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Lurs

43° 58′ 14″ nord, 5° 53′ 23″ est
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Cet article possède unparonyme, voirLure.

Lurs
Lurs
Village de Lurs
Blason de Lurs
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéCommunauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure

Pays de Haute-Provence

Maire
Mandat
Claire Bentosela
2020-2026
Code postal04700
Code commune04106
Démographie
GentiléLursiens
Population
municipale
373 hab.(2022en évolution de −2,61 % par rapport à 2016)
Densité17 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 58′ 14″ nord, 5° 53′ 23″ est
AltitudeMin. 340 m
Max. 621 
m
Superficie22,48 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Forcalquier
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Lurs
Géolocalisation sur la carte :France
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Lurs
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
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Lurs
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Lurs
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Lurs est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur. Lenom des habitants de Lurs est Lursiens[1],[2].

Note : on prononce « Lurse ». Lurs n'est donc pashomophone de Lure.

Lurs a reçu lelabel « village et cité de caractère ».

Géographie

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Localisation

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Le village est perché à 612 m d’altitude, sur unsite inscrit[3], à 7 km dePierrerue, 11 km deForcalquier et 37 km deDigne-les-Bains.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Lurs et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Vue du village
Communes limitrophes deLurs
SigonceGanagobie
PierrerueLursLes Mées
NiozellesLa BrillanneOraison

Géologie et reliefs

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Article connexe :Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales duJurassique supérieur et duCrétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[4] :

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune deDauphin à 12 km àvol d'oiseau[9], est de12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16,4 °C, atteinte le[Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[13].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Article détaillé :Durance.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[14] :

  • La commune est traversée par le Lauzon[15] et le Buès.
  • LaDurance[16] borde la commune à l'est. C'est une rivière dite« capricieuse » et autrefois redoutée pour sescrues (elle était appelée le3e fléau de la Provence[17]) aussi bien que pour sesétiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.
  • Ruisseaux le lauzon, de pierrerue,
  • Torrent de barlière.

Lurs dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 700équivalent-habitants[18].

Environnement

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La commune compte656 ha de bois et forêts, soit 29 % de sa superficie[1].

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Peyruis auquel appartient Lurs est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[19], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Lurs est également exposée à trois autres risques naturels[20] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de laDurance) ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[21].

La commune de Lurs est de plus exposée à deux risques d'origine technologique :

  • risque de rupture de barrage : en cas de rupture dubarrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de laDurance serait menacée par l'onde de submersion[22] ;
  • risque lié au transports de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Il s'agit du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban[23] :

Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune n'existe pas, mais unplan des surfaces submersibles existe depuis 1961[26] et leDicrim existe depuis 2010[27].

La commune a été l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle en2003 pour effondrement de terrain[20]. En 1992, un poids lourd se renverse lors d'un accident de la circulation, sur l'autoroute A51 :9 000 litres de produits chimiques dangereux fuient dans la nature, une partie aboutissant dans laDurance[23]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre[28] :

  • le séisme du, d'une intensité ressentie à Lurs de VII et dont l'épicentre était situé àBussana Vecchia[29],
  • du, avec une intensité de VI et un épicentre situé à Lurs même[30].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Lurs est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31].Elle est située hors unité urbaine[32] et hors attraction des villes[33],[34].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (40,6 %), forêts (23,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), cultures permanentes (5,1 %)[35].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La localité apparaît pour la première fois dans les textes en964, sous la formecastri de Lurs. SelonCharles Rostaing, le nom est créé sur la racine oronymique (qui désigne une montagne) préceltique*Lor-, et qui serait probablement antérieure aux Gaulois[36],[37],[38] ; selonErnest Nègre, le nom dérive d’un nom propre romain,Lurius[39].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Les hommes ont fréquenté le territoire de Lurs dès lePaléolithique moyen[40]. Des siteschalcolithiques ont également été découverts[41].

Sur la commune, les archéologues ont fouillé deux habitatsnéolithiques. Aux Clavelles, sur le chantier de l’autorouteA51, un habitat néolithique, proche de la grotte de l’Église à Baudinard, a été mise au jour. Cinq tombes néolithiques témoignent d’un « accident de parcours » : trois tombes sont celles d’enfants (de 2 à 8 ans) morts les uns après les autres, à quelque temps d’écart ; les deux autres sont celles d’adultes (15/18 et 20/25 ans), et sont encore postérieures[42]. Une nécropole gallo-romaine a aussi été découverte[43].

Dans l’Antiquité, le territoire de Lurs fait partie de celui desSogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud desBaronnies à laDurance. Les Sogiontiques sont fédérés auxVoconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à laprovince romaine deNarbonnaise. AuIIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment unecivitas distincte, avec pour capitaleSegustero (Sisteron)[44].

Unemutatio, relais sur lavoie domitienne, importantevoie romaine entre l'Italie et l'Espagne, était établi sur le site actuel de la chapelle et du château de Notre-Dame-des-Anges. L'abondance des preuvestoponymiques,épigraphiques etarchéologiques permet de savoir avec certitude que la ville antique d'Alaunium se situait à cet endroit, même sans fouilles approfondies[45].

Moyen Âge

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Alors que le sud-est de la Gaule était une terreburgonde, le roi desOstrogothsThéodoric le Grand fait la conquête de la région entre laDurance, leRhône et l’Isère en510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgondeGondemar III, la régente ostrogotheAmalasonthe lui rend ce territoire[46]. À cette époque, il est possible que la chapelle Saint-Martin, en contrebas à l'ouest de la colline, ait été le centre d'un habitat[47].

La communauté est citée pour la première fois dans les chartes auIXe siècle, sous son nom actuel[3], à proximité durelaisgallo-romain,Alaunium (actuellement Notre-Dame-des-Anges). La tradition attribue sa fondation àCharlemagne, en 812-814, qui en aurait fait don à l’évêque de Sisteron Jean II[48]. La frontière avec la communauté voisine deLa Brillanne reste fixée sur le sommet de la colline du Pied d'Aulun, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un culte à l'époque gauloise, selon un processus courant[49].

Lesévêques de Sisteron sont propriétaires du village depuis au moins leIXe siècle[50], où ils ont leur résidence d’été, et y sontprinces de Lurs[51]. Le château, construit auXe siècle, est pris par lesvicomtes de Nice[52], qui le conservent jusqu’à la fin duXIe siècle[53].Alix de Forcalquier cède la moitié du château aux évêques en 1110 ;Tiburge d'Orange rend la seconde moitié du château dans les années 1125-1145[54]. Appartenant aux évêques, la communauté ne payait pas laqueste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution[55].

Temps modernes

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Le château est pris lors des trois sièges qu’il subit au cours desguerres de religion.

Révolution française

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Lasociété patriotique de la commune y est créée assez précocement pendant l’été 1792[56].

Lurs est chef-lieu ducanton de Lurs (Cantons supprimés à la suite du redécoupage cantonal de 1801) pendant la décennie révolutionnaire, avant d’être rattaché aucanton de Forcalquier (1801), puis àcelui de Peyruis (1802)[57].

Période contemporaine

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Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 22 habitants de Lurs sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à ladéportation enAlgérie[58].

Comme de nombreuses communes du département, Lurs se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense uneinstruction primaire aux garçons, au chef-lieu[59]. La même instruction est donnée aux filles, laloi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[60]. Lurs commune profite des subventions de la deuxièmeloi Duruy (1877) pour construire une école neuve[61].

Un siècle après la résistance au coup d’État de 1851, pour préparer ledébarquement de Provence, deux équipesJedburgh sont parachutées les 8 et afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000FFI, elles prennent le contrôle de laRN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance deManosque àVeynes[62]. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à laWehrmacht. Une colonne, partie le deVidauban[63], franchit laDurance le au sud de Mirabeau[64]. Le143e régiment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du et libère les villes et villages sur son passage, dont Lurs, se contentant toutefois de passer en contrebas du village[65].

Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée à Lurs. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient unvin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[66].

C'est dans cette commune que s'est déroulée l’affaire Dominici survenue en 1952.

Politique et administration

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Mairie.

Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[67]). Lors duscrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Richard lafond a été réélu conseiller municipal avec le sixième total de 213 voix, soit 81,30 % des suffrages exprimés. La participation a été de 80,62 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[68].

Liste des maires

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Article détaillé :Histoire des maires de France.

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de1789. De1790 à1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à lamunicipalité de canton.

En 1799-1800, leConsulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de laDeuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, laTroisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : leconseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Maires de laRévolution française à laLibération
Liste des maires de la Révolution française à 1945[69]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18001800Audibert  
juillet 18001808J.J. F. Rollandy  
18081811Claude Arnaud  
18111815Vincent Depieds  
18151816J.J. F. Rollandy  
18161821Vincent Depieds  
juin 18211821Claude Arnaud  
décembre 18211827J.B. Rivas  
18271830Vincent Depieds  
18301831J.-B. J. Thézé  
18311836Jacques Bergier  
18361843Cyrille Siméon  
18431851J.J. Louis Comte  
18511852J.J. Comte  
18521860Marius Mayoli  
18601861Emile Bertrand  
18611865Toussaint Gauchier  
18651870J.J. L. Comte  
18701871B. Bergier  
18711875J.J. L. Comte  
septembre 18751876Antoine Laforet  
octobre 18761881Cyrille Siméon  
18811896Prosper Théophile  
1896juillet 1904Ernest Caffarel  
septembre 19041911Virgile Signoret  
19111919Emile Raffin  
19191935Victorin Pomère  
19351942Séraphin Maurel  
19421965Henri Estoublon  
 
Liste des maires de Lurs depuis 1945[69]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19421965Henri Estoublon  
19651967Albert Bergier  
19671977Roger Levy  
19772001Jeanine Curnier[70],[71]EXD 
mars 2001[72],[73]2014Richard Lafond[74],[71]  
mars 2014En cours
(au 21 octobre 2014)
Claire Bentosela[75]DVDRetraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Lurs fait partie de laCommunauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure. Elle a adhéré en 2010 à la charte duParc Naturel Régional du Luberon.

Instances judiciaires et administratives

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Lurs est une des quatre communes ducanton de Peyruis, qui totalise 3 920 habitants en2008. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis1801 et de ladeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Lurs fait partie du canton de Peyruis depuis 1802, après avoir fait partie du canton de Lurs de1793 à1801 et ducanton de Forcalquier de1801 à1802[57]. La commune fait partie desjuridictions d’instance deForcalquier,prud'hommale deManosque, et degrande instance deDigne-les-Bains[76].

Fiscalité locale

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L'imposition des ménages et des entreprises à Lurs en 2009[77]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation3,21 %0,00 %5,53 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties14,68 %0,00 %14,49 %2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties33,92 %0,00 %47,16 %8,85 %
Taxe professionnelle0,00 %20,80 %10,80 %3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[78]).

Budget et fiscalité 2017

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En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[79] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 648 [80].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[82].

En 2022, la commune comptait 373 habitants[Note 2], en évolution de −2,61 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
7749659711 0281 0321 2361 2241 1311 113
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
976983952903902804741829700
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
684709717607530435417363379
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920042006
362311305275284320347388387
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2009201420192022-----
370374380373-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puisInsee à partir de 2006[83].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1540, Lurs comptait 80 maisons[50].

L'histoire démographique de Lurs est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période, courte, dure de 1831 à 1846. Elle est suivie d'un mouvement de diminution de longue durée. En 1911, la commune avait perdu la moitié de sa population de 1831[84]. Le mouvement s'est poursuivi jusqu'aux années 1970 (en 1975, la population de Lurs représente 22 % de celle de 1831). Depuis une quarantaine d'années, la population s'est remis à croître.

Enseignement

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La commune est dotée d’uneécole primaire publique[85],[86]. Ensuite, les élèves sont affectés aucollège duDocteur-JMG-Itard àOraison[87],[88]. Puis les élèves sont dirigés vers leslycées de Manosque[89], soit lelycée polyvalent Les Iscles[90], soit lelycée Félix-Esclangon[91].

Manifestations culturelles et festivités

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Chaque année au mois d'août depuis 1952, le village accueille lesRencontres Internationales de Lure — du nom de la montagne voisine — : observatoire, carrefour et forum de passionnés de la communication visuelle (typographie,graphisme…).

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2008, lerevenu fiscal médian par ménage était de 17 691 €,ce qui plaçait Lurs au 14 017e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[92].

Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 163 personnes, dont 14 chômeurs[93] (17 fin 2011[94]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (55 %)[95] et travaillent majoritairement hors de la commune (55 %)[95].

Agriculture

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Les champs de fleurs forment de grandes bandes de couleurs vives.
Champs de fleurs sur la colline de Lurs

Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 23 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et quatre emplois salariés[96]

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 39 en2010. Il était de 57 en 2000[97], de 55 en 1988[98], soit une perte de 31 % des exploitations en dix ans. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les cultures permanentes : arboriculture dont olivier et arbres à fruits (plus de la moitié des exploitants). Les grandes cultures et lapolyculture caractérisent la majorité des autres exploitations[97]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) a légèrement augmenté, de 989 à1 021 ha[98], avant de diminuer lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau élevé, à865 ha[97].

Labels

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Les agriculteurs de la commune de Lurs ont droit à trois labelsappellation d'origine contrôlée (AOC), dont lebanon, et à neuf labelsindication géographique protégée (IGP) (petit épeautre,miel de Provence,agneau de Sisteron)[99].

Parmi ces labels, ceux concernant levin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, lavigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[66].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Le terroir de la commune est toutefois situé en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. L’oliveraie de Lurs colonise donc les versants favorables, et avoisinait les100 hectares au début duXIXe siècle. Actuellement, elle compte actuellement plus de 10 000 pieds exploités[100]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOChuile d’olive de Provence ethuile d’olive de Haute-Provence[99].

  • Les labels disponibles à Lurs.
  • Huile de Provence AOC.
    Huile de Provence AOC.
  • Petit épeautre.
    Petit épeautre.
  • Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
    Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
  • Ruches à la combe du Pommier.
    Ruches à la combe du Pommier.
  • Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
    Plateau d'AOCbanon dans un restaurant de Revest-du-Bion.

Productions

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La culture de l’olivier est une des principales de la commune. La production d’huile d’olive était importante jusqu’au début duXXe siècle (avec 13 000 pieds), puis a connu un déclin relatif, moins important que dans le reste du département. Il restait 10 500 pieds en 1994[101]. Le renouveau de l’oliveraie, à partir desannées 1990 a étésubventionné par leministère de l'Agriculture[102]. Outre son rôle économique, l’oliveraie peut aussi jouer un rôle de limitation des incendies de forêt, en tenant le rôle depare-feu[103].

Industrie

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Fin 2010, lesecteur secondaire (industrie et construction) comptait 13 établissements, employant 5salariés[104].

Un des sept moulins à huile du département se trouve à Lurs : privé, il a un aspect patrimonial[105].

Activités de service

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Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 35 établissements (avec sept emploissalariés), auxquels s’ajoutent les cinq établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant sept personnes[104].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec plus entre un et cinq touristes accueillis par habitant[106], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[107]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[111] : au nombre de 85, elles représentent plus du quart des logements. Parmi les résidences secondaires, six possèdent plus d’un logement[112],[113].

RestaurantBistrot de pays[114],[115],[116].

Lieux et monuments

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  • Monuments de la commune de Lurs.
  • Vue du pont romain, sur la route de Ganagobie.
    Vue du pont romain, sur la route de Ganagobie.
  • Chapelle Notre-Dame de Vie.
    Chapelle Notre-Dame de Vie.
  • Chemin de croix.
    Chemin de croix.
  • Chemin de croix, en direction de la chapelle ND de Vie.
    Chemin de croix, en direction de la chapelle ND de Vie.
  • Relais de poste.
    Relais de poste.

Architecture civile

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La maison la plus ancienne peut dater duXIVe ou duXVe siècle[120]. De nombreuses maisons duXVIIIe siècle offrent une façade agréable ou présentent une construction d’excellente qualité[121].Sur le Lauzon, se trouve un ancienmoulin à eau[122]. Sur le Lauzon également, le pont de Monnesargues est cité par Barruol, Autron et Ursch[123]. Enfin, le pont de l’A51 au-dessus de la voie ferrée Grenoble-Marseille, long de 187 mètres (portée maximale : 63,2 mètres), est le premier pont construit en France associant les techniques de construction avec éléments en béton préfabriqués, et béton précontraint. Le pont a été construit en posant des poutres d’acier sur les piles ; le tablier est formé dehourdis de béton préfabriquées ; ces éléments de béton sont ensuite précontraints par des câbles d’acier. Il a été mis en service en 1988[124].

Art religieux

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Le palais épiscopal est en ruines (il a été abandonné après laRévolution française, après avoir dévasté[125]. L’ancien petitséminaire de l’évêché de Sisteron, créé dans lesannées 1680, se trouve à l’entrée du village[126].

Chapelle Notre-Dame-des-Anges

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L’église la plus importante est celle deNotre-Dame-des-Anges[127], construite auXIIe siècle au milieu du site de la ville romaine d’Alavinum[128]. Des miracles ayant eu lieu, elle abandonne son ancien nom de Notre-Dame d’Aulun pour celui de Notre-Dame des Anges[129]. Dans son état actuel, elle est construite entre 1662 et 1674 comme chapelle du couvent desrécollets. AuXVIIIe siècle, elle est augmentée de six chapelles latérales voûtées d’ogives de type archaïque pour cette époque[130], puis subit d’importantes réparations au début desannées 1750[128]. La nef est voûtée en berceau surbaissé. Elle est éclairée par six baies, trois sur le mur nord et trois sur le mur sud. Le clocher en tour carré est construit à l’angle du chœur[131]. Lechœur est construit en hauteur, au-dessus d’unecrypte qui s’étend au-delà des limites de la chapelle actuelle[128]

Cependant, cette chapelle est construite sur une plus ancienne, qui peut remonter auXIe siècle[128]. Le domaine de Notre-Dames-d’Olon (Alaunium) appartenait à l’évêque de Sisteron, qui l’échange au milieu duXIIe siècle avec lesTempliers contreLa Brillanne[48].

Elle fait l’objet d’un pèlerinage après laPeste noire. En1660, laVierge Marie estapparuemiraculeusement, et la chapelle est agrandie l’année suivante. C’est un monument historique inscrit depuis le[132]. Elle contient de nombreuxex-voto classés au titre objet[133].

L’autel de la Vierge, en bois doré et peint, date duXVIIIe siècle et est classé[134],[135]. Le tableau desainte Delphine (il porte l’inscriptionsainte Dauphine), date duXVIIe siècle et est classé au titre objet[136],[137].

La chapelle abrite les sépultures desévêques de Sisteron, avec leursgisants, dont certains ont fait l’objet d’un classement :

  • celui de Pierre François Lafiteau (mort en 1764)[138] ;
  • le gisant d’Antoine Arbaud de Bargeron, évêque auXVIIe siècle[139].

La crèche compte 17santons de carton-pâte, daté d’entre 1855 et 1895[140],[141]. Enfin, deux plats de quête encuivre datant duXVIe siècle sont classés, dont un portant des inscriptions gothiques, et l’autre représentantsaintGeorges tuant le dragon[142].

Autres édifices religieux

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La chapelle Notre-Dame-du-Plan, à l’écart de Lurs en allant versSigonce, est construite à la fin duXIIe. Elle est l’objet d’importants travaux en 1850 et 1880. Le pèlerinage ancien se maintient[143].

L’égliseparoissiale de l’Invention de la Sainte-Croix[144], daterait du début duXVe siècle[50] ou duXVIe siècle, malgré son aspect très archaïque[145].

La chapelle Notre-Dame-de-Vie est placée au bout du chemin de croix ditpromenade des Évêques[146] marqué par quinze oratoires, sur la colline du village[48]. Construite en 1552, elle est relevée en1662 après avoir été saccagée pendant lesguerres de religion. En 1864, on lui ajoute unclocher-mur et un porchenéo-classique assez inattendu, avec deux colonnes. Une statue de la Vierge en bois polychrome fait partie du mobilier de la chapelle[147].

La tour de l’Horloge coiffée d’un campanile abritant la plus vieille cloche de la région (1499) (Raymond Collier ne précise pas laquelle) date de 1499[148].

Lachapelle Saint-Martin, duXIIe siècle est transformée en grange[48]. La chapelle Saint-Michel est au cimetière[48], au sud du village. Construite une première fois auXe siècle, elle est agrandie auXVIe siècle[149], mais la façade ogivale particulière date duXIXe siècle[147].

Monument aux morts des guerres1914-1918[150] et1939-1945[151].

Personnalités liées à la commune

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  • Maximilien Vox, graveur, dessinateur, illustrateur, éditeur, journaliste, critique d'art, esthéticien et historien de lalettre et de latypographie française, y est mort en1974.
  • Jean Giono, écrivain manosquin, fondateur avec Vox des "Rencontres de Lure" (1952).
  • Gaston Dominici, (1877-1965), a vécu dans cette même commune, en tant que berger, dans sa ferme du nom de la Grand'Terre, située toute proche du village.

Pierre Magnan (1922-2012) a fait de Lurs un des sites principaux de ses romansLa Maison assassinée (1984) etLe Mystère de Séraphin Monge (1990).

Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de LursBlason
Parti d'azur à un lion d'or et d'argent à une aigle bicéphale le vol abaissé de sable chargée sur son estomac d'une fasce alésée d'or surchargée de cinq trèfles de sinople[152],[153].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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  136. Arrêté du 14 janvier 1966,Noticeno PM04000191, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture, consultée le 14 novembre 2008.
  137. Collier 1986,p. 479.
  138. Arrêté du 14 janvier 1966,Noticeno PM04000189, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture, consultée le 12 novembre 2008.
  139. Arrêté du 14 janvier 1966,Noticeno PM04000188, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture, consultée le 12 novembre 2008.
  140. Arrêté du 23 septembre 1986,Noticeno PM04000197, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture, consultée le 12 novembre 2008.
  141. Collier 1986,p. 532.
  142. Arrêté du 11 décembre 1980,Noticeno PM04000195, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture etNoticeno PM04000194, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture, consultées le 12 novembre 2008.
  143. Collier 1986,p. 140.
  144. La crèche et les 17 santons classés de l'église de Lurs
  145. Collier 1986,p. 180.
  146. La promenade des Évêques à Lurs
  147. a etbSerge Panarotto,Chapelles de Provence : chapelles rurales et petits édifices religieux, Édisud, Aix-en-Provence, 2007, collection « Patrimoines »,(ISBN 978-2-7449-0817-0),p. 57.
  148. Collier 1986,p. 529.
  149. Jean-Christophe Labadie,Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013,(ISBN 978-2-86004014-3),p. 31.
  150. Monument aux morts sur la base Patrimages
  151. Conflits commémorés : Guerres1914-1918 et1939-1945
  152. « Lurs », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
  153. Dominique Cureau, « Pays de Forcalquier et montagne de Lure : Lurs », survexil.prov.free.fr(consulté le).

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