Au, Lux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (69,2 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Les prospections aériennes et les fouilles archéologiques ont révélé l'existence d'un site gallo-romain d'une superficie de 9 ha. Le site présente de grands bâtiments organisés autour de cour. Les fouilles et prospection ont révélé la présence de maçonneries importantes, de mosaïques, d'hypocaustes et d'adductions d'eau. La nature exacte du site n'est cependant pas aisée à préciser. Le site ne constitue pas une agglomération ordinaire et ressemble plutôt à une très grandevilla. Toutefois les bâtiments résidentiels de lapars urbana manquent et seule semble attestée la résidence d'unvilicus. La présence d'un bras fossile de la Tille le long de bâtiments et le plan de certains bâtiments peut laisser penser qu'il s'agit d'entrepôt liés à la navigation fluviale[18].
À partir de 1917, le village abrita l'un des plus grands hôpitaux vétérinaires de France, destiné aux chevaux et mis en place par l'armée américaine.Il se trouvait sur la route de Spoy, près de la Tille et de la voie de chemin de fer, afin de communiquer avec le camp et la gare régulatrice d'Is-sur-Tille[19].
Horaire de la ligne d'Is-sur-Tille à Gray en 1914.
De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par laligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare deTil-Châtel, s'arrêtait à la gare de la commune, contournait le village par le sud, et ensuite se dirigeait vers la gare deBèze. La gare, dont les bâtiments sont encore présents de nos jours, était située au sud en limite de village. L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare d'Is-sur-Tille dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens. À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises. À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. Encore en place, elle est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2022, la commune comptait 512 habitants[Note 3], en évolution de −3,76 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)