Pour les articles homonymes, voirLuz.
| Luz-Saint-Sauveur | |||||
Le village de Luz-Saint-Sauveur. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Hautes-Pyrénées | ||||
| Arrondissement | Argelès-Gazost | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves | ||||
| Maire Mandat | Annie Sagnes 2022-2026 | ||||
| Code postal | 65120 | ||||
| Code commune | 65295 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Luzéens | ||||
| Population municipale | 914 hab.(2022 | ||||
| Densité | 18 hab./km2 | ||||
| Population agglomération | 2 207 hab.(2022) | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 42° 52′ 21″ nord, 0° 00′ 02″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 677 m Max. 3 194 m | ||||
| Superficie | 50,38 km2 | ||||
| Type | Bourg rural | ||||
| Unité urbaine | Luz-Saint-Sauveur (ville-centre) | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de la Vallée des Gaves | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
| Liens | |||||
| Site web | mairie.luz.org | ||||
| modifier | |||||
Luz-Saint-Sauveur[lys sɛ̃ sovœʁ] est unecommune française dudépartement desHautes-Pyrénées, enrégionOccitanie. Longtemps dénommée simplement Luz, la ville a pris son nom actuel de Luz-Saint-Sauveur le[1]. Ses habitants se nomment lesLuzéens. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province duLavedan, partie sud-occidentale de laBigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville deLourdes.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par legave de Pau, leBastan, leruisseau de Bat Barrada, Gave de Cestrède, le ruisseau de l'Yse et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans leParc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deuxsites Natura 2000 (le « pic Long Campbielh » et le « Néouvielle ») et onzezones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Luz-Saint-Sauveur est une commune rurale qui compte 914 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 2 678 habitants en 1836. Elle est dans l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur. Ses habitantssont appelés les Luzéens ou Luzéennes.
Commune située dans lesPyrénées (Hautes-Pyrénées).
Elle est traversée par leméridien de Greenwich.
Luz et Villenave ont été réunies en 1823 et agrandies des hameaux d’Ayrues dépendant deSassis, de Sia et de Trimbareilles dépendant deSazos, de Saussa et de Héas, dépendant d'Esquièze[2]. Autre hameau de la commune : les Astès. La station thermale de Saint-Sauveur constitue aussi un quartier distinct.
Luz-Saint-Sauveur est limitrophe de dix autres communes.

| Sassis | Esquièze-Sère | Esterre, Viella |
| Sazos | Betpouey | |
| Cauterets | Gavarnie-Gèdre | Barèges, Aragnouet |
Luz-Saint-Sauveur est traversée par legave de Gavarnie (autre nom dugave de Pau) et leBastan qui se rejoignent au nord-ouest du village.Luz s'est bâtie sur le cône de déjectionsmorainiques du torrent de l'Yse, qui rejoint le Bastan au niveau de la ville.
LeBugarret, affluent droit dugave de Gavarnie, prend sa source sur la commune.
De tout temps, l'histoire de la ville (et des villages environnants) a été marquée par desinondations destructrices mais sans perte humaine, qui grâce aux travaux successifs entrepris en amont (digue sur la rive gauche du Bastan décidée en 1905, barrages) sont aujourd'hui relativement maîtrisées :
Toute la vallée de Luz (et plus largement l'ensemble des Pyrénées) se situe dans une zone fortement sensible auxtremblements de terre, dont le plus terrible (intensité MSK=VIII-IX) a été ressenti le dans une zone comprise entreSaint-Savin,Bagnères-de-Bigorre et Luz et a occasionné de gros dégâts dans la région, une douzaine de victimes ainsi qu'un certain nombre de changements naturels (chaos, nouveaux lacs naturels) en montagne. D'une expansion de plus de quatre cents kilomètres, il a ainsi pu être perçu jusqu'enVendée oùLouis XIV etMarie-Thérèse d'Autriche dont l’union venait d’être célébrée ont été les témoins.
Plusieurs fois par an, de petits tremblements de terre dont l'épicentre est plus lointain se font ressentir : leurmagnitude est en général comprise entre 2 et 2,5 avec cependant quelques séismes plus rares approchant une magnitude de 5 sur l'échelle de Richter. Ainsi, un tremblement de terre de magnitude 4,9, dont l'épicentre était très proche de Luz (latitude 43°02'10 N et longitude 0°1'30 E) s'est produit le à19 h 19 (18 h 19TU)[5] sans causer de dégât à Luz. Un autre tremblement de terre a été enregistré le, avec une magnitude de 4,3 sur l'échelle de Richter et un épicentre au sud-est deTarbes (latitude 43,01 N et longitude 0,31 E)[6].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Hautes-Pyrénées.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[9] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées atlantiques » et « Pyrénées centrales »[10]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 187 mm, avec11,1 jours de précipitations en janvier et9,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deGavarnie-Gèdre à10 km àvol d'oiseau[13], est de8,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 471,4 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de35,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,1 °C, atteinte le[Note 1].

Au, Luz-Saint-Sauveur est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle estville-centre[Note 3],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (44,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,8 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (1,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Cette commune est desservie depuis lavallée de Saint-Savin par laroute départementaleD 921 (ancienneN 21) appelé laroute des gorges et auparavant par la ligne detramway de Pierrefitte à Cauterets.

Le territoire de la commune de Luz-Saint-Sauveur est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains,avalanche etséisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[22]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment legave de Pau, le ruisseau de Bat Barrada et leBastan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012, 2013 et 2018[25],[22].
Luz-Saint-Sauveur est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord lecode forestier et l’arrêté préfectoral du, qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[27].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 0,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 492 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1991, 1999 et 2013[22].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[30],[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Luz-Saint-Sauveur est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].




Michel Grosclaude etJean-François Le Nail[33] rapportent les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Étymologie : le nom « Luz » aurait son origine dans unhydronyme pré-indo-européen[33] ; ce nom est en effet porté par de nombreuses rivières, notamment dans les Pyrénées gasconnes.
Par ordonnance (no 10.168) du roi (Neuilly, le) :« Les sections deGédre et deGavarnie sont distraites de la commune de Luz, chef-lieu de canton, arrondissement d'Argelès (Hautes-Pyrénées), et formeront deux municipalités distinctes. »[34].
Perché au sommet d'un éperon rocheux, lechâteau Sainte-Marie a constitué au cours des siècles un véritable lieu stratégique pour la vallée mais aussi un lieu de refuge pour les populations. Sa construction date duXe siècle par les comtes de Bigorre. AuXIVe siècle, ce furent lesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui l'occupèrent. Ensuite les Anglais en prirent possession jusqu'au moment où le comte de Clermont en 1404, aidé des habitants de la vallée commandés par Aougé de Coufitte les en chassa et mit ainsi un terme à l'occupation anglaise de la vallée. Le château fut ensuite peu à peu abandonné. Sa restauration fut entreprise dans les années 1980 sauvegardant ainsi un des vestiges les plus marquants de l'histoire de la vallée.
Les vestiges du château Sainte-Marie sont inscrits au titre desmonuments historiques depuis le[35]. Bien qu'indiqué couramment comme faisant partie de la commune de Luz-Saint-Sauveur, il est implanté sur la commune voisine d'Esterre.

L'église de Luz-Saint-Sauveur, dite desTempliers, en fait est des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, l'église Saint-André a été construite auxXIIe et XIIIe siècles. Au milieu duXIVe siècle, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui l'ont reçue enlegs de la famille Saint-André, ont construit un rempart circulaire formant enceinte autour de l'église pour protéger les habitants de Luz des attaques des bandits espagnols appelés les « miquelets ». Cette enceinte dont les murs sontcrénelés, forme unpolygone irrégulier à 14 côtés[36]. À cette époque, un grand fossé entourait l’église et unpont-levis permettait de le franchir. Quelques décennies plus tard, la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié a été édifiée à l'intérieur des remparts pour demander à Dieu de mettre fin à une épidémie de peste noire qui a ravagé lepays Toy vers 1650. En 1865, une nouvelle porte a été ouverte au nord de l'édifice pour faciliter l’entrée et en 1876, le clocher est utilisé comme prison militaire[37]. Plus récemment, une nouvelle tribune a été construite[réf. nécessaire].
Désormais propriété de la commune, l'église est protégée au titre desmonuments historiques (classement par liste) depuis 1840[38].

Après avoir fait partie de lacommunauté de communes du Pays Toy créée en, Luz-Saint-Sauveur fait partie de lacommunauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves depuis.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| 1935 | 1941 | Jules Camarot | ||
| 1941 | 1944 | |||
| 1944 | 1945 | Jules Camarot | Président duComité départemental de libération | |
| 1947 | 1965 | Eugène Lons | ||
| 1965 | 1977 | Pierre Foyer | ||
| mars 1977 | 2005 | Claude Massoure | PS | Conseiller général |
| 2005 | avril 2014 | Alain Lescoules | PS | |
| avril 2014 | Novembre 2022 | Laurent Grandsimon | PRG | Président de lacommunauté de communes du Pays Toy (2014-2018) |
| décembre 2022 | en cours | Annie Sagnes | ||

La commune de Luz-Saint-Sauveur dispose d'uneagence postale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2022, la commune comptait 914 habitants[Note 4], en évolution de −6,64 % par rapport à 2016 (Hautes-Pyrénées : +1,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 884 | 1 750 | 1 867 | 2 100 | 2 357 | 2 678 | 2 640 | 1 688 | 1 642 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 716 | 1 641 | 1 671 | 1 512 | 1 484 | 1 554 | 1 514 | 1 507 | 1 504 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 509 | 1 518 | 1 525 | 1 503 | 1 522 | 1 292 | 1 138 | 1 066 | 1 891 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 239 | 1 104 | 1 040 | 1 159 | 1 173 | 1 098 | 1 077 | 1 070 | 1 014 |
| 2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 983 | 939 | 914 | - | - | - | - | - | - |



.
Quelques données officielles[45] permettent de mieux comprendre l'activité de la ville (commerces, services publics, pôle touristique, très peu d'agriculture)
Lazone d'activité de Souscatets comprend :
Uncasino présent historiquement dans la ville et récemment rénové proposait uneboule et 40 machines à sous et employait 18 personnes. Il a été fermé pour raison économique le.
En raison de son activité touristique été comme hiver, la ville dispose au total d'un nombre élevé de services parmi lesquels : bureau de poste, perception, collège et écoles primaires, centre médical, gendarmerie, banques, supermarchés et quatre campings.
Une campagne de publicité dans lemétro parisien sur le thème « Depuis Luz, vous embrassez les Pyrénées » a eu lieu en. Une nouvelle campagne d'affichage métro a eu lieu en.
De 1901 à 1939, Luz-Saint-Sauveur a été reliée àPierrefitte-Nestalas par letramway Pierrefitte – Cauterets – Luz.

Lastation de ski a été imaginée en 1966 par les élus locaux de cinq communes : Luz-Saint-Sauveur,Grust,Sazos,Sassis etViscos. Les travaux ont commencé avec l’ouverture de la route depuis Grust en 1970. La première ouverture de la station a eu lieu le sur le site du Béderet avec deuxtéléskis. Le secteur d’Aulian a été ouvert la saison suivante avec les téléskis Turon 1 et Pourtère 1 et 2.
Située à 12 kilomètres du centre-ville,Luz-Ardiden (altitude 1 700–2 500 m) s'étend aujourd'hui sur un domaine de110 hectares et propose 60 kilomètres de pistes balisées tous niveaux ainsi que les équipements les plus modernes (deuxtélésièges débrayables 6 places, 105 canons à neige, un tapis pour débutants de 135 mètres de long, unsnowpark au label AFS). Un accident mortel viendra toutefois l'endeuiller (6 morts, 87 blessés) le[46]. La rupture du massif d'ancrage du pylône d'arrivée de la gare du télésiège de la Caperette, inauguré en début de saison, avait projeté au sol une cinquantaine de nacelles. Cet accident ainsi que celui deVaujany a fait évoluer la réglementation concernant la maîtrise d'œuvre des remontées mécaniques (nouveau règlement du)[47].
Un investissement de 6,3 millions d'euros sur 8 ans a été mis en place en 2005 afin de moderniser la station (réserve d'eau pour l'enneigement, piste de compétition et piste de promenade).
Cette station employait 110 personnes (en saison) en 2002. Elle s'est associée à 6 autres stations des Pyrénées pour créerN'PY[48] et offrir ainsi un meilleur service aux skieurs.
LeTour de France fait régulièrement étape à Luz, et la longue montée (hors catégorie) à la station de ski deLuz-Ardiden en fait une étape très convoitée depuis sa première apparition au programme du Tour en 1985 et la rude bataille qu'y menaBernard Hinault pour conserver sonmaillot jaune. Après le calvaire de Bernard Hinault, c’estClaudio Chiappucci qui y connut le purgatoire, lui aussi vêtu du maillot jaune, en 1990 : après la charge deGreg LeMond, il ne lui restait plus que cinq secondes d’avance au classement général, tandis queMiguel Indurain venait de remporter la seconde étape de montagne de sa carrière, victoire qui annonçait une domination sans partage sur le tour pendant les cinq années suivantes. Quatre ans plus tard, c’est à Luz-Ardiden que commençait, avec une première victoire d’étape après une longue échappée solitaire, le destin montagnard deRichard Virenque qui y gagna sa réputation de grimpeur, en 1994. Lors de l’édition 2003 avec un classement général serré comme jamais pour le texan,Lance Armstrong sut se relever d'une brève défaillance, d'une pédale cassée et d’une chute dans la montée pour revenir surJan Ullrich, son dauphin de quelques secondes, avant de s’imposer au sommet et consolider son maillot jaune. Le village est le point de départ de l'ascension ducol du Tourmalet, le Tour de France passe donc également par Luz pour escalader ce col prestigieux.

Le village de Luz-Saint-Sauveur est le point de départ pour de nombreusesrandonnées car il se trouve au carrefour de plusieurs vallées : la vallée de Luz, la vallée deBarèges et la vallée deGavarnie. En voiture, Barèges est à une vingtaine de minutes et Gavarnie environ à une demi-heure, permettant de visiter la zone duNéouvielle du côté de Barèges ou d'aller randonner dans lescirques de Gavarnie et deTroumouse. En été,Cauterets est accessible viaPierrefitte-Nestalas en moins d'une heure.
De nombreuses randonnées sont également possibles sans trop s'éloigner du village : lac de Bastampe, pic de Viscos, lacs d'Ardiden,pic d'Ardiden.

De nombreux sports peuvent être pratiqués grâce aux installations de la ville :
Travail de mémoire intergénérationnelle avec les scolaires.


Cette chapelle avec sa tour byzantine a été reconstruite en 1859 sur les ordres de l'empereurNapoléon III, sur les ruines de l'antique chapelle Saint-Pierre dont la construction remontait aux temps oùsaint Jacques évangélisait le Nord de l'Espagne. Pendant longtemps, son prêtre y bénissait les troupeaux au départ vers les hauts pâturages de la montagne.
Napoléon III s'éprit des Pyrénées et fit plusieurs séjours de cure en compagnie de l'impératrice Eugénie. Sa grande œuvre à Saint-Sauveur sera la concrétisation d'une idée qui lui est chère : relier, grâce à un pont, les deux rives dugave de Gavarnie. D'abord « américain », puis en « fil de fer », on se décidera finalement pour un pont en pierre d'une seule arche. Commencés immédiatement, sous la houlette de M. Bruniquel, ingénieur desPonts et Chaussées, les travaux dureront deux ans et seront terminés en. Le tablier du pont a 68 mètres de longueur, et est situé à 63 m au-dessus du gave. L'arc qui le soutient a 42 m de diamètre. La voûte repose directement sur les rochers à pic qui bordent le gave. La hauteur du niveau de l'eau à la naissance de la voûte est de 40 m ; elle est de 63 m à la clé de voûte et de 65 m au niveau du pont.
Pour perpétuer le souvenir du séjour de l'Empereur et de ses bienfaits, la Commission syndicale de la vallée de Barèges fit élever une colonne de 12 m de hauteur, surmontée d'un aigle colossal, à l'extrémité orientale du pont. La colonne, formée de 14 anneaux, est en pierre de Lourdes. L'aigle fut fait à la marbrerie de Bagnères. La hauteur totale, aigle compris, est de 14 m. La colonne porte l'inscription : « A leurs Majestés impériales Napoléon III et l'Impératrice Eugénie, les habitants de LUZ St SAUVEUR reconnaissants ».
Le pont sera livré à la circulation en 1861 et Napoléon III reviendra le contempler en.
Ils ont été souvent détruits par les inondations mais systématiquement reconstruits ; le pont de la Hiélandière (fileuse) fut surmonté d'un petitobélisque en 1809 avec cette inscription « la vallée de Barège à laReine Hortense ».

Exploités depuis leXVIe siècle, très fréquentés par la haute société auXIXe siècle pour des séjours de cures (duchesse d'Angoulême etde Berry,Impératrice Eugénie, aristocrates anglais), lesthermes de Saint-Sauveur sont recommandés encore aujourd'hui pour les affectionsgynécologiques, enphlébologie etORL grâce à leur eau thermale à la température naturelle de 33° riche en gaz rares, sels minéraux etsoufre. Ils ont été entièrement rénovés en 1995 et pourvus d'un espace de remise en forme ouvert été comme hiver. En 2004, celui-ci s’est étoffé d’unspa en balcon sur le gave de Gavarnie et d’unhammam en pierre.
Les thermes sont inscrits au titre desmonuments historiques depuis le[54].
La nouvelle mairie, ancienne maison « Poque » a été inaugurée en[55]. Quatre ouvriers travaillant à sa rénovation avaient découvert en[56] un trésor estimé à environ 80 000 euros et qui daterait de Napoléon III.
La maison Poque-Gradet s'ouvrait par uneporte cochère sur la place du Marché. Le domaine lui-même descendait jusqu'au gave. Un jardin et un immense potager entouraient la maison et les 17 mulets de la propriété transportaient alors vers l'Espagne le sel deSalies-du-Salat. En 1828, Pierre Gradet fit construire une nouvelle aile, parallèle à la rue de la poste, confiant les travaux qui dureront deux ans à Jean Beylou, tailleur de pierres à Luz. Il y accueillera des pyrénéistes prestigieux : l'anglais Hamilton,Lady Chatterton (en), d'autres encore. Joseph, le fils, prêtera son salon, le plus vaste de la vallée, à Napoléon III et à ses ministres pour des réunions concernant les grands travaux décidés par l'Empereur (pont Napoléon, chapelle Solférino…). Il s'y tiendra même un conseil des Ministres. Suzanne Poque, la dernière héritière, fit don du domaine à l'ordre des chevaliers de Malte.
Cette maison a été récemment rachetée par la mairie. Entièrement rénovée, elle accueille en son sein, outre les services municipaux, six logements saisonniers, le centre de loisirs enfants, des locaux pour le3e âge ainsi que la salle du patrimoine de la commune. Le parc de la propriété sera utilisé commethéâtre de verdure pour diverses animations, notamment le festival de jazz. Il porte aujourd'hui le nom de « parc Claude Massoure » en souvenir du précédent maire disparu en 2005 dans des circonstances tragiques.
Le village a servi de cadre de l'émission téléviséeCoup de foudre au prochain village diffusée surTF1 en[57].
| Blasonnement : Tiercé en fasce de gueules, d'azur et de sinople, au peuplier arraché d'or brochant sur le tout, adextré d'une brebis contournée paissante d'argent et senestré d'une vache passante du même, posés sur la ligne de partition entre le 2 et les 3[58]. Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie). |

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