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Luz-Saint-Sauveur

42° 52′ 21″ nord, 0° 00′ 02″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLuz.

Luz-Saint-Sauveur
Luz-Saint-Sauveur
Le village de Luz-Saint-Sauveur.
Blason de Luz-Saint-Sauveur
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementHautes-Pyrénées
ArrondissementArgelès-Gazost
IntercommunalitéCommunauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Annie Sagnes
2022-2026
Code postal65120
Code commune65295
Démographie
GentiléLuzéens
Population
municipale
914 hab.(2022en évolution de −6,64 % par rapport à 2016)
Densité18 hab./km2
Population
agglomération
2 207 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées42° 52′ 21″ nord, 0° 00′ 02″ ouest
AltitudeMin. 677 m
Max. 3 194 
m
Superficie50,38 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineLuz-Saint-Sauveur
(ville-centre)
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de la Vallée des Gaves
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Luz-Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte :France
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Luz-Saint-Sauveur
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Luz-Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
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Luz-Saint-Sauveur
Liens
Site webmairie.luz.org
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Luz-Saint-Sauveur[lys sɛ̃ sovœʁ] est unecommune française dudépartement desHautes-Pyrénées, enrégionOccitanie. Longtemps dénommée simplement Luz, la ville a pris son nom actuel de Luz-Saint-Sauveur le[1]. Ses habitants se nomment lesLuzéens. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province duLavedan, partie sud-occidentale de laBigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville deLourdes.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par legave de Pau, leBastan, leruisseau de Bat Barrada, Gave de Cestrède, le ruisseau de l'Yse et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans leParc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deuxsites Natura 2000 (le « pic Long Campbielh » et le « Néouvielle ») et onzezones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Luz-Saint-Sauveur est une commune rurale qui compte 914 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 2 678 habitants en 1836. Elle est dans l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur. Ses habitantssont appelés les Luzéens ou Luzéennes.

Géographie

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Le Bastan en limite de Luz-Saint-Sauveur et d'Esquièze-Sère.

Commune située dans lesPyrénées (Hautes-Pyrénées).

Elle est traversée par leméridien de Greenwich.

Hameaux de la commune

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Luz et Villenave ont été réunies en 1823 et agrandies des hameaux d’Ayrues dépendant deSassis, de Sia et de Trimbareilles dépendant deSazos, de Saussa et de Héas, dépendant d'Esquièze[2]. Autre hameau de la commune : les Astès. La station thermale de Saint-Sauveur constitue aussi un quartier distinct.

Communes limitrophes

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Luz-Saint-Sauveur est limitrophe de dix autres communes.

Carte de la commune de Luz-Saint-Sauveur et des proches communes.
Communes limitrophes deLuz-Saint-Sauveur[3]
SassisEsquièze-SèreEsterre,
Viella
SazosLuz-Saint-SauveurBetpouey
CauteretsGavarnie-GèdreBarèges,
Aragnouet

Hydrographie

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Luz-Saint-Sauveur est traversée par legave de Gavarnie (autre nom dugave de Pau) et leBastan qui se rejoignent au nord-ouest du village.Luz s'est bâtie sur le cône de déjectionsmorainiques du torrent de l'Yse, qui rejoint le Bastan au niveau de la ville.

LeBugarret, affluent droit dugave de Gavarnie, prend sa source sur la commune.

De tout temps, l'histoire de la ville (et des villages environnants) a été marquée par desinondations destructrices mais sans perte humaine, qui grâce aux travaux successifs entrepris en amont (digue sur la rive gauche du Bastan décidée en 1905, barrages) sont aujourd'hui relativement maîtrisées :

  •  : à la suite de fortes pluies, des inondations catastrophiques ont causé des dégâts considérables, dont des maisons emportées[4] ;
Article détaillé :Crue du 18 juin 2013 en pays Toy.
  •  : grande crue de 30 m3/s du Bastan provoquée par de fortes chutes deneige prématurées, sur laquelle tombe une énorme quantité d'eau, adoucie par un vent du sud particulièrement saharien. Le gave de Gavarnie déborde également et provoque de sérieux dégâts à l'usine hydroélectrique de Luz ;
  •  : deux jours depluie continue sur les neiges encore présentes sur les hauteurs provoquent la fonte rapide de ces dernières. Une crue exceptionnelle s'ensuit, le Bastan roulant d'énormes blocs de pierre. La routeBarèges-Luz est emportée sur plusieurs kilomètres, ainsi que la conduite d'eau desthermes de Barzun, qui alimentait le nouvelétablissement thermal situé au centre de Luz ; celui-ci ne sera jamais plus utilisé et bientôt détruit ;
  • 1788 : une digue naturelle àHéas cède sous la pression des eaux ; l'énorme vague formée par les flots du lac dévale sur Luz : le pont de Saint-Sauveur est emporté, beaucoup de dégâts sont constatés dans les propriétés riveraines, la plupart des ponts en aval sont fortement endommagés ;
  • et ;
  •  ;
  •  : crue du Bastan, provoquée par le débordement dulac d'Oncet (avalanches cassant la glace épaisse qui le recouvrait) ;
  •  : grande crue qui emporte le pont de Pescadère, construit en 1736 ;
  •  : des pluies torrentielles font enfler le Bastan dans des proportions telles qu'il sort de son lit et en ravage les rives jusqu'à Luz.

Sismologie

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Toute la vallée de Luz (et plus largement l'ensemble des Pyrénées) se situe dans une zone fortement sensible auxtremblements de terre, dont le plus terrible (intensité MSK=VIII-IX) a été ressenti le dans une zone comprise entreSaint-Savin,Bagnères-de-Bigorre et Luz et a occasionné de gros dégâts dans la région, une douzaine de victimes ainsi qu'un certain nombre de changements naturels (chaos, nouveaux lacs naturels) en montagne. D'une expansion de plus de quatre cents kilomètres, il a ainsi pu être perçu jusqu'enVendéeLouis XIV etMarie-Thérèse d'Autriche dont l’union venait d’être célébrée ont été les témoins.

Plusieurs fois par an, de petits tremblements de terre dont l'épicentre est plus lointain se font ressentir : leurmagnitude est en général comprise entre 2 et 2,5 avec cependant quelques séismes plus rares approchant une magnitude de 5 sur l'échelle de Richter. Ainsi, un tremblement de terre de magnitude 4,9, dont l'épicentre était très proche de Luz (latitude 43°02'10 N et longitude 0°1'30 E) s'est produit le à19 h 19 (18 h 19TU)[5] sans causer de dégât à Luz. Un autre tremblement de terre a été enregistré le, avec une magnitude de 4,3 sur l'échelle de Richter et un épicentre au sud-est deTarbes (latitude 43,01 N et longitude 0,31 E)[6].

Panorama de Luz-Saint-Sauveur.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Hautes-Pyrénées.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[9] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées atlantiques » et « Pyrénées centrales »[10]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 187 mm, avec11,1 jours de précipitations en janvier et9,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deGavarnie-Gèdre à10 km àvol d'oiseau[13], est de8,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 471,4 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de35,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,1 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Une fontaine.

Typologie

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Au, Luz-Saint-Sauveur est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle estville-centre[Note 3],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (44,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,8 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (1,1 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Voies de communication et transports

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L'anciennegare de Luz-Saint-Sauveur

Cette commune est desservie depuis lavallée de Saint-Savin par laroute départementaleD 921 (ancienneN 21) appelé laroute des gorges et auparavant par la ligne detramway de Pierrefitte à Cauterets.

Risques majeurs

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Le centre de secours.

Le territoire de la commune de Luz-Saint-Sauveur est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains,avalanche etséisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[22]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment legave de Pau, le ruisseau de Bat Barrada et leBastan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012, 2013 et 2018[25],[22].

Luz-Saint-Sauveur est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord lecode forestier et l’arrêté préfectoral du, qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Luz-Saint-Sauveur.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[27].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 0,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 492 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[28],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1991, 1999 et 2013[22].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[30],[31].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Luz-Saint-Sauveur est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie

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Extrait de lacarte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Luz-Saint-Sauveur.

Michel Grosclaude etJean-François Le Nail[33] rapportent les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Étymologie : le nom « Luz » aurait son origine dans unhydronyme pré-indo-européen[33] ; ce nom est en effet porté par de nombreuses rivières, notamment dans les Pyrénées gasconnes.

Histoire

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Par ordonnance (no 10.168) du roi (Neuilly, le) :« Les sections deGédre et deGavarnie sont distraites de la commune de Luz, chef-lieu de canton, arrondissement d'Argelès (Hautes-Pyrénées), et formeront deux municipalités distinctes. »[34].

Article détaillé :Gascogne.
Article détaillé :Bigorre (région naturelle).
Article détaillé :Pays Toy.

Les Templiers (château et église fortifiée)

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Ruines du château Sainte-Marie vues depuis Luz-Saint-Sauveur.

Perché au sommet d'un éperon rocheux, lechâteau Sainte-Marie a constitué au cours des siècles un véritable lieu stratégique pour la vallée mais aussi un lieu de refuge pour les populations. Sa construction date duXe siècle par les comtes de Bigorre. AuXIVe siècle, ce furent lesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui l'occupèrent. Ensuite les Anglais en prirent possession jusqu'au moment où le comte de Clermont en 1404, aidé des habitants de la vallée commandés par Aougé de Coufitte les en chassa et mit ainsi un terme à l'occupation anglaise de la vallée. Le château fut ensuite peu à peu abandonné. Sa restauration fut entreprise dans les années 1980 sauvegardant ainsi un des vestiges les plus marquants de l'histoire de la vallée.

Les vestiges du château Sainte-Marie sont inscrits au titre desmonuments historiques depuis le[35]. Bien qu'indiqué couramment comme faisant partie de la commune de Luz-Saint-Sauveur, il est implanté sur la commune voisine d'Esterre.

Place de l'Église.

L'église de Luz-Saint-Sauveur, dite desTempliers, en fait est des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, l'église Saint-André a été construite auxXIIe et XIIIe siècles. Au milieu duXIVe siècle, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui l'ont reçue enlegs de la famille Saint-André, ont construit un rempart circulaire formant enceinte autour de l'église pour protéger les habitants de Luz des attaques des bandits espagnols appelés les « miquelets ». Cette enceinte dont les murs sontcrénelés, forme unpolygone irrégulier à 14 côtés[36]. À cette époque, un grand fossé entourait l’église et unpont-levis permettait de le franchir. Quelques décennies plus tard, la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié a été édifiée à l'intérieur des remparts pour demander à Dieu de mettre fin à une épidémie de peste noire qui a ravagé lepays Toy vers 1650. En 1865, une nouvelle porte a été ouverte au nord de l'édifice pour faciliter l’entrée et en 1876, le clocher est utilisé comme prison militaire[37]. Plus récemment, une nouvelle tribune a été construite[réf. nécessaire].

Désormais propriété de la commune, l'église est protégée au titre desmonuments historiques (classement par liste) depuis 1840[38].

  • Sélection de vues de l'église des templiers
  • L'église des Templiers.
    L'église des Templiers.
  • Alignement de pierres tombales au pied des remparts.
    Alignement de pierres tombales au pied des remparts.
  • Le clocher de l'église.
    Le clocher de l'église.
  • Aquarelle de la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié.
    Aquarelle de la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié.
  • Peinture du plafond du chœur.
    Peinture du
    plafond du chœur.

Politique et administration

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La mairie en 2022.

Intercommunalité

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Après avoir fait partie de lacommunauté de communes du Pays Toy créée en, Luz-Saint-Sauveur fait partie de lacommunauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves depuis.

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Luz-Saint-Sauveur.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
     
19351941Jules Camarot  
19411944   
19441945Jules Camarot Président duComité départemental de libération
19471965Eugène Lons  
19651977Pierre Foyer  
mars 19772005Claude MassourePSConseiller général
2005avril 2014Alain LescoulesPS 
avril 2014Novembre 2022Laurent GrandsimonPRGPrésident de lacommunauté de communes du Pays Toy (2014-2018)
décembre 2022en coursAnnie Sagnes  

Jumelages

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Panneau d'entrée à Luz-Saint-Sauveur.

Services publics

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Liste des juridictions compétentes pour la commune[40]
 
La Poste en 2021.

La commune de Luz-Saint-Sauveur dispose d'uneagence postale.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2022, la commune comptait 914 habitants[Note 4], en évolution de −6,64 % par rapport à 2016 (Hautes-Pyrénées : +1,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 8841 7501 8672 1002 3572 6782 6401 6881 642
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 7161 6411 6711 5121 4841 5541 5141 5071 504
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5091 5181 5251 5031 5221 2921 1381 0661 891
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
1 2391 1041 0401 1591 1731 0981 0771 0701 014
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
983939914------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puisInsee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Le collège des trois vallées en 2021.

Économie

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La centrale hydroélectrique de Luz

.

Quelques données officielles[45] permettent de mieux comprendre l'activité de la ville (commerces, services publics, pôle touristique, très peu d'agriculture)

  • Taux d'activité (population en âge de travailler, ayant un emploi en 2004) : 75,2 %
  • Lechômage touche 5,5 % de la population active totale (vs 7,5 % en 1999)
  • Les actifs occupés représentent 43,5 % de la population totale ; les retraités en représentent 29,4 %
  • Type d'activité : 76 % emploi salarié, 19 %fonction publique, 35 % emploi précaire (CDD, stages, intérim, apprentissage, contrats aidés) et… 4 agriculteurs
  • Activité saisonnière : 192 emplois saisonniers sur le pôle touristique de Luz durant l’.
  • Localisation : 70 % travaillent et résident à Luz
  • 5,2 % de la population est scolarisée
  • Niveau d'études de la population non scolarisée : 9,5 % n'ont aucun diplôme, 33 % ont au moins lebaccalauréat ou unbrevet professionnel et 4,4 % ont un diplôme de l'enseignement supérieur

Lazone d'activité de Souscatets comprend :

Uncasino présent historiquement dans la ville et récemment rénové proposait uneboule et 40 machines à sous et employait 18 personnes. Il a été fermé pour raison économique le.

En raison de son activité touristique été comme hiver, la ville dispose au total d'un nombre élevé de services parmi lesquels : bureau de poste, perception, collège et écoles primaires, centre médical, gendarmerie, banques, supermarchés et quatre campings.

Une campagne de publicité dans lemétro parisien sur le thème « Depuis Luz, vous embrassez les Pyrénées » a eu lieu en. Une nouvelle campagne d'affichage métro a eu lieu en.

De 1901 à 1939, Luz-Saint-Sauveur a été reliée àPierrefitte-Nestalas par letramway Pierrefitte – Cauterets – Luz.

Sports

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La station de ski Luz-Ardiden

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Article détaillé :Luz-Ardiden.
Luz Ardiden.

Lastation de ski a été imaginée en 1966 par les élus locaux de cinq communes : Luz-Saint-Sauveur,Grust,Sazos,Sassis etViscos. Les travaux ont commencé avec l’ouverture de la route depuis Grust en 1970. La première ouverture de la station a eu lieu le sur le site du Béderet avec deuxtéléskis. Le secteur d’Aulian a été ouvert la saison suivante avec les téléskis Turon 1 et Pourtère 1 et 2.

Située à 12 kilomètres du centre-ville,Luz-Ardiden (altitude 1 700–2 500 m) s'étend aujourd'hui sur un domaine de110 hectares et propose 60 kilomètres de pistes balisées tous niveaux ainsi que les équipements les plus modernes (deuxtélésièges débrayables 6 places, 105 canons à neige, un tapis pour débutants de 135 mètres de long, unsnowpark au label AFS). Un accident mortel viendra toutefois l'endeuiller (6 morts, 87 blessés) le[46]. La rupture du massif d'ancrage du pylône d'arrivée de la gare du télésiège de la Caperette, inauguré en début de saison, avait projeté au sol une cinquantaine de nacelles. Cet accident ainsi que celui deVaujany a fait évoluer la réglementation concernant la maîtrise d'œuvre des remontées mécaniques (nouveau règlement du)[47].

Un investissement de 6,3 millions d'euros sur 8 ans a été mis en place en 2005 afin de moderniser la station (réserve d'eau pour l'enneigement, piste de compétition et piste de promenade).

Cette station employait 110 personnes (en saison) en 2002. Elle s'est associée à 6 autres stations des Pyrénées pour créerN'PY[48] et offrir ainsi un meilleur service aux skieurs.

Le Tour de France : agonie et triomphe des plus grands

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LeTour de France fait régulièrement étape à Luz, et la longue montée (hors catégorie) à la station de ski deLuz-Ardiden en fait une étape très convoitée depuis sa première apparition au programme du Tour en 1985 et la rude bataille qu'y menaBernard Hinault pour conserver sonmaillot jaune. Après le calvaire de Bernard Hinault, c’estClaudio Chiappucci qui y connut le purgatoire, lui aussi vêtu du maillot jaune, en 1990 : après la charge deGreg LeMond, il ne lui restait plus que cinq secondes d’avance au classement général, tandis queMiguel Indurain venait de remporter la seconde étape de montagne de sa carrière, victoire qui annonçait une domination sans partage sur le tour pendant les cinq années suivantes. Quatre ans plus tard, c’est à Luz-Ardiden que commençait, avec une première victoire d’étape après une longue échappée solitaire, le destin montagnard deRichard Virenque qui y gagna sa réputation de grimpeur, en 1994. Lors de l’édition 2003 avec un classement général serré comme jamais pour le texan,Lance Armstrong sut se relever d'une brève défaillance, d'une pédale cassée et d’une chute dans la montée pour revenir surJan Ullrich, son dauphin de quelques secondes, avant de s’imposer au sommet et consolider son maillot jaune. Le village est le point de départ de l'ascension ducol du Tourmalet, le Tour de France passe donc également par Luz pour escalader ce col prestigieux.

Randonnées pédestres

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La piscine en 2023.

Le village de Luz-Saint-Sauveur est le point de départ pour de nombreusesrandonnées car il se trouve au carrefour de plusieurs vallées : la vallée de Luz, la vallée deBarèges et la vallée deGavarnie. En voiture, Barèges est à une vingtaine de minutes et Gavarnie environ à une demi-heure, permettant de visiter la zone duNéouvielle du côté de Barèges ou d'aller randonner dans lescirques de Gavarnie et deTroumouse. En été,Cauterets est accessible viaPierrefitte-Nestalas en moins d'une heure.

De nombreuses randonnées sont également possibles sans trop s'éloigner du village : lac de Bastampe, pic de Viscos, lacs d'Ardiden,pic d'Ardiden.

Autres

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Le stade de football en 2021.

De nombreux sports peuvent être pratiqués grâce aux installations de la ville :

  • Parcaccrobranche « En chêne et frêne » ;
  • Saut à l'élastique depuis le pont Napoléon ;
  • Piscine municipale (non couverte) ;
  • Tennis : plusieurs courts en terre battue ; un tournoi ouvert à tous est organisé tous les étés ;
  • Mur d'escalade à Saint-Sauveur ;
  • Via ferrata « Pont Napoléon », installée sur le rocher soutenant le pilier gauche du pont.

Culture locale et patrimoine

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  • Tous les étés, au mois de juillet, a lieu le festivalJazz à Luz[49] qui, en complément des concerts officiels se déploie dans tous les bars de la ville. Cet événement intéresse beaucoup de touristes venant de différents pays (essentiellement espagnols mais il est possible de croiser des anglais).
  • La radioFréquence Luz[50] a été créée en sur une initiative conjointe de la mairie et de la Maison de la vallée, c'est une radio de catégorie A non commerciale et de type associatif. Elle est labellisée Radio du Pays des Vallées des Gaves et émet aussi àCauterets et dans les vallées d'Argelès,Lourdes etd'Azun.
  • Né dans lepays Toy en 1888, « l'Orphéon » a marqué au fil des années de son empreinte la tradition de la région : tous originaires du village, ses 29 artistes interprètent le plus souvent en patois en France et à l'étranger les chants montagnards et traditionnels[51]. Nombre de représentations ont eu lieu en 2008 pour célébrer les 120 ans de cette chorale, et en particulier une messe exceptionnelle le en l'église deGèdre[52], en la présence deMgr Lacrampe, archevêque de Besançon. Un nouveau CD a également été produit en 2009, et le journal de13 h de TF1 leur a consacré un reportage de quelques minutes le[53].

Travail de mémoire intergénérationnelle avec les scolaires.

Lieux et monuments

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Thermes.
Ancien thermes.
  • Sélection de vues des monuments
  • Colonne de la duchesse de Berry.
    Colonne de la duchesse de Berry.
  • Colonne de la duchesse d'Angoulême.
    Colonne de la duchesse d'Angoulême.
  • Colonne Napoléon.
    Colonne Napoléon.
  • Monument de Solférino.
    Monument de Solférino.

Édifices religieux

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Chapelle de Solférino de Luz-Saint-Sauveur
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Cette chapelle avec sa tour byzantine a été reconstruite en 1859 sur les ordres de l'empereurNapoléon III, sur les ruines de l'antique chapelle Saint-Pierre dont la construction remontait aux temps oùsaint Jacques évangélisait le Nord de l'Espagne. Pendant longtemps, son prêtre y bénissait les troupeaux au départ vers les hauts pâturages de la montagne.

Autres église et chapelles
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  • Église Saint-Joseph de Saint-Sauveur.
  • Chapelle de la maison de retraite de Luz-Saint-Sauveur.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié de Villenave.
  • Chapelle Sainte-Barbe de Luz-Saint-Sauveur.
  • Sélection de vues des édifices religieux
  • Chapelle de Solférino de Luz-Saint-Sauveur
    Chapelle de Solférino de Luz-Saint-Sauveur
  • Église Saint-Joseph de Saint-Sauveur
    Église Saint-Joseph de Saint-Sauveur
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié de Villenave.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié de Villenave.
  • Chapelle Sainte-Barbe de Luz-Saint-Sauveur
    Chapelle Sainte-Barbe de Luz-Saint-Sauveur

Édifices publics

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Pont Napoléon
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Le pont Napoléon.
Article détaillé :Pont Napoléon.

Napoléon III s'éprit des Pyrénées et fit plusieurs séjours de cure en compagnie de l'impératrice Eugénie. Sa grande œuvre à Saint-Sauveur sera la concrétisation d'une idée qui lui est chère : relier, grâce à un pont, les deux rives dugave de Gavarnie. D'abord « américain », puis en « fil de fer », on se décidera finalement pour un pont en pierre d'une seule arche. Commencés immédiatement, sous la houlette de M. Bruniquel, ingénieur desPonts et Chaussées, les travaux dureront deux ans et seront terminés en. Le tablier du pont a 68 mètres de longueur, et est situé à 63 m au-dessus du gave. L'arc qui le soutient a 42 m de diamètre. La voûte repose directement sur les rochers à pic qui bordent le gave. La hauteur du niveau de l'eau à la naissance de la voûte est de 40 m ; elle est de 63 m à la clé de voûte et de 65 m au niveau du pont.

Pour perpétuer le souvenir du séjour de l'Empereur et de ses bienfaits, la Commission syndicale de la vallée de Barèges fit élever une colonne de 12 m de hauteur, surmontée d'un aigle colossal, à l'extrémité orientale du pont. La colonne, formée de 14 anneaux, est en pierre de Lourdes. L'aigle fut fait à la marbrerie de Bagnères. La hauteur totale, aigle compris, est de 14 m. La colonne porte l'inscription : « A leurs Majestés impériales Napoléon III et l'Impératrice Eugénie, les habitants de LUZ St SAUVEUR reconnaissants ».

Le pont sera livré à la circulation en 1861 et Napoléon III reviendra le contempler en.

Autres ponts sur le gave de Gavarnie
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Ils ont été souvent détruits par les inondations mais systématiquement reconstruits ; le pont de la Hiélandière (fileuse) fut surmonté d'un petitobélisque en 1809 avec cette inscription « la vallée de Barège à laReine Hortense ».

Thermes de Saint-Sauveur
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Ancien panneau signalétique des thermes sur la route nationale.
Les thermes.

Exploités depuis leXVIe siècle, très fréquentés par la haute société auXIXe siècle pour des séjours de cures (duchesse d'Angoulême etde Berry,Impératrice Eugénie, aristocrates anglais), lesthermes de Saint-Sauveur sont recommandés encore aujourd'hui pour les affectionsgynécologiques, enphlébologie etORL grâce à leur eau thermale à la température naturelle de 33° riche en gaz rares, sels minéraux etsoufre. Ils ont été entièrement rénovés en 1995 et pourvus d'un espace de remise en forme ouvert été comme hiver. En 2004, celui-ci s’est étoffé d’unspa en balcon sur le gave de Gavarnie et d’unhammam en pierre.

Les thermes sont inscrits au titre desmonuments historiques depuis le[54].

  • Sélection de vues des lavoirs municipaux.
  • Le lavoir du stade.
    Le lavoir du stade.
  • Le lavoir de la chapelle.
    Le lavoir de la chapelle.
  • Le lavoir de Calihour.
    Le lavoir de Calihour.
  • Le lavoir de Sia.
    Le lavoir de Sia.
  • Le lavoir de Villenave.
    Le lavoir de Villenave.
  • Le lavoir de la maison du Parc.
    Le lavoir de la maison du Parc.
Mairie
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La mairie.

La nouvelle mairie, ancienne maison « Poque » a été inaugurée en[55]. Quatre ouvriers travaillant à sa rénovation avaient découvert en[56] un trésor estimé à environ 80 000 euros et qui daterait de Napoléon III.

La maison Poque-Gradet s'ouvrait par uneporte cochère sur la place du Marché. Le domaine lui-même descendait jusqu'au gave. Un jardin et un immense potager entouraient la maison et les 17 mulets de la propriété transportaient alors vers l'Espagne le sel deSalies-du-Salat. En 1828, Pierre Gradet fit construire une nouvelle aile, parallèle à la rue de la poste, confiant les travaux qui dureront deux ans à Jean Beylou, tailleur de pierres à Luz. Il y accueillera des pyrénéistes prestigieux : l'anglais Hamilton,Lady Chatterton (en), d'autres encore. Joseph, le fils, prêtera son salon, le plus vaste de la vallée, à Napoléon III et à ses ministres pour des réunions concernant les grands travaux décidés par l'Empereur (pont Napoléon, chapelle Solférino…). Il s'y tiendra même un conseil des Ministres. Suzanne Poque, la dernière héritière, fit don du domaine à l'ordre des chevaliers de Malte.

Cette maison a été récemment rachetée par la mairie. Entièrement rénovée, elle accueille en son sein, outre les services municipaux, six logements saisonniers, le centre de loisirs enfants, des locaux pour le3e âge ainsi que la salle du patrimoine de la commune. Le parc de la propriété sera utilisé commethéâtre de verdure pour diverses animations, notamment le festival de jazz. Il porte aujourd'hui le nom de « parc Claude Massoure » en souvenir du précédent maire disparu en 2005 dans des circonstances tragiques.

Personnalités liées à la commune

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Luz dans les Arts

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Le village a servi de cadre de l'émission téléviséeCoup de foudre au prochain village diffusée surTF1 en[57].

Héraldique

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BlasonBlasonnement :
Tiercé en fasce de gueules, d'azur et de sinople, au peuplier arraché d'or brochant sur le tout, adextré d'une brebis contournée paissante d'argent et senestré d'une vache passante du même, posés sur la ligne de partition entre le 2 et les 3[58].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Voir aussi

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Lemonument aux morts municipal.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur comprend une ville-centre et onze communes de banlieue.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. Code officiel géographique sur le site de l'Insee, consulté le 22 juin 2012.
  2. Historique administratif de Luz-Saint Sauveur, archives départementales.
  3. Carte IGN sousGéoportail
  4. Cyrille Marqué et Andy Barréjot, « Luz-Saint-Sauveur est sinistrée »,La Dépêche,‎(lire en ligne, consulté le).
  5. Séisme d'Argelès-Gazost sur le site azurseisme, consulté le 22 juin 2012.
  6. Séisme "modéré" près de Tarbes sur le site deTF1 News, consulté le 22 juin 2012.
  7. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
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  9. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
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  12. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
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  14. « Station Météo-France « Gavarnie_sapc », sur la commune de Gavarnie-Gèdre - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
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  30. « Préparer son kit d’urgence. », surgouvernement.fr(consulté le).
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  46. Les accidents de téléphérique en Europe depuis 35 ans sur le site duNouvel Observateur, consulté le 22 juin 2012.
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  55. La nouvelle mairie de Luz-Saint-Sauveur sur le site Lourdes-Infos.com, consulté le 22 juin 2012.
  56. Luz-Saint-Sauveur. Les pièces d'or étaient cachées sous le plancher sur le site deLa Dépêche du Midi, consulté le 22 juin 2012.
  57. Natacha Rivalan, « Coup de foudre au prochain village »,Aufeminin,‎(lire en ligne)
  58. Passion Bigorre
v ·m
CC Pyrénées Vallées des Gaves - 46 communes
CC du Pays de Nay - 2 communes
v ·m
communes desHautes-Pyrénées
communes desPyrénées-Atlantiques
v ·m
Auvergne-Rhône-Alpes
Bourgogne-Franche-Comté
CorsePietrapola-les-Bains (Isolaccio-di-Fiumorbo)
Grand Est
Hauts-de-FranceSaint-Amand-les-Eaux
Île-de-FranceEnghien-les-Bains
Normandie
Nouvelle-Aquitaine
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Divisions géographiques
Communes
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