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| Fondation | |
|---|---|
| Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) |
| Composante | Lycée général,lycée technologique,lycée professionnel |
|---|---|
| Directeur | Ministère de l'Éducation nationale |
| Diplômes requis | DNB ou CFG (Niveau 3) |
|---|---|
| Diplômes délivrés | Baccalauréat général,baccalauréat technologique,baccalauréat professionnel,BMA,BP |
| Niveaux délivrés | Bac + 0 (Niveau 4) |
| Pays | France |
|---|



Lelycée en France correspond au second cycle desétudes secondaires[1]. Le nom vient duLycée, ungymnase d'Athènes près duquelAristote enseignait. L'origine de cette appellation serait due à la proximité d'unsanctuaire dédié àApollon Lykeios[2].
Ce second cycle peut être général, technologique ou professionnel[1]. Il correspond principalement aux trois dernières années de l'enseignement secondaire (seconde,première etterminale), pour des adolescents âgés, généralement, de 15 à18 ans (du début de la seconde à la fin de la terminale). Par extension, le lycée est l'établissement scolaire de cet enseignement. Les enseignements au lycée aboutissent à des examens finaux et nationaux : lebaccalauréat ou leCAP. Pourtant, un certain nombre de filières relevant de l'enseignement supérieur, comme lesBTS, lesCPGE et les classes préparatoires auDCG, sont en partie prises en charge par les lycées. En 2013, il y a 1 513lycées généraux ettechnologiques, 1 086lycées professionnels dont 218 lycées professionnels agricoles et 12 lycées professionnels maritimes, 6lycées de la Défense.
Jusqu'en 1959, le terme « lycée » désignait des établissements financés par l'État couvrant l'ensemble de l'enseignement secondaire long (de la sixième à la terminale).
L'organisation des cursus au sein des lycées français a été partiellement modifiée lors de la « réforme du lycée » créée par les ministèresDarcos etChatel de 2007 à 2009, et dont l'application a commencé à la rentrée 2010 pour les secondes, 2011 pour les premières et 2012 pour les terminales. En 2018, le ministre de l'Éducation nationaleJean-Michel Blanquer présente uneréforme afin de faire du lycée un véritable « tremplin vers la réussite » dans l'enseignement supérieur. Les dispositions entrent en vigueur au fur et à mesure, à la rentrée 2019 pour les secondes et les premières et à la rentrée 2020 pour les terminales. Les nouvelles épreuves du baccalauréat sont déployées pour la première fois lors de la session 2021.
Créé à l'origine parNapoléon Bonaparte par laloi du 11 floréal de l'an X () pour former « l'élite de la nation », le lycée, selon l'expression de Napoléon, fait partie avec leCode civil ou encore laLégion d'honneur, des « masses de granit ».
Les lycées de garçons ont été créés en1802 à partir des plus importantesécoles centrales. Le lycée assure une formation enlettres (français,latin,grec ancien (trois professeurs)) et ensciences (trois professeurs). L'article 5 dudécret du 17 mars 1808 en fixe ainsi le programme : « Les langues anciennes, l'histoire, la rhétorique, la logique, et les éléments des sciences mathématiques et physiques ». Le régime usuel est l'internat ; les lycées sont marqués par un encadrement de type militaire et les élèves portent un uniforme. Peu nombreux (il était prévu en théorie un lycée par département), les lycées sont entièrement pris en charge par l'État. Le fonctionnement est assuré par un proviseur, aidé par uncenseur[3] et un économe ; l'enseignement est fait par des professeurs agrégés dont la fonction apparaît dans l'enseignement, après l'institution des « agrégés » créés par le roi Louis XV, en 1766, afin de compléter alors les professeurs déjà recrutés dans les collèges royaux. L'accès au lycée se fait après passage d'un examen de contrôle des connaissances apprises auparavant et la scolarité est aussi payante, même s'il est prévu d'accorder des bourses aux élèves qui en auraient besoin, vu les revenus de leurs parents.
Par la loi Chaptal du1er mai 1802, diteloi du 11 floréal de l'an X, les neuf premiers lycées impériaux sont créés, sur les quarante-cinq qui seront instaurés durant la même année, selon une répartition géographique précise (un par arrondissement possédant un tribunal d’appel sur le territoire français de l’époque)[4]. Ces neuf premiers lycées sont situés dans les villes suivantes : Bruxelles,Marseille, Mayence[5],Lyon,Bordeaux,Strasbourg,Rouen, Turin etParis. Le lycée impérial deMontpellier, actuellycée Joffre, est considéré comme l'un des plus anciens lycées de France (avec lelycée Henri-IV de Béziers, datant de 1598) car directement issu de l'enseignement médiéval et, par la suite, universitaire[6].
À l'origine, ces quarante-cinq lycées portaient le nom de leur ville (excepté pour les lycées parisiens, au nombre de quatre). La liste ci-dessous les présente sous leur nom actuel. Les lycées des villes aujourd'hui étrangères n'existent plus.

Avec laRestauration, les lycées prennent le nom de « collèges royaux ». Ils reprennent le nom de lycée sous laDeuxième République, ce que confirme laloi Falloux[7]. Les lycées comprenaient également des « petites classes », dont l'enseignement se rapprochait duprimaire, classes connues sous le nom depetit lycée.

Leslycées de jeunes filles voient le jour avec la loi proposée parCamille Sée et votée le. Cette loi instaure un enseignement secondaire féminin qui peut se dérouler dans des lycées de jeunes filles qui sont au nombre de 36 dès 1896[8]. Le premier lycée de jeunes filles en France fut créé à Montpellier en 1881 : c'est l'actuellycée Georges-Clemenceau. Les lycées et collèges publics deviennent gratuits (sauf pour les élèves internes) entre1926 et1930 et certains sont restés non-mixtes (essentiellement dans le privé) jusqu'au début duXXIe siècle.
Originellement, l'enseignement dans les lycées et collèges est uniquement classique, dans le sens où les langues latine et grecque sont enseignées. Cependant, dans un contexte deRévolution industrielle et afin de former aux métiers du commerce et de l'industrie intermédiaires, c'est-à-dire compris entre le cadre et le manœuvre, l'idée d'un enseignement intermédiaire situé entre le primaire et le classique, semblable à laRealschule en Allemagne, prend forme.

Le, le ministreVictor Duruy institue l'enseignement spécial, prenant place dans les collèges afin de répondre à ces besoins ; cet enseignement est organisé en trois années et son programme est concentrique (l'on part du programme de l'année précédente et on approfondit) et plus tourné vers la pratique, comportant du dessin et de la menuiserie. Les professeurs sont formés à l'école normale de Cluny[9].
L'enseignement spécial se rapproche de plus en plus de l'enseignement classique : sa durée s'allonge de trois, quatre et six, la nomenclature des classes est reprise et les débouchés se rapprochent de ceux du classique :Saint-Cyr,Polytechnique. En 1891, l'enseignement spécial devient l'enseignement moderne.
L'enseignement secondaire est réformé en 1902 : dans les enseignements classique et moderne, quatre années de tronc commun (6e-3e) sont suivies par deux années de préparation du premier bac, dont il existe quatre formes : A : latin-grec, B : latin-langues, C : latin-sciences, D : langues-sciences. A, B et C sont de l'enseignement classique alors que D est de l'enseignement moderne. Dans l'enseignement classique, le grec pouvait être commencé en5e. Ce premier bac donnait droit à pouvoir préparer, en une année, la seconde partie du bac (Mathématiques élémentaires et Philosophie)[10]. L'enseignement moderne accède ainsi à une forme d'égalité avec le classique, bien que perçu comme d'un niveau inférieur. Leprimaire supérieur reprit le flambeau et les élèves issus du moderne.
De 1802 à 1959, le terme « lycée » désignait des établissements financés par l'État couvrant l'ensemble de l'enseignement secondaire long (de la sixième à la terminale), par opposition aux « collèges », qui pouvaient également couvrir l'ensemble du cycle secondaire long, mais étaient financés par la municipalité ou par le département. De 1959 à 1963, l'ensemble des collèges et lycées couvrant l'intégralité de l'enseignement secondaire long prirent la dénomination de « lycée ». À partir de 1963, le terme prend sa signification actuelle, le premier cycle de l'enseignement secondaire (de la6e à la3e) se transformant progressivement en « collège d'enseignement secondaire »[11].
Le décretno 59-57 du établit des « lycées classiques, modernes et techniques » ; les anciens collèges techniques et lesécoles nationales professionnelles sont transformés en lycées techniques[12]. En 1963, les petites classes des lycées sont supprimées et assimilées au primaire. En1977 sont institués, par le décretno 76-1304 du, les lycées d'enseignement professionnel, devenuslycées professionnels en1985 par le décretno 85-1267 du. Les lycées généraux et les lycées techniques sont alors regroupés sous le nom de lycée d'enseignement général et technologique. Très souvent, les sections générales, technologiques et professionnelles de lycée coexistant dans ce qu'on appelle deslycées polyvalents.

En 1985,Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'Éducation nationale lance le mot d'ordre : « 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat », objectif repris de manière presque identique par son successeur,René Monory et repris par la loi d'orientation scolaire de 1989 deLionel Jospin, alors ministre de l'Éducation Nationale. S'ensuit une décennie de fort développement des lycées et des premiers cycles universitaires[13]. L'innovation la plus marquante de la période est la création du baccalauréat professionnel en 1985. Il permet aux titulaires d'unBEP ou d'unCAP de compléter leurs études secondaires et même d'envisager des classes post-bac. De 1987 à 1995, le nombre de bacheliers passe de 300 000 à 500 000. 40 % de cet accroissement s'explique par le succès des bacs professionnels[14].

Jusqu'en 1994, les filières du lycée s'appelaient A (littérature, philosophie, langues), B (économique et sociale), C (mathématiques), D (biologie), E (mathématiques & technique), F1, F2, F3, F4… F12 (regroupe les sections technologiques actuelles parmi lesquelles musique et danse, STI, SMS), G1, G2, G3 (tertiaire : secrétariat, commerce, comptabilité) et H (Techniques informatiques).
Laréforme engagée en 2019 par Jean-Michel Blanquer, alorsministre de l'Éducation nationale, a modifié en profondeur le parcours au sein du lycée général et technologique comme suit[27].
Lelycée général ettechnologique prépare aux baccalauréatsgénéral ettechnologique.
La classe deseconde générale et technologique est dite indifférenciée : indépendamment de la filière à laquelle ils se destinent, les élèves suivent le même enseignement de tronc commun, qui est composé des matières suivantes :
| Matière | Temps par semaine |
| Français | 4h |
| Mathématiques | 4h |
| Langue vivante A (ou 1) | 3h |
| Langue vivante B (ou 2) | 2h30 |
| Physique - Chimie | 3h (dont 1h30 de travaux pratiques) |
| Sciences de la vie et de la Terre | 1h30 |
| Histoire - Géographie | 3h |
| Enseignement moral et civique | 30 min |
| Sciences économiques et sociales | 1h30 |
| Sciences numériques et technologiques | 1h30 |
| Education physique et sportive | 2h |
Les élèves bénéficient également d'environ 2h par semaine d'accompagnement personnalisé dans certaines matières (souvent en mathématiques et en français, ainsi que dans deux autres matières). Le professeur peut constituer plusieurs groupes, par exemple en fonction de leur niveau, auxquels il fera cours de manière alternée.
Les élèves peuvent compléter ce tronc commun s'ils le souhaitent par des enseignements optionnels généraux ou technologiques :
Les élèves peuvent également postuler pour entrer dans plusieurs sections. Il existe tout d'abord la section européenne, renforçant l'enseignement linguistique, par exemple en anglais ou en allemand. Les élèves peuvent profiter d'une heure supplémentaire d'enseignement de la langue concernée, ainsi que l'étude d'une autre matière dans cette langue, telle que l'Histoire - Géographie ou la SVT.
Il existe également la section orientale pour les langues éponymes, elle suit le même fonctionnement que la section européenne.
Ces deux options donnent lieu à une épreuve orale au baccalauréat, permettant d'obtenir la mention "section européenne/orientale + langue étudiée".
Les élèves intéressés par les arts peuvent suivre la section éponyme, ils bénéficient de deux heures d'arts plastiques ainsi que d'une heure d'histoire des arts.
Ces options sont poursuivies jusqu'en terminale.
À la fin de l'année de seconde, l'élève choisit de continuer en voie générale ou en voie technologique.
À son entrée enpremière, l'élève dispose d'un tronc commun auquel s'ajoutent trois enseignements de spécialité qu'il a choisis. À ces enseignements peuvent s'ajouter des enseignements optionnels. 3 enseignements de spécialité au choix parmi :
1 enseignement optionnel au choix parmi :
La classe determinale est celle du baccalauréat. L'élève dispose d'un tronc commun auquel s'ajoutent 2 des 3 enseignements de spécialité choisis en première. À ces enseignements peuvent s'ajouter des enseignements optionnels : 2 enseignements de spécialité au choix parmi :
Un premier enseignement optionnel au choix parmi :
Un deuxième enseignement optionnel au choix parmi :
Au terme de ces trois années, l'élève obtient unbaccalauréat général annoté des deux spécialités suivies en terminale.
Pour accéder aux sériesSciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration etTechniques de la musique et de la danse, l'élève doit effectuer une classe de seconde spécifique indépendante de la classe générale et technologique. La classe de première technologique s'organise comme son homologue générale. Les élèves suivent un tronc commun auquel s'ajoutent 3 enseignements de spécialité. Ils peuvent également compléter leur formation par des enseignements optionnels. La seule différence est le choix des enseignements de spécialité. Contrairement à la voie générale, ils sont directement déterminés par la série choisie. L'élève ne choisit donc pas ses enseignements de spécialité mais la série dans laquelle il veut évoluer. Pour certaines séries, des enseignements spécifiques sont au choix de l'élève. La série TMD n'est pour l'instant pas encore concernée par la réformeBlanquer, elle possède donc de dispositions spéciales. Séries technologiques proposées :
Pour chaque série, peut être choisi un enseignement optionnel au choix parmi :
La classe de terminale technologique s'organise comme son homologue générale. Les élèves suivent un tronc commun auquel s'ajoutent 2 enseignements de spécialité. Ils peuvent également compléter leur formation par des enseignements optionnels. De la même manière que la classe de première, les enseignements de spécialité sont définis par la série choisie. Pour certaines séries, des enseignements spécifiques sont au choix de l'élève. La série TMD n'est pour l'instant pas encore concernée par la réformeBlanquer, elle possède donc de dispositions spéciales. Séries technologiques proposées :
Pour chaque série, peut être choisi un enseignement optionnel au choix parmi :
Au terme de ces trois années, l'élève obtient unbaccalauréat technologique de la série choisie (STAV-STD2A-STHR-STI2D-STL-STMG-ST2S-TMD).

La voie professionnelle est la troisième possibilité offerte après le collège. L'enseignement est dispensé enlycée professionnel (LP) et débouche sur unCertificat d'aptitude professionnelle (CAP), unbac professionnel en trois ans, un brevet technique (BT) voire unbac technologique (qui se faisait par le biais d'une classe depremière d'adaptation maintenant supprimée). Lebrevet d'études professionnelles (BEP) est un diplôme intermédiaire, obtenu avec la validation de la première de baccalauréat professionnel[28].
En général, les lycées professionnels regroupent des sections cohérentes entre elles au niveau des formations. Ainsi, certains lycées professionnels concentrent des sections tertiaires, d'autres des sections industrielles, etc.
Leslycées des métiers sont des établissements dont l'identité et la formation sont construites autour d'un ensemble cohérent de métiers. Ces lycées s'engagent à se conformer pendant cinq ans renouvelables à uncahier des charges.
Certains lycées comprennent aussi dessections de techniciens supérieurs ; desclasses préparatoires aux grandes écoles ; des classes préparant audiplôme de comptabilité et de gestion[29].
Il existe environ 4 300 lycées en France (dont 1 700 professionnels).

Les lycées publics sont des établissements de type EPLE. Les bâtiments appartiennent à larégion, qui assure l'entretien, le fonctionnement, la restauration scolaire, l'internat, ainsi que la maintenance informatique. Le budget lycées des régions représente chaque année 5 milliards d'euros. De nouveaux établissements voient le jour, en particulier en région Occitanie, du fait du développement démographique croissant.
L’équipe de direction du lycée est constituée duproviseur, d'un ou plusieurs adjoints pédagogiques, ainsi qu'un adjoint gestionnaire. Ce dernier pouvant également être à la fois adjoint gestionnaire etagent comptable. On parlera alors de gestionnaire-comptable. Elle est complétée le cas échéant d'un chef de travaux pour le pilotage des enseignements technologiques et professionnels. Leconseil d’administration est composé de30 membres et règle les affaires de l’établissement (projet, budget…)[30].
Leslycées agricoles (218 en France), ou, pour les établissements publics, établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPLEFPA), dépendent duministère de l'Agriculture. Au niveau régional, laDirection régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt est responsable de l’enseignement agricole public. Ce service est l’équivalent du rectorat de l’Éducation nationale[31].
Leslycées professionnels maritimes (12 en France) dépendent duministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Au niveau inter régional, laDirection inter régionale de la mer est responsable de l’enseignement maritime public.
Il existe en France sixlycées de la Défense, autrefois nommés « lycées militaires », répartis entre les trois armées. Réservés prioritairement aux enfants de militaires dans le but de leur offrir une scolarité stable et de haut niveau, ils accueillent, chaque année, environ 4 000 élèves en internat, de la classe de6e jusqu’auxclasses préparatoires militaires.
La démocratisation de l'enseignement secondaire s'est appuyée sur un accroissement considérable des ressources allouées à cet enseignement. La dépense a crû de 5 % par an de 1987 à 1993, soit cinq fois plus vite que dans les périodes antérieures et postérieures[32]. Le coût annuel moyen d'un lycéen est d'environ 10 000 euros, et les dépenses ont augmenté de 50 % entre 1990 et 2004[33].
| 1960-61[N 1] | 1970-71 | 1980-81 | 1990-91 | 2000-01 | 2001-02 | 2002-03 | 2003-04 | 2004-05 | 2005-06 | 2006-07 | 2007-08 | 2008-09 | |
| Public | |||||||||||||
| Collèges | 3 372 | 4 143 | 4 891 | 5 019 | 5 128 | 5 139 | 5 168 | 5 183 | 5 200 | 5 220 | 5 238 | 5 247 | 5 260 |
| Lycées pro. | 906 | 1 150 | 1 353 | 1 362 | 1 108 | 1 096 | 1 083 | 1 072 | 1 061 | 1 050 | 1 043 | 1 027 | 1 012 |
| Lycées généraux et technologiques | 1 203 | 1 171 | 1 134 | 1 294 | 1 513 | 1 527 | 1 531 | 1 538 | 1 545 | 1 551 | 1 554 | 1 563 | 1 567 |
| EREA | 82 | 80 | 80 | 80 | 80 | 80 | 80 | 80 | 80 | 80 | |||
| Total Public | 5 481 | 6 464 | 7 378 | 7 757 | 7 829 | 7 842 | 7 862 | 7 873 | 7 886 | 7 901 | 7 915 | 7 917 | 7 919 |
| Privé | |||||||||||||
| Collèges | 1 810 | 1 294 | 1 757 | 1 814 | 1 808 | 1 802 | 1 803 | 1 804 | 1 788 | 1 790 | 1 773 | 1 778 | 1 771 |
| Lycées Pro. | 1 300 | 1 642 | 978 | 809 | 647 | 650 | 647 | 644 | 641 | 658 | 653 | 660 | 660 |
| Lycées généraux et technologiques | 1 899 | 1 676 | 1 194 | 1 290 | 1 102 | 1 094 | 1 077 | 1 082 | 1 069 | 1 074 | 1 069 | 1 063 | 1 063 |
| Total Privé | 5 009 | 4 612 | 3 929 | 3 913 | 3 557 | 3 546 | 3 527 | 3 530 | 3 498 | 3 522 | 3 495 | 3 501 | 3 494 |
| Total Public + Privé | 10 490 | 11 076 | 11 307 | 11 670 | 11 386 | 11 388 | 11 389 | 11 403 | 11 384 | 11 423 | 11 410 | 11 418 | 11 413 |
Les différents classements d'établissements publiés par les médias utilisent les taux de réussite et/ou de mentions au baccalauréat publiés par le ministère de l'Éducation nationale[35] ainsi que sur des indicateurs propres.
L'Étudiant publie en 2023 un classement qui s'appuie sur le taux de réussite au bac, la capacité à faire progresser les élèves, l'indice de stabilité (à compter de l'admission en première), le taux de mention au bac, la valeur ajoutée du taux de mention. Les dix meilleurs établissements français sont[36] :
| Nom du lycée | Ville | |
|---|---|---|
| 1 | Lycée Louise-Weiss | Sainte-Marie-aux-Mines |
| 2 | Lycée Notre-Dame | Peltre |
| 3 | Lycée Erea-Toulouse-Lautrec | Vaucresson |
| 4 | Lycée Germaine-Tillion | Le Bourget |
| 5 | Lycée Montgerald | Le Marin |
| 6 | Lycée La Providence | Blois |
| 7 | Lycée international Lucie-Aubrac | Pantin |
| 8 | Lycée hôtelier international de Lille | Lille |
| 9 | Lycée Jean-Paul-De-Rocca-Serra | Porto Vecchio |
| 10 | École Lucien-de-Hirsch | Paris19e |
Le Figaro Étudiant publie en 2023 un classement qui s'appuie sur le taux de réussite au bac, le taux de mentions, la capacité de l'établissement de conserver ses élèves de la classe de seconde jusqu'au bac, et un indicateur original de valeur ajoutée. Les dix meilleurs établissements français sont[37] :
| Nom du lycée | Ville | |
|---|---|---|
| 1 | Lycée Louis-le-Grand | Paris5e |
| 2 | Lycée Stanislas | Paris6e |
| 3 | Lycée Henri-IV | Paris5e |
| 4 | Lycée Bossuet-Notre-Dame | Paris10e |
| 5 | Lycée Saint-Jean-de-Passy | Paris16e |
| 6 | École Jeannine-Manuel | Paris15e |
| 7 | Lycée Henri-Matisse | Montreuil |
| 8 | Lycée général privé Notre-Dame-de-France | Paris13e |
| 8 ex aequo | Lycée L'Alma | Paris7e |
| 10 | Lycée Fénelon | Paris8e |
Les deux premiers établissements du classementLe Figaro Étudiant n'appartenant pas à l'Île-de-France sont classés respectivement quatorzième et dix-neuvième. Ce sont[38] :
| Nom du lycée | Ville | |
|---|---|---|
| 14 | Lycée de l'École supérieure des arts appliqués et du textile | Roubaix |
| 19 | Ecole Collège Lycée | Landser |
Le Parisien - Aujourd'hui en France publie en 2023 un classement dont il ne précise pas tous les critères, tout en indiquant qu'il s'appuie en partie sur les indicateurs IVAL. Les dix meilleurs établissements français sont[39] :
| Nom du lycée | Ville | |
|---|---|---|
| 1 | Lycée Thiers | Marseille |
| 2 | Charles de Foucauld | Paris 18e |
| 3 | Lycée Hélène-Boucher | Paris20e |
| 4 | Lycée Charlemagne | Paris4e |
| 5 | Lycée Louis-le-Grand | Paris5e |
| 6 | Lycée Albert-Châtelet | Douai |
| 7 | Lycée Vaugelas | Chambéry |
| 8 | Lycée Claude-Monet | Paris13e |
| 9 | Lycée Pierre-Marie-Théas | Montauban |
| 10 | Lycée Victor-Hugo | Paris13e |
Voir aussi :Lycées en Alsace,Lycées de Saint-Étienne etLycées de Strasbourg.
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