopat (1653-1693). Vers 1630, sous l'impulsion du collège desjésuites (actuellycée Ampère), Lyon devient un centre intellectuel de laRépublique des Lettres. La richesse des notables lyonnais en fait des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'hôtel de ville ; et Lyon bénéficie des largesses royales grâce à sa fidélité à la couronne lors de laFronde. Dans le dernier quart de ce siècle, lafabrique de soie accapare l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangersGenevois,Lombards,Toscans etSuisses.

AuXVIIIe siècle, la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques[102]. En effet, la ville se limite à l'actuelle presqu'île et auVieux Lyon. Les pentes de Fourvière et deLa Croix-Rousse sont inconstructibles car il s'agit de terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception dufaubourg de La Guillotière) car elle est située en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur.

Dans la seconde moitié duXVIIIe siècle, un architecte puis un ingénieur vont mettre en place des plans pharaoniques pour agrandir la ville de Lyon.Morand, tout d'abord, prévoit d'assécher une partie des marais de la rive gauche et de lotir ces terrains suivant un plan en damier. Il relie ce nouveau quartier à la Presqu'île par un pont, le pont Morand. Le deuxième projet est celui dePerrache, ambitionnant de doubler la surface de la presqu'île en l'étendant au sud. Il met ce projet à exécution, mais n'a pas le temps de le lotir et le quartier projeté n'est pas construit.

En 1765, Lyon fait l'objet d'un article long et élogieux dans l'Encyclopédie deDiderot etd'Alembert, qui insiste en particulier sur la richesse de son patrimoine historique, et commence par ces mots :« grande, riche, belle, ancienne & célèbre ville de France, la plus considérable du royaume après Paris, & la capitale du Lyonnais »[103].

LeXVIIIe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures qui furent testées chacune en 1783 : lebateau à vapeur et lamontgolfière.

Révolution française et Empire

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Articles détaillés :Lyon sous la Révolution etSoulèvement de Lyon contre la Convention nationale.

Sous la Constituante, Lyon devient chef-lieu du département de Rhône-et-Loire, qui sera scindé en deux après l'insurrection lyonnaise. Pendant la Révolution française, Lyon prend en 1793 le parti desGirondins et se soulève contre laConvention. La ville subit unsiège de plus de deux mois avant de se rendre. La répression de la Convention est féroce. Le, le conventionnelBarère se vante de son succès en ces termes : « Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus ». Lyon prend ainsi le nom deVille-affranchie. Plus de 2 000 personnes sont fusillées ou guillotinées, et plusieurs riches hôtels particuliers autour de laplace Bellecour détruits, tout comme lechâteau de Pierre Scize.

Le, la Convention nationale envoie à Lyon deux représentants,Louis-Joseph Charlier etPierre-Pomponne-Amédée Pocholle, pour réorganiser la ville et le département après les excès de la répression. Ils obtiendront notamment que la ville reprenne son nom.

La prise de pouvoir parBonaparte est perçue favorablement, comme la fin de la période noire et le retour à la paix civile. Le Consulat et l'Empire favorisent l'industrie de la soierie et portent intérêt aux inventions deJacquard. Bonaparte fait désigner son oncleJoseph Fesch au siège archiépiscopal en 1802.

En 1804, est lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France). En 1811, une lettre duduc de Cadore, alors ministre d'État, précise :« le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves [sic], jusqu'au pont de la Mulatière ». Mais le projet n'aboutit jamais à cause desguerres dans toute l'Europe[104].

Lyon accueille favorablement NapoléonIer lors de son retour de l'île d'Elbe (voirCent-Jours) le 10 mars 1815. Ce dernier dira, avant de repartir vers Paris :« Lyonnais, je vous aime »[105]. Cet accueil vaudra à Lyon une réaction royaliste lors de la Seconde Restauration.

  • Le siège de Lyon en 1793.
    Le siège de Lyon en 1793.
  • Le château de Pierre Scize, château historique de la ville, est démoli en 1793.
    Lechâteau de Pierre Scize, château historique de la ville, est démoli en 1793.
  • L'entrée triomphale de Napoléon à Lyon en 1815.
    L'entrée triomphale de Napoléon à Lyon en 1815.

Restauration et monarchie de Juillet

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Articles détaillés :Lyon du Premier au Second Empire etRévolte des canuts.

Grâce aux compétences héritées de la soie, la ville entre dans larévolution industrielle avec l'industrie textile. Elle devient auXIXe siècle une importante ville industrielle, en grande partie grâce auxcanuts. L'insurrection de 1834 part du quartier de la Croix-Rousse et fait trembler jusqu'à Paris[106].

La ville est reliée àSaint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première ligne de transport de voyageurs en France) par l'ingénieurMarc Seguin de 1827 à 1832. La mécanisation entraîne de nombreuses luttes sociales avec des crises insurrectionnelles, comme larévolte des canuts en 1831.

L'implantation dumétier à tisser de Jacquard marqua l'essor d'une culture sur les systèmes mécaniques complexes. Les inventions de lamachine à coudre par Thimmonier et, ultérieurement celle ducinéma par lesfrères Lumière sont redevables des astuces mécaniques du métier à tisser enchaînant des séries d'actions successives, dont les progressions de bande par à-coup.

Second Empire

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Article détaillé :Transformations de Lyon sous le Second Empire.

Lors de la fête de l'Immaculée Conception du, débute la coutume des lampions aux fenêtres[107]. L’histoire du 8 décembre est intimement liée à l’histoire religieuse lyonnaise.

En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur lyonnaisJoseph-Hugues Fabisch, et la date du est choisie pour son inauguration. Mais au mois d’août, la Saône sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée.

L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Le jour même, les journaux annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques-uns prévoient même d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies. Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint.

Dès 18 h, les premières fenêtres s’allument, et à 20 h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie, s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit.

Ce soir-là, une véritable fête est née. Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et se retrouvent pour déambuler dans les rues de la ville.

Sur le plan économique, Lyon est encore la première place financière française, ce qu'illustre la création duCrédit lyonnais en 1863, parHenri Germain[108]. La modification de la structure économique qui va intervenir sous ce régime va remettre en cause cette prééminence à l'avantage de Paris. Toutefois, la ville s'enrichit réellement sous le Second Empire, avec la poursuite de la révolution industrielle, notamment grâce aux capitaux lyonnais investis dans les usines etmines de la région stéphanoise. L'industrie chimique se diversifie et le textile est toujours aussi florissant[109] : les soieries lyonnaises sont alors le premier poste d'exportation de la France[110].

À l'instar dubaron Haussmann àParis, le maire de Lyon et préfet du Rhône,Claude-Marius Vaïsse[111], lance une politique de Grands Travaux : en 1848, le tissu urbain de la presqu'île est considéré comme obsolète. Deux grandes percées sont réalisées pour aérer cet espace : la rue Impériale (rue de la République) et la rue de l'Impératrice (rue de l'Hôtel de Ville, puis rue Président-Herriot). Des places sont également créées : la place Impériale (place de la République) et laplace des Cordeliers[112].

C'est également à cette époque que leparc de la Tête-d'Or est aménagé sur la rive gauche[113].

Enfin, Lyon est dotée en 1857 d'une grande gare, lagare de Perrache, reliant les voies ferrées en provenance deSaint-Étienne (l'achèvement du tronçon Givors-Lyon permet dès 1832 la liaison Saint-Étienne-Lyon, première ligne de transport de voyageurs de France), et la liaisonParis-Lyon-Méditerranée. Posée à six mètres au-dessus du sol sur un remblai percé de peu de passages, la gare crée une coupure urbaine au milieu de la Presqu'île.

À partir de 1835, la ville devient un haut-lieu de la production et de la création de nouvelles variétés deroses. Les rosiéristes lyonnais se distinguent par la profondeur de leurs recherches et les techniques innovantes qu'ils développent. Des centaines de nouvelles roses sont créées. Grâce à des familles de rosiéristes tels que les Guillot, les Pernet-Ducher, les Meilland, par exemple, Lyon atteindra une notoriété mondiale. C'est dans cette ville qu'est fondée, en 1886, laSociété française des roses[114].

LeXIXe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures : lebateau-mouche en 1862[115] et lecinématographeLumière en 1895[116].

Essor industriel et Ère des attentats (1892-1894)

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Longtemps très active sur le plan artisanal, la ville voit son tissu industriel s'étoffer dans la seconde partie duXIXe siècle.Claude Marius Perret crée en 1819 une fabrique de soude aux Brotteaux. Sur le sel marin acheminé de Camargue par le Rhône, il fabrique artisanalement de la soude, en utilisant l’acide sulfurique produit par les vitrioleries voisines[117]. La chimie bénéficie alors de l’essor de la soierie, en raison de la variété des techniques de traitement, mordançage, teinture, apprêt, avec des produits dérivés de l’acide sulfurique, base de la plupart des réactions chimiques utilisées industriellement. Il reprend vers 1840 lesMines de cuivre de Chessy et de Sain-Bel[118], pour devenir le premier producteur d'acide sulfurique en France grâce à un nouveau procédé de transformation de la pyrite. Son usine de Perrache déménage à Saint Fons en 1853, où elle occupe vingt ans plus tard environ80 hectares, créant ainsi la « vallée de la chimie » lyonnaise[117]. Dès 1860, c'est la deuxième industrie chimique de France et l'expansion s'accélère lors des deux décennies suivantes.

Dans le cadre de l'Ère des attentats, la police yeffectue au moins des dizaines de perquisitions visant lesanarchistes qui y résident, sans réel succès[119],[120],[121]. Se vengeant de cette répression, lecompagnon italienSante Caserioassassine Sadi Carnot à Lyon le[122].

Lyon moderne

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Article détaillé :Lyon sous la Troisième République.

Le début du siècle dernier est marqué par le mandat d'Édouard Herriot (maire de 1905 à 1957, sauf pendant l'occupation), dont les grands projets d'urbanisme, mis en œuvre par l'architecteTony Garnier, conduisent à l'aménagement du quartier desBrotteaux, autour de la gare du même nom et du lycée du Parc. Dans le quartier deGerland, la Grande Halle des abattoirs (aujourd'huihalle Tony-Garnier) et lestade de Gerland sont édifiés en 1914, ce dernier étant originellement prévu pour les Jeux olympiques de 1924, qui se déroulèrent finalement à Paris. ÀMonplaisir est construit l'hôpital de Grange-Blanche (1913-1933) pour remplacer l'Hôtel-Dieu vieillissant.

Plaque en mémoire de l'hôpital de la charité

Après la Première Guerre mondiale, d'autres projets vont être réalisés : l’hôpital de la Charité est détruit, laissant sa place à la poste centrale et à la place de la Charité (aujourd'huiplace Antonin-Poncet), contiguë à laplace Bellecour. Le quartier des États-Unis, fortement inspiré de la cité idéale rêvée par Tony Garnier, est construit dans leVIIe arrondissement (cette partie de l'arrondissement deviendra plus tard leVIIIe).

LaBourse de Lyon joue un rôle considérable lors de l'essor de lahouille blanche des années 1920, qui voit la consommationélectrique française, aluminium inclus, quadrupler alors qu'elle double simplement enEurope[123]. La seuleproduction hydroélectrique est multipliée par huit. Le secteur pèse 20 % des émissions d'obligations et surtout d'actions françaises en 1930 contre 8 % dans la première partie des années 1920[124]. Les grands barrages se multiplient et permettent d'investir dans des lignes à haute tension pour l'interconnexion électrique de grande capacité, qui permet de relier les « deux France énergétiques » : le sudhydraulique et le nordcharbonnier[125]. Moins cher, l'hydraulique complète lescentrales thermiques pour abaisser leurcoût de revient. Ces dernières relaient l'hydraulique en saison de basses-eaux des torrents. Ensuite, les premiers lacs debarrage permettent de répondre aux pics de demande.

  • L'arrivée du tramway, devant l'ancienne gare de chemin de fer des Brotteaux.
    L'arrivée du tramway, devant l'ancienne gare de chemin de fer des Brotteaux.
  • La halle Tony Garnier en 1914.
  • La place Carnot en 1905.
    La place Carnot en 1905.
  • Une voiture Berliet, constructeur de camions lyonnais.
    Une voitureBerliet, constructeur de camions lyonnais.
  • Sortie des usines Lumière, extrait du film sortie des usines Lumière tourné dans le quartier de Monplaisir.
    Sortie des usines Lumière, extrait du film sortie des usines Lumière tourné dans le quartier de Monplaisir.

Lyon durant la Seconde Guerre mondiale

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Article détaillé :Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale.

Durant la Seconde Guerre mondiale, étant située en zone non occupée jusqu'en novembre 1942, et très proche de la ligne de démarcation, la ville accueille les réfugiés. Elle devient un foyer derésistance. Lestraboules, très liées à l'histoire de Lyon, y contribuent beaucoup, car elles permettent de fuir laGestapo facilement. Le chef de la résistanceJean Moulin est néanmoins capturé àCaluire, dans sa banlieue. La ville estbombardée le 26 mai 1944[126] par l'aviation alliée, peu avant sa libération le par la1re DFL et lesFFI[127]. Au mois de juin 1944, le groupe des Révolutionnaires communistes allemands et autrichiens (RKD) exilés en France publie dans son journal clandestin Spartakus l’organigramme quasi complet des services de la « Gestapo » à Lyon[128]. LeCentre d'histoire de la résistance et de la déportation, ancien siège de la Gestapo (voirKlaus Barbie,Paul Touvier), rend aujourd'hui hommage à ce passé. Lyon d'ailleurs possède le titre de« capitale de la Résistance », un titre glorieux décerné par legénéral de Gaulle le, quelques jours après la libération de la ville. Letata sénégalais de Chasselay, un cimetière militaire édifié en 1942, rend hommage à l'action des tirailleurs sénégalais pour la défense de Lyon en juin 1940.

Époque contemporaine

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Article détaillé :Lyon depuis 1944.

Après-guerre, la ville est le théâtre d'événements dramatiques, en particulier lamort d'un commissaire de police enMai 68, au moment d'unecontestation très active dans ses écoles d'art. Le mandat du successeur d'Édouard Herriot,Louis Pradel, est marqué par l'aménagement en autoroute des quais rive droite du Rhône, la construction du quartier deLa Duchère, du centre d'échanges dePerrache, du quartier dela Part-Dieu, dutunnel de Fourvière, dumusée gallo-romain et dumétro de Lyon notamment. L'adjoint au maire des Sports, florissants dans la ville, estTony Bertrand (1912 - 2018), ex-champion de France du400 mètres.

La ville est ensuite dirigée parFrancisque Collomb dont les deux mandats (1976-1989) sont marqués par quelques grandes réalisations comme la réhabilitation de lahalle Tony-Garnier, la création d'Eurexpo, dupont Winston-Churchill, de lagare de la Part-Dieu, la venue d'Interpol, la rénovation dupalais de justice, le lancement de lacité internationale et du palais des Congrès.

Entre 1989 et 1995, sousMichel Noir (ancien ministre du Commerce extérieur), l'opéra de la ville, la place des Célestins et la place des Terreaux sont rénovés. Le terme« Grand Lyon » est adopté pour désigner lacommunauté urbaine de Lyon[129], cependant que leplan lumière est lancé, mettant en valeur les bâtiments de la ville la nuit. La ville organise leChampionnat du monde d'échecs 1990.

SousRaymond Barre (ancien Premier ministre), entre 1995 et 2001, le forum mondial des sciences de la vie« Biovision » est créé, lesÉcoles normales supérieures s'installent dans le quartier de Gerland, alors que Lyon accueille en 1996 le22e sommet du G7[130]. C'est aussi sous son mandat, en 1998, que la ville obtient le classement de427 ha de son territoire au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO[131].

En 2001,Gérard Collomb est élu à la mairie puis rééluau1er tour en 2008 et au2e tour en 2014. Les berges du Rhône sont alors aménagées, l'agglomération lyonnaise se dote d'un système de location devélos en libre-service (Vélo'v). Une vaste opération urbanistique (dont le projet est antérieur) métamorphose le quartier dela Confluence et s'accompagne, à partir de 2009, du réaménagement des berges de Saône en promenade, du confluent jusqu'au bassin nautique (inauguré en juin 2010). Plusieurs projets d'immeubles de grande hauteur sont lancés dans le quartier de la Part-Dieu notamment les toursOxygène,Incity et la futureTo-Lyon.

La communauté urbaine de Lyon est remplacée le par lacollectivité territoriale de laMétropole de Lyon. La ville quitte ainsi ledépartement du Rhône[132].

Politique et administration

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L'actuel maire de Lyon,Grégory Doucet (Les Écologistes).

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Rhône et la métropole de Lyon.
Articles détaillés :Liste des prévôts des marchands de Lyon etListe des maires de Lyon.

De tradition bourgeoise, la ville de Lyon serait susceptible d'être gouvernée par la droite. On remarque cependant un schisme dans l'électorat de lamétropole de Lyon, les communes et arrondissements aisés du Nord et du Nord-Ouest (les communes des Monts-d'Or,Caluire-et-Cuire, etc.) sont davantage tournés àdroite, tandis que les communes plus populaires du Sud et de l'Est lyonnais à tendance industrielle sont davantage àgauche, par exemple àVilleurbanne,Vaulx-en-Velin, ou àVénissieux (où les maires successifs depuis 1944 sont issus duParti communiste français[133]).

Gérard Collomb, membre duParti socialiste devint pour la première fois maire de Lyon, alors qu'il était minoritaire en voix (10 000 voix de moins que la droite), mais majoritaire en nombre d'arrondissements gagnés et en nombre total d'élus dans l'ensemble des arrondissements. Cette particularité électorale est le fruit d'un mode de scrutin municipal en vigueur uniquement dans les trois plus grandes villes françaises (loi PLM)[134],[135].Gérard Collomb est réélumaire de la ville en 2008[136],[137].

Il est par ailleurs difficile de trancher la question d'une identité électorale de Lyon tant les habitants semblent s'orienter différemment selon les élections : tandis que la droite l'a largement remportée en 2007 lors de l'élection présidentielle ou lors des européennes de juin 2009, la gauche s'est imposée lors des cantonales de 2008, etGérard Collomb, maire socialiste, a largement été réélu en 2008.

On remarque cependant une évolution marquée à Lyondepuis une décennie[Quand ?]. Bastion radical durant laTroisième République, très orientée à gauche, Lyon se mue en fief centriste durant laQuatrième République, à l'instar du Parti Radical qui glisse vers la droite à partir de cette époque. Jusqu'à l'aube duXXIe siècle, cette tendance se renforcera, allant jusqu'à faire de Lyon la« Capitale de l'UDF »[138],[139], une place forte du centre-droit. Aux élections municipales de 1983 et 1989, le centre-droit et la droite enlèvent la totalité des arrondissements, en récoltant les deux tiers des suffrages. La gauche est à cette époque inexistante à Lyon.

Après un premier coup de semonce aux municipales de 1995, la retraite politique de Raymond Barre et les profondes divisions du centre droit en 2001 amorcent en fait la montée en puissance d'un courant de centre-gauche, incarné par Gérard Collomb. Un temps démenti à l'occasion des élections législatives de 2002 (3 UMP et 1 UDF), le mouvement reprend dès les cantonales de 2004, où le PS enlève des cantons dans des arrondissements plutôt favorables à la droite (dans le3e notamment). Il s'amplifie lors des élections législatives de 2007, où le PS prend deux sièges à la droite, et lors des cantonales de 2008 où le repli de la droite sur ses arrondissements inexpugnables (2e et6e) se confirme. Les municipales de 2008 parachèvent le virage queGérard Collomb crée à Lyon durant les mandats de ces premières années 2000-2010. Il est, en effet, coutume à Lyon, pour être élu, d'adopter le « modérantisme » lyonnais[140], que confirme la succession des tendances politiques élues à la mairie, après le maire historique de LyonÉdouard Herriot (RAD), suivi par :

S'il y a mutation sociologique, il n'y a donc pas de révolution politique. Le recentrage politique de Gérard Collomb a permis à ce dernier de devenir maire et de confirmer son implantation en 2008. Réélu en 2014, Gérard Collomb est nomméministre de l'Intérieur à la suite de l'élection d'Emmanuel Macron. Le soutien de Gérard Collomb, pour la candidature d'Emmanuel Macron fera d'ailleurs dire aux colonnes de plusieurs journaux que la ville est la « Capitale de la Macronie »[141],[142].. Il démissionne de ses fonctions municipales en juillet 2017, laissant la place à son premier adjoint,Georges Képénékian[143].

Gérard Collomb démissionne de son poste de ministre de l'Intérieur en octobre 2018, et le suivant, il est réélu maire avec46 voix contre 8, cependant que Georges Képénékian redevient alors premier adjoint. En2020, mis en difficulté par les écologistes et par la droite, en plus d’une dissidence, le successeur désigné de CollombYann Cucherat n’obtient que 15 % des voix, tandis que celui-ci, avec seulement 17 % des voix, est mis en difficulté lors du premier tour des élections métropolitaines.

Bien que l'influence électorale de l'extrême droite lyonnaise soit faible, l'universitaire Alain Chevarin souligne que la ville est un fief dunationalisme radical : « On y retrouve tous les mouvements, depuis lescatholiques intégristes jusqu'auxnéo-païens, depuis ceux qui veulent conquérir le pouvoir par les urnes, jusqu'à ceux qui pratiquent plutôt une agitation locale, parfois violente, pour s'implanter sur des territoires qu'ils considèrent comme des bastions »[144]. Les agressions contre des militants de gauche, syndicalistes et migrants sont récurrentes[145].

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%4e%
Municipales 2014PS35,75UMP30,49FN12,19EELV8,90UGE50,64UMP34,24FN10,34Pas de4e
Européennes 2014[146]UMP23,00PS17,37FN13,60EELV13,30Tour unique
Régionales 2015[147]PS36,22UCD30,93FN15,13EELV10,59UGE48,83UCD39,59FN11,58Pas de4e
Présidentielles 2017[148]LREM30,31LR23,41LFI22,84PS9,12EM84,11FN15,89Pas de3ePas de4e
Européennes 2019[149]LREM28,76EELV21,00LR10,37RN10,25Tour unique
Municipales 2020EELV28,46LR17,01LREM14,92LREM-Diss11,98UGE52,40UCD30,58LREM-Diss17,02Pas de4e
Régionales 2021[150]LR31,21EELV22,66LREM16,46PS13,78UGE47,60LR45,46RN6,95Pas de4e
Présidentielle 2022[151]LREM31,83LFI31,06RN8,99EELV7,67LREM79,80RN20,20Pas de3ePas de4e
Européennes 2024PS18,80LFI17,18RE15,78RN13,46Tour unique
Résultats des dernières élections présidentielles

Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 2007[152]
Candidat1er tour2e tour
LyonNationalLyonNational
Nicolas Sarkozy34,46 %31,18 %53,08 %53,06 %
Ségolène Royal27,29 %25,87 %46,92 %46,94 %
François Bayrou22,09 %18,57 %
Jean-Marie Le Pen6,47 %10,44 %
Votants86,43 %83,77 %84,70 %83,97 %
Élection présidentielle de 2012[153]
Candidat1er tour2e tour
LyonNationalLyonNational
François Hollande30,25 %28,63 %53,12 %51,64 %
Nicolas Sarkozy30,54 %27,18 %46,88 %48,36 %
Jean-Luc Mélenchon11,83 %11,10 %
François Bayrou10,66 %9,13 %
Marine Le Pen9,87 %17,90 %
Votants79,67 %79,48 %79,03 %80,35 %
 

Administration municipale

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Article détaillé :Administration de Lyon.
Composition du Conseil Municipal en 2020

La commune de Lyon est administrée par unmaire et ses adjoints (pouvoir exécutif) et unconseil municipal (pouvoir législatif) dont les membres sont élus, pour six ans, par le premier tiers des élus des listes d'arrondissements, d'abord élus ausuffrage universel (suffrage direct) dans chacun des 9 arrondissements (au nombre total de 221), puis siégeant au conseil municipal au nombre donc de 73 conseillers municipaux.

Le conseil municipal élit en son sein lemaire de Lyon, qui est chargé de préparer et d’appliquer les décisions du conseil, et qui dispose d'importantes compétences propres (premier magistrat de la ville, détenant le pouvoir de police, entre autres). Le maire est assisté donc d'un ou de plusieurs adjoints (au maximum 21), qui peuvent recevoir certaines délégations, à la demande du maire au conseil municipal. Le conseil municipal de Lyon se réunit10 fois par an et est présidé par le maire de Lyon ou, en son absence, par son1er adjoint.

La commune de Lyon est divisée en neufarrondissements municipaux, qui furent créés à partir de 1852. Un arrondissement est une subdivision territoriale des troiscommunes françaises les plus importantes. Depuis laloi PLM[154], l'organisation municipale de Lyon est comparable à celle deParis. Des trois villes concernées par la loi PLM, Lyon est la commune disposant du plus petit nombre d'arrondissements (un total de 9), tandis queParis en contient 20 etMarseille 16. Cette différence est principalement due à la superficie de Lyon (47,87 km2 - 240,62 km2 pour Marseille) et au nombre d'habitants (un peu plus de la moitié de Marseille).

Dans chacun des9 arrondissements de la commune, siège un conseil d'arrondissement, avec à sa tête unmaire d'arrondissement. Chaque conseil d'arrondissement est élu au suffrage universel direct, en même temps que le conseil municipal. Il y a une mairie par arrondissement en plus de lamairie de Lyon. Elles ne sont pas des mairies de plein exercice (ne levant notamment pas d'impôts), mais répartissent les crédits qui leur sont délégués par la mairie de Lyon.

Depuis la loi de 2002 et l'obligation pour les villes de plus de 80 000 habitants, des« conseils de quartiers »[155](au nombre de 36 pour la ville de Lyon) sont créés, où des habitants, des associations citoyennes et commerciales représentent leur quartier. Leur avis est sollicité pour les aménagements dont le quartier est concerné, les permis de construire (visite sur sites), etc[156].

Le nombre de« conseillers de quartiers » n'est pas limité (dans une représentation raisonnable pour le quartier) et est ouvert à tous.

Vie militaire

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Lyon est le siège de lazone de défense et de sécurité Sud-Est, correspondant à la région Auvergne-Rhône-Alpes et accueille à ce titre l'état-major de la région Terre Sud-Est auquartier Général-Frère[157].

La ville accueille aussi le7e régiment du matériel (7e RMAT) dans leQuartier Général-Sabatier demeurant ainsi le seul régiment intra-muros, situé avenue Chalemel-Lacour, dans le Quartier de Gerland, dans le 7e arrondissement.

L'hôpital d'instruction des armées Desgenettes (HIAD) se trouve lui boulevard Pinel, dans le 8e arrondissement. La commune voisine de Bron accueille quand à elle l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron.

Enfin, sur les communes voisines deLimonest etPoleymieux-au-Mont-d'Or s'étend labase aérienne 942 dumont Verdun.

À Lyon, le traditionnel défilé militaire du14 juillet se déroule le 13 juillet.

Police et justice

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Lapolice municipale lyonnaise est l'une des plus importantes polices municipales françaises au regard des effectifs[158]« (327 agents, hors cadre administratif) et le ratio par habitant (67 pour 100 000 habitants) place la ville dans le peloton de tête du classement national »[158], et le nombre de policiers en service sur la ville y a augmenté de27 agents (passant de 809 en 2003 à 836 en 2009)[158].

La mairie consacre plus d'1,5 million d'euros par an à des firmes desécurité privée[158]. Enfin, l'Association Lyonnaise pour la Tranquillité et la Médiation a été créée en 2003, et est le fruit d'un partenariat avec la ville, lamétropole de Lyon, laSNCF,Kéolis Lyon et les officesHLM de la ville. Elle emploie23 personnes intervenant en particulier en soirée dans le9e arrondissement, et est présidée depuis 2006 par le chef de la MICASEP (Mission de coordination des actions de sécurité et de prévention)[158].

Évolution des effectifs de la police municipale, hors agents de sortie d’école[158]
200320042005200620072008variation annuelle
Police municipale opérationnelle2893053153183243252 %
Unité de contrôle du stationnement21436463707328 %
Unité de cadre de vie1919
Centre de supervision urbaine (des caméras de vidéosurveillance)162913 %
MICASEP (Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention)14,517,54 %
Total340,5463,56 %

Secours

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Leservice départemental métropolitain d'incendie et de secours du département duRhône et de lamétropole de Lyon (SDMIS) est chargé de la protection des personnes, des biens et de l'environnement dans la commune de Lyon.

Pour cela le service dispose de huit casernements situés sur Lyon et ses alentours. Ces casernements défendant Lyon se nomment compagnie :

Dans l'enceinte de la1re compagnie se trouve aussi l’État-major du SDMIS avec leCTA-CODIS. Ces centres de secours sont totalement professionnalisés ou à très forte majorité composés de sapeurs-pompiers professionnels.

Dispositif de vidéosurveillance
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Un programme devidéosurveillance est mis en place sous le mandat deRaymond Barre à partir de 1998, date du premiercontrat local de sécurité, et poursuivi parGérard Collomb, qui a installé en 2001 le Centre de Supervision Urbaine de Lyon (CSUL,29 agents en 2010[158]). Il y avait ainsi59 caméras en 2001, réparties entreLa Duchère et laPresqu'île et 219 en 2009, étendues à d'autres quartiers, dont leVieux Lyon, le Pery-Moncey,Gerland, les berges duRhône, laCité internationale, etc.[158] Le CSUL est sollicité en priorité pour lestroubles à l'ordre public, lesatteintes aux biens et aux personnes venant loin derrière[158].

Les images (qui constituent desdonnées personnelles) sont aujourd'hui stockées8 jours, durée qui devrait être étendue à15 jours[158]. Enfin, un« collège d’éthique de la vidéosurveillance des espaces publics » a été créé en 2003[158]. LaChambre régionale des comptes note qu'« à ce jour, aucune plainte n’a été enregistrée par le collège d’éthique et aucune demande d'accès aux images (droit d'accès garanti par laloi Informatique et libertés) pour un motif tenant à la curiosité ou audroit à l'image n’a été enregistrée »[158].

L'efficacité de ce dispositif de vidéosurveillance a toutefois été mise en doute[158]. En effet, la Chambre des comptes remarque notamment que la baisse des chiffres sur ladélinquance a été plus importante àVilleurbanne, ville dénuée de caméras de surveillance, qu'à Lyon[158]). Selon celle-ci,

« l'outil est suffisamment coûteux (plus d’un million par an en moyenne depuis 2003, hors personnel et frais généraux liés au service) pour qu’une évaluation globale de son intérêt soit entreprise[158]. »

Tribunaux
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Le palais de Justice historique de Lyon.

Lyon abrite laCour d'appel de l'Ain, de laLoire et duRhône. Lyon possède untribunal judiciaire, unconseil de prud'hommes, untribunal administratif, une cour administrative d'appel, untribunal de commerce et un bureau d'aide juridictionnelle. Tous ces tribunaux de l'ordre judiciaire se trouvent dans le3e arrondissement, au sein du nouveau palais de justice construit en 1995, les juridictions administratives étant situées dans un bâtiment spécifique érigé à proximité. La Cour d'appel et la Cour d'assises sont encore présentes dans le palais de justice historique, dans le Vieux Lyon.

Lyon est le second barreau de France après Paris, avec 4 000 avocats inscrits au barreau en 2024[159].

La ville accueille par ailleurs deux maisons de justice et de droit (MJD), respectivement depuis 1992 et 1999. Celles-ci visent à« assurer une présence judiciaire de proximité et notamment offrir une place aux mesures alternatives de traitement pénal ainsi qu’aux actions tendant à larésolution amiable des conflits civils » ainsi qu'à« concourir à des actions locales favorisant la prévention de la délinquance, l’aide aux victimes et l’accès aux droits[158]. »

Prisons
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La ville n'accueille plus aucun prisonnier depuis 2009. En effet, le, les détenus desprisons Saint-Paul et Saint-Joseph dans le quartier dePerrache (Lyon2e) ont été transférés à la plus récentemaison d'arrêt de Lyon-Corbas (dans la commune deCorbas, en banlieue sud-est de Lyon). Ce transfert aura alors eu pour effet de vider Lyon de ses prisonniers, puisque même laprison Montluc (Lyon3e) a été vidée en février 2009, classée monument historique, elle est devenue un musée national[160]. Les prisons Saint-Paul et Saint-Joseph ont quant à elles fait l'objet d'une reconversion pour accueillir l'université catholique de Lyon en2015.

Jumelages

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36 villes étrangères ont signé un accord de partenariat avec la ville de Lyon.

Jumelages

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Pacte d'amitié et de coopération

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Pacte d'amitié

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Charte d'amitié

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Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin

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Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille

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Relation privilégiée

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Charte de partenariat

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Convention de partenariat

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Protocole d'échange et de coopération

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Protocole de coopération

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Charte de promotion des échanges

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Protocole d'accord

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Déclaration d'intention

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Volonté commune de rapprochement

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Jumelages spirituels

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Le cardinalAlbert Decourtray et Youssef Béchara, archevêque d'Antélias ont jumelé les deux diocèses.

Le cardinalPhilippe Barbarin a lié le jumelage entre l'archidiocèse de Lyon etcelui de Mossoul avec le patriarche des ChaldéensLouis RaphaëlIer Sako, le[179]. Ce jumelage consiste en des actions spirituelles et humanitaires.

Autres réseaux de villes

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  • Eurocities : Lyon a été membre fondateur en 1986 du réseau Eurocities[180] qui regroupe140 villes de32 pays européens ;
  • Cités et Gouvernements locaux unis : Lyon est membre du bureau exécutif[181] ;
  • Citynet : Lyon est l'unique membre européen de Citynet, et dispose d'un siège à son comité exécutif, qui s'est réuni d’ailleurs à Lyon au mois de novembre 2005.

Échanges et partenariats

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Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1951

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Le plus ancien partenariat de la Ville de Lyon[182] qui a su évoluer pour passer d’un jumelage traditionnel à une coopération exemplaire en matière d’échanges d’expérience, de bonnes pratiques : gestion administrative des villes (évaluation des services, décentralisation), bijouterie (échanges entre créateurs), lumière (réseau LUCI), rapprochement entre les deux villes sur le thème de la recherche sur le cancer, organisation d’opérations promotionnelles respectives.

Yokohama (Japon) depuis 1959

L'anniversaire des60 ans de ce partenariat et jumelage a été célébré en 2019[183],[184].

Francfort-sur-le-Main (Allemagne) depuis 1960

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Afin de sortir du jumelage traditionnel[185], de nouvelles pistes de coopération sont à l’étude : participation commune à des projets européens, secteur de la finance…

Milan (Italie) depuis 1966

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Mise en place de nouvelles thématiques de coopération en matière de recherche (biotechnologies, etc.), de gastronomie et de mode[186].

Canton (Chine) depuis 1988

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Les sujets de coopération sont nombreux et diversifiés[187], ils portent sur le développement des relations d'affaires, les échanges universitaires ou les techniques urbaines.

Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille

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Établir des systèmes d'échanges d'informations et d'expériences en matière de gestion de la ville, tout particulièrement concernant la culture, le patrimoine, la prévention des risques urbains, la santé, l'eau, les transports et les communications, la participation des citoyens et la promotion économique. Coordonner leurs efforts à propos des relations internationales, particulièrement en faveur de la subsidiarité en Europe, du rééquilibrage vers le sud de l'Union européenne et du développement de la coopération euro-méditerranéenne. De travailler ensemble sur des initiatives permettant de structurer la coopération entre les villes de la Méditerranée, au travers de la« Conférence des Villes de la Méditerranée » ou d'initiatives concrètes de coopération développées par le« Sommet des Villes de la Méditerranée », le réseau« Medcités » ou autres.

Leipzig (Allemagne) depuis 1981

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Plutôt basée sur des échanges culturels au départ[188], la coopération entre les deux villes s’est renforcée ces dernières années au travers d'une participation active dans le réseau Eurocities.

Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin

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Il s’agira de développer des initiatives communes en matière de promotion économique internationale, entrepreneuriat et création d’entreprises, biotechnologies, gastronomie et agroalimentaire, tourisme et culture. Enfin, Turin est une ville très active dans le réseau LUCI initié en partenariat avec la ville de Lyon.

Alep (Syrie) depuis 2000

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L’objectif de la mission est la reprise de contact politique et technique initiée depuis plusieurs années entre l’agglomération lyonnaise et la ville d’Alep, en vue de concrétiser des accords de coopération décentralisée. Divers domaines ont été étudiés : des domaines identifiés lors des précédents échanges, planification urbaine, habitat informel, patrimoine et politique touristique, gestion des déchets et un domaine a été nouvellement abordé, celui des transports et déplacements urbains.

Montréal (Canada) depuis 1979

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Les relations entre les deux villes[189] sont appelées à prendre une nouvelle dynamique notamment dans les domaines culturel (échanges d’artistes d’Art contemporain), universitaire, économique (mode, design, biotechnologies, entrepreneuriat), développement local et économie sociale.

Łódź (Pologne) depuis 1991

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Échanges entre les principales institutions des deux villes : scolaires, universitaires, judiciaire, fiscales, culturelles. Les points de rapprochement principaux sur lesquels une réflexion est en cours sont la mode et le cinéma[190].

Hô Chi Minh-Ville (Viêt Nam) depuis 1997 (projet de protocole)

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La Ville de Lyon poursuit son action en faveur du développement urbain et accompagne les politiques locales, en particulier dans les domaines de la mise en valeur du patrimoine historique par la lumière, de l'élaboration et de la révision de la planification générale en urbanisme, de l'aménagement du nouveau centre urbain de Thu Thiem, des déplacements et des transports urbains[191].

Philadelphie (États-Unis) depuis 2004

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Une charte signée en octobre 2004 se donne comme objectif la promotion des échanges économiques, culturels et éducatifs entre les deux villes. Les biotechnologies et l’innovation constituent les domaines phares de coopération menés par le Grand Lyon[192].

Göteborg (Suède) depuis 1998

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Secteurs concernés : gastronomie, lumière, universités, mode et création, échanges d’expériences entre administrations…[193]

Dubaï (Émirats arabes unis) depuis 2007

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Renforcer les relations bilatérales à travers une coopération dans les domaines de l’action municipale, notamment dans le domaine de la construction et des infrastructures, et plus spécifiquement en matière d’éclairage et de gestion des bâtiments historiques aussi bien que récents[194].

Population et société

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Démographie

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Article détaillé :Démographie de Lyon.

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[195],[Note 3].

En 2022, la commune comptait 520 774 habitants[Note 4], en évolution de +0,98 % par rapport à 2016 (Rhône : +3,93 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
102 16788 919102 041131 258149 733150 814155 939177 976177 190
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
292 721318 803323 954323 417342 815376 613401 930438 077466 028
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
459 099472 114523 796561 592570 840579 763570 622460 748471 270
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
528 535527 800456 716413 095415 487445 452472 305491 268515 695
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
522 250520 774-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[196] puisInsee à partir de 2006[197].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 44,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (40 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à60 ans (18,9 %) est inférieur au taux départemental (22,1 %).

En 2020, la commune comptait 245 581 hommes pour 276 647 femmes, soit un taux de 52,97 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,9 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
7,4 
10,4 
60-74 ans
12 
16 
45-59 ans
15,1 
22,8 
30-44 ans
20,3 
28,6 
15-29 ans
29,3 
16,4 
0-14 ans
14 
Pyramide des âges du département duRhône en 2021 en pourcentage[198]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
6,2 
75-89 ans
8,4 
13 
60-74 ans
14,2 
18,4 
45-59 ans
17,7 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
21,1 
19,6 
0-14 ans
17,4 

Dans lesannées 1970-1980, la ville de Lyon a perdu plus de 100 000 habitants. On peut attribuer cette diminution à l'essor de lapériurbanisation, au détriment de certains quartiers dégradés de la ville centre[199].La ville de Lyon retrouve un dynamisme démographique depuis les années 1980 passant de 413 100 habitants en 1982 à 506 600 en 2014, soit 93 500 habitants de plus en32 ans, mais la remontée spectaculaire a réellement commencé dans les années 1990, en raison de la rénovation de plusieurs quartiers (Gerland,la Part-Dieu,Vaise, Saint-Rambert) : plus de 91 000 habitants en24 ans. Au-delà des raisons techniques, cette augmentation doit être comparée à l'augmentation de la population du centre-ville de toutes les villes européennes. Cette densification de la ville centre de l'agglomération n'empêche pas lapériurbanisation de se poursuivre, comme le montrent l'augmentation de la population des banlieues et l'extension du périmètre de l'unité urbaine, qui atteint 1 715 750 habitants en 2022 dans la nouvelle délimitation de 2020[200].

L'augmentation de la population de Lyon devrait s'accélérer avec :

  • la construction du nouveau quartier dela Confluence au sud dePerrache, qui devrait faire passer la population du quartier de 7 000 à 25 000 habitants à l'horizon 2020 et densifier le2e arrondissement[201],
  • la transformation de plusieurs secteurs à ancienne vocation industrielle dans les quartiers deVaise, deGerland, deMonplaisir notamment, appuyée par des dessertes en métro.

Aire urbaine

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  • 1999 : 1 648 216 habitants, répartis en 296 communes ;
  • 2017 : 2 326 223 habitants[202], répartis en 507 communes (délimitation 2015)[203]:
    • Métropole de Lyon, 59 communes et 1 385 927 habitants ;
    • Rhône, 172 communes et 401 110 habitants ;
    • Isère, 131 communes et 312 100 habitants ;
    • Ain, 133 communes et 224 286 habitants ;
    • Loire, 4 communes et 2 800 habitants.

Région urbaine

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Article détaillé :Région urbaine de Lyon.

Sociologie

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Laplace des Jacobins, dans le quartier deBellecour (Lyon2e).

Lyon est une ville de tradition bourgeoise. En 2021, le revenu moyen des ménages lyonnais s'élevait à 34 214 euros par an[204], montant supérieur à la moyenne nationale qui est de 27 721 euros par an avec des disparités entre les arrondissements, disparités qui restaient cependant moins marquées qu'à Paris et Marseille[réf. nécessaire].

En 2011, la bourgeoisie lyonnaise historique se concentre principalement dans le6e arrondissement (Les Brotteaux), surtout autour duparc de la Tête-d'Or, avec un revenu fiscal moyen de 27 676 euros par an, sur la Presqu'île (2e arrondissement et une partie du1er), surtout dans les quartiers d'Ainay etAuguste Comte, entre laplace Bellecour et laplace Carnot.

Le1er arrondissement subit un phénomène degentrification depuis plusieurs années, le prix de l'immobilier devenant un des plus élevé de la ville. Sa population est très diplômée mais le niveau de vie des habitants reste relativement moyen[205]. Le4e (La Croix-Rousse) connait un phénomène similaire, mais moins important. Il est en 2013 le troisième arrondissement le plus riche de la ville. Ces deux arrondissements se caractérisent également par une forte proportion de jeunes, avec un habitant sur trois qui a entre 15 et 29 ans dans le1er arrondissement, un sur cinq dans le4e[205].

Les arrondissements dits populaires sont en périphérie de la ville, parmi eux : le (7e arrondissement) avec un revenu fiscal de référence de 20 702 euros, pour le (8e arrondissement) le revenu fiscal moyen est de 17 881 euros par an et pour le (9e arrondissement) le revenu fiscal de référence est de 17 811 euros.

Quant au reste de l'agglomération, les banlieues du Nord et de l'Ouest (les communes situées sur lesmonts d'Or) sont des communes aisées (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or,Saint-Didier-au-Mont-d'Or), alors que certaines communes du sud (Vénissieux) et de l'Est lyonnais (Saint-Priest,Vaulx-en-Velin) sont plus populaires.

Ville cosmopolite

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La place du Pont (aujourd'hui Gabriel-Péri) et le cours Gambetta ont toujours été l'un des premiers réceptacles de la population d'origine immigrée arrivant à Lyon.

Fondée par lesRomains, la cité deLugdunum accueillait dans l'Antiquité d'importantes communautés orientales (Asie Mineure,Grecs, etc.) selon l'épigraphie des monuments funéraires. Durant la Renaissance, Lyon a vu s'installer de nombreux transalpins, notammentGénois,Lombards,Lucquois etFlorentins (dont les familles de banquiers, les Guadagni — patronyme francisé « Gadagne ») ; à ces populations se sont ajoutés desFlamands, desGermains et desHelvètes.

Au cours de son histoire, Lyon a accueilli de nombreuxItaliens. Jusqu'à la fin duXIXe siècle, ils étaient surtout originaires du Nord de la péninsule. On notait aussi à cette période l'installation de Suisses et de Prussiens. Au début duXXe siècle, lesRusses, lesJuifsashkénazes fuyant les pogroms et lesArméniens, cibles de génocide dans l'Empire ottoman, s'établissent aussi à Lyon. Cette dernière communauté compte aujourd'hui[Quand ?] 60 000 individus. LesGrecs d'Asie Mineure se joignent à eux dans le quartier de La Guillotière.

Dans les années 1920, Lyon connaît un afflux massif d'Italiens cherchant du travail ou fuyant lefascisme ; ils sont surtout originaires du Nord duPiémont et du sud duLatium. Interrompue par la Seconde Guerre mondiale, cette immigration reprendra jusqu'au milieu des années 1960 alors que les Italiens sont désormais surtout originaires du Sud (Sicile,Pouilles,Campanie, etc.) et du Nord-Est de l'Italie (Frioul, Vénétie)[206]. Aujourd'hui, la population lyonnaise d'origine italienne reste très importante. Parallèlement, au cours des années 1940, commença aussi l'immigration depuis l'Espagne (30 000 à 40 000 personnes) et lePortugal (aujourd'hui, environ 60 000 personnes). Avec laguerre d'Algérie et les guerres d'indépendance, ce sont les populations maghrébines d'Algérie, deTunisie et duMaroc — une communauté qui représente actuellement entre 150 000 et 180 000 personnes — qui s'installent dans l'agglomération, mais aussi 50 000 à 60 000 pieds-noirs et desJuifsséfarades. Aujourd'hui, l'ensemble de la communauté juive comprend entre 35 000 et 40 000 personnes.

Depuis les années 1970, les immigrants sont surtout originaires de l'Afrique subsaharienne (environ 40 000 personnes), de Turquie (environ 40 000 personnes), d'Asie (2e Chinatown de France, dans le7e arrondissement ; mais aussi duLaos, duCambodge, duViêt Nam) et d'Europe de l'Est. Le nombre d'Antillais et deRéunionnais s'élève environ à 40 000 membres. Par ailleurs, c'est à Lyon que les Réunionnais sont les plus nombreux en France métropolitaine. Enfin, une communauté sud-américaine est présente notamment dans le quartier de Perrache depuis les années 1980. Il convient de mentionner que le quartier de l'ancien faubourg de La Guillotière, complètement intégré à la ville dès la fin duXIXe siècle, constitue un point d'ancrage pour les populations immigrées, un lieu de rendez-vous pour ces dernières, ses rues comportent de nombreux commerces dits« ethniques » ; à ce titre, l'épicerie« Bahadourian » se situe non loin de la place Gabriel-Péri (place du Pont pour les Lyonnais). Les différentes autorités religieuses notamment catholiques, juives et musulmanes, soulignent régulièrement la qualité du dialogue inter-religieux existant à Lyon. En 2015, un rapport de l'Inspection générale de l'administration relevait que « le dialogue inter-religieux est fortement porté par les collectivités territoriales » lyonnaises[207]. Ce dialogue est aussi, selon les auteurs du rapport, le fruit d'une histoire ancienne « de l’intégration, et d’une manière plus générale de la conscience démocratique ». L'université Lyon-III et l'Institut catholique de Lyon ont mis en place un diplôme universitaire intitulé « religion, liberté religieuse et laïcité »[208] ainsi qu'un certificat « connaissance de la laïcité », avec le soutien de la préfecture du Rhône.

Nombre de ménages et propriétaires

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Les propriétaires à Lyon (part et Pourcentage) dans les IRIS des 9 arrondissements.
Cette carte est inspirée de l'étude de l'INSEE dénommée "Logement en 2020 Recensement de la population - Base infracommunale (IRIS)". La Variable pour créer cette carte fut la "P20 MEN"
Nombre de ménages par IRIS dans les 9 arrondissements de Lyon.

La ville de Lyon possède une population très variée tant d'origine que de richesse. On peut le voir avec des cartes notamment avec la répartition du nombre de ménages parIRIS mais aussi par la part de propriétaires dans ces derniers[209].

Enseignement

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Primaire et secondaire

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Tous statuts confondus (public/privé), il existe plus de250 écoles maternelles ou primaires[210], une cinquantaine de collèges[211] (110 dans le département) ainsi qu'une cinquantaine de lycées dont plus d'une vingtaine sont privés[212] (57 lycées au total dans le département) répartis sur le territoire de la ville.

Par le passé, tous les lycées (dépendants des conseils régionaux) étaient situés en préfecture, ceci explique qu'une écrasante majorité des lycées du département soit située à Lyon, tandis que les collèges (dépendants des conseils généraux) sont plus uniformément implantés sur le territoire.

Lyon accueille aussi la cité scolaire internationale, une école internationale publique.

Supérieur

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Article détaillé :Études supérieures à Lyon.
Grand amphithéâtre de l'université Lumière-Lyon-II.

Environ 155 500[213] étudiants fréquentent les trois universités publiques et autres établissements supérieurs de l'agglomération lyonnaise (plus de 73 000 dans des établissements situés dans la commune de Lyon, les différences d'effectifs s'expliquant par la présence de campus à l'extérieur de la ville dans les communes deBron,Écully,Vaulx-en-Velin etVilleurbanne), ce qui fait de Lyon la deuxième ville étudiante de France.

Universités
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Grandes Écoles et établissements spécialisés
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Établissements publics dépendant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
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Établissements publics hors ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
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Établissements d’enseignement supérieur privés spécialisés
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Manifestations culturelles et festivités

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La colline de Fourvière et la primatiale Saint-Jean durant lafête des Lumières.
La fontaine des Jacobins spécialement décorée pour la convention mondiale de la Rose en 2015

De nombreux événements culturels ponctuent la vie des habitants, parfois de renommée internationale comme la traditionnelleFête des Lumières (ou Illuminations) qui s'y tient pendant quatre jours autour du8 décembre et la fin de semaine la plus proche, pendant laquelle les Lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des bougies le soir du 8 décembre. Les origines de cette fête remontent auXIXe siècle et sont liées à l'inauguration de la vierge dorée placée au sommet de lachapelle Saint-Thomas de Fourvière. Il est dit que la Vierge Marie aurait sauvé la ville de la peste en 1643 et que les habitants de Lyon auraient, au moment de l'inauguration de la statue commémorant un long attachement au culte marial, allumé des lumignons à leurs fenêtres après l'arrêt subit de l'orage ayant perturbé les festivités prévues[225]. Aujourd'hui, elle a pris une dimension touristique avec l'embrasement des monuments de la ville par des techniciens professionnels venus du monde entier pour cette occasion. Cette fête est désormais étirée sur quatre jours avec comme épicentre le soir du 8 décembre, les Lyonnais restent cependant attachés à la tradition avec les fenêtres illuminées et les déambulations le soir du 8 décembre. La fête est aujourd'hui de rayonnement international et attire chaque année près de4 millions de visiteurs.

En dehors de la Fête des Lumières qui est l'événement emblématique de l'année, d'autres manifestations d'envergure rythment la vie culturelle à Lyon :

  • Quais du polar, festival littéraire qui a lieu chaque année fin mars. Manifestation dédiée au genre policier, qui s'articule autour d'un salon du roman policier, de rencontres avec les auteurs, débats, conférence, projection de films. Le prix des lecteurs « Quais du Polar » est décerné au cours du festival ;
  • LesNuits sonores, festival de musiques électroniques et indépendantes se déroulant chaque année autour du jeudi de l'Ascension. Cet événement est devenu en10 ans un festival de référence en Europe tant par la qualité de la programmation musicale, que par l'originalité du concept : durant cinq jours, le festival investit plus de 40 lieux emblématiques de la ville : rues, musées, friches industrielles, berges ;
  • LesNuits de Fourvière, est un festival pluridisciplinaire (musique, théâtre, danse…) qui est l'événement culturel de l'été. La soixantaine de représentations se déroule chaque soir dans le cadre grandiose duthéâtre antique de Fourvière depuis 1946 ;
  • LaBiennale de la danse créée en 1984, est un festival de danse contemporaine qui a lieu les années paires, en septembre. Le point d'orgue est le défilé chorégraphique qui rassemble 4 500 participants sous les yeux de 300 000 spectateurs massés tout le long du parcours entre Terreaux et Bellecour ;
  • LaBiennale d'art contemporain créée en 1991, est une exposition d'art qui a lieu les années impaires. La manifestation rassemble des artistes du monde entier dont les œuvres sont exposées dans quatre principaux lieux :La Sucrière, lemusée d'Art contemporain de Lyon, la Fondation Bullukian et l'Usine Tase àVaulx-en-Velin ;
  • LeFestival Lumière de Lyon, qui se déroule en octobre depuis 2009, est un festival de cinéma organisé par l'Institut Lumière et leGrand Lyon. LePrix Lumière est décerné à une personnalité du7e art, en hommage à l'ensemble de son œuvre et à sa contribution pour le cinéma, dans la ville même où a été inventé lecinématographe parAuguste et Louis Lumière en 1895 ;
  • Le Festival Écrans mixtes, festival de cinéma queer se déroule chaque année en mars depuis 2011.
  • L'Original Festival qui se déroule au début d'avril, est un festival de hip-hop de breakdance et de concours de graff, avec de nombreux concerts d'artistes mythiques du mouvement rap. Il a pour but de faire découvrir l'art urbain au plus grand nombre de personnes pendant cinq jours.
  • OctoGônes[226], la convention du jeu et de l'imaginaire, organisée par la fédération des associations du jeu et de l'imaginaire de Rhône-Alpes (FAJIRA)[227] se déroule lors du premier week-end d'octobre : en raison de la pandémie de Covid-19, la onzième édition n'ayant pu avoir lieu en 2020, elle s'est tenue en 2021 du 1ᵉʳ au 3 octobre ;

Le 5 septembre 2004, l'écurieRenault F1 Team y fait rouler des monoplaces pilotées parFernando Alonso etFranck Montagny. Depuis 2003, est organiséPlace aux livres, le Salon du Livre de Lyon, qui est aussi le Salon national des éditeurs indépendants des différentes régions de France. En 2015, Lyon a accueilli la Convention mondiale des roses[228].

Santé

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Les hôpitaux de Lyon sont regroupés au sein deshospices civils de Lyon.

Les hôpitaux de Lyon sont structurés par leshospices civils de Lyon, qui regroupent17 établissements hospitaliers, parmi lesquels on peut notamment citer l'hôpital Édouard-Herriot et l'ancienHôtel-Dieu de Lyon qui a été vendu par la ville et devenu un hôtel de luxe ou encore l'hôpital de la Croix-Rousse. Lyon possède le2e CHU deFrance[229].

Lyon est bien pourvue sur le plan médical, tant en ce qui concerne les places en milieu hospitalier que la démographie médicale. Ainsi, d'après une étude d'octobre 2019, la densité de médecin généraliste est de 130,3 pour 10 000 habitants[230].

Lyon est aussi un haut lieu desgreffes chirurgicales. La première greffe de la main au monde, en 1998, et la première greffe bilatérale des deux mains et des deux avant-bras au monde, en 2000, ont toutes les deux été réalisées par le docteurJean-Michel Dubernard, célèbre chirurgien lyonnais[231].

La faculté de médecine est fondée seulement en 1874[232], et ouverte en 1877 : depuis 1803, les trois seules facultés françaises sont à Paris, Montpellier et Strasbourg.

Cadre de vie

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La ville de Lyon est reconnue enFrance pour offrir un cadre de vie très plaisant, parce qu'elle serait un bon compromis entre une grande ville de l'envergure deParis et une ville plus proche de la nature. Lyon a d'ailleurs été primée en 2007 d'un« Liveable Communities », àLondres, prix qui récompense les villes où il fait bon vivre[233]. Lyon est devenue la7e ville d'Europe sur la qualité de vie, en novembre 2008[234].

Les concentrations moyennes departicules fines (PM2,5) et dedioxyde d’azote (NO2) représentent à Lyon plus du double des seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une étude de l’association Respire publiée en 2022 souligne que l’ensemble des élèves des établissements scolaires de la ville sont exposés à des concentrations dangereuses pour la santé[235].

Un important complexe industriel dénommé « couloir de la chimie », implanté le long du fleuve dans le Sud de l'agglomération lyonnaise, constitue une menace de pollution. La qualité de l'air est surveillée par des détecteurs de niveau de pollution qui donnent l'alerte en cas de besoin. Le sud du quartier deGerland est d'ailleurs classé site à risque par ladirective Seveso (directive européenne 96/82/CE) en raison de l'implantation du laboratoire P4 renfermant des virus mortels[236] et d'usines pétrochimiques implantées non loin[237].

Sports

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Article détaillé :Sport à Lyon.

Lyon possède, avec plus de 120 000 licenciés, une culture sportive solide. La ville a été désignée comme laVille la plus sportive de France en 1961. Depuis 2002[238], la ville de Lyon accueille lemarathon« Run in Lyon », qui fait partie des événements de course à pied retenus pour la tournée nationale du France Running Tour. En 2008, cet événement sert de support auxchampionnats de France.

Clubs

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NomSportDivisionStade/SalleFondationTitres
Olympique lyonnaisFootballLigue 1Parc Olympique lyonnais19507
Olympique lyonnais (féminines)FootballDivision 1Groupama OL Training Center200415
LDLC ASVELBasket-ballPro AAstroballe194821
LOURugby à XVTop 14Stade de Gerland18962
Lyon Villeurbanne XIIIRugby à XIIIEliteStade Georges-Lyvet19342
FC Lyon HockeyHockey sur gazonEliteStade Henri-Cochet189311
CRO LyonSport-boulesElite 1Clos Jouve194710
Lyon Floorball ClubFloorballDivision 1Gymnases différents20061
Lyon Hockey ClubHockey sur glaceDivision 3Patinoire Charlemagne19970
ASUL Lyon Volley-BallVolley-ballNationale 2Palais des sports de Lyon19450
Rink hockey club de LyonRink hockeyNationale 1Skating de la Duchère19830
LDLC ASVEL fémininBasket-ballLFBSalle Mado Bonnet20001
Aviron union nautique de LyonAvironFédération française d'avironSaône1880
Lyon AthlétismeAthlétismeDivision Elite[239]Stade de Gerland2007
Club des Sports de Glace de LyonPatinage artistique -Danse sur glaceFédération française des sports de glacePatinoire Charlemagne1955
Masque de FerEscrimeFédération française d'escrimeSalle Crillon1910
Canoë Kayak Lyon Oullins la Mulatière C.K.L.O.M.KayakFédération française de canoë-kayakParc des Berges Sud1950

Enceintes sportives

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LeParc Olympique lyonnais, provisoirementnomméGroupama Stadium.
Lestade de Gerland, officiellement le Matmut Stadium.

Événements sportifs

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Lyon a accueilli seize fois leTour de France cycliste et fut ville départ en 1991 après avoir été la ville qui accueillit les championnats du monde sur piste en 1989 (parc de la Tête-d'Or).

Au début desannées 1990, la ville de Lyon accueille la deuxième édition de l'Open d'Europe de snooker, après celle tenue àDeauville l'année précédente.

En 1986, la finale de la Coupe des vainqueurs de Coupe (ancienne C2), qui a opposé le Dynamo Kiev à l'Atletico de Madrid, a eu lieu au stade de Gerland. Celui-ci a accueilli quelques matches de la Coupe du monde 1998 de football et de la Coupe du monde 2007 de rugby. Les championnats du monde de gymnastique artistique 1926, les championnats du monde de hockey sur glace 1974 et les championnats du monde d'escrime 1990 se sont aussi déroulés à Lyon.

Les championnats d'Europe de patinage artistique 2006 se sont déroulés dans la ville. Lyon a accueilli la demi-finale de laCoupe Davis de tennis en 2010, qui a vu la France battre sèchement l'Argentine. Entennis, la ville accueille également unATP 250 depuis 2017.

Depuis 2008, la ville accueille leLyon Urban Trail, le premier trail urbain de France[243].

En 2016, Lyon est l'une des villes-hôtes de l'Euro 2016, championnat de football européen, dont cinq matchs et une demi-finale se sont joués auParc Olympique lyonnais.

En 2018, la ville a accueilli la finale de laLigue Europa 2017-2018, auParc Olympique lyonnais[244].

En 2019, leParc Olympique lyonnais a accueilli les demi-finales et la finale de laCoupe du Monde Féminine de Football de la FIFA.

Candidatures aux Jeux olympiques

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Lyon a été candidate auxJeux olympiques de1920,1924 et1968. En outre, en 1995, la ville, associée avec la régionRhône-Alpes, déposa un dossier pour représenter la France à la candidature pour les Jeux olympiques de2004, mais leComité national olympique et sportif français lui préféra le projet deLille[245].

Médias

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Presse

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Le Progrès est l'un des grands quotidiens de la région lyonnaise. Créé en 1859, le journal n'a interrompu sa parution que lors de la Seconde Guerre mondiale, les journalistes ayant préféré saborder le journal plutôt que de collaborer.

Il partage l'espace presse lyonnais avec plusieurs autres journaux papiers et médias en ligne, commeLyon Capitale,LyonMag,Tribune de Lyon, mais aussi des sites d'information politiquement plus ancrés à gauche, commeRue89 Lyon, et enfin le site d'extrême gaucheRebellyon.info.

Radios

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Article détaillé :Radios à Lyon.
  • 88.4RCF Lyon : réseau de radios chrétiennes associatives dont le siège national est à Lyon ;
  • 89.3Virage Radio : radio locale commerciale proposant de l'électro-rock. Elle émet aussi àGrenoble (89.4),Chambéry (89.9) etChamonix-Mont-Blanc (99.9) et appartient àEspace Group. Avant 2008, c'était le programme de la radio suisseCouleur 3 avec des décrochages locaux réalisées depuis Lyon ;
  • 89.8 RTU : radio associative associée depuis 2013 àRadio Nova ;
  • 90.2Lyon Première : radio locale commerciale diffusant de la musique et des informations sur Lyon ;
  • 90.7 Radio Brume : la radio étudiante de Lyon ;
  • 91.1 Radio Salam : radio associative visant la communauté maghrébine lyonnaise. Depuis 2011, elle émet aussi sur le 106.5 àBourg-en-Bresse ;
  • 91.5 Radio Pluriel : radio associative basée àSaint-Priest axée sur la diversité ;
  • 92.0Radio Scoop : principale radio locale commerciale d'une partie de la région Rhône-Alpes Auvergne, dont les studios se trouvent àSaint-Cyr-au-Mont-d'Or. Elle possède plusieurs fréquences à l'ouest de la régionRhône-Alpes et sur une partie de l'Auvergne où elle réalise des décrochages locaux pour plusieurs zones de fréquences ;
  • 92.9Nostalgie Lyon : Réseau national émettant encatégorie C et appartenant àNRJ Group. Le programme lyonnais est aussi entendu àAnnonay sur la même fréquence depuis 2011 ;
  • 93.7M Radio : radio nationale rachetée en 2010 parEspace Group, diffusant exclusivement de la musique française de tous styles musicaux. Ses studios se trouvent àParis mais des décrochages lyonnais sont réalisés depuis le siège d'Espace Group, à Lyon ;
  • 94.5 Radio Judaïca Lyon : radio associative visant la communauté juive lyonnaise ;
  • 96.9Radio Espace : radio locale commerciale proposant des hits. Elle appartient àEspace Group et émet également dans le Beaujolais àLamure-sur-Azergues sur 105.7 et dans les monts du Lyonnais àSainte-Foy-l'Argentière sur 97.5 ;
  • 97.3Jazz Radio : radio nationale proposant du jazz, de la soul, du funk et d'autres styles musicaux. Elle a ouvert beaucoup de fréquences partout en France lors du plan FM 2006 du CSA puis en 2011. Elle appartient àEspace Group. Avant 2009, elle s'appelait Fréquence Jazz ;
  • 98.4Tonic radio : radio locale commerciale proposant des hits et qui retransmet notamment les matchs de l'Olympique lyonnais. Depuis 2011, elle couvreVillefranche-sur-Saône (94.7) etBourgoin-Jallieu (97.8), reprenant les auditeurs de l'ancienne Radio "ChallengeFM" puis en 2013, elle arrive àVienne sur 95.1 ;
  • 98.9Chérie FM Lyon : réseau national émettant encatégorie C et appartenant àNRJ Group. Le programme lyonnais est aussi entendu àVienne sur 102.4 FM et àBourgoin-Jallieu sur 100.5 FM ;
  • 99.3 Radio Capsao : radio associative lyonnaise axée sur les musiques « ensoleillées » (latino, zouk…). Depuis 2011, elle diffuse son programme sur le 99.4 àVienne et sur le 89.9 àOyonnax où des décrochages locaux sont réalisés ;
  • 100.3Eutope 2 Rhône : réseau national émettant encatégorie C et appartenant àLagardère News. Le programme lyonnais est aussi entendu àValence sur 91.3 ;
  • 100.7 Sol FM : radio associative basée àOullins, dans le Sud-Ouest de Lyon, adhérente à Férarock ;
  • 101.5Générations Lyon : radio de catégorie B proposant du hip-hop. Il s'agit de la déclinaison lyonnaise de la radio parisienneGénérations depuis juin 2016. Elle était indépendante et s'appelait « Sun 101.5 ». Elle appartient àEspace Group tout comme sa consœur parisienne ;
  • 102.2Radio Canut : radio associative « rebelle » lyonnaise ;
  • 102.6 Radio Arménie : radio associative visant la communauté arménienne de Lyon. Elle émet aussi sur 106.1 àVienne ;
  • 103.0NRJ Lyon : réseau national émettant encatégorie C et appartenant àNRJ Group. Le programme lyonnais est aussi entendu sur la même fréquence àVienne sur la même fréquence ;
  • 105.8 Radio Italienne de Lyon et du Rhône : radio visant la communauté italienne lyonnaise et proposant des chroniques pour Lyon, quoiqu'elle soit basée àGrenoble ;
  • 106.3 Impact FM : radio locale commerciale proposant une programmation « oldies ». Elle émet aussi depuis 2011 àVienne sur 96.7 et avait une fréquence surValence (107.0) jusqu'en 2008 (aujourd'hui, la fréquence appartient àBeur FM) ;
  • 107.3RFM Lyon : réseau national émettant encatégorie C et appartenant àLagardère News. Le programme lyonnais est aussi entendu àVienne sur la même fréquence et àBourgoin-Jallieu sur 91.7 ;
  • Radio Metal : webradio orientée sur lemétal basée à Lyon.

Le groupe de radios localesEspace Group est situé dans le quartier de Confluence, sur le quai Rambaud. Il dirige plusieurs radios locales (Radio Espace, Virage Radio, Générations, ODS Radio, La Radio Plus, Alpes 1, Durance FM) et 2 radios nationales (Jazz Radio et MFM Radio).

Chaînes de télévision

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  • BFM Lyon (ex - Télé Lyon Métropole : TLM) Une chaîne de télévision d'information en continu sur la métropole de Lyon, depuis le ;
  • Euronews, chaîne pan-européenne dont le siège est à Lyon, dans le quartier deConfluence, depuis 2015 (auparavant àÉcully dans la métropole de Lyon, dès sa création en 1993) ;
  • France 3 Rhône-Alpes, depuis 1954 ;
  • Lyon TV, chaîne locale généraliste mais exclusivement accessible sur le câble lyonnais et par la fibre lyonnaise deBouygues Telecom ;
  • OL Play, la chaîne du club de l'Olympique lyonnais, disponible chez tous les opérateurs satellite et ADSL.

Cultes

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La façade de lagrande synagogue de Lyon (Lyon2e).
L'atrium de lagrande mosquée de Lyon (Lyon8e).
Article détaillé :Édifices religieux de Lyon.

Économie

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Le quartier d'affaires dela Part-Dieu (Lyon3e), et ses immeubles de grande hauteur en 2021 : de gauche à droite, latour Silex 2, la tourTo-Lyon en travaux, latour Part-Dieu, dit « le crayon », latour Incity et latour Oxygène.
La salle de la Corbeille, au cœur dupalais du Commerce où siège laChambre de commerce et d'industrie de Lyon.
La marque de promotion internationale de la ville à l'étranger, ONLYLYON.
Article détaillé :Économie lyonnaise.

L'économie est portée par des projets ou des réalisations en cours, notamment des constructions detours de bureaux comme latour Oxygène. La construction de cette tour est une étape dans l'élaboration d'uneligne d'horizon lyonnaise qui accueille, en 2015, latour Incity de200 mètres de hauteur, plus haute que latour Part-Dieu, puis la tourTo-Lyon à l'horizon 2022.

Après une période de déshérence, larue Grôlée, située au cœur du quartier des Cordeliers sur la Presqu'île, connait un renouveau consacré au commerce demarques[249]. D'autres projets tels que les tours Charlemagne Est et Ouest situé au sud de la presqu'île devrait soutenir ce portage[250],[251].

Sur le plan de la recherche médicale, le Grand Lyon crée le Centre d'infectiologie, dont une première tranche a été livrée en avril 2009, avec ses 8 400 m2 de laboratoires et ses450 chercheurs.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2021, lerevenu fiscal médian par ménage est de 25 430 [252].

En 2021, 39 % des foyers fiscaux ne sont pas imposables[252].

Emploi

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En 2021, la population de lazone d'emploi âgée de 15 à 64 ans s'éleve à 1 217 345 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs dont 67,1 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs[253], pour des taux nationaux respectivement de 74,7 %, 65,6 % et 9,1 %[254].

En 2018, l'indice de concentration d'emploi[Note 6] est de 109.4 %[255], ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[I 5].

Entreprises et commerces

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Au 31 décembre 2010, Lyon comptait 57 219 établissements : 94 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 345 dans l'industrie, 26 981 dans la construction, 43 468 dans le commerce-transports-services divers et 8 621 étaient relatifs au secteur administratif[I 6].

En 2011, 6 791 entreprises ont été créées à Lyon[I 7], dont 3 099 par desautoentrepreneurs[I 8].

En novembre 2015, Lyon s'est dotée d'une monnaie locale, la « Gonette », utilisable dans certains des commerces de la Métropole[256]

Attractivité

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Pour promouvoir son image internationale, tant sur le plan économique que touristique, la ville a créé en 2007 la marqueONLYLYON[257].

Lyon occupe la3e place auclassement des dix destinations les plus durables (derrièreNantes etAngers) d'après Booking.com[258] et la16e place au classement Emerging Trends in Real Estate Europe 2019 portant sur l'attractivité des métropoles économiques européennes[259], et compte 50 000 expatriés parmi ses habitants[260].Gérard Collomb a évoqué en 2009 l'objectif d'intégrer letop 15 des villes européennes[261].

On peut ainsi noter la présence de grandes entreprises ou organismes internationaux :

Deuxième ville étudiante de France, Lyon accueille plus de 125 000 étudiants, dont environ 13 % sont étrangers, faisant de Lyon une des villes européennes attractives en ce qui concerne les études supérieures[263]. Au début de 2012, une étude de l'Agence pour l'emploi des cadres (APEC) montre que, sur 15 grandes villes françaises, Lyon est la préférée des jeunes cadres et des jeunes diplômés : 73 % des jeunes diplômés et 66 % des jeunes cadres ; la citent comme « agglomération attractive »[264],[265],[266].

Par ailleurs, Lyon a inspiré plusieurs projets immobiliers. Le projetLyon Dubaï City, résulte d'un attachement personnel de l'émir Buti Saeed al Gandhi à Lyon, combiné à une attractivité de la ville sur le plan culturel et commercial. Ce projet, qui devrait être inauguré au début de 2012, consiste en la reconstitution, en plein cœur deDubaï, de quartiers typiques de la ville de Lyon. Des partenariats culturels sont également envisagés. De même, pour les50 ans du jumelage Lyon-Yokohama,Yokohama a créé un vrai quartier lyonnais avec les principaux monuments lyonnais et il y a eu, en juin 2009, un concours du meilleur cuisinier japonais, présidé par un jury de cuisiniers lyonnais[réf. nécessaire].

Des assemblées internationales se tiennent à Lyon :

  • Forum mondial du poids lourd et du bus, depuis 2007 ;
  • le salon annuel Pollutec (rassemblant les entreprises et technologies traitant les diverses pollutions et plus généralement œuvrant pour l'environnement) a lieu à Lyon (Eurexpo) depuis 1988 ;
  • le salon International de l'automobile (tous les deux ans, roulement effectué avec Paris).

LePIB de Lyon et de son agglomération est de 89 milliards d'euros en 2023[267], ce qui la classe au2e rang français derrièreParis et sa région. La ville est une « ville mondiale de type Bêta - » selon le classement desvilles mondiales créé par l'université de Loughborough[268]. Elle se place ainsi au même niveau queSeattle,Calcutta ou encoreRotterdam. C'est la2e ville française du classement, après Paris.

La ville constitue unpôle de développement de niveau européen. Sa position de carrefour de communication favorise son attraction et son rayonnement. La région lyonnaise a une longue tradition d'initiativeséconomiques et technologiques :banque etimprimerie à laRenaissance, puisgénie mécanique etrecherche scientifique enmédecine,physique,virologie… Tous les secteurs industriels sont représentés, mais on peut mettre en exergue plusieurs domaines dans lesquels Lyon jouit d'une réputation internationale : lamécanique, letextile, lasanté, lachimie et lapharmacie.

La ville de Lyon travaille en partenariat avec les acteurs publics locaux pour faciliter la création et l'installation des entreprises sur son territoire, l'ADERLY, laChambre de commerce et d'industrie de Lyon, et leGrand Lyon.La ville a d'ailleurs sa propre marque pour l'illustrer à l'international :ONLYLYON. La ville a aussi une tradition d'innovation sociale. De nombreux instigateurs d'action sociale se sont engagés par le biais religieux (Père Chevrier) ou en initiant le mouvementhumanitaire (nombreusesONG) et en cherchant à concilier dynamisme économique etprogrès social. Lyon est le siège de laChambre régionale de commerce et d'industrie Rhône-Alpes. Elle est aussi le siège de laChambre de commerce et d'industrie de Lyon qui gère, outre les aéroports de Lyon (voir Communications extérieures plus haut), des zones d'activités.

Le classement ECER-Banque Populaire a élu Lyon,9e ville européenne préférée des entrepreneurs en 2010[269].

Grandes entreprises

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La ville accueille le siège de plusieurs sociétés cotées en Bourse auCAC Mid 60 (April Group,BioMérieux,Boiron) et auCAC Small (Cegid,GL events,Infogrames,LVL Medical,Toupargel) et les sièges sociaux de groupes nationaux et internationaux (Electronic Arts,Aéroports de Lyon,Alptis,April,Babolat,Compagnie nationale du Rhône,Descours & Cabaud,Euronews,Groupe Apicil,Fiducial,Interflora,Iveco Bus, LeCrédit lyonnais (LCL),Merial,Panzani,Plastic Omnium,Renault Trucks,Sanofi Pasteur,Voisin).Feu vert,Groupe SEB et Manitowoc ont leur siège dans la ville voisine d'Écully etLDLC àLimonest[270].

La ville accueille aussi les établissements secondaires de grands groupes commeAreva,EDF,M6 web etNexans[271].

Quartiers d'affaires

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La spécialisation de certains secteurs de la ville font émerger plusieurs pôles tertiaires :

Les principales tours du quartier d'affaires de la Part-Dieu :

PlaceNomDate de livraisonHauteurÉtagesÉtat
1Tour M2Inconnue21555En projet[273]
2Tour Incity201520039Construite
3To-Lyon202217143Construite
4Tour Part-Dieu197716542Construite
5Tour Silex 2202113032Construite
6Tour Oxygène201011628Construite
7Tour Swiss Life19828221Construite
  • LaCité internationale de Lyon : créé de toutes pièces par l'architecte italienRenzo Piano et achevé en 2006, ce quartier, situé au bord duparc de la Tête-d'Or accueille aujourd'hui des commerces et de grandes entreprises prestigieuses ;
  • Le quartier de laConfluence : ce secteur de lapresqu'île, au sud du quartier de Perrache est un nouveau pôle de développement tertiaire et commercial dont la vocation est de doubler la superficie du centre-ville[274]. En constante évolution depuis la fin des années 1990, ce quartier, appelé à devenir un pôle d'affaires majeur, est le théâtre de nombreux travaux de construction, en 2011.

Recherche

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Lyon abrite le laboratoireP4 Jean Mérieux où se trouvent les agents biologiques pathogènes declasse 4 telsEbola,Marburg,Nipah,Hendra ou encoreCongo-Crimée. Les infrastructures nécessaires au confinement de ces agents donnent le caractère exceptionnel d'un tel laboratoire[275],[Note 7].

Sanofi Pasteur a construit une usine de production du vaccin contre la dengue, àNeuville-sur-Saône. Ce centre, d'une valeur de350 millions d'euros, a ouvert et« deviendra en 2015/16 le premier centre de production de vaccin contre la dengue » selon Olivier Charmeil, le PDG de Sanofi Pasteur[277].

La cancérologie, avec l'implantation duCIRC en 1965[278] et à la suite du plan anticancer de 2003, est devenue la première force scientifique à Lyon. Entre 2007 et 2015, elle représente 60 % des publications scientifiques lyonnaises, soit 13,1 % de celles qui paraissent sur le territoire[279].

Sous l'impulsion duCancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes (CLARA) qui regroupe tous les acteurs dans le domaine du cancer (210 équipes académiques et cliniques, soit 1 500 chercheurs), cette dynamique se traduit par la création dans la région concernée de soixante-dix jeunes pousses (start-up) en 2015[280].

Tourisme

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Carte monumentale de Lyon datant de 1894.
Le tourisme fluvial est très présent à Lyon avec cebateau-bus naviguant sur leRhône.

Avec8,5 millions de touristes par an en 2021 puis9 millions en 2023[281], Lyon est la deuxième ville touristique de France en 2023[282].

La ville de Lyon dispose de son propre organisme touristique appeléLyon Tourisme et congrès[283], proposant des visites organisées par des guides conférenciers. Ces guides sont aptes à communiquer dans plusieurs langues. Depuis août 2009, il est désormais possible de prévoir sa visite guidée en totalité depuis Internet[284].

Le tourisme, très intense en France, profite beaucoup à Lyon en particulier : il a généré plus de1 milliard d'euros de retombées économiques en 2010 pour une durée de séjour moyenne de un à deux jours (au total, 3,5 millions de nuitées en 2006). Le chiffre d'affaires du tourisme provient à 60 % du tourisme d'affaires et 40 % du tourisme de loisirs. 54 % des touristes sont étrangers[285]. En janvier 2009, Lyon décroche la première place du marché hôtelier français.

La ville compte "près de 600 cours remarquables et traboules situées dans le Vieux Lyon, en Presqu’île et dans les pentes de la Croix-Rousse"[281], dont une cinquantaine ouvertes à la visite[281], et ces passages discrets reliant une rue à l’autre sont "victimes de la surfréquentation touristique"[281], suscitant des protestations[281]. En contrepartie d’un accès public en journée, municipalité et la métropole gèrent l’entretien, la réparation des sols et de l’éclairage, ainsi que le nettoyage des tags, via un contrat avec les propriétaires[281].

Tourisme d'affaires
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En ce qui concerne le tourisme d'affaires[286]. La ville occupe la2e place au classement français pour le nombre de manifestations internationales (classement ICCA 2023[287], derrière Paris et devant Strasbourg et Nice). Toujours selon ce classement, la ville occupe la36e place mondiale devantMelbourne,Tokyo etNew York. Un touriste d'affaires dépense en moyenne 224 € par jour[288].

Événements touristiques
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Parmi les principaux événements touristiques, on peut citer :

  • LaFête des Lumières (2 millions de visiteurs en 2023)[289], fête annuelle (le 8 décembre) proposant des animations basées sur des œuvres lumineuses et pyrotechniques ;
  • LesNuits de Fourvière (166 000 spectateurs en 2023[290]), festival annuel se déroulant entre juin et août ;
  • LaBiennale de la Danse (230 706 spectateurs en 2023[291]) ;
  • LaBiennale d'art contemporain (plus de 274 225 spectateurs en 2022[292]) ;
  • LesNuits sonores (102 000 festivaliers en 2023[293]), un festival de musique électronique se déroulant durant le week-end de l'Ascension ;
  • LesQuais du polar (90 000 visiteurs en 2023[294]), festival du polar[295] ;
  • LeLyon BD festival (80 000 entrées en 2023) en quelques années le festival est devenu un rendez-vous incontournable de la bande dessinée en France[296] ;
  • L'Original, festival de hip-hop indépendant de graff et de danse urbaine (début avril)[297] ;
  • Festival Lumière, festival du patrimoine cinématographique, en octobre (180 000 spectateurs) en 2022[298] ;
  • Le Lyon street-food festival (39 000 festivaliers[299]).

Culture locale et patrimoine

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Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique remarquable, comme l'attestent les nombreux titres officiels ou officieux et autres distinctions décernés à la ville :

  • Capitale des Gaules[300] : Lyon fut l'une des plus grandes villes de la Gaule romaine. Un rassemblement annuel des délégués des soixante nations gauloises se réunissait chaque année au sein de sonsanctuaire fédéral des Trois Gaules.
  • Capitale mondiale de lagastronomie[301] : lacuisine lyonnaise[302] est ancienne, riche en spécialités locales et a été forgée par d'emblématiques chefs reconnus. C'est à Lyon que se tient le SIRHA (Salon international de la restauration de l'hôtellerie et de l'alimentation de Lyon), un événement annuel mondial référent pour l'ensemble des métiers de bouche. C'est durant ce salon que le Bocuse d'Or est remis au gagnant duConcours mondial de la cuisine.
  • Ville des Lumières : si Paris est la Ville-Lumière, Lyon est la ville des Lumières, en référence à safête des Lumières, à l'invention ducinéma par lesfrères Lumière, ainsi que par la création du tout premierplan lumière, permettant de mettre en valeur les paysages et les monuments urbains de nuit.
  • Ville berceau du cinéma : avec l'invention du cinématographe par lesfrères Lumière dans le quartier de Monplaisir, ainsi qu'aufestival Lumière, le plus grand festival grand public de cinéma, qui a lieu chaque année en octobre.
  • Capitale de laRésistance : Lyon a joué un rôle important, voire déterminant dans la France occupée grâce aux journaux clandestins, réseaux de résistance, mais également par l'arrestation tristement célèbre deJean Moulin dans la banlieue de Lyon en 1943 et le procès historique de son bourreau,Klaus Barbie en 1987, première condamnation pour crime contre l’humanité en France[303].
  • Capitale de l'imprimerie : Lyon durant laRenaissance fut un grand centre d'impression et d'édition d'ouvrages.
  • Capitale de la soie : avec l'imprimerie, la soierie a fait la fortune de la ville durant plusieurs siècles. Aujourd'hui, ce savoir-faire est toujours reconnu.
  • Cité des murs peints[304] : la ville compte près de150 façades recouvertes de fresques, œuvres de laCitéCréation.
  • Ville des roses[305],[306] : Lyon et sa région ont été le théâtre de nombreuses expérimentations botaniques autour de la rose. De nombreuses plantations s'étendaient dans le8e arrondissement jusqu'à Vénissieux. La ville accueillit la convention mondiale de la rose en 2015.

Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Lyon.

La commune compte 241 monuments protégés au titre desmonuments historiques[307] et 289 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[308]. Par ailleurs, elle compte 868 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[309] et 247 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[310].

Site historique

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Médaille de Lyon, cité dupatrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

427 hectares dusite historique de Lyon sont classéspatrimoine de l'humanité par l'UNESCO après le[311],[312] : c'est l'un des plus vastes espaces français inscrits avecBordeaux et leVal de Loire (208 934 ha)[131]. La ville est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces classés, on notera la colline deFourvière et ses sites antiques, leVieux Lyon médiéval et renaissance, la Presqu'île classique et haussmannienne ; la colline dela Croix-Rousse, patrimoine urbain duXIXe siècle associé auxCanuts. La rive gauche, non inscrite au patrimoine mondial, mais située en zone tampon témoigne des évolutions architecturales, industrielles, technologiques et urbanistiques de la ville.

Selon l'UNESCO, la ville de Lyon témoigne donc d'une histoire urbanistique unique de plus de deux millénaires, à la valeur universelle exceptionnelle : au lieu de se reconstruire sur elle-même, la ville s’est déplacée progressivement vers l’Est, conservant ainsi toutes les formes urbaines des différentes époques les unes à côté des autres. De plus, le mode d’urbanisation et les styles architecturaux se sont développés et enrichis au cours des siècles, en évoluant sans rupture[313].

Édifices civils et lieux remarquables

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Forte de ses 2 000 ans d'histoire et relativement préservée par les conflits, Lyon a donc conservé des traces de ses différentes phases de développement. Chaque quartier a donc gardé un patrimoine riche et diversifié avec de nombreux musées.

À travers l'ensemble de la ville, on remarquera également les célèbresmurs peints lyonnais[314], cestrompe-l'œil monumentaux sont une spécialité locale; à voir entre autres lafresque des Lyonnais représentant certains desLyonnais célèbres, sur les bords de la Saône, le mur des Canuts[315], la fresque Lumière et les fresques dédiées àTony Garnier, notamment dans le quartier du Jet d'Eau etdes États-Unis.

Enfin à la nuit tombée, l'ensemble des monuments et du paysage naturel et urbain de Lyon est mis en valeur par des jeux d'éclairages. La ville étant un des pionniers et spécialistes dans ce domaine avec son plan Lumière, qui a été rapidement reproduit dans d'autres villes de France, d'Europe et du monde.

Rive droite de la Saône : Fourvière et Vieux Lyon
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Articles détaillés :Fourvière etVieux Lyon.

La colonie romaine s'est implantée sur la colline de Fourvière, les vestiges de l'ancienneLugdunum sont particulièrement nombreux pour une grande ville française : lethéâtre et l'Odéongallo-romains forment un site archéologique remarquable et où se déroulent régulièrement concerts et spectacles en été. On pourra aussi admirer des restes d'aqueducs (l'aqueduc du Gier), lesanctuaire de Cybèle, lesgrands thermes ou encore letombeau de Turpio. De part et d'autre de ce site archéologique, on distinguera latour métallique de Fourvière, tour d'antenne et point culminant de Lyon. Au sud, dans le quartierSaint-Just, le lycée du même nom occupe un ancien séminaire duXVIIIe siècle.

En descendant la colline soit par le funiculaire « la ficelle », soit à pied par les nombreuses pentes à forte dénivellation (montée du Gourguillon,montée Saint-Barthélemy,montée des Carmélites, montée des Epies, etc.) ou par lesjardins du Rosaire (ces deux moyens offrent d'excellents points de vue sur la ville) on atteint le quartierRenaissance duVieux Lyon, constitué d'immeubles et d'hôtels particuliers de style médiéval et Renaissance dont latour Rose, lamaison du Chamarier, l'hôtel de Gadagne, l'hôtel de Bullioud, la maison des avocats, la maison Thomassin, la maison Henri IV, la maison Claude-Debourg, l'hôtel du gouvernement, l'hôtel Paterin, etc. sont parmi les plus connus. Le quartier possède des ruelles sinueuses et se compose de trois rues principales que sont les rues Saint-Jean, rue du Bœuf et rue Saint-Georges. Des placettes agrémentent le quartier : place du Change, place du Gouvernement, place neuve Saint-Jean, place de la Trinité qui constitue le décor traditionnel du théâtre de guignol ou encore la place du Petit-Collège qui abrite l'horloge aux Guignols dite « Charvet ». Ces ruelles sont animées par la présence de nombreuses boutiques d'artisans et des célèbresbouchons, lieu convivial par excellence pour prendre goût à lagastronomie lyonnaise. Ce dédale de rues intègre le réseau des fameusestraboules, passages ouverts à l'intérieur des îlots (on en dénombre près de 320 dans tout le site historique). Sur les bords de Saône se trouvent lepalais de Justice historique de Lyon de style néo-classique et surnommé « palais des vingt-quatre colonnes », lepalais archiépiscopal de Lyon (ou palais Saint-Jean), la maison Blanchon et lepalais Bondy. Enfin, laManécanterie, un des plus vieux monuments civils de Lyon avec sa façade duXIe siècle donne sur laplace Saint-Jean et abrite le trésor de la cathédrale.

Entre Rhône et Saône
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Articles détaillés :Presqu'île (Lyon),La Croix-Rousse etLa Confluence.

En traversant la Saône par des ponts ou des passerelles (notamment les pittoresques passerelles Saint-Georges, du palais de Justice et de Saint-Vincent), on atteint laPresqu'île, le centre de Lyon de style classique et haussmanien. Les façades des quais de Saône et les alentours de larue Mercière sont de style médiéval et renaissance et font écho à celles du Vieux Lyon.

Les deux grandes places de la Presqu'île, laplace Bellecour et laplace des Terreaux sont reliées par des percées de type haussmanienne, avec notamment larue de la République, une large artère aujourd'hui piétonne. Autrefois plusieurs galeries couvertes reliaient ces percées, seul lepassage de l'Argue a subsisté.

Les plus importants monuments classiques de la ville s'y trouvent : l'Hôtel-Dieu, premier hôpital de Lyon, dévoile sa façade dessinée parJacques-Germain Soufflot sur près de400 mètres au bord duRhône ; lethéâtre des Célestins reconstruit plusieurs fois à la suite de nombreux incendies, à la salle et à la façade à l'italienne ; aux Cordeliers, lepalais de la Bourse de styleSecond Empire ; aux Terreaux, trônent côte à côte l'hôtel de ville, lepalais Saint-Pierre etl'Opéra national, reconnaissable à son dôme caractéristique rénové parJean Nouvel dans les années 1990.

De nombreuses places agrémentent le quartier : laplace Bellecour, quatrième plus grande place de France[316] et première plus grande place piétonne d'Europe[316], comporte en son milieu unestatue équestre deLouis XIV. À proximité immédiate, laplace Antonin-Poncet jouxte l'ancienhôpital de la Charité dont il ne subsiste aujourd'hui que le clocher de style baroque. Face à l'hôtel de ville, laplace des Terreaux, rénovée parDaniel Buren abrite notamment lafontaine Bartholdi. Laplace des Jacobins occupe un ancien couvent du même nom abrite en son centre une fontaine duXIXe siècle. Face au théâtre, laplace des Célestins avec sa terrasse en bois et ses magnolias. Laplace de la République, située sur la rue du même nom, permet d'offrir une perspective sur les façades de la rue de la République et de la rue Carnot. Enfin, l'Opéra national est cerné par la place de la Comédie et laplace Louis-Pradel, lieu dévolu aux danseurs de hip-hop et aux skateurs. Comme pour le Vieux Lyon, le quartier abrite de nombreux hôtels particuliers : l'hôtel de Villeroy, Lacroix-Laval, Couronne, Poulaillerie (siège de la première mairie de Lyon), etc.

Au nord de la Presqu'île se trouve le quartier-village dela Croix-Rousse caractérisé par ses pentes (dont la fameusemontée de la Grande-Côte qui offre un panorama au sommet), sesimmeubles canuts, sestraboules (lacour des Voraces, lepassage Thiaffait), sacondition des soies, songros-caillou, son marché populaire et sa vogue (fête foraine) des marrons. C'était un quartier occupé dès l'époque gallo-romaine, en témoignent les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules (au centre de cet amphithéâtre antique un poteau évoque les supplices desmartyrs de Lyon), lesanctuaire fédéral des Trois Gaules et le réseau souterrain dit desarêtes de poisson. Le quartier constituant la limite nord de la ville était donc ceinturé d'édifices à vocation défensive, parmi eux seuls les fortsSaint-Jean et lebastion Saint-Laurent ont subsisté.

Enfin au sud, au-delà de Bellecour s'étend le quartier d'Ainay, avec sa basilique et ses nombreux hôtels particuliers. La rue Victor Hugo, piétonisée, relie la place Bellecour à la place Carnot avec sa statue de la République ouvrant la perspective sur la gare de Perrache et son centre d'échanges.

Rive gauche du Rhône
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Articles détaillés :Les Brotteaux,La Part-Dieu,Monplaisir etGerland.

De l'autre côté du Rhône, on trouve les berges du Rhône, enjambées par des ponts parfois remarquables (pont Lafayette,pont de l'Université). Ces berges sont aujourd'hui un lieu de détente et de flânerie. Dans le quartier classique et haussmannien desBrotteaux se trouve la gare des Brotteaux, laplace du Maréchal-Lyautey et sa fontaine ainsi que les demeures cossues du boulevard des Belges qui jouxtent leparc de la Tête-d'Or, plus grand parc de la ville et premier parc urbain de France. Ce véritable poumon vert au cœur de la cité est avec son lac, sa roseraie, ses arbres centenaires, son parc zoologique, ses trains, ses spectacles de guignols, l'un des lieux les plus connus de la rive gauche du Rhône. Le parc borde laCité internationale (1983-2007), pôle tertiaire, culturel et touristique regroupant bureaux, salles de conférences, hôtels, casino, le musée d'Art contemporain, cinémas et un auditorium. Cet ensemble est l'œuvre deRenzo Piano, architecte urbanistegénois, accompagné de Michel Corrajoud, paysagiste.

Plus au sud, se déploie le quartier de l'ancien faubourg deLa Guillotière avec sonhôtel de préfecture du Rhône,palais de la Mutualité, les facultés du quai Claude-Bernard (universités Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3), mais aussi lechâteau de La Motte de style renaissance, faisant de lui le plus ancien bâtiment de la rive gauche du Rhône. Le quartier par sa tradition d'accueil cosmopolite présente une grande mixité sociale et ethnique par la présence de nombreux commerces et restaurants asiatiques, nord-africains, africains et antillais.À l'extrême sud de la rive gauche, se trouve le quartier deGerland, où l'on peut observer les œuvres architecturales deTony Garnier : lestade municipal de Gerland, lahalle Tony-Garnier, anciens abattoirs du quartier deLa Mouche transformés aujourd'hui en vaste salle de concerts et d'expositions. Dans une architecture plus contemporaine l'École normale supérieure (ENS) lettres et sciences humaines, parHenri Gaudin.

Enfin à l'est, auXXe siècle l'extension urbaine s'est mise en marche grâce aux nombreuses réserves foncières disponibles. Le quartier dela Part-Dieu constitue aujourd'hui le deuxièmequartier d'affaires de France dominé par trois tours principales : latour Part-Dieu, surnommée « le crayon » par les Lyonnais, latour Incity, surnommée « la gomme » et la tourTo-Lyon.

Dans le quartier deMonplaisir on remarquera lamanufacture des tabacs, bâtiment aux teintes polychromes hébergeant aujourd'hui une partie des composantes de l'université Jean-Moulin Lyon III ; lavilla des frères Lumière et lehangar du Premier-Film, transformés aujourd'hui en musée vivant du cinéma, mais aussi l'hôpital Édouard-Herriot ainsi que le quartier desÉtats-Unis constitués de multiples pavillons, œuvre de Tony Garnier. Toujours dans l'est, mais dans la périphérie de Lyon, les amateurs d'architecture contemporaine pourront découvrir laMaison du livre, de l'image et du son, parMario Botta et le quartier desGratte-ciel àVilleurbanne ; la médiathèque deVaulx-en-Velin deRudy Ricciotti ainsi que lagare TGV de l'aéroport international Saint-Exupéry réalisé en 1997, parCalatrava.

Patrimoine religieux catholique
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Article détaillé :Édifices religieux de Lyon.

Lyon possède un important patrimoine religieux. Ses bâtiments les plus remarquables se trouvent pour la plupart dans le site historique.

La colline de Fourvière est dominée par labasilique Notre-Dame de Fourvière, dédiée à l'Immaculée Conception. Sa construction a commencé en1872, mais les œuvres de sculpture n'ont jamais été achevées. La basilique est un des repères les plus visibles depuis toute l'agglomération lyonnaise et en est devenue le symbole de la puissance religieuse de Lyon. Elle est fréquentée chaque année par plus d'un million de visiteurs. Au sud de la colline se trouve l'église Saint-Just, elle était l'une des plus grandes églises de Lyon, détruite par les protestants en 1562, elle sera reconstruite auXVIe siècle : sa belle façade a été réalisée auXVIIIe siècle parFerdinand-Sigismond Delamonce. Toute proche on retrouve l'une des plus anciennes églises de Lyon, l'église Saint-Irénée dont on peut apercevoir les vestiges de l'abside paléochrétienne, une crypte restaurée et le calvaire de Lyon, et, à côté, la maison diocésaine[317], conçue en 1749 parFrançois Soufflot le Romain.

Dans leVieux Lyon, le quartier de Saint-Jean est dominé par laprimatiale Saint-Jean (ou cathédrale Saint-Jean). L'appellationprimatiale est due à l'archevêque de Lyon,primat des Gaules. À l'extrémité nord du Vieux Lyon, le quartier Saint-Paul abrite uneéglise desXIIe siècle,XIIIe siècle etXVe siècle présentant un heureux mélange du roman et du gothique. Au sud le quartier de Saint-Georges est dominé par la flèche de l'église duXIXe siècle de l'architectePierre Bossan, à proximité de laplace Benoît-Crépu.

La presqu'île dans sa partie sud abrite labasilique Saint-Martin d'Ainay, témoignage de l'art roman duXIe siècle. En remontant vers le nord on retrouve lachapelle de l'Hôtel-Dieu de style baroque, sur laplace des Cordeliers, l'église Saint-Bonaventure : église desCordeliers duXIVe siècle auXXe siècle. À proximité, côté Rhône, lachapelle de la Trinité duXVIIe siècle dulycée Ampère, joyau lyonnais de l'art baroque. En allant vers la Saône, l'église Saint-Nizier, de style gothique flamboyant et Renaissance, a été construite duXIVe siècle auXVIIe siècle.

Sur laLa Croix-Rousse, se trouvent l'église Saint-Polycarpe, l'église Saint-Denis, l'église du Bon-Pasteur (désafectée), la chapelle néogothique de l'Institution des Chartreux et l'église Saint-Bruno-les-Chartreux de Lyon, chef-d'œuvre deFerdinand-Sigismond Delamonce, ce joyau baroque abrite un baldaquin réalisé parServandoni.Au nord de la ville, dans le9e arrondissement, se trouvent l'église Saint-Pierre de Vaise et l'église Notre-Dame de Lyon ou chapelle de l'île Barbe, héritage de l'abbaye de l'île Barbe, l'un des plus vieux édifices de la région.

Sur la rive gauche du Rhône, se trouvent notamment l'église Saint-Pothin aux Brotteaux, l'église Saint-Louis à la Guillotière et enfin, dans le quartier deGerland se trouvent l'église Notre-Dame-des-Anges et l'église Saint-Antoine.

Patrimoine naturel

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Malgré une forte concentration urbaine, la ville de Lyon est agrémentée de nombreux espaces verts et d'aménagements naturels. Elle est « Ville fleurie » avec quatre fleurs (label qualité de vie) depuis 2017.

La quatrième fleur décernée par le concoursVilles et villages fleuris récompense son cadre de vie et la gestion de ses espaces verts. De ce fait, Lyon devient ainsi la seule métropole française à obtenir ce label[318],[319].

Avec12 000 hectares d'espaces naturels, Lyon dispose de quatorze grands parcs et trois cents jardins urbains[319],[320] appréciés des Lyonnais, et d'environs riches en contrastes, avec lesmonts du Lyonnais au sud-ouest, lesmonts d'Or au nord-ouest, le val deSaône au nord et le plateau desDombes au nord-est.

Parcs et jardins urbains

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Articles détaillés :Liste des parcs de la métropole de Lyon etListe des jardins partagés de Lyon.

Leparc de la Tête-d'Or, classéjardin remarquable, est le plus grand parc urbain de France[321]. Il dispose de vastes étendues de pelouse ombragées, d'un lac et d'une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le jardin floral. Desservi par plusieurs lignes de transport en commun, ce parc est situé dans la ville de Lyon, au sein du quartier desBrotteaux (6e arrondissement), dont il constitue sa partie nord. Le parc est entouré par le Rhône et laCité internationale au nord et à l'ouest, et par la ville de Villeurbanne à l'est. En son sein, on retrouve lejardin zoologique de Lyon, deuxième zoo le plus vieux en France, crée en 1858. Depuis 2006, il a pour objectif de devenir un lieu de conservation des espèces en danger et de sensibilisation à la préservation de labiodiversité. Il concentre ainsi ses efforts sur l'élevage d'espèces telles que les varis roux, les tamarins bicolores, les garrulaxes du Père courtois ou les girafes de l'Afrique de l'Ouest.

D'autres espaces verts sont proposés en différents points de la ville, tels que le jardin du Rosaire et leparc des Hauteurs sur les pentes de la colline de Fourvière, le jardin des plantes et lejardin Rosa Mir sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, leparc Blandan ouvert par tranche entre septembre 2013, septembre 2014 et 2019, où passe la limite entre les7e et3e arrondissements de Lyon et leparc Henry-Chabert dans le sud de la ville. Enfin dans la proche périphérie, Lyon dispose du plus grand parc périurbain de France, leGrand Parc de Miribel-Jonage avec ses2 200 hectares de nature préservée, son plan d'eau de350 hectares[322]. Et enfin le grandparc de Parilly, au sud-est de Lyon, constitue un des poumons verts de l'agglomération et accueille de nombreuses espèces animales protégées. Il dispose de nombreuses infrastructures sportives et d'un hippodrome[323].

Arrière-pays lyonnais

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Articles détaillés :Monts du Lyonnais etMonts d'Or.

La ville de Lyon est entourée de différentes contrées ourégions naturelles à moins de trente kilomètres du centre-ville. Au nord-ouest de la ville, la vallée de l'Azergues traverse une partie boisée et vallonnée du département du Rhône, et s'étend jusqu'aux vignobles duBeaujolais. Au sud-ouest, la région desmonts du Lyonnais désigne les premiers contreforts du Massif central, une région elle aussi viticole avec lesCoteaux-du-lyonnais, et se poursuit jusqu'auForez et au parc naturel duPilat. Enfin, lavallée du Rhône s'étend au sud de la ville de Lyon, et le vignoble desCôtes-du-rhône commence entre Lyon etVienne.

À l'est de Lyon, la plaine s'étend de laCôtière auDauphiné vers le nord-est, et vers les communes deCrémieu,Pont-de-Chéruy et deBourgoin-Jallieu au sud-est. Leslônes duRhône sont des zones fluviales protégées afin de préserver la faune et la flore, notamment de nombreuxcastors, qui sont même observables dans le centre-ville de Lyon[324]. LeGrand Parc de Miribel-Jonage occupe une grande partie de cette zone.LaDombes, plateau aux mille étangs et abritant de nombreuses espèces animales, débute aux portes de Lyon et s'étend également vers le nord-nord-est de la région lyonnaise. Enfin, le val de Saône s'étend au nord de Lyon jusqu'à la commune deVillefranche-sur-Saône, et est bordée à l'ouest par les sommets desmonts d'Or.

Patrimoine culturel et artistique

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Guignol, ambassadeur de Lyon.

Lyon possède un patrimoine culturel et artistique d'une grande valeur. En effet, deux arts sont nés à Lyon : le cinéma, inventé par lesfrères Lumière, ainsi que le théâtre de Guignol, dont les personnages deGuignol et de son compèreGnafron ont été inventés parLaurent Mourguet. Lyon est également un centre de musique rock, car plusieurs groupes lyonnais sont influents dans l'Hexagone (Rock à Lyon). La ville possède des infrastructures culturelles modernes et renommées, comme la Maison de la danse de Lyon, l'Auditorium dans le quartier dela Part-Dieu, qui abrite l'Orchestre national de Lyon, lethéâtre des Célestins et l'Opéra national de Lyon, où se sont produits les plus grands chanteurs d'opéra. Par ailleurs, Lyon, ville natale du compositeurJean-Marie Leclair (1697-1764), est la seule ville française avec Paris à disposer de deux orchestres permanents : un symphonique et un autre lyrique, constituant un privilège culturel rare. Aujourd'hui la créativité artistique est toujours présente avec leConservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, avec l'enseignement à l'École nationale des beaux-arts aux Subsistances (anciens entrepôts militaires reconvertis en laboratoire de création artistique consacré aux nouveaux langages du spectacle vivant), mais aussi par de nombreuses expositions dans les différents musées de la ville ou l'organisation de grands événements culturels. LaVilla Gillet est un observatoire international des langages contemporains. C'est également à Lyon que l'on peut voir une œuvre de jeunesse de l'artisteGuillaume Bottazzi, une peinture de12 mètres par8 mètres, réalisée en 2006[325]. La Halle Tony Garnier d'autre part, reçoit les tournées internationales et nationales duXXIe siècle, en remplacement du Palais d'Hiver de Lyon, célèbre 'plus grand music-hall d'Europe' auXXe siècle.

En 2012, le collectif degraffeursBirdy Kids est choisi pour représenter la ville de Lyon en tant qu'ambassadeur culturel[326]. En 2016, Lyon devient également le berceau duflacking, branche de l'art urbain[327],[328].

Disposant ainsi d'un patrimoine culturel important, la ville brigue en 2008 le titre de« Capitale européenne de la culture » pour l'année 2013. Cependant, la ville deMarseille lui est préférée lors d'un vote tenu le 16 septembre àParis.

Musées et galeries

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Article détaillé :Liste des musées de Lyon.

La ville possède plus d'une quinzaine de musées qui reflètent les particularités et les richesses historiques de la cité[329].

Parmi les collections dumusée des Beaux-Arts de Lyon[330], celle depeintures est la plus importante collection française après celle dumusée du Louvre àParis, ce qui vaut au musée d'être parfois surnommé le« petit Louvre ». Lyon dispose aussi d’unmusée d'art contemporain et d'un grand nombre de galeries d'art, concentrées dans le quartier situé au sud de la place Bellecour.

L’histoire de la ville se retrouve aumusée gallo-romain de Fourvière qui surplombe le site des théâtres antiques ainsi qu’auxmusées Gadagne qui regroupent le musée d'histoire de Lyon et le musée des arts de la marionnette. L’histoire de la médecine lyonnaise se parcourt aumusée Testut-Latarjet ainsi qu'aumusée d'histoire de la médecine et de la pharmacie de Lyon et, jusqu'à sa fermeture en 2010, aumusée de l'Hôtel-Dieu desHospices civils de Lyon, rappelant que le premier hôpital aurait été fondé parChildebertIer[331]. L’histoire est encore présente aumusée de l'Imprimerie et de la communication graphique dont la ville fut une des capitales européennes pendant laRenaissance ainsi qu’aumusée des Tissus, qui comporte la plus importante collection textile de province et où l’on rencontre les chefs-d’œuvre des soyeux lyonnais. Lemusée africain de Lyon, plus ancien musée consacré à l’Afrique en France, possède une riche collection d’art de l’Ouest du continent.

Lemusée des Confluences, ouvert en 2014, présente les collections dumuséum d'histoire naturelle ou musée Guimet qui a fermé ses portes en 2007. L’histoire des techniques duXXe siècle est proposée à l'Institut Lumière, qui retrace les débuts du cinéma crée à Lyon, et aumusée de l'automobile Henri-Malartre situé àRochetaillée-sur-Saône, qui appartient à la ville de Lyon. L’urbanisme visionnaire se trouve aumusée urbain Tony-Garnier, unique musée en "plein air" tandis que leCentre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD) rappelle que la ville fut la capitale de la résistance pendant laSeconde Guerre mondiale.

Parmi les autres musées lyonnais, il faut également citer lemusée international de la miniature dans le Vieux Lyon, l'aquarium de Lyon, lemusée des sapeurs-pompiers de Lyon, lemusée des Moulages, le musée de l'Insolite ainsi que La Friche, située dans les anciens entrepôts de l'usine deRVI, reconvertis en un lieu d'espace libre pour les artistes.

Le palais Saint-Pierre qui abrite lemusée des Beaux-Arts de Lyon.

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Cinéma

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Auguste et Louis Lumière, inventeurs ducinéma à Lyon.

La ville possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que leseptième art fut inventé à Lyon par lesfrères Lumière dans la rue du Premier Film en 1895. L'Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals[332]. Afin de promouvoir ce patrimoine, le Grand Lyon a lancé en 2009Festival Lumière ainsi que lePrix Lumière associé.

LaPresqu'île regroupe un nombre important de salles : un cinéma de la firmePathé (Pathé Bellecour, lePathé Cordeliers ayant fermé en 2016), deuxcinémas Lumière (Lumière Bellecour etLumière Terreaux, rachetés en 2014 par l'Institut Lumière à l'ancien groupeCNP, dont la troisième salle, leCNP Odéon, a définitivement fermé en 2009 et abrite aujourd'hui une salle de café théâtre ouverte le 31 décembre 2012), et un cinéma indépendant composé de deux salles[333] : leCinéma Opéra, situé comme son nom l'indique à proximité de l'Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un peu plus au nord. Lecentre commercial du quartierConfluence héberge un cinémaUGC Ciné Cité.

La rive gauche du Rhône (3e,6e et7e arrondissements) accueillent leLumière Fourmi (racheté par l'Institut Lumière en 2014), lecinéma Bellecombe, leComœdia, unUGC Ciné Cité aucentre commercial de laPart-Dieu (remplaçant les deux anciens UGC le)[334],[335],[336],[337],[338],[339], l'UGC Astoria et un UGC Ciné Cité à laCité internationale.La Croix-Rousse possède un cinéma associatif : lecinéma Saint-Denis[340] et le9e arrondissement sonCiné Duchère et un cinémaPathé àVaise.

La ville de Lyon disposait ainsi de plus de 21 500 sièges de cinéma en 2009[341].

Enfin, la ville sert de sujet ou de cadre à de nombreux films dont les plus marquants sontL'Armée des ombres (1969),L'Horloger de Saint-Paul (1974),Lucie Aubrac (1994) et plus récemmentLa Fille coupée en deux (2007).

Liste de films dont l'action se déroule à Lyon
 

Théâtre

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L'auditorium de Lyon avec sonorgue de 1878.

Lyon dispose de nombreuxthéâtres etsalles de spectacles.

La ville de Lyon a mis en place le Pass Culture permettant aux étudiants de Lyon de voir les pièces de spectacle au prix de 4 [344]. Diverses autres cartes (municipales ou non) permettent d'accéder à de nombreux spectacles.

De nombreuses troupes de théâtre ne disposent pas de salle permanente professionnelle.

L'ensemble muséal desMusées Gadagne contient un Musée des Arts de la Marionnette, hommage nécessaire àGuignol,Gnafron,Madelon,Mère Cottivet, encore joués dans les deux théâtres de Guignol, mais aussi à leur prédécesseur,Laurent Mourguet.

Danse

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Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon.

Parmi les chorégraphes et danseurs et danseuses ayant investi dans la région lyonnaise :

Bibliothèques

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LaBibliothèque municipale de Lyon est organisée en réseau, et regroupe15 établissements. La bibliothèque deLa Part-Dieu constitue le pôle central du réseau. C'est la plus grandebibliothèque municipale de France[366]. Elle contient 1,8 million de documents.

Spécificités locales

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  • Le soir du8 décembre est marqué par lafête des Lumières (ou Illuminations), célébration profondément lyonnaise. À l'origine il s'agit d'une célébration de laVierge Marie, également devenue de nos jours fête touristique, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lumignons à leurs fenêtres. Trois mois avant le 8 décembre, l'archevêque bénit la ville depuis la colline deFourvière à l'occasion du renouvellement duvœu des échevins, le 8 septembre (fête de laNativité de la Vierge). Le maire de Lyon lui remet à cette occasion un écu d'or et un cierge, en signe de reconnaissance à Notre-Dame de Fourvière. Trois coups de canon sont tirés et le bourdon de la primatiale Saint-Jean retentit au moment de la bénédiction.
  • Lyon est un haut lieu de la pratique du jeu de boules avec notamment laboule lyonnaise, notamment sur les quais duRhône et de laSaône, ainsi que dans desclos consacrés à ce sport, comme auclos Jouve, aujourd'hui disparu, dela Croix-Rousse. Un tournoi annuel est organisé durant le week-end de la Pentecôte sur laplace Bellecour.
  • Autre sport local et pratiqué dans la vallée du Rhône, la joute lyonnaise ou givordine (deGivors, ville située à 25 km au sud de Lyon), qui se différencie des autresjoutes par son appui sur le tabagnon (plate-forme arrière du bateau) uniquement avec les deux pieds. La différence entre la méthode lyonnaise et la givordine tient essentiellement dans le côté de croisement des bateaux : les lyonnais se croisent à gauche, tandis que les givordins se croisent à droite.
  • C'est pour désaltérer les joueurs que lepot (bouteille de 46 cl à fond épaissi) aurait été créé, permettant ainsi de contenir les vins locaux sans crainte que la bouteille ne se renverse. On retrouve ce type de bouteille notamment dans les bouchons lyonnais, connus aussi pour leurs nappes à carreaux blancs et rouges.
  • Les façades lyonnaises sont ornées de hautes fenêtres rapprochées. De ce fait, l'absence de volets est compensée par la présence d'unlambrequin, ornement qui cache derrière un store appeléjalousie. Ce store, véritable élément architectural de la ville, se retrouve également dans la plupart des programmes immobiliers récents. Autre spécificité architecturale locale, hérité de l'Italie de la Renaissance, les façades lyonnaises sont traditionnellement colorées dans des tons chauds (beige, ocre, rose, rouge) ; les toits de la ville sont constitués de tuiles romaines (influence du sud) aux tons rouges/bruns et comportent de hautes cheminées en brique. Les toits des grands bâtiments publics (Hôtel de Ville, Hôtel-Dieu, facultés, etc.) sont quant à eux, en tuile vernisée de couleur grise/noire (héritage bourguignon)[367].
  • La colline de laCroix-Rousse a sa propre république et son propre gouvernement« la République des Canuts ». À l'image de la butteMontmartre, la colline cultive300 pieds de vignegamay dans le parc de la Cerisaie.
  • La traditionnelle fête Renaissance desPennons dans le Vieux Lyon, qui célèbre la Charte Sapaudine de 1320, qui octroya aux bourgeois franchise et liberté d’organiser, par quartiers, la défense de la cité. Aujourd'hui cette fête regroupe une douzaine de pennonages représentant différents quartiers de Lyon ou différents corps de métiers, qui défilent à travers le centre-ville[368].
  • Le carillon de l'Hôtel de Ville de Lyon est l'un des plus grands d'Europe avec ses65 cloches[369].
  • Les Lyonnais déposent sur le rebord de leurs fenêtres le soir du 8 décembre des lumignons, en hommage à la Vierge Marie et à la ville de Lyon.
    Les Lyonnais déposent sur le rebord de leurs fenêtres le soir du8 décembre des lumignons, en hommage à la Vierge Marie et à la ville de Lyon.
  • Lumignons sur les quais de Saône et sur la rivière le 8 décembre 2019.
    Lumignons sur les quais de Saône et sur la rivière le 8 décembre 2019.
  • Clés de la ville de Lyon, conservées aux musées Gadagne.
    Clés de la ville de Lyon, conservées auxmusées Gadagne.
  • Une fenêtre lyonnaise avec un store appelé jalousie se déroulant à partir d'un lambrequin.
    Une fenêtre lyonnaise avec un store appeléjalousie se déroulant à partir d'unlambrequin.
  • Le traditionnel défilé de la fête Renaissance des Pennons de Lyon.
    Le traditionnel défilé de la fête Renaissance desPennons de Lyon.
  • La joute lyonnaise qui a pour appui sur le tabagnon, uniquement les deux pieds.
    La joute lyonnaise qui a pour appui sur le tabagnon, uniquement les deux pieds.
  • La boule lyonnaise nécessite des terrains spécifiques.
    Laboule lyonnaise nécessite des terrains spécifiques.
  • Un pot lyonnais, bouteille à fond épaissi d'une contenance de 46 cl.
    Unpot lyonnais, bouteille à fond épaissi d'une contenance de 46 cl.

Langue et accent lyonnais

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Aire de locution de l'arpitan (francoprovençal) dont fait partie la langue lyonnaise.
Articles détaillés :Parler lyonnais etLyonnais (langue).

La ville de Lyon faisait partie de l'aire de locution dufranco-provençal (et se nommeLiyon dans cette langue). Cependant, lefrançais a doucement remplacé la déclinaison locale qui s'est maintenue jusqu'auXIXe siècle dans les faubourgs (la Croix-Rousse,la Guillotière,Vaise), et surtout en zone rurale.

Cependant, leparler lyonnais, qui est une variante régionale du français, conserve certains particularismes de vocabulaire et d'accent réputé traînant et chantant : le son« eu » serait ajouté à chaque fin de mot et prononcé par ailleurs de manière plus fermée que dans le reste de la France. L'utilisation intempestive du« y » pour remplacer le« le » complément d'objet direct inanimé est également caractéristique, exemple :« fais-y » au lieu de« fais-le », mais« va le voir » ne change pas. Ce phénomène est hérité directement de la langue lyonnaise, qui possède ce pronom neutre.

Le parler lyonnais se traduit de nos jours à travers de nombreux termes, noms de lieux et expressions qui traduisent l'héritage direct du francoprovençal. En voici quelques exemples encore très entendus et prononcés :

  • un gone : un enfant de Lyon
  • un pélo : un jeune homme
  • un canut : un ouvrier de la soie
  • une gâche : une place de parking ou de travail
  • une vago : une voiture
  • une vogue : une fête foraine
  • un bouchon : un restaurant traditionnel lyonnais
  • un mâchon : un brunch matinal
  • la ficelle : surnom donné aux funiculaires de Lyon
  • cher : très (ex : c'est très bon devient "c'est cher bon")
  • c'est quelle heure ? : quelle heure est-il ?
  • débarouler : tomber en roulant, dégringoler des pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse

Noms de lieux (toponymie) :

La banlieue lyonnaise a aussi apporté les mots suivants, utilisés majoritairement par les jeunes[réf. nécessaire] :

  • rodave : remarquer
  • chourave : voler
  • se la racler : frimer
  • piaver : boire
  • être refait : être content
  • être tchalé : être amoureux
  • chaber : regarder de travers, mater
  • rouiller : s'ennuyer

Le parler lyonnais possède deux "Bibles" :La Plaisante Sagesse lyonnaise qui est un recueil de maximes lyonnaises et leLittré de la Grand'Côte qui est un ouvrage publié en 1894 par l'Académie du Gourguillon.

Patrimoine gastronomique

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Article détaillé :Cuisine lyonnaise.

Lyon est réputée pour sa gastronomie,Curnonsky dans son ouvragePrincipe des gastronomes consacra Lyon,« Capitale mondiale de la gastronomie ». Le critique culinaire allemand Jörg Zipprick dit :« La culture gastronomique ne se mesure pas au nombre de grands restaurants, même si Lyon est très bien placée ; elle se mesure dans son quotidien, et là, il n’y a pas photo, Lyon est numéro un. »[370] La ville compte des chefs mondialement connus, notammentPaul Bocuse etEugénie Brazier, une des mères de cette profession où les hommes sont majoritaires.Georges Blanc, dont le fief est àVonnas, dans l'Ain, tient cependant aussi un restaurant à Lyon.Les grands cuisiniers lyonnais sont regroupés au sein d'une association fondée en 1936,les Toques blanches lyonnaises.

La cuisine lyonnaise est ancienne et se forge dès l'Antiquité. Elle a toujours su tirer meilleur parti de ses terroirs aux alentours et comporte des pratiques culinaires originales et encore pratiquées de nos jours, comme lemâchon, un repas de cochonnailles qu'on sert le matin dans diverses endroits de la ville.On peut aujourd'hui goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants typiquement lyonnais, dont une trentaine sont certifiés authentiques, lesbouchons, autrefois installés à la Croix-Rousse pour nourrir les ouvriers de la soie, ils sont aujourd'hui concentrés surtout dans les ruelles duVieux Lyon, le quartier des Terreaux, larue Mercière et la rue des Marronniers sur la Presqu'île.

Le terme « bouchon » a plusieurs significations : il peut faire référence soit au bouquet de lierre ou de genêt qui était suspendu, dans l’ancien régime, à la porte des cabarets pour les différencier des auberges ; soit à la paille que les voyageurs avaient à disposition dans les auberges afin qu’ils puissent « bouchonner » leur monture avant le repas[371].Parmi les lieux d'approvisionnement, citons les marchés du quai Saint-Antoine (Lyon2e) et le marché de la Croix-Rousse (Lyon4e), les halles de la Martinière (Lyon2e) et surtout leshalles de Lyon Paul-Bocuse, situées dans le3e arrondissement, surnommées "le ventre de Lyon".Enfin chaque année se tient le SIRHA (Salon international de la restauration de l'hôtellerie et de l'alimentation de Lyon). Un événement d'une référence mondiale pour l'ensemble des métiers de bouche et au sein duquel se déroulent la Coupe du monde de la Pâtisserie et leConcours mondial de la cuisine avec l'attribution du Bocuse d'Or[372].

Les plats typiques sont nombreux :

La gastronomie lyonnaise a inspiré certaines maximes encore entendues aujourd'hui :

  • « Un repas gargantuesque » du livreGargantua, publié à Lyon[373] parFrançois Rabelais ;
  • « Je ne connais qu'une chose que l'on fasse bien à Lyon, c'est manger » -Stendhal ;
  • « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais » -Léon Daudet ;
  • « La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! » -Boris Vian ;
  • « Classique ou moderne, il n’y a qu’une seule cuisine… La bonne » -Paul Bocuse ;
  • « Lyon est une ville qui donne faim » -Paul Bocuse.

AuGuide Michelin, Lyon compte 4 restaurants deux-étoiles et 13 restaurants une-étoile[374]. La région Auvergne-Rhône-Alpes est la seconde la plus distinguée de France, avec 100 tables étoilées en 2023[375].

Lyon dans les arts

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Article connexe :Histoire des arts à Lyon.

Lyon dans la littérature

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1900
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1950
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1980
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1990
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2000
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2010
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  • La Parallèle Vertov,Frédéric Delmeulle, éditionsMnémos (2010) ;
  • L'Homme à tête d'horloge, Jack Chaboud, éditions Balivernes (2010) ;
  • Des clones et des Koumlaks, Sellig, éditions Rivière Blanche (2010) ;
  • L'Homme de Lyon,François-Guillaume Lorrain, éditions Grasset (2011) ;
  • L'Art français de la guerre,Alexis Jenni, éditions Gallimard (2011) ;
  • Dix, Éric Sommier, éditions L'arpenteur (2011) ;
  • Mont Blanc,Fabio Viscogliosi, éditions Stock (2011) ;
  • Le Sang des bistanclaques, Odile Bouhier, éditions Presses de la cité (2011) ;
  • L'Œil au beurre noir,Pierre Molaine, éditions des Traboules (2011) ;
  • Demain tu pars en France, sous titréDu ravin béni-safien au gros caillou lyonnais, Claude Diaz, éditions L'Harmattan (2011) ;
  • De mal à personne,Odile Bouhier, éditions Presses de la Cité (2012) ;
  • Les Pousse-Pierres, Arnaud Duval, éditions du Riez (2011), réédition : éditions Folio SF (2014) ;
  • Les États crépusculaires, Jack Chaboud, éditions Black Ebook (2013) ;
  • Le Nom de Lyon, Gilbert Vaudey, éditionsChristian Bourgois (2013) ;
  • La Part de l'aube,Éric Marchal,éditions Anne Carrière (2013) ;
  • Et elles passèrent sur l'autre rive, Marie-Françoise Landrot, éditions Béatitudes (2013) ;
  • La marque des Soyeux, Laura Millaud, éditions Balivernes (2014) ;
  • Le Fleuve guillotine, Antoine de Meaux, éditions Phébus (2015) ;
  • Marcheurs,Élie Maucourant, éditions Québec-Livres (2015) ;
  • Chimère captive, Mathieu Rivero, éditions Moutons électriques (2016) ;
  • Plus tard, je serai un enfant,Éric-Emmanuel Schmitt, éditions Bayard (2017) ;
  • L’Empire électrique,Victor Fleury, éditionsBragelonne (2017) ;
  • La Colline aux corbeaux,Heliane Bernard &Christian-Alexandre Faure, Premier tome de la sagaLes dents noires, éditions Libel (2018) ;
  • L'Homme au gant,Heliane Bernard &Christian Faure, vol.2 de la sagaLes Dents noires, éditions Libel (2019) ;
2020
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  • L'Encre et le feu,Heliane Bernard &Christian Faure, vol.3 de la sagaLes Dents noires, éditions Libel, (2021) ;
  • Alienés, Plon (2021), 512 pages. Version poche, éditions Points (2024) ;
  • Vivre vite,Brigitte Giraud, Flammarion (2022) ;
  • Le Seuil, Thomas Clearlake, Moonlight Editions (2024) ;

Lyon en poésie

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Lyon dans la peinture

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Le chevet de la cathédrale Saint-Jean de Lyon au bord d'un port méditerranéen, Jan Abrahamsz Beerstraaten, 1660. National Maritime Museum, Londres.
Une vue du château de Pierre-Scize à Lyon, William Marlow,XVIIIe siècle.

Depuis toujours, la géologie de la ville a offert aux peintres de nombreux paysages aux lumières contrastées.

Lyon au cinéma et à la télévision

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La ville étant le berceau du cinéma, beaucoup de films et séries y ont été tournés.

Lyon dans la chanson

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Lyon en BD

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Personnalités liées à la commune

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Consulter les catégories :Naissance à Lyon etNaissance dans le département du Rhône.

Article détaillé :Liste de personnalités liées à Lyon.

Lyon est le lieu de naissance de nombreuses célébrités et a été marquée par de nombreuses figures de l'histoire nationale.

L'empereur romainClaude y naît ainsi que son lointain successeurCaracalla. La période romaine est marquée par les martyrs chrétiens deSainte Blandine etSaint Irénée avant d'être marquée par la renaissance carolingienne et l'évêqueLeidrade.

La politique duXXe siècle est marquée par le long mandat d'Édouard Herriot, auquel succèdentLouis Pradel,Francisque Collomb,Michel Noir,Raymond Barre etGérard Collomb, tous marqués par les figures de proue de la gastronomie localeEugénie Brazier etPaul Bocuse et celles du sport,Jean-Michel Aulas,Karim Benzema et les joueurs emblématiques de l'Olympique lyonnais, le champion de patinageGwendal Peizerat (1972) ou le cyclisteSylvain Calzati (1979). Des artistes lyonnais peu connus en France deviennent même des ambassadeurs culturels de Lyon à l'étranger au début duXXIe siècle, tel le cinéaste d'avant-gardeGérard Courant au Moyen-Orient. Des acteurs commeMimie Mathy (1957, actrice qui a notamment joué dans la sérieJoséphine, ange gardien), etClovis Cornillac.

Héraldique, devise et logotype

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Armoiries de la ville de Lyon.
Bannière de la ville de Lyon.
Article détaillé :Armoiries de Lyon.

Les armoiries de Lyon[394] remontent au Moyen Âge et étaient celles des comtes de Lyon. Elles sont constituées de gueules au lion d'argent rampant. C'est aux environs de 1320 que le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or est ajouté au lion symbolisant laprotection royale. À laRévolution, les armoiries disparaissent.NapoléonIer les restaure en 1809 avec quelques modifications : les fleurs de lys sont remplacées par trois abeilles symbole dunouvel empire. C'est à cette période qu'apparaît la couronne murale aux sept créneaux d'or, symbole des villes fortifiées de l'Antiquité. Au début de laRestauration, la ville reprend ses armes traditionnelles. En 1819, elle obtient du roiLouis XVIII l'ajout d'une épée dans la patte supérieure du lion, signe de reconnaissance au roi lors desévénements de 1793 (notamment avec lesoulèvement de Lyon contre la Convention nationale et ensuite contre laConvention montagnarde). Lamonarchie de Juillet en 1830 rejette les fleurs de lys, sans reprendre les abeilles et les remplace par des étoiles qui se veulent neutres. À partir de ce moment, les plus libres fantaisies sont livrées sur le blason, des reproductions sont appelées« fausses armoiries ». Au début duXXe siècle, la municipalité décide de reprendre le blason au lion sans épée, avec les trois fleurs de lys, emblème de la cité pendant six siècles. Ce sont des armes parlantes, c'est-à-dire que le blason se lit non pas comme un symbole, mais comme unrébus : le lion d'argent est une métonymie du phonème Lyon.

Une des devises principales attribuées à la ville est enlatin :Virtute duce, comite fortuna :« La vertu pour guide, la fortune pour compagne »[Note 8]. En réalité, elle a été empruntée àSébastien Gryphe qui l’imprimait en tête de ses éditions, et est extraite mot pour mot d'une lettre de Cicéron à Lucius Munatius Plancus, le fondateur de la ville (Ad familiares ; X.3)[395]. Une autre est le cri de guerre de la« rebeyne » de 1269,Avant ! Avant ! Lion le melhor ! en ancienlyonnais[396] (Avant ! Avant ! Lyon le meilleur ! en français).

La sainte patronne estsainte Blandine, fidèle de la première communauté chrétienne de Lugdunum et décédée en martyre.

Voir aussi

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Bibliographie

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Article détaillé :Bibliographie chronologique sur l'histoire de Lyon.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Depuis le.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  5. D'autresprimaties ont existé par le passé sur le territoire français, comme celle de Nancy auXVIIe siècle, mais ne subsistent plus à note époque
  6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  7. Les agents biologiques pathogènes sont classés par la Communauté européenne en quatre classes selon le risque encouru par les travailleurs qui y sont exposés. La classe quatre admet ceux qui causent des maladies graves (souvent mortelles) et exposent les travailleurs à un risque sévère, ils présentent un risque aigu d’épidémie pour la population, il n’existe ni mesure prophylactique ni traitement à leur encontre[276].
  8. On trouve d’autres traductions telles :« qui prend la vertu pour guide aura la fortune pour compagne ».

Cartes

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Références

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  390. « Marcel Rogniat (1888-1914) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », surdata.bnf.fr(consulté le).
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« Base de données cartographiques d'État sur les zones sensibles, la nature des populations résidentes, la micro-économie… pour chaque quartier de chaque ville de France », sursig.ville.gouv.fr.

v ·m
+ de 500 000 habitants
+ de 100 000 habitants
+ de 40 000 habitants
+ de 20 000 habitants
+ de 5 000 habitants
+ de 1 000 habitants
v ·m
Les communes les plus peuplées de la régionAuvergne-Rhône-Alpes
(plus de 20 000 habitants -population municipale en 2022)
Plus de 100 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 30 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
v ·m
Communes de plus de 100 000 habitants, par ordre décroissant
Plus de 2 000 000
Plus de 500 000
Plus de 200 000
Plus de 100 000
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
v ·m
Préfectures de région
métropolitaine
Préfectures d’outre-mer
Chefs-lieux de collectivité
d’outre-mer
Chef-lieu de collectivité
à statut spécifique
Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Préfecturesde département
métropolitain
Chefs-lieux de province
de Nouvelle-Calédonie
Anciennes préfectures de région
métropolitaine
v ·m
Édifices catholiques deLyon ethistoire deson diocèse
Diocèses suffragants
Archidiocèse de Lyon
Basiliques
Abbayes dudiocèse de Lyon
Églises notables
Événements historiques
Principauxsaints lyonnais
Église catholique en France
v ·m
Municipalités de plus de 500 000 habitants, par ordre décroissant
Plus de 2 000 000
Plus de 1 000 000
Plus de 500 000
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