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Lune

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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne le satellite de la Terre. Pour les autres significations, voirLune (homonymie).

LuneLune : symbole astronomique
Image illustrative de l’article Lune
Pleine lune enAmérique du Nord.
Caractéristiques orbitales
Demi-grand axe384 399km
(0,002 57 au)
Apogée406 300 km
(0,002 7 au)
Périgée356 700 km
(0,002 4 au)
Circonférence orbitale2 449 000 km
Excentricité0,054 90
Période de révolution27,321 582 d
(27 j 7 h 43.1 min)
Période synodique29,530 589 d
Vitesse orbitale moyenne1,022 km/s
Vitesse orbitale maximale1,052 km/s
Vitesse orbitale minimale0,995 km/s
Inclinaison sur l’écliptique5,145°
Satellites connus0
Satellite delaTerre
Désignation systématiqueTerre I
Caractéristiques physiques
Rayon équatorial1 737,4 km
(0,273 Terre)
Rayon polaire1 735,97 km
(0,273 Terre)
Périmètre équatorial10 921km
(0,273 Terre)
Superficie37 871 220,85 km2
(0,074 Terre)
Volume2,195 8 × 1010 km3
(0,020 Terre)
Masse7,35 × 1022 kg
(0,012 3 Terre)
Masse volumique globale3,346 4 × 103 kg/m3
Gravité de surface1,622 m/s2
(0,165 4 g)
Vitesse de libération2,38 km/s
Période de rotation
(jour sidéral)
27,321 582 d
Vitesse de rotation
(à l’équateur)
16,657 2 km/h
Inclinaison de l’axe6,687°
Ascension droite du pôle nord270,00°
Déclinaison du pôle nord66,54°
Albédo géométrique visuel0,136
Température de surface
• Maximum396 K (123 °C)
• Moyenne200 K (−73 °C)
• Minimum40 K (−233 °C)
Caractéristiques de l’atmosphère
Pression atmosphérique10−10 Pa
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LaLune[a], ouTerreI[b], est l'uniquesatellite naturel permanent de laplanèteTerre. Il s'agit ducinquième plus grand satellite naturel duSystème solaire, et du plus grand des satellites planétaires par rapport à la taille de la planèteautour de laquelle il orbite. C'est le deuxième satellite le plusdense du Système solaire aprèsIo, un satellite deJupiter[c].

La Lune est enrotation synchrone avec la Terre, lui montrant donc constamment la même face. Celle-ci, appeléeface visible, est marquée par desmers lunaires volcaniques sombres qui remplissent les espaces entre leshautes terres claires et sescratères d'impact proéminents. Réciproquement, elle possède uneface cachée, qui présente moins de mers mais beaucoup plus de cratères, dont lebassin Pôle Sud-Aitken, le plus grand du satellite et l'un des plus grands du Système solaire par son diamètre de 2 500 km. Elle est dépourvue d'atmosphère dense et dechamp magnétique. Soninfluence gravitationnelle sur la Terre produit lesmarées océaniques, lesmarées terrestres, unléger allongement de la durée dujour et la stabilisation de l'inclinaison de l'axe terrestre.

Ladistance orbitale moyenne de la Lune est de 384 402 km, soit environ trente fois lediamètre terrestre, et sapériode de révolution vaut 27,3 jours. Lataille apparente de la Lune dans le ciel est approximativement la même que celle duSoleil, puisque le diamètre de l'étoile est environ400 fois celui du satellite, mais qu'elle est également400 fois plus éloignée. Par conséquent, la Lune peut couvrir presque exactement le Soleil dans le ciel, permettant l'apparition d'éclipses solaires totales. Cette correspondance de taille apparente disparaîtra dans unavenir lointain du fait de l'augmentation de ladistance lunaire d'environ 3,8 cm par an. Laformation de la Lune remonterait à environ 4,51 milliards d'années, peu de temps aprèscelle de la Terre. L'explication la plus largement acceptée est que la Lune s'est formée à partir des débris restants après unimpact géant entre une proto-Terre et uneprotoplanète de la taille deMars, appeléeThéia.

La Lune est survolée pour la première fois par la sonde spatialeLuna 2 en 1959. Durant plus d'une décennie, elle est notamment étudiée par les programmesLuna etApollo, respectivementsoviétique etaméricain. Cettecourse à l'espace culmine en 1969 avec les premiers humains posant le pied sur la Lune lors de la missionApollo 11 emportantNeil Armstrong etBuzz Aldrin.Dix autres astronautes de laNASA foulent ensuite lesol lunaire jusqu'àApollo 17 en 1972. Ces missions permettent de ramener sur Terre desroches lunaires qui, avec les observations effectuées sur place, permettent de développer laconnaissance géologique de la Lune, de sastructure interne et de l'histoire de sa formation. Délaissée à partir de 1974 par les puissances spatiales, l'astre connaît un nouvel intérêt dans les années 1990, deux missions de la NASA — Clementine etLunar Prospector — découvrant des indices de la présence deglace d'eau, notamment aupôle Sud. À compter de la fin des années 1990, la Lune est la destination principale des sondes spatiales desnouvelles nations spatiales, notamment laChine, leJapon et l'Inde. De nouvellesmissions habitées vers la Lune, voire unecolonisation, sont envisagées dans les années 2020.

En sa qualité de deuxièmeobjet céleste duciel terrestre par samagnitude apparente, après le Soleil, et du fait de son cycle régulier dephases correspondant à sapériode synodique de29,5 jours, la Lune sert de référence et d'influence culturelle auxsociétés humaines depuis des temps immémoriaux. Celles-ci se retrouvent dans la langue, lescalendriers, l'art et lamythologie.

Caractéristiques physiques

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Masse et dimensions

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Article détaillé :Masse de la Lune.

La masse de la Lune, 7,35 × 1022 kg, est égale à un peu plus de 1 % de lamasse terrestre[4]. Lagravité de surface, 1,62 m/s2, y est six fois plus petite que sur Terre. Ainsi, même si sa masse reste constante, unêtre humain sur la Lune voit son poids divisé par six ; de même, porter unecombinaison spatiale de 90 kg est équivalent à la sensation de porter une combinaison de 15 kg sur Terre[5]. Par ailleurs, lavitesse de libération sur la Lune est plus faible que celle de la Terre, à2,38 km/s contre11,2 km/s[4]. Lechamp gravitationnel de la Lune est mesuré en suivant l'effet Doppler des signaux radio émis par les appareils en orbite. Les principales caractéristiques de la gravité lunaire sont lesréplétions (ou mascons), de grandes anomalies gravitationnelles positives associées à certains desbassins d'impact géants, en partie causées par lescoulées de lave basaltique dense qui remplissent lesmers lunaires[6],[7],[8]. Ces anomalies influencent grandement l'orbite des engins spatiaux autour de la Lune. Cependant, les coulées de lave ne peuvent à elles seules expliquer toute la signature gravitationnelle ; des concentrations de masse indépendantes duvolcanisme des mers ont été identifiées[7],[9].

La forme de la Lune est proche de celle d'unesphère. En seconde approximation c'est unellipsoïde légèrement aplati mais plus exactement un ellipsoïde triaxial. Son grand axe est déplacé de 30° par rapport à laTerre en raison d'anomalies gravitationnelles causées par sesbassins d'impact[4].

Image de la Lune montrant de nombreuses couleurs, notamment du rouge, du vert et du jaune, des points bleus étant à la place des cratères.
Carte duchamp gravitationnel de la Lune réalisée par leGRAIL[10].

Sa forme est plus allongée que ce que les forces de marée actuelles peuvent expliquer. Ce « renflement fossile » suggère que la Lune s'est solidifiée lorsqu'elle orbitait à une distance moitié moindre de celle actuelle avec la Terre et qu'elle serait à présent trop froide pour que sa forme ne s'adapte à ce changement d'orbite[11]. Sonrayon équatorial est de 1 738,1 km et sonrayon polaire de 1 736,0 km, ce qui lui confère unaplatissement de 0,001, trois fois plus faible que celui de la Terre. Son rayon moyen est de 1 737,4 km, ce qui correspond à 27 % durayon terrestre environ[4].

Structure interne et composition

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Articles détaillés :Géologie de la Lune,Structure interne de la Lune etOcéan magmatique lunaire.
Image en coupe de la Lune, montrant son petit noyau coloré en rouge et en trois states et son manteau de façon grise uniforme.
Structure interne de la Lune.

La Lune est un corpsdifférencié, structuré en unecroûte, unmanteau et unnoyau distincts[12]. Il s'agit du deuxièmesatellite naturel le plus dense duSystème solaire aprèsIo, un des satellites deJupiter[13],[14]. Cependant, son noyau (probablement constitué defermétalliqueallié à une petite quantité desoufre et denickel) ne fait qu'environ 350 kilomètres de rayon au plus, soit 20 % du rayon de la Lune[15]. Les analyses des variations de la rotation de la Lune indiquent qu'il est au moins partiellement fondu et qu'il serait ainsisolide jusqu'à 240 km du centre puisliquide jusqu'à un peu plus de 300 km[16],[17].

Composition chimique de la surface de la Lune[18]
ComposantFormule
chimique
Composition
MersTerres
SiliceSiO245,4 %45,5 %
AlumineAl2O314,9 %24,0 %
Oxyde de calciumCaO11,8 %15,9 %
Oxyde de fer(II)FeO14,1 %5,9 %
Oxyde de magnésiumMgO9,2 %7,5 %
Oxyde de titaneTiO23,9 %0,6 %
Oxyde de sodiumNa2O0,6 %0,6 %
99,9 %100,0 %

Autour du noyau se trouve une couche limite derochespartiellement fondues jusqu'à environ 500 km du centre[19],[20]. Au-delà de cette couche se trouvent lemanteau et lacroûte, tous deux formés de roches solides mais de compositionschimiques etminéralogiques différentes. La croûte, épaisse d'environ 50 kilomètres en moyenne, affleure dans les « terres » ; elle est présente aussi dans les « mers », mais recouverte par d'épaisses couches delave[12],[15].

Image en couleurssaturées de la surface lunaire. Le brun rougeâtre et rouille provient de minerais de fer et le bleuâtre de minerais d'oxyde de titane.

L'origine de cette structure interne serait lacristallisation fractionnée d'unocéan magmatique lunaire peu après laformation de la Lune, évènement qui remonterait à4,5 milliards d'années environ[21]. Le refroidissement de cet océan magmatique aurait d'abord produit laprécipitation et lasédimentation de cristaux d'olivine, declinopyroxène et d'orthopyroxène formant un manteaumafique puis, après que les trois quarts environ de l'océan magmatique se sont cristallisés, la formation et la flottation de cristaux deplagioclase sont à l'origine de la croûte[d],[22]. Les derniers liquides à cristalliser, pris entre la croûte et le manteau, auraient été fortement enrichis enéléments incompatibles, parmi lesquels deséléments radioactifsKREEP producteurs de chaleur[6],[15]. Cependant, ce modèle n'explique pas complètement les caractéristiques observées de la composition de la surface, notamment des dissymétries de la répartition duthorium entre les faces visibles et cachées[23],[24].

La cartographiegéochimique de la surface lunaire, réalisée à partir desorbiteurs, est en accord avec cette perspective : la surface des hauts plateaux (« terres »), représentative de la croûte, est principalement constituée d'anorthosites, desroches ignées principalement composées deplagioclase[25] ; celle des « mers », comme celle des échantillons deroches lunaires recueillis sur place, sont des laves de compositionmafique, plus riches enfer que lesbasaltesterrestres[15].

Champ magnétique

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Image en vue de dessus de la surface lunaire, avec des cratères diffus.
Rimae Sirsalis, une zone lunaire relativement magnétisée[26].

Champ magnétique actuel

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Lemagnétomètre MAG et leréflectomètre d’électrons duLunar Prospector permettent en 2008 d'obtenir la première carte complète deschamps magnétiques lunaires[27]. Elle révèle que les bassins d'impacts dominent la distribution de ces champs, les plus faibles (inférieurs à 0,2 nT) se trouvant dans les bassins les plus grands et les plus récents,Mare Orientale etMare Imbrium, tandis que les champs les plus forts (supérieurs à 40 nT) sont mesurés au-dessus des surfaces diamétralement opposées à ces mêmes bassins. Les plus forts champs relevés correspondent à moins d'un centième duchamp magnétique terrestre[27].

Le champ magnétique lunaire est entièrement dû à la magnétisation des roches crustales, et aujourd'hui la Lune ne possède pas dechamp magnétique planétaire dipolaire[28].

Une partie de la magnétisation peut provenir de champs magnétiques transitoires générés lors d'impacts importants. Ces impacts créent l'expansion d'un nuage deplasma lors de l'impact, générant un champ magnétique ambiant. Ceci est confirmé par l'emplacement apparent des plus grandes magnétisations de la croûte près desantipodes des bassins d'impact géants[29]. Cependant, la majeure partie de la magnétisation est héritée d'une époque où la Lune possédait un champ magnétique global, à l'instar de la Terre et d'autres planètes.

Histoire du champ magnétique lunaire

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La présence d'un champ magnétique global peu après la formation de la Lune est attestée par l'aimantation rémanente de ses roches les plus anciennes[6]. L'étude détaillée d'un échantillon detroctolite vieux de 4,25 Ga ramené lors des missionsApollo démontre l'existence d'unpaléo-champ d'une intensité de 20 à 40 µT — donc très comparable à celle duchamp magnétique terrestre actuel — qui aurait progressivement décliné et qui se serait terminé au moins après il y a 2,5 Ga[30]. Ce résultat confirme la présence d'uneffet dynamo à cette époque, mais ne permet pas d'en connaître précisément le mécanisme (convection thermique ou solutale, notamment)[6],[31].

Les étudespaléomagnétiques menées de 2009 à 2014 montrent qu'une dynamo lunaire a fonctionné entre au moins 4,25 et 1,92 Ga et qu'une période de champ élevé (avec une intensité moyenne du champ d'environ 77 μT en surface) a perduré entre 3,85 et 3,56 Ga, suivie d'une baisse de l'intensité de surface jusqu'en dessous de 4 μT vers 3,19 Ga[32]. Deux études ultérieures, en 2017[33] et 2020[28], montrent que la baisse d'un ordre de grandeur des paléointensités lunaires entre 3,56 et 3,19 Ga a été suivie d'une période de champ bas (intensités du champ de surface de l'ordre de 5 μT) puis d'une seconde et dernière période de déclin entre 1,92 et 0,8 Ga, qui s'est terminée par l'arrêt de la dynamo lunaire, signe d'unecristallisation complète du noyau lunaire. Deux hypothèses sont proposées pour expliquer la succession de deux périodes stables, l'une à champ haut et la suivante à champ bas : (1) deux mécanismes de dynamo distincts ont pu fonctionner, le premier générant un champ fort jusqu'à son effondrement et le second maintenant un champ faible, ou bien (2) un unique mécanisme de dynamo était bistable, passant d'un état de champ élevé à un état de champ bas[34]. En 2024, lesbasaltes rapportés de laface cachée par lasonde chinoiseChang'e 6 montrent la présence d'une dynamo lunaire active vers 2,8 Ga et donc l'existence d'un rebond de l'intensité du champ magnétique après sa forte baisse vers 3,1 Ga[35].

Sélénographie

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Article détaillé :Sélénographie.
À gauche la face visible, à droite la face cachée. La face visible est surtout colorée en bleu et vert, celle cachée comporte une grosse zone rouge.
Carte topographique à partir des données duLRO (2010)[36].

Latopographie de la Lune, aussi appeléesélénographie, est mesurée paraltimétrie laser etstéréoscopie[37],[38]. Son relief le plus visible est lebassin Pôle Sud-Aitken, d'un diamètre d'environ 2 500 km, le plus grand cratère de la Lune et un des plus grandscratères d'impact du Système solaire, dont le choc aurait fait basculer l'axe de rotation de l'astre de 15°[6],[39],[40],[41]. D'une profondeur de 13 km, son plancher est le point le plus bas de la surface de la Lune[39],[42]. Les altitudes les plus élevées de la surface sont situées directement au nord-est, et il est suggéré que ces reliefs pourraient avoir été épaissis par l'impact légèrement oblique ayant formé le bassin[43]. D'autres grands bassins d'impact, tels que les mersdes Pluies,de la Sérénité,des Crises,Smythii etOrientale, possèdent également des élévations régionales basses et des bords surélevés[39]. La surface de laface cachée de la Lune est plus haute que celle de la face visible, en moyenne d'environ 1,9 km[15].

Modèle insteractif montrant des "pointes" aux endroits escarpés.
Modèle numérique de terrain en3D avec uneexagération verticale x10.

La découverte d'escarpements de failles par leLunar Reconnaissance Orbiter suggère que la Lune s'est rétrécie d'environ 90 mètres au cours du dernier milliard d'années. Des caractéristiques de contraction similaires existent surMercure[44]. Une étude menée en 2019 sur plus de 12 000 images prises par l'orbiteur montre que laMare Frigoris, un vaste bassin près duPôle Nord lunaire et supposé géologiquement mort, se craquelle et se déplace. Comme la Lune ne possède pas deplaques tectoniques, son activité tectonique est lente et des fissures se développent au fur et à mesure qu'elle perd de lachaleur interne[45].

Système de coordonnées

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Article détaillé :Coordonnées sélénographiques.

Le point de référence des coordonnées sélénographiques est le petit cratèreMösting A, défini comme ayant les coordonnées (−3,212,−5,211). D'une façon générale, lepremier méridien de la Lune correspond au centre du disque lunaire vu depuis la Terre, l'UAI recommandant comme axe la direction moyenne du centre de la Lune au centre de la Terre[46],[47].

Panorama rectangulaire de la surface Lunaire. On observe notamment au centre les grands mers de la face visible.
Carte de la surface lunaire d'après les images de la missionClementine[48].

« Mers » lunaires

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Article détaillé :Mer lunaire.
Face visible de la Lune avec des indiquant les noms des caractéristiques.
Face visible montrant les principalesmers etcratères annotés.

Les plaines lunaires sombres et relativement dénuées de caractéristiques, clairement visibles à l'œil nu depuis la Terre, sont appelées« mers », car on croyait autrefois qu'elles étaient remplies d'eau[49]. Elles sont maintenant connues comme de vastes bassins solidifiés de lavebasaltique ancienne. Bien que semblables aux basaltes terrestres, les basaltes lunaires contiennent plus defer et aucun minéral altéré par l'eau[50]. La majorité de ces laves a fait éruption ou s'est écoulée dans des dépressions associées à desbassins d'impact. Plusieursprovinces géologiques contenant desvolcans boucliers et desdômes lunaires volcaniques se trouvent à l'intérieur des« mers » de la face visible[51].

Presque toutes les mers se trouvent sur la face visible de la Lune et couvrent 31 % de la surface sur cette face, contre 2 % de la face cachée[52]. D'après les cartes géochimiques obtenues par le spectromètre gamma deLunar Prospector, il est estimé que cela est dû à une concentration d'éléments produisant de la chaleur — aussi appelésKREEP — sous la croûte de la face visible qui auraient causé le réchauffement, la fonte partielle, la remontée à la surface et l'éruption du manteau sous-jacent[22],[53],[54]. La plupart des basaltes desmers lunaires ont fait éruption pendant l'Imbrien supérieur, il y a 3,0 à3,5 milliards d'années, même si certains échantillons datés parradiométrie pourraient être aussi anciens que4,2 milliards d'années[55].

Image majoritairement grise, on voit des cratères sombres et des zones blanches les entourant.
Images duLRO de dépôts rocheux géologiquement jeunes, preuves d'un volcanisme récent sur la Lune[56].

Datées par ledénombrement des cratères, les éruptions les plus récentes sur la Lune ont longtemps été évaluées comme s'étant déroulées il y a environ1,2 milliard d'années[57]. Cependant, en 2006, une étude ducratère Ina — une minuscule dépression deLacus Felicitatis — montre des caractéristiques déchiquetées et relativement exemptes de poussière qui, en raison de l'absence d'érosion par les retombées de débris, semblaient n'avoir que quelques millions d'années[58], même si cette datation ne fait pas consensus[59]. Lestremblements de lune et les rejets de gaz indiquent également une certaine activité lunaire continue[58],[60]. En 2014, la NASA annonce avoir découvert« de nombreuses preuves d'un volcanisme lunaire récent »[e] dans70 parcelles irrégulières de mers identifiées par leLunar Reconnaissance Orbiter, dont certaines datent de moins de50 millions d'années. Cela soulève la possibilité que le manteau lunaire soit beaucoup plus chaud qu'on ne le pensait auparavant, notamment en ce qui concerne la face visible où la croûte profonde est beaucoup plus chaude à cause de la plus grande concentration d'éléments radioactifs[61],[56],[62],[63]. Peu auparavant, des preuves de volcanisme basaltique vieux de 2 à10 millions d'années à l'intérieur ducratère Lowell — situé dans laMare Orientale, au niveau de la zone de transition entre les faces visible et cachée — sont rapportées[64]. Un manteau initialement plus chaud potentiellement associé à un enrichissement local d'éléments KREEP dans le manteau pourrait être responsable d'activités volcaniques prolongées également de l'autre côté du bassin oriental[65],[66].

Les régions plus claires de la Lune sont appeléesterrae, ou plus communémenthautes terres parce qu'elles ont une altitude plus élevée que la plupart des mers[60]. Elles sont datées, par radiométrie, comme ayant été formées il y a4,4 milliards d'années et pourraient représenter descumulats deplagioclases de l'océan magmatique lunaire[55],[57]. Contrairement à la Terre, aucunemontagne lunaire majeure ne se serait formée à la suite d'événementstectoniques[67].

La concentration de mers sur la face visible reflète probablement une croûte beaucoup plus épaisse des hautes terres de la face cachée, qui pourrait s'être formée lors de l'impact à faible vitesse d'une seconde lune de la Terre quelques dizaines de millions d'années après laformation de la Lune[68],[69].

Cratères d'impact

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Articles détaillés :Cratères lunaires,Liste des cratères de la Lune etÉchelle des temps géologiques lunaires.
Une surface grise avec de nombreux cratères, prise en vue plongée.
La cratère lunaireDaedalus vu parApollo 11 sur laface cachée[70].

La surface lunaire présente également de nombreuxcratères d'impact[71]. L'absence d'atmosphère, d'écoulements liquides en surface, de conditions météorologiques et de processus géologiques récents pour créer de l'érosion font que beaucoup de ces cratères sont bien préservés[60]. Les cratères se forment lorsque desastéroïdes et descomètes entrent en collision avec le satellite. On en dénombre environ 300 000 d'une largeur d'au moins un kilomètre sur la face visible seule[71]. Les périodes de l'échelle des temps géologique lunaire sont nommées d'après les événements d'impact les plus importants s'y étant déroulés, comme leNectarien d'après laMare Nectaris ou l'Imbrium d'après laMare Imbrium. Comme laMare Orientale, ces structures sont caractérisées par demultiples anneaux de matériaux soulevés sur un diamètre de plusieurs centaines voire milliers de kilomètres et associés à un large tablier de dépôts d'éjectas qui forment unestratigraphie régionale[72]. D'autres cratères plus petits commeÉratosthène etCopernic sont caractéristiques de périodes ultérieures et ont ainsi donné leur nom à l'Ératosthénien et auCopernicien.

Image en plongée de la surface lunaire. Un petit cratère est visible au premier plan et un plus grand à l'arrière-plan.
Vue d’Apollo 17 de lamer des Pluies. Au premier plan lecratère Pytheas et au second planCopernic.

Bien que seuls quelques bassins aient été datés avec certitude, ils sont utiles pour attribuer des âges relatifs. Comme les cratères d'impact s'accumulent à un rythme presque constant, lecomptage du nombre de cratères par unité de surface est utilisé pour estimer l'âge de la surface. Par ailleurs, les âges radiométriques des roches fondues à l'impact recueillies lors des missionsApollo se situent entre 3,8 et4,1 milliards d'années : elles sont un des principaux arguments de l'existence d'ungrand bombardement tardif[6],[73].

La croûte lunaire est recouverte d'une couche en surface trèsfragmentée et labourée par les impacts, appeléerégolithe, formée par les processus d'impact[60]. Le régolithe le plus fin, constituant lesol lunaire en verre dedioxyde de silicium, possède une texture ressemblant à de laneige et un parfum ressemblant à de lapoudre noire[74]. Le régolithe des surfaces plus anciennes est en général plus épais que celui des surfaces plus jeunes : son épaisseur varie de 10 à 20 km dans les hautes terres et de 3 à 5 km dans les mers[75]. Sous la couche de régolithe finement hachée se trouve le mégarégolithe, une couche desubstrat rocheux très fracturé épaisse de plusieurs kilomètres[76].

La comparaison des imageshaute résolution obtenues par leLunar Reconnaissance Orbiter montre un taux d'apparition des cratères significativement plus élevé que précédemment estimé. Ainsi, il est supposé qu'un processus de cratérisation secondaire causé par des éjectas projetés à chaque impact remuent les deux premiers centimètres du régolithe cent fois plus rapidement que les modèles précédents le suggéraient, avec une échelle de temps de l'ordre de 81 000 ans[77],[78].

Millions d'années avant nos jours

Tourbillons lunaires

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L'image est sombre à part une zone très brillante et sinueuse.
Tourbillons lunaires deReiner Gamma, vus parClementine[79].

Les tourbillons lunaires sont des formations brillantes énigmatiques observées à la surface de la Lune. Ils possèdent unalbédo élevé, des caractéristiques optiques similaires à celles d'un régolithe relativement jeune et en majorité une forme sinueuse. Cette forme est souvent accentuée par des régions de faible albédo qui serpentent entre les tourbillons brillants[80],[81].

Présence d'eau

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Article détaillé :Eau sur la Lune.

L'eau liquide ne peut pas persister à la surface de la Lune. Lorsqu'elle est exposée aurayonnement solaire, l'eau se dissocie rapidement parphotolyse puis est emportée dans l'espace. Cependant, depuis les années 1960, les scientifiques émettent l'hypothèse que de la glace d'eau pourrait être déposée par descomètes voire être produite par la réaction de roches lunaires riches enoxygène et d'hydrogène provenant duvent solaire, laissant des traces d'eau pouvant éventuellement persister dans lescratères d'obscurité éternelle au niveau des deux pôles lunaires[82],[83]. Des simulations numériques suggèrent que jusqu'à 14 000 km2 de la surface du satellite seraient constamment dans l'ombre[84]. La présence de quantités d'eau utilisables sur le satellite est un facteur important afin d'envisager unecolonisation de la Lune de façon rentable. En effet, l'alternative consistant à transporter de l'eau depuis la Terre serait d'un coût prohibitif[85].

Image de la Lune en nuances de couleurs allant du vers à l'orange. Aux pôles, on note des zones bleu foncée voires violettes.
Image de la Lune prise par leMoon Mineralogy Mapper. Le bleu révèle la signature spectrale del'hydroxyde[86].

En 1994, l'expérienceradar réalisée à bord de l'orbiteurClementine rapporte l'existence de petites poches d'eau gelée près de la surface. Cependant, des observations radar ultérieures depuis leradiotélescope d'Arecibo suggèrent que ces découvertes seraient plutôt des roches éjectées lors de la formation de jeunes cratères d'impact[87]. En 1998, le spectromètre à neutrons deLunar Prospector révèle la présence de fortes concentrations d'hydrogène dans le premier mètre de profondeur du régolithe près des régions polaires[88]. Des perles de lave volcaniques, ramenées sur Terre lors de la missionApollo 15, présentent après recherches de petites quantités d'eau en leur intérieur[89].

La sondeChandrayaan-1, lancée en 2008, confirme l'existence de glace d'eau à la surface grâce à son module embarquéMoon Mineralogy Mapper. Le spectromètre observe desraies d'absorption correspondant à l'hydroxyle dans lalumière solaire réfléchie, indiquant la présence de grandes quantités de glace d'eau à la surface lunaire. Les données indiquent des concentrations de l'ordre de 1 000 ppm[90]. En 2009, leLCROSS envoie unimpacteur de 2 300 kg dans un cratère d'obscurité éternelle et détecte au moins 100 kg d'eau dans un panache de matériaux éjectés[91],[92],[93]. Un autre examen des données duLCROSS révèle que la quantité d'eau détectée est plus proche de 155 ± 12 kg[94]. En mai 2011, la détection de 615 à 1 410 ppm d'eau dans lesinclusions magmatiques de l'échantillon lunaireno 74220 est annoncée[95]. Il s'agit du« sol orange » à haute teneur en titane d'origine volcanique recueilli lors de la missionApollo 17 en 1972[96]. Cette concentration est comparable à celle du magma dans lemanteau supérieur de la Terre[97],[98].

L'analyse des résultats duMoon Mineralogy Mapper (M3) apporte en pour la première fois la confirmation de la présence de glace d'eau à la surface de la Lune[99],[97],[98]. Les données révèlent les signatures réfléchissantes distinctes de la glace d'eau, par opposition à celles de la poussière et d'autres substances réfléchissantes[100]. Les dépôts de glace se trouvent. sur lespôles Nord etSud, bien qu'ils soient plus abondants au Sud, où les cratères d'obscurité éternelle sont plus répandus[97],[100].

En octobre 2020, des astronomes signalent avoir détecté de l'eau sur la surface éclairée par le Soleil de la Lune par plusieurs engins spatiaux indépendants, dont l'Observatoire stratosphérique pour l'astronomie infrarouge (SOFIA)[101],[102],[103].

Le volume d'eau présent sur la Lune est estimé en 2018 parPaul Spudis à une fourchette comprise entre 100 millions et un milliard de mètres cubes à chaque pôle[104].

Température de surface

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L'inclinaison de l'axe de la Lune par rapport à la normale de l'écliptique n'est que de 1,54°, soit beaucoup moins que les 23,44° de l'axe de la Terre. Pour cette raison, l'éclairement solaire de la Lune varie beaucoup moins selon lessaisons, et les détails topographiques jouent un rôle crucial dans les effets saisonniers[105].

D'après les images prises parClementine en 1994, quatre régions montagneuses au bord ducratère Peary, près du pôle Nord de la Lune, pourraient rester illuminées pendant toute la journée lunaire, créant ainsi despics de lumière éternelle[106]. De telles régions n'existent pas au pôle Sud. De même, il y existe des endroits qui restent dans l'ombre permanente au fond de nombreux cratères polaires, impliquant que ces « cratères d'obscurité éternelle » sont extrêmement froids[84]. LeLunar Reconnaissance Orbiter mesure les températures estivales les plus basses dans les cratères du pôle Sud à35 K (−238 °C) et seulement26 K (−247 °C) vers le solstice d'hiver dans lecratère Hermite aupôle Nord[107]. C'est la température la plus basse du Système solaire jamais mesurée par un engin spatial, inférieure même à celle de la surface dePluton[105].

Les températures moyennes de la surface de la Lune diffèrent grandement en fonction du moment de la journée pour les régions considérées : jusqu'à environ400 K (127 °C) lorsqu'elles sont exposées aux rayons solaires à l'équateur et jusqu'à100 K (−173 °C) lorsqu'elles sont à l'ombre[4],[107],[108].

Atmosphère

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Article détaillé :Atmosphère de la Lune.

Composition actuelle

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L'atmosphère de la Lune est si ténue que sa masse totale est inférieure à 10 tonnes, soit une densité correspondant presque à duvide[107] : la pression superficielle de cette petite masse est d'environ3 × 10−15 atm (0,3 nPa), celle-ci variant avec le jour lunaire. Ses sources sont notamment ledégazage et lapulvérisation cathodique, un produit du bombardement du sol par lesions duvent solaire[109]. On trouve parmi les éléments détectés lesodium et lepotassium, produits par pulvérisation cathodique et également présents dans les atmosphères deMercure et deIo ; l'hélium 4 et lenéon provenant du vent solaire[110] ; et l'argon 40, leradon 222 et lepolonium 210, dégazés après leur création pardésintégration radioactive dans la croûte et le manteau[111]. L'absence d'espèces neutres (atomes oumolécules) comme l'oxygène, l'azote, lecarbone, l'hydrogène et lemagnésium, qui sont pourtant présentes dans lerégolithe n'est pas expliquée[112]. De la vapeur d'eau est présente en quantités variables en fonction de la latitude, avec un maximum à environ 60-70°. Elle est probablement produite par lasublimation de la glace d'eau du régolithe. Ces gaz retournent vers la surface en raison de la gravité de la Lune ou sont perdus dans l'espace, soit par la pression du rayonnement solaire, soit — s'ils sont ionisés — en étant emportés par le champ magnétique du vent solaire[112].

Poussières

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Dessins sur papier avec des commentaires en anglais. On observe de nombreux traits représentant des tajectoires de poussières.
Croquis des poussières lunaires par les astronautes d’Apollo 17.

Un nuage depoussière lunaire asymétrique permanent existe autour de la Lune, créé par de petites particules decomètes[113]. Il est estimé que 5 tonnes de ces dernières frappent la surface toutes les 24 heures et éjectent cette poussière. Celle-ci reste en suspension pendant environ 10 minutes, prenant 5 minutes pour se lever et 5 minutes pour tomber[114]. En moyenne, 120 kilogrammes de poussière sont présents en permanence au-dessus de la Lune, s'élevant jusqu'à 100 kilomètres de la surface[114]. Les mesures de la poussière sont effectuées par l'expérience LDEX (Lunar Dust EXperiment) duLADEE, à 20 à 100 kilomètres de la surface pendant une période de six mois[115],[116]. Le LDEX détecte en moyenne une particule de poussière lunaire de 0,3 micromètre par minute. Le comptage des particules de poussière culmine pendant lespluies de météores desGéminides, desQuadrantides et desTaurides notamment, lorsque la Terre et la Lune traversent des débris decomètes. Les nuages sont asymétriques, plus denses près de la limite entre le côté jour et le côté nuit de la Lune[114],[117].

Atmosphère épaisse passée

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En octobre 2017, des scientifiques duCentre de vol spatial Marshall et duLunar and Planetary Institute deHouston annoncent avoir découvert à partir d'études d'échantillons demagma de la Lune, prélevés lors des missionsApollo, que la Lune aurait possédé une atmosphère relativement épaisse pendant une période de 70 millions d'années il y a trois ou quatre milliards d'années[118],[119]. Cette atmosphère, provenant de gaz éjectés lors d'éruptions volcaniques lunaires, était deux fois plus épaisse que celle trouvée actuellement sur la planèteMars. L'ancienne atmosphère lunaire aurait progressivement été dépouillée par le vent solaire puis dissipée dans l'espace[119],[120].

Formation

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Articles détaillés :Formation de la Lune etHypothèse de l'impact géant.
Dessin d'une sphère impactant une autre. Un grand nuage orangée se dégage pour signifier l'impact.
Vue d'artiste d'une collision similaire à l'impact géant.

La Lune commence à se former il y a4,51 milliards d'années, de 30 à60 millions d'années après laformation du Système solaire[6],[121]. Plusieurs mécanismes de formation sont proposés[122], parmi lesquels la séparation de la Lune à partir de la croûte terrestre par laforce centrifuge (ce qui exigerait une vitesse de rotation initiale de la Terre trop élevée)[123],[124], la capture gravitationnelle d'une Lune préformée (ce qui nécessiterait cependant uneatmosphère terrestre étendue irréaliste pourdissiper l'énergie de la Lune de passage)[125],[124] et la co-formation de la Terre et de la Lune dans ledisque d'accrétion primordial (ce qui ne peut pas expliquer la disparition des métaux dans la Lune)[6],[60],[124]. Ces hypothèses ne peuvent pas non plus expliquer lemoment cinétique élevé du système Terre-Lune[126].

Pour l'hypothèse dominante, lesystème Terre-Lune s'est formé après l'impact d'uneprotoplanète ayant une taille similaire à celle deMars (nomméeThéia, la mère deSéléné dans lamythologie grecque) avec laproto-Terre ; elle est appelée l'hypothèse de l'impact géant[6],[60],[127]. L'impacteur, la croûte et une partie du manteau terrestre se disloquent et projettent une grande quantité de débris en orbite autour de la Terre. La Lune se forme ensuite paraccrétion d'une partie de ce nuage de débris en un temps très court, de l'ordre d'un siècle[128],[129]. L'impact aurait libéré beaucoup d'énergie, faisant fondre la couche externe de la Terre, et a ainsi formé un océan demagma[130],[131]. De même, la Lune nouvellement formée aurait possédé unocéan magmatique lunaire d'une profondeur estimée à au moins plusieurs centaines de kilomètres[60],[130].

Bien que l'hypothèse de l'impact géant puisse expliquer de nombreux paramètres, certains éléments ne sont pas expliqués, notamment en ce qui concerne lescompositions isotopiques proches de la Lune et de la Terre, sonvolcanisme relativement récent, ou l'existence passée d'unchamp magnétique planétaire[6]. En effet, la mesure en 2001 dessignatures isotopiques desroches lunaires du programmeApollo révèle qu'elles présentent la même signature isotopique que les roches terrestres, les distinguant donc de presque tous les autres corps du Système solaire[6]. Cette observation est inattendue car on supposait alors que la plupart des matériaux qui ont formé la Lune provenaient de Théia ; or, il est ensuite annoncé en 2007 qu'il y a moins d'un pour cent de chances queThéia et la Terre aient des signatures isotopiques identiques par ce biais[132]. D'autres échantillons lunaires d’Apollo étudiés en 2012 comportent la même composition en isotopes detitane que la Terre, ce qui est enconflit avec ce qui est attendu si la Lune s'était formée loin de la Terre ou était issue de Théia[133],[134].

Ces écarts peuvent s'expliquer par des variations de l'hypothèse de l'impact géant[6]. Des modèles alternatifs ont notamment proposé une série d'impacts moins cataclysmiques[135] ou la formation d'unesynestia — un nuage torique de gaz et de fragments rocheux[136].

Quatre dessins de l'évolution successive de la formation de la Lune, avec notamment l'impact et l'accrétion des débris.
Schéma de l'hypothétiqueimpact géant.

Système Terre-Lune et système Soleil-Terre-Lune

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Orbite

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Article détaillé :Orbite de la Lune.
L'orbite violette de la Lune tourne autour de la Terre bleue fixée au centre. Son orbite se déplace légèrement au cours du temps.
Animation de l'orbite de la Lune autour de laTerre de 2018 à 2027.

La Lune effectue uneorbite complète autour de la Terre par rapport auxétoiles fixes environ une fois tous les27,3 jours — sapériode de révolution oupériode sidérale[f]. Cependant, comme la Terre se déplace simultanément surson orbite autour duSoleil, il faut environ deux jours de plus avant que la Lune ne montre la mêmephase à la Terre, soit29,5 jours — sapériode synodique[g],[138],[4]. La période de révolution draconitique égale à 27,2 jours est liée au mouvement de précession de laligne des nœuds et la période de révolution anomalistique égale à 27,5 jours est liée au mouvement de laligne des absides. La trajectoire de la Lune est elliptique avec une excentricité variable. Au périgée sa vitesse atteint un maximum tandis qu'à l'apogée elle atteint un minimum selon laloi d'égalité des aires énoncée par Kepler.

Contrairement à la plupart dessatellites naturels des autres planètes, elle orbite plus près duplan de l'écliptique que duplan équatorial de la planète[4],[139]. En effet l'angle du plan orbital de la Lune avec l'écliptique n'est que de 5,15° en moyenne tandis que le plan équatorial de la Terre est incliné de 23,44° par rapport à l'écliptique. Son orbite est subtilementperturbée par le Soleil et la Terre en de nombreuses différentes façons. Par exemple, le plan de l'orbite de la Lune tourne graduellement tous les18,61 ans[140], ce qui affecte d'autres aspects du mouvement lunaire[141]. Ces effets consécutifs sontmathématiquement décrits par leslois de Cassini[142],[143].

Par ailleurs, la Lune est le seul satellite naturel permanent de la Terre. Certainsobjets géocroiseurs comme(3753) Cruithne coorbitent avec la Terre : leurs orbites les rapprochent de la planète à un intervalle régulier, mais s'altèrent sur le long terme[144],[145]. Ce sont desquasi-satellites et non des satellites naturels, car ils n'orbitent pas autour de la Terre mais autour du Soleil, l'existence d'autres lunes de la Terre n'étant pas confirmée[146]. Cependant, certains de ces astéroïdes peuvent devenir parfois pendant quelques mois — voire quelques années —des satellites temporaires de la Terre. Seul2006 RH120 est connu pour avoir été dans ce cas, entre 2006 et 2007[147],[148].

Trajectoire héliocentrique

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Article détaillé :Trajectoire héliocentrique d'un satellite.

La trajectoire de la Lune dans unrepère lié au Soleil a la particularité d'être entièrement concave, sans boucles nipoints d'inflexion. C'est le seul cas parmi tous les satellites connus,naturels ouartificiels.

Rotation

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Vidéo d'une rotation complète de la Lune prise par leLRO en 2013[149].

La Lune est enrotation synchrone autour de la Terre : sapériode de rotation est égale à sa période de révolution[4]. Elle présente donc toujours le mêmehémisphère, nommé « face visible de la Lune », à un observateur terrestre, l'hémisphère opposé étant en conséquence appelé « face cachée de la Lune ». Cependant, en raison de l'effet de lalibration, environ 59 % de la surface de la Lune peut en pratique être vue depuis la Terre[150],[151]. La face cachée est parfois appelée à tort le « côté obscur », mais elle est totalement éclairée aussi souvent que le côté visible, soit une fois tous les29,5 jours terrestres, à lanouvelle lune[138],[152].

Cette rotation synchrone résulte des frottements créés par lesforces de marée de la Terre sur la Lune, l'énergie de rotation s'étant dissipée sous forme de chaleur. Auparavant, la Lune avait une vitesse de rotation plus rapide, mais celle-ci a ralenti progressivement jusqu’à ce que la période de ce mouvement coïncide avec celle de la révolution du satellite autour de la Terre, assez vite dans son histoire[150],[153],[154].

En 2016, en utilisant des données collectées lors de la missionLunar Prospector, des planétologues détectent deux zones riches enhydrogène (probablement une ancienneglace d'eau) à deux points opposés de la Lune. Il est supposé que ces zones étaient il y a des milliards d'années les pôles lunaires avant qu'elle ne soit verrouillée avec la Terre[6],[155].

Tailles relatives

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La Terre représentée adossée à la Lune. En bas à droite, Pulton et Charon, tous deux plus petits que la Lune.
Comparaison des tailles de laTerre, la Lune,Pluton etCharon.

La Lune est un satellite naturel exceptionnellement grand par rapport à la Terre : elle fait plus du quart du diamètre et 1/81e de la masse de la planète[4],[6]. Il s'agit d'ailleurs de la plus grande lune du Système solaire par rapport à la taille de sa planète, bien queCharon soit plus grande par rapport à la planète nainePluton, faisant 50 % de son diamètre et 1/9e de sa masse[156]. La superficie de la Lune est légèrement inférieure à celle de l'Asie[157].

Lebarycentre dusystème Terre-Lune, leurcentre de masse commun, est situé à environ 1 700 km (environ un quart du rayon de la Terre) sous la surface de la Terre[150]. La Terre tourne autour de ce barycentre une fois par mois sidéral, à 1/81e de la vitesse de la Lune, soit environ 41 kilomètres par heure. Ce mouvement se superpose à la révolution beaucoup plus rapide de la Terre autour du Soleil — d'une vitesse d'environ30 km/s — et est donc généralement négligeable[158],[159].

Effets de marée

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Articles détaillés :Marée,Marée terrestre etMarée atmosphérique.
Schéma de la Terre à deux points de son orbite avec la Lune alignée ou non au Soleil. Un bourrelet d'eau sur la Terre suit la trajectoire de la Lune.
Mécanisme des marées :
A.Syzygie ; B.Quadrature
1. Soleil ; 2. Terre ; 3. Lune
4. Direction de l'attraction par le Soleil
5. Direction de l'attraction par la Lune.

L'attraction gravitationnelle entre les corps célestes diminue inversement au carré de la distance de ces masses les unes par rapport aux autres. En conséquence, l'attraction exercée par la Lune est légèrement plus grande pour le côté de la Terre le plus proche d'elle que pour le côté opposé. Cela entraîne uneforce de marée qui affecte à la fois lesocéans et lacroûte terrestre[160]. L'effet le plus évident des forces de marée est de provoquer deux renflements dans les océans de la Terre, l'un du côté faisant face à la Lune et l'autre du côté opposé. Il en résulte des variations du niveau des mers, appelésmarées océaniques[161]. Lorsque la Terre tourne sur son axe, l'un des renflements de l'océan (marée haute) est localement maintenu en place « sous » la Lune, tandis qu'une autre marée de ce type est opposée. En conséquence, il y a environ deux marées hautes et deux marées basses en une journée[161]. Puisque la Lune est en orbite autour de la Terre dans le même sens que la rotation de la Terre sur elle-même, les marées hautes se produisent environ toutes les 12 heures et 25 minutes, les 25 minutes étant dues au temps que met la Lune pour orbiter autour de la Terre[160],[162].

Une grande vague s'abat sur la plage. Des terrasses sont inondées.
Grande marée près de l'équinoxe d'automne àWimereux, enFrance.

Le Soleil produit également des marées mais d'amplitude plus faible, 40 % de celle due à la Lune. Lors de lasyzygie, quand la Lune et le Soleil sont alignés avec la Terre, la somme des interactions Lune-Terre et Soleil-Terre est responsable des grandes marées au moment deséquinoxes deprintemps et d'automne[161].

Si la Terre ne possédait pas de continents, la marée produite serait d'une amplitude d'un mètre seulement et serait très prévisible. En réalité, les marées océaniques sont grandement affectées par d'autres facteurs : la friction de l'eau au niveau desfonds océaniques, l'inertie du mouvement de l'eau ou encore le ballottement de l'eau entre les différents bassins océaniques[163].

Alors que la gravitation provoque l'accélération et le mouvement des océans fluides de la Terre, le couplage gravitationnel entre la Lune et le corps solide de la Terre est principalement élastique et plastique. Le résultat est un autre effet de marée de la Lune sur la Terre qui provoque un renflement de la partie solide de la Terre la plus proche de la Lune qui agit comme unmoment en opposition à la rotation de la Terre : unemarée solide, ou terrestre[164]. Cela « draine » lemoment cinétique etl'énergie cinétique de la rotation de la Terre, la ralentissant progressivement[6],[165],[161]. Cet élan angulaire, perdu par la Terre, est transféré à la Lune dans un processus connu sous le nom d'accélération par effet de marée, qui élève la Lune sur une orbite plus élevée. Ainsi, la distance entre la Terre et la Lune augmente — la Lune était environ dix fois plus proche de la Terre lors de sa formation qu'à l'époque contemporaine — et la rotation de la Terre ralentit en réaction[6],[166]. Les mesures desréflecteurs lunaires laissés pendant les missionsApollo révèlent que ladistance Terre-Lune augmente d'en moyenne 3,8 cm par an[167],[168] (3,805 ± 0,004 cm/an[169]). Leshorloges atomiques montrent également l'effet inverse, à savoir que le jour sur Terre s'allonge d'environ 15 microsecondes chaque année, forçant letemps universel coordonné à être ajusté avec dessecondes intercalaires[170].

La Terre et la Lune apparaissent en croissants devant un fond noir.
La Terre et la Lune photographiées en 2007 depuisMars par la sondeMars Reconnaissance Orbiter. Depuis l'espace, la Terre présente des phases similaires à celles de la Lune. Au moment où l'image a été prise, la Terre se trouvait à 142 millions de kilomètres de Mars.

Dût-elle suivre son cours, cette traînée de marée continuerait jusqu'à ce que la rotation de la Terre et la période orbitale de la Lune correspondent, créant un verrouillage mutuel par les forces de marées entre les deux astres[171]. En conséquence, la Lune serait suspendue dans le ciel au-dessus d'un méridien, comme c'est par exemple le cas entrePluton et sa luneCharon. Cependant, le Soleil deviendra unegéante rouge et engloutira le système Terre-Lune bien avant cette phase[171],[172],[173].

De la même manière, la surface lunaire subit des marées d'une amplitude d'environ 10 cm tous les27 jours, avec deux composantes : une fixe due à la Terre parce qu'enrotation synchrone, et une variable due au Soleil[165]. La composante induite par la Terre provient de lalibration, résultat de l'excentricité orbitale de la Lune — si l'orbite de la Lune était parfaitement circulaire, il n'y aurait que des marées solaires. Les effets cumulés de ces contraintes de marée produisent desséismes lunaires[174],[175]. Ces phénomènes restent beaucoup moins courants et moins intenses que lestremblements de terre, bien qu'ils puissent se dérouler pendant jusqu'à une heure du fait de l'absence d'eau pour amortir les vibrations sismiques. L'existence de ces séismes est une découverte inattendue dessismographes placés sur la Lune lors des missionsApollo de 1969 à 1972[174].

Quart de rotation de la Lune autour de la Terre. Une ellipse autour de la Terre suit la position de la Lune.
Animation d'unemarée atmosphérique exagérée.

Par ailleurs, ces forces de marées ont un impact décelable sur leclimat dans le cadre demarées atmosphériques[176],[177]. Lors des différentes phases de la Lune, la force de marée attire plus ou moins l’atmosphère et participe ainsi, à hauteur de quelques pourcents, aux phénomènes de surpression et dedépression[178].

Finalement, la présence de la Lune a une influence sur la stabilisation de l'inclinaison de l'axe terrestre. En effet, l’obliquité de la Terre varie entre 21 et 24° environ par rapport au plan de l’écliptique tandis queMars, qui n'a pas de satellite naturel aussi massif, voit son obliquité varier de 20 à 60° sur des millions d'années. De même, avant la formation de la Lune, l'axe de rotation terrestre oscillait de façonchaotique, ce qui aurait rendu impossible l'apparition de lavie à sa surface du fait des dérèglements climatiques causés ; ceci a disparu une fois le verrouillage gravitationnel par effet de marée entre la Terre et son satellite naturel mis en place[179],[180],[165].

Influence lunaire

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Article détaillé :Influence lunaire.

L'influence lunaire est la croyance ou des hypothèses d'une corrélation entre des étapes spécifiques du cycle lunaire et des changementsphysiologiques chez les êtres vivants sur Terre, y compris les humains[181],[182].

La Lune a longtemps été particulièrement associée à lafolie et à l'irrationalité, des mots commelunatique étant dérivés du nomlatin de la Lune,Luna[183]. Les philosophesAristote etPline l'Ancien font valoir que lapleine lune cause lafolie chez les individus sensibles, estimant que le cerveau, qui est principalement composé d'eau, doit être affecté par la Lune et son pouvoir sur les marées[182]. En réalité, le pouvoir de la gravité lunaire est trop faible pour que cela soit le cas. De façon contemporaine, l'existence d'une influence lunaire affirmant que les admissions dans leshôpitaux psychiatriques, lesaccidents de la route, leshomicides ou encore lessuicides augmenteraient lors despleines lunes est parfois défendue, même si de nombreuses études infirment cela[182],[184],[185],[186]. De même, si une influence de la Lune sur l'agriculture ou lesforêts est parfois supposée, aucun effet exploitable n'a jamais été démontré[181],[187],[188],[189].

En revanche, un sélénotropisme — c'est-à-dire l'orientation d'un organisme vis-à-vis de la Lune — est démontré chez certaines espèces devers palolo tels que l’Eunice fuscata duPacifique tropical[190],[191] ou chez deszooplancton enArctique pendant lanuit polaire[192]. Par ailleurs, la croissance de certains animaux comme lenautile serait influencée par la Lune et l'observation de leurscoquilles permet, avec des spécimens anciensfossiles, de confirmer de façon indépendante l'allongement dumois lunaire à l'échelle géologique en raison de l'augmentation de la distance Terre-Lune[193]. Cependant, cette hypothèse reste contestée[194],[195],[196].

La Lune et la Terre à l'échelle, devant un fond noir et avec des commentaires en orange.
La Lune et la Terre ; leurs tailles et les distances sont à l'échelle. Des distances remarquables de l'histoire du vol spatial sont indiquées pour référence.

Observation

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Visibilité

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Article détaillé :Observation de la Lune.
Coucher de soleil derrière un grand télescope. Des personnes regardent l'horizon, où l'on voit un point lumineux et la Lune.
Conjonction deVénus et la Lune au-dessus duVLT, auChili[197].

La Lune possède unalbédo géométrique exceptionnellement bas de 0,12, ce qui lui confère uneréflectance légèrement supérieure à celle de l'asphalte[4],[198]. Cependant, avec unemagnitude apparente de -12,6 pendant lapleine lune, la Lune est l'astre le plus visible dans le ciel terrestre, après leSoleil et devantVénus, grâce à sa grande proximité avec laTerre[199]. Elle est ainsi facilement observable à l’œil nu la nuit, voire en plein jour[138]. Des jumelles permettent de distinguer les mers et les plus groscratères d'impact[200],[201].

Par ailleurs, le satellite bénéficie d'une amélioration de la luminosité grâce à l'effet d'opposition : la pleine lune est douze fois plus lumineuse qu'un quartier de Lune, même si la surface angulaire éclairée est seulement deux fois plus élevée[202]. De plus, laconstance des couleurs dusystème visuel humain recalibre les relations entre les couleurs d'un objet et son environnement, ce qui explique que la lune éclairée par le soleil ressorte lorsque le ciel environnant est relativement sombre[203]. Les bords de la pleine lune semblent aussi brillants que le centre, sansassombrissement centre-bord, en raison despropriétés réfléchissantes dusol lunaire, quirétroréfléchit davantage la lumière vers le Soleil que dans d'autres directions[202],[203].

Pleine lune vue enBelgique.
Pleine lune vue enAustralie.

L'orientation de la lune dans le ciel varie en fonction de lalatitude de l'observateur terrestre[204],[205]. En effet, puisque la Lune orbite près de l'écliptique, quelqu'un la regardant depuis une latitude positive (au nord de l'équateur terrestre) verra par exemple le proéminent cratèreTycho plus proche de l'horizon tandis qu'un observateur depuis une latitude négative (au sud de l'équateur), la verra« à l'envers »[138],[205]. Sur les deux photographies ci-contre, on observe le cratère en bas de l'image pour une pleine lune vue enBelgique tandis qu'il se trouve en haut de l'image pour une pleine lune vue enAustralie[206].

Une lune rouge au-dessus de bâtiments de Washington.
Uneillusion lunaire : la lune semble apparaître plus grande lorsqu'elle est près de l'horizon ou d'édifices (ici àWashington, D.C.,États-Unis).

L'altitude atteinte par la lune dans le ciel lors de saculmination varie en fonction de saphase et de la période de l'année. La pleine lune est la plus élevée au solstice d'hiver pour chaque hémisphère[207]. Elle est la plus basse au solstice d'été. Le premier quartier est le plus élevé à l'équinoxe de printemps tandis qu'il est le moins élevé à l'équinoxe d'automne. Pour le dernier quartier c'est l'inverse. En fait la déclinaison de la Lune par rapport à l'équateur céleste varie d'un jour à l'autre comme le Soleil mais beaucoup plus rapidement sur une période de 27,2 jours (au lieu d'une année pour le Soleil) correspondant au mois draconitique. Autrement dit les déclinaisons les plus hautes et les plus basses s'alternent tous les 13,6 jours. Les déclinaisons ne sont pas exactement celles du Soleil sur la ligne du zodiaque et varient légèrement d'une année sur l'autre de plus 5° à moins 5° environ correspondant à l'inclinaison du plan orbital de la Lune[208].

Lataille apparente de la pleine lune est en moyenne d'environ 0,52° d'arc dans le ciel (soit 31'2 d'arc), ce qui est à peu près la même taille apparente que le soleil[4],[209]. Cependant, elle semble plus grande lorsqu'elle est proche de l'horizon en raison d'un effet purement psychologique, connu sous le nom d'illusion lunaire, décrit pour la première fois auVIIe siècle av. J.-C.[138],[210]. Plusieurs explications sont proposées, comme le fait que le cerveau humain perçoive le ciel comme légèrement aplati — ce qui implique qu'un objet à l'horizon est considéré comme plus grand — ou encore que la taille relative des objets vus à l'horizon fasse apparaître la lune plus grande, comme pour l'illusion d'Ebbinghaus[211],[212],[213].

La Lune est visible au-dessus de la Terre et son atmosphère bleutée, formant un disque légèrement aplati.
Image d'une distorsion de la Lune par l'atmosphère terrestre prise à bord de la navetteDiscovery en 1999[214].

L'apparence de la Lune, comme celle du Soleil, peut être affectée par l'atmosphère terrestre. Les effets optiques courants sont par exemple unanneau de halo de 22°, formé lorsque la lumière de la Lune est réfractée à travers lescristaux de glace desnuages de hautcirrostratus, ou descouronnes plus petites lorsque la Lune est vue à travers de minces nuages[215].

Phases

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Article détaillé :Phase de la Lune.
Environ trois quarts de la Lune sont visibles.
Lune gibbeuse croissante observée enBelgique.

Du fait de sarotation synchrone, la Lune présente toujours la même partie de sa surface à la Terre : la face dite « visible ». Cependant, la moitié de la sphère éclairée par les rayons solaires — et donc à la fois orientée à la fois vers la Terre et vers le Soleil — varie au cours des 29,53 jours de sapériode synodique. Ce phénomène donne naissance à ce que l’on appelle lesphases lunaires, qui se succèdent au cours d’un cycle appelé « lunaison »[216]. Au fil du cycle lunaire, ladéclinaison de la Lune varie : elle augmente pendant une moitié du cycle et elle décroît pendant l’autre moitié[217].

La Lune présentant toujours la même face envers la Terre et son orbite étant peu inclinée, les phases lunaires présentent à peu près toujours les mêmes parties de la Lune d'un cycle à l'autre. On distingue principalement quatre points caractéristiques de l'apparence lunaire : lanouvelle lune quand la Lune et le Soleil sont enconjonction par rapport à la Terre, le premier quartier quand la Lune est enquadratureest, lapleine lune lorsque la Lune et le Soleil sont enopposition par rapport à la Terre et le dernier quartier quand la Lune est en quadratureouest. Entre chacun de ces points caractéristiques, on parlera successivement de premier croissant, delune gibbeuse croissante, de lune gibbeuse décroissante et enfin de dernier croissant[218],[217],[219].

Quartier de lune croissante enAustralie et enSuède, respectivement.

La partie éclairée de la Lune étant symétrique par rapport auplan formé par le Soleil, la Lune et l'observateur, la Lune présente à chaque instant la même phase à tout observateur terrestre quelle que soit sa latitude[138],[220]. Cependant, l'orientation de l'horizon de l'observateur terrestre varie par rapport à ce plan. Ainsi, pour de faibles latitudes — près de l'équateur et sous lestropiques —, l'horizon est perpendiculaire au plan et un croissant de Lune apparaîtra horizontal, comme un« sourire ». Pour des latitudes plus élevées, ce quartier apparaîtra plus vertical, comme un« C »[220],[221],[222]. La Lune est visible pendant deux semaines tous les 27,3 jours aux pôlesNord etSud[223],[224].

Animation d'une rotation de la Lune autour de la Terre, montrant en chaque point quelle phase sera observée sur Terre.
Changements de l'angle entre la direction de la lumière du Soleil et la vue de la Terre, et lesphases de la Lune qui en résultent, vues de l'hémisphère nord au cours d'unelunaison. Ladistance Terre-Lune n'est pas à l'échelle.

Super lune

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Article détaillé :Super lune.
Deux images coupées à la moitié de Lune mises côte à côte. Celle de droite est légèrement plus grande.
Comparaison entre unepleine lune« moyenne » et unesuper lune.

Une super lune est une pleine lune qui coïncide avec une distance minimale du satellite à laTerre[225],[226]. Il ne s'agit pas d'un terme d'astronomie mais plutôt d'une expression usuelle employée pour désigner certains phénomènes astronomiques[227].

Le 14 novembre 2016, la Lune est au plus proche en pleine lune depuis 1948 à 356 500 km du centre de la Terre. Cette pleine lune est alors 30 % plus lumineuse que lorsqu'elle est à son apogée, car son diamètre angulaire est 14 % plus grand et1.1421.30{\displaystyle \scriptstyle 1.14^{2}\approx 1.30}[228],[229]. Elle ne sera pas plus proche avant le 25 novembre 2034[230],[231].

Éclipses

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Articles détaillés :Éclipse solaire,Éclipse lunaire etSaros.

Les éclipses ne se produisent que lorsque le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés, phénomène appelé une « syzygie »[232].

Depuis la Terre, la Lune et le Soleil apparaissent à la même taille, comme visible lors de l'éclipse solaire de 1999 (gauche), tandis que pour la sondeSTEREO-B, située dans une orbite terrestre suivant la planète, la Lune apparait bien plus petite que le Soleil (droite)[233].

Leséclipses solaires se produisent à lanouvelle lune, lorsque la Lune se trouve entre le Soleil et la Terre. En revanche, leséclipses lunaires se produisent à lapleine lune, lorsque la Terre est entre le Soleil et la Lune[209],[234]. L'existence des premières est une conséquence du fait que lataille apparente de la Lune soit à peu près la même que celle du Soleil, les deux formant un angle d'environ 0,5° dans le ciel terrestre[4]. En effet, si le Soleil a un diamètre400 fois plus grand que celui de la Lune, il est également400 fois plus loin de la Terre que ne l'est la Lune[209].

Les variations de taille apparentes, dues aux orbites non circulaires, sont également presque identiques, bien que se produisant dans des cycles différents. Cela permet ainsi d'avoir parfois des éclipses solairestotales — avec la Lune apparaissant plus grande que le Soleil — etannulaires — la Lune apparaissant plus petite que le Soleil[234]. Lors d'une éclipse totale, la Lune recouvre complètement le disque du Soleil et lacouronne solaire devient visible à l'œil nu[235].

Comme la distance entre la Lune et la Terre augmente très lentement avec le temps, le diamètre angulaire de la Lune diminue dans le ciel terrestre[161],[236]. De plus, au fur et à mesure qu'il évolue sur saséquence principale pour devenir unegéante rouge, la taille du Soleil et son diamètre apparent dans le ciel augmentent également. La combinaison de ces deux facteurs signifie qu'il y a des centaines de millions d'années, la Lune couvrait toujours complètement le Soleil lors des éclipses solaires, et qu'aucune éclipse annulaire n'était alors possible. De même, d'ici600 millions d'années, la Lune ne pourra plus couvrir complètement le Soleil et les éclipses solaires totales deviendront impossibles[236],[237].

La Lune traverse l'image, passant d'une couleur grise à rouge puis grise. L'acropole est visible éclairée en bas.
Montage des phases d'uneéclipse lunaire derrière l'Acropole d'Athènes.

Par ailleurs, l'orbite de la Lune autour de la Terre étant inclinée d'environ 5,145° par rapport au plan de l'écliptique, les éclipses ne se produisent pas à chaque pleine et nouvelle lune. Pour qu'une éclipse se produise, la Lune doit se trouver près de l'intersection des deux plans orbitaux[139],[238]. La périodicité et la récurrence des éclipses du Soleil par la Lune et de la Lune par la Terre sont décrites par lesaros, dont la période est d'environ18,6 ans[239]. La saison des éclipses se produit tous les 173 jours soit une demi-année draconitique[240].

Parce que la Lune bloque continuellement la vue d'une zone circulaire du ciel d'un demi-degré de large, un phénomène appelé l'occultation se produit lorsqu'une étoile ou une planète passe derrière la Lune et est alors cachée[241],[242]. Ainsi, une éclipse solaire est un cas particulier d'occultation duSoleil[243]. Parce que la Lune est relativement proche de la Terre, les occultations des étoiles individuelles ne sont pas visibles partout sur la planète, ni en même temps[242]. En raison de laprécession de l'orbite lunaire, différentes étoiles sont occultées chaque année[244].

Librations

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La zone éclairée sur la Lune évolue, sa position variant légèrement.
Animation montrant un ensemble de vues simulées de la Lune depuis l'hémisphère nord sur une période d'un mois. Le mouvement vertical de l'animation met en évidence le phénomène delibration lunaire.
Article détaillé :Libration lunaire.

La Lune présentant toujours le même hémisphère à laTerre, on appelle« librations » les phénomènes d'oscillation permettant à un observateur à la surface de la Terre de voir plus de 50 % de la surface de la Lune[245],[246]. Ces phénomènes peuvent prendre quatre formes : les librations en longitude, les librations en latitude, les librationsparallactiques et les librations physiques[247].

L’ensemble de ces phénomènes de libration au cours delunaisons successives permet d’observer environ 59 % de la surface lunaire depuis la surface terrestre[247]. Toutefois, les zones supplémentaires ainsi offertes à l’observation sont très déformées par l’effet de perspective et il est difficile de pouvoir distinguer les éléments de surface de ces régions depuis le sol[248].

Phénomène lunaire transitoire

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Article détaillé :Phénomène lunaire transitoire.

Il y existe une controverse historique quant au fait que les caractéristiques de la surface lunaire changent avec le temps. Aujourd'hui, beaucoup de ces affirmations sont considérées comme une conséquence d'illusions d'optique, résultant d'une observation dans différentes conditions d'éclairage, d'une mauvaisequalité de visibilité ou de dessins inadéquats[249]. Cependant, undégazage se produit occasionnellement et pourrait être responsable d'un pourcentage très mineur de ces observations, faisant partie desphénomènes lunaires transitoires signalés. En 2006, il est suggéré qu'une surface lunaire de 3 km de diamètre aurait été modifiée significativement par un événement de dégagement il y a environ un million d'années[250],[251].

Des phénomènes appelés« transitoires » de quelques dixièmes de milliseconde peuvent survenir. Demagnitude généralement de 5 à 10 (mais pouvant aller jusqu'à 3), ils ne sont visibles qu'avec un télescope ou une lunette associés à unecaméra et sur la partie non éclairée de la Lune. Le flash lunaire provient de la chute de corps (provenant essentiellement d'essaims decomètes) de 5 à 15 cm percutant la Lune à des vitesses de20 à30 km/s, ce qui fait fondre la roche en surface au point d'impact et projette des gouttelettes de roches liquides. L'éclair lumineux est produit par l'énergie dégagée lors de cet impact[252],[253]. Depuis cinq siècles, des centaines de ces phénomènes ont été observées par de nombreux observateurs différents[249].

Histoire des observations

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Avant l'invention du télescope

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Dessins manuscrits de cercles et de droites.
Calculs d'Aristarque sur les tailles relatives du Soleil, de la Terre et de la Lune dansSur les dimensions et les distances auIIIe siècle av. J.-C. (ici, une copie grecque duXe siècle).

L'une des premières représentations possibles de la Lune est une sculpture sur roche nomméeOrthostat 47, datée du troisième millénaire avant notre ère et découverte àKnowth, enIrlande[254],[255]. La première trace écrite de l'observation d'uneéclipse solaire date de 1223 av. J.-C, retrouvée sur unetablette d'argile dans l'ancienne cité d'Ougarit[256],[257]. Une inscription sur unos datant de 2136 av. J.-C. est aussi suspectée d'être une trace de l'observation d'une éclipse[257].

La compréhension des cycles lunaire est un développement précoce de l'astronomie : dès leVIIIe siècle av. J.-C., lesastronomes babyloniens tiennent des archives systématiques des éclipses solaires[256] et dès leVe siècle av. J.-C., ils notent lesaros, la période de18 ans régissant leséclipses lunaires[258]. L'astronome chinoisShi Shen donne auIVe siècle av. J.-C. des instructions pour prédire les éclipses solaires et lunaires[259].Archimède conçoit auIIIe siècle av. J.-C. unplanétarium capable de calculer les mouvements de la Lune et d'autres objets du Système solaire[260].

La forme physique de la Lune et la cause duclair de lune sont également comprises tôt dans l'histoire de l'astronomie. Le philosophegrecAnaxagore estime auVe siècle av. J.-C. que le Soleil et la Lune sont tous deux des roches sphériques et que cette dernière reflète la lumière du premier[261]. Par ailleurs,Démocrite suppose que les marques observées sur la Lune sont la conséquence de l'existence de montagnes et de vallées[262].

Bien que les Chinois de ladynastie Han associaient la Lune à une énergie assimilée auch'i, leur théorie de« l'influence rayonnante » reconnaît également que la lumière de la Lune est simplement le reflet du Soleil, etJing Fang note la sphéricité de la Lune auIer siècle av. J.-C.[263].

Dessin coloré montrant différents cercles relisés par des droites rouges.
Étude des phases de la Lune et des éclipses parAl-Biruni auXIe siècle.

Cependant,Aristote théorise à l'inverse dansDu ciel que la Lune marque la frontière entre les sphères des éléments mutables (terre, eau, air et feu) et les étoiles impérissables de l'éther. Le monde supralunaire est parfait, et donc la Lune est une sphère lisse et inaltérable[264]. Le disciple d'Aristote,Cléarque de Soles, explique les taches lunaires par le fait que la Lune est unmiroir poli qui réfléchit le paysage terrestre[265]. Cette théorie est néanmoins invalidée par l'observation que la surface de la Lune reste inchangée alors qu'elle se déplace devant la Terre, poussant d'autres savants à imaginer que les taches soient des vapeurs condensées d'un nuage ou émanent de la Terre. Cette conceptionaristotélicienne d'une Lune lisse subsiste en partie jusqu'à la fin duMoyen Âge, voire laisse des traces jusque dans laPerse duXIXe siècle et dans lefolklore européen duXXe siècle[266],[267],[268].

AuIIe siècle av. J.-C.,Séleucos de Séleucie avance à raison que lesmarées sont dues à l'attraction de la Lune et que leur hauteur dépend de la position de la Lune par rapport auSoleil[269]. Auparavant,Aristarque de Samos avait calculé auIIIe siècle av. J.-C. dansSur les dimensions et les distances la taille de la Lune et sa distance, obtenant une valeur d'environ vingt fois lerayon de la Terre pour la distance. Ces valeurs sont grandement améliorées par Hipparque auIIe siècle av. J.-C. dansDes grandeurs et des distances du Soleil et de la Lune[270],[271]. Ce texte est perdu mais ses résultats rapportés parPtolémée auIIe siècle, évaluant la distance lunaire à59 fois le rayon de la Terre et son diamètre à0,292 fois celui de la planète. Ces estimations sont déjà très proches de la réalité, qui est de respectivement 60 et 0,273 environ[270].

Également auIIe siècle,Plutarque écrit dans sesŒuvres morales que« la Lune est une terre céleste » et que les zones sombres sont des dépressions remplies d’eau. Elles sont ainsi appeléesmaria (motlatin signifiant« mers » au pluriel), tandis que les hauts plateaux de couleur claire sont baptisésterrae (« terres »)[272]. Ces noms, bien qu'incorrects, demeurent dans la nomenclature actuelle[273],[274].

Trois dessins de la Lune en noir et blanc.
Croquis de la Lune parGalilée dansSidereus nuncius (1610).

AuVe siècle, l'astronome indienAryabhata mentionne dans sonAryabhatiya que la cause de l'éclat de la Lune est la lumière du soleil réfléchie[275].Al-Marwazi, un astronomepersan, estime le diamètre de la Lune à environ 3 000 km et sa distance à la Terre à environ 346 000 km auIXe siècle[276]. L'astronome et physicienAlhazen duXIe siècle développe en avançant que la lumière du soleil n'est pas réfléchie par la Lune comme unmiroir, mais que la lumière est émise depuis chaque partie de la surface ensoleillée de la Lune dans toutes les directions[277],[278].Shen Kuo, de ladynastie Song, créé ensuite une allégorie assimilant la croissance et le déclin de la Lune à une boule ronde d'argent qui, une fois aspergée de poudre blanche et vue de côté, apparaîtrait comme un croissant[263].

Après l'invention du télescope

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Détail de cratères lunaire dessinées sur papier.
Étude de la Lune parRobert Hooke dansMicrographia (1665).

Lasélénographie précise ne débute qu'au cours duXVe siècle, les premiers dessins publiés étant ceux de William Gilbert en 1603, à partir d'observations à l'œil nu[279]. En1610,Galilée publie dansSidereus Nuncius l'un des premiers dessins de la Lune réalisé grâce à un instrument — salunette astronomique — et note que l'astre n'est pas lisse mais présente des montagnes et des cratères.Thomas Harriot réalise des dessins similaires avec une lunette quelques mois plus tôt mais ne les publie pas[268],[280]. La cartographie de la Lune suit auXVIIe siècle avec des premières tentatives, dont celle deClaude Mellan vers 1634, puis la première carte publiée par le cartographehollandaisMichael Florent van Langren en 1645 à partir d'observations télescopiques[281],[268],[282]. Elle est la première à marquer distinctement lesmaria, cratères et montagnes et adopte une première nomenclaturecatholique d'après des rois et dessaints[283]. Deux ans plus tard,Johannes Hevelius publieSelenographia, le premier traité etatlas totalement consacré à la Lune[284],[285]. Celui-ci comprend une nouvelle carte plus détaillée de la surface lunaire et comprend une nouvelle nomenclature qui restera un temps populaire dans les paysprotestants[286]. Cependant, c'est la nomenclature proposée parGiovanni Battista Riccioli et son assistantFrancesco Maria Grimaldi en 1651 dans l’Almagestum novum — donnant aux cratères des noms d’astronomes et de personnages célèbres — qui reste dans la postérité[268],[283],[287].

Image légèrement floue et sépia de la Lune.
Photographie de la Lune parLewis Rutherfurd en 1865.

Une grande carte de la Lune en quatre feuilles nomméeMappa Selenographica, établie parGuillaume Beer etJohann Heinrich von Mädler entre 1834 et 1836 puis publiée dansDer Mond en 1837, fournit la première étudetrigonométriquement précise des caractéristiques lunaires[283],[288]. Elle comprend l'indication de l'altitude de plus d'un millier de montagnes avec des précisions similaires à celles des premières tentatives de géographie terrestre. Par ailleurs, les auteurs arrivent à la conclusion que la Lune ne possède ni d'étendue d'eau, ni d'atmosphère significative[283].

Toutes les mesures sont réalisées par le biais d'observations directes jusqu'à ce queJohn William Draper crée l'astrophotographie en mars 1840 avec undaguerréotype de la Lune[289],[290]. La qualité des photographies de la Lune progresse rapidement ensuite jusqu'à ce que la photographie lunaire soit reconnue à la fin duXIXe siècle comme une sous-discipline de l'astronomie[290].

Les cratères lunaires, indiqués pour la première fois par Galilée, sont considérés comme d'originevolcanique jusqu'à la proposition pendant les années 1870 deRichard A. Proctor selon laquelle ils seraient en réalité descratères d'impact créés par des collisions d'astéroïdes ou decomètes. Ce point de vue gagne le soutien en 1892 du géologueGrove Karl Gilbert qui retrouve ces résultats par l'expérimentation. Des études comparatives de ces cratères de 1920 aux années 1940 conduisent au développement de l'échelle des temps géologiques lunaires, qui devient dans les années 1950 une branche nouvelle et croissante de lagéologie planétaire[291]. Cependant, l'observation depuis la Terre reste limitée à la face visible et c'est notamment par l'exploration spatiale que les connaissances sur le satellite naturel augmentent, la première image de la face cachée de la Lune étant par exemple obtenue en 1959 grâce à lasonde spatialesoviétiqueLuna 3[292].

Exploration

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Article détaillé :Exploration de la Lune.

La course à l'espace (1957-1976)

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Article détaillé :Course à l'espace.
Image bleutée de la Lune, des points rouges, jaune et verts indiquant les lieux d'atterrissage.
Les différents sites d'alunissage des missions soviétiques et américaines.

Entre le début du programmesoviétiqueLuna en 1959 et jusqu'aux années 1970 avec les dernières missions habitées du programmeApolloaméricain et la dernière missionLuna en 1976, lacourse spatiale inspirée par laguerre froide entre l'Union soviétique et les États-Unis conduit à une accélération de l'intérêt pour l'exploration de la Lune. Dès que leurslanceurs parviennent à placer des engins en orbite, les deux pays commencent à envoyer des sondes vers le satellite naturel[292],[293].

ProgrammeLuna ( 1957-1972)

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Article détaillé :Programme Luna.
Image bruitée de la Lune, peu de détails sont observables.
Première vue de l'histoire de laface cachée de la Lune, prise parLuna 3.

L'Union soviétique commence son programme spatial lunaire par une série de trois échecs de missions sans nom en 1958[292].

Cependant, la quatrième est un succès et le premiersurvol de la Lune est réalisé par la sondesoviétiqueLuna 1 le, qui est en outre le premier engin de l'histoire placé enorbite héliocentrique[294]. Il est rapidement suivi par le premier objet fabriqué par l’homme àatteindre la Lune — et de façon générale à toucher un autre corps céleste que la Terre —, la sondeLuna 2 qui s’y écrase en[295]. Les premières photos de la face cachée de la Lune sont ensuite envoyées le par la sondeLuna 3[296],[292].

Une première cartographie de la surface lunaire est produite grâce aux photographies prises parZond 3 le, les images couvrant 19 000 000 km2 et contribuant au développement de lasélénographie[297],[292].

On obseve des dessins d'une sonde sur le sol lunaire et de paysages désertiques.
Timbre commémoratif deLuna 9 présentant la première vue desol lunaire photographiée par la sonde.

Les ingénieurs russes progressent ensuite au cours de la décennie 1960 depuis des engins seulement capables de survoler ou de s'écraser sur la Lune jusqu'à desatterrisseurs[292].Luna 9 est ainsi la première sonde à parvenir à se poser sur la Lune plutôt que de s’y écraser le, retournant des photographies de la surface lunaire[298]. La première sonde mise en orbite autour de la Lune estLuna 10, le[299],[292].

Le, l'astromobileLunokhod 1, transporté parLuna 17, est le premier véhicule robotisé à explorer sa surface[300]. Trois ans plus tard, le roverLunokhod 2, transporté parLuna 21, est le premier engin à parcourir la distance d'unmarathon (42,1 km) sur un autre corps céleste[301].

Finalement, l'URSS développe troismissions de retour d'échantillons vers la Lune ayant permis de rapporter 0,3 kg deroches lunaires sur Terre :Luna 16 en 1970,Luna 20 en 1972 etLuna 24 en 1976[302]. Cette dernière est l'ultime mission soviétique vers la Lune[292].

ProgrammeApollo

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Article détaillé :Programme Apollo.
Un astronaute en combinaison se penche vers le module, un drapeau américain est à gauche.
Neil Armstrong sur la Lune, travaillant aumodule lunaireEagle pendantApollo 11 (1969)[303].

Le programme spatial américain est d'abord confié à l'armée avant d'être largement transféré à l'agence civileNASA[304].

À la suite de l'engagement de 1961 du présidentJohn F. Kennedy puis son célèbre discours où il prononceWe choose to go to the Moon en 1962, différents programmes spatiaux sont lancés avec la promesse qu'un Américain marchera sur la Lune avant la fin de la décennie[305],[306]. Parmi eux, leprogrammeRanger produit les premières photos en gros plan du satellite, leprogrammeLunar Orbiter cartographie la Lune entière et leprogrammeSurveyor aboutit à l'alunissage deSurveyor 1 le, soit quatre mois aprèsLuna 9[307],[308]. L'utilisation du terme« atterrissage » est cependant préférée, notamment par leCNRS, l'Académie des Sciences et l'Académie française, même dans le cas de la Lune[309],[310].

Un astronaute regarde la caméra, le sol est désertique autour.
Photo deBuzz Aldrin, l'une des plus célèbres de laconquête spatiale[311].

Le programmeApollo est développé en parallèle, stimulé par un potentielprogramme lunaire habité soviétique. Après une série de tests sans équipage et avec équipage en orbite terrestre, la première mission humaine en orbite lunaire est réalisée en décembre 1968 parApollo 8. Les membres de son équipage (Frank Borman,James Lovell, etWilliam Anders) sont ainsi les premiers humains à apercevoir directement la face cachée de la Lune[312].

L'atterrissage d’Apollo 11 le est considéré comme le point culminant de la course spatiale engagée entre lesÉtats-Unis et l'URSS pendant laguerre froide[313],[314]. À 02h56 UTC, le premierhumain à poser le pied la Lune estNeil Armstrong, commandant de la mission, suivi deBuzz Aldrin[315],[316]. Environ 500 millions de personnes suivent l'événement enmondovision, la plus grande audience télévisée pour une émission en direct à l'époque[317],[318].

Un grand rocher prend la majorité de l'espace. Un astronaute est à l'extrême gauche de l'image.
Harrison Schmitt se tenant debout à côté du rocherTaurus-Littrow durant la troisièmesortie extra-véhiculaire de la missionApollo 17 (1972)[319].

En 2020, les derniers humains à marcher sur le sol lunaire sontHarrison Schmitt etEugene Cernan, lors de la missionApollo 17 en[314],[320]. Les missionsApollo 11 à17 (saufApollo 13, qui annule son atterrissage en cours de mission) prélèvent 380 kg de roche lunaire et de sol en 2 196 échantillons[321]. Des ensembles d'instruments scientifiques sont installés sur la surface lunaire lors du programmeApollo, notamment leApollo Lunar Surface Experiments Package[314]. Celui-ci comprend des instruments à longue durée de vie, comprenant des sondes de flux thermique, dessismomètres et desmagnétomètres. La transmission directe des données vers la Terre prend fin à la fin de 1977 pour des raisons de budget[322].

Desréflecteurs lunaires sont aussi déposés lors de ces missions afin de mesurer ladistanceTerre-Lune avec une précision de quelques centimètres grâce à un faisceaulaser. Instruments passifs, ils sont quant à eux toujours utilisés[323]. Les sondes soviétiques duprogrammeLunokhod en déposent également[324].

Au total, auXXe siècle et jusqu'à nos jours,24 astronautes ont orbité autour de la Lune et12 d'entre eux ont marché dessus, tous pendant le programmeApollo[325],[326].

Depuis les années 1970

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Une lumière brillante apparaît devant la Lune sombre, occupant la moitié droite de l'image.
Lacouronne solaire derrière la Lune observée parClementine en 1994.Vénus est aussi visible[327].

La Lune commence à partir de 1974 à être délaissée par les puissances spatiales au profit des autres corps célestes duSystème solaire, notamment vers le Système solaire externe pour la NASA avec les programmesPioneer etVoyager, et de la construction destations spatiales[328].

Dans lesannées 1990, la Lune devient la destination principale des sondes des nouvelles nations spatiales qui développent des programmes d'exploration du Système solaire, principalement leJapon, laChine et l'Inde[329],[330]. Ainsi, le Japon est en 1990 le troisième pays à placer unorbiteur en orbite lunaire,Hagoromo largué par la sondeHiten[331].

L'intérêt pour la Lune renaît à la suite de deux petites missions de la NASA,Clementine etLunar Prospector, respectivement lancées en 1994 et 1998, qui permettent la réalisation de la première carte topographique quasi globale de l'astre ainsi que la découverte d'un excès d'hydrogène à ses pôles, probablement dû à la présence deglace d'eau dans lescratères d'obscurité éternelle[332],[333].

Deux vues de la même image de surface lunaire. À droite, une grande partie est colorée en bleu.
Vue duspectromètreMoon Mineralogy Mapper deChandrayaan-1. La présence d'eau est détectée pour la première fois sur un cratère[334].

Dans les années 2000, de nombreuses missions vers la Lune sont réalisées par différentes agences spatiales[330]. L'Agence spatiale européenne lanceSMART-1 en afin de réaliser une étude des éléments chimiques de la surface lunaire jusqu'à son impact en[335]. L'Agence japonaise d'exploration aérospatiale lance l'orbiteurSELENE (ouKAGUYA) en, qui obtient des données de géophysique lunaire et prend le premier film haute définition au-delà de l'orbite terrestre avec une fin de mission en[336],[337]. L'Organisation indienne pour la recherche spatiale met sa première sonde en orbite lunaire,Chandrayaan-1, de jusqu'à sa perte de contact en, celle-ci confirmant la présence d'eau sur la Lune[338],[339].Chandrayaan-2 est lancée en mais son atterrisseurVikram échoue à se poser[340]. Une copie,Chandrayaan-3, se pose avec succès en, l'Inde devient ainsi le quatrième pays à attendre la surface[341], suivit quelques mois plus tard par le Japon avec l'atterrisseurSLIM en[342].

Animation de la Lune passant devant la Terre en rotation, on voit uniquement la face cachée.
Le satelliteDSCOVR capture la Lune passant devant la Terre[343].

L'ambitieuxprogramme chinois d'exploration lunaire (CLEP) débute avecChang'e 1, qui se met en orbite autour de la Lune en jusqu'à son impact lunaire contrôlé en, renvoie une carte complète de la Lune[344]. Sa doublureChang'e 2 atteint la Lune en puis devient le premier engin spatial à voyager de l'orbite lunaire aupoint de Lagrange L2 en, avant de finalement survoler l'astéroïde4179 Toutatis en[345]. L'atterrisseurChang'e 3 se pose en dans lamer des Pluies puis déploie unrover lunaire nomméYutu[346]. C'est le premier atterrissage sur la Lune depuisLuna 24 en et le premier rover lunaire depuisLunokhod 2 en[292]. Sa doublureChang'e 4 devient la première mission à se poser sur la face cachée de la Lune dans lecratèreVon Kármán en et déploie le roverYutu 2[347]. Lamission de retour d'échantillonsChang'e 5 ramène en les premiers échantillons lunaires depuisLuna 24 en, et accomplit le premier amarrage automatique en dehors de l'orbite terrestre[348].

Dans les années 2010, la NASA met de nouveau en œuvre des missions vers la Lune. LeLunar Reconnaissance Orbiter est notamment lancé en avec l'impacteurLCROSS. Si ce dernier achève sa mission avec un impact planifié dans le cratèreCabeus en, le LRO est toujours en activité en fournissant régulièrement unealtimétrie lunaire précise — permettant de dresser unecarte topographique — et des images haute résolution[349]. Deux autres orbiteurs sont lancés par la NASA en puis en :GRAIL afin d'étudier lastructure interne de la Lune etLADEE pour étudier l'exosphère lunaire, avec respectivement des fins de mission en décembre 2012 et avril 2014[350],[351].

D'autres satellites, comme leDeep Space Climate Observatory situé au point de Lagrange L1 du système Terre-Soleil, fournissent périodiquement des images de la Lune[343].

Panorama de la surface lunaire. Un rover et un astronaute sont visibles. Le soleil est en haut à gauche de l'image.
Image panoramique de la surface lunaire réalisée pendant la missionApollo 17 en 1972. On y observe lerover lunaire Apollo etHarrison Schmitt[352].

Chronologie

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Présence humaine

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Retour sur la Lune

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Articles détaillés :Colonisation de la Lune etTourisme lunaire.
Dessins d'astronautes en combinaison se parlant devant de nombreux bâtiments et paraboles.
Vue d'artiste d'unecolonie lunaire avancée, réalisée en 1995[353].

Lacolonisation de la Lune est le projet consistant à installer une voire plusieurs bases permanentes habitées sur la Lune, bien que cela ne soit pas encore envisageable de manière rationnelle[354],[355]. Une présence humaine au moins temporaire sur un corps planétaire autre que laTerre est déjà un thème récurrent descience-fiction, mais aurait ici un intérêt pratique car la Lune constituerait alors une préparation en vue de voyages plus lointains[354],[356].

La NASA commence à planifier la reprise des missions humaines à la suite de l'appel du président américainGeorge W. Bush en avec le programme de politique spatialeVision for Space Exploration[357]. Une mission humaine sur la Lune avant 2020 est alors prévue[358]. LeprogrammeConstellation est donc financé et des tests débutent sur unvéhicule spatial avec équipage appeléOrion ainsi que pour une base lunaire[359]. Le programme est finalement annulé en 2010 par le présidentBarack Obama pour cause de budget[360],[361].

Un astronaute mine une grande pierre à la surface de la Lune.
Vue d'artiste d'astronautes durant leprogrammeArtemis, réalisée en 2020.

Cependant, à l'instigation duprésident américainDonald Trump, le retour de l'Homme sur la Lune est remis en avant en, à travers leprogrammeArtemis.Programme spatial habité de laNASA, celui-ci prévoit de poser un équipage d'ici 2024[358],[356]. Il doit déboucher sur une exploration durable du satellite par l'organisation de missions régulières dont l’aboutissement serait l'installation d'un poste permanent sur la Lune[356].

Le programme permettrait également de mettre au point les équipements et procédures nécessaires à d'hypothétiquesmissions habitées vers Mars[362]. Lelanceur lourdSpace Launch System (SLS) et le véhicule spatialOrion, dont le développement ont déjà débuté, seront notamment employés. Par ailleurs, une futurestation spatiale, laLunar Gateway, placée en orbite autour de la Lune, doit servir de relais entre la Terre et la surface de la Lune[363]. Les sites d'atterrissage retenus pour les différentes missions se situent aupôle Sud de la Lune, car les réserves de glace d'eau présentes dans lescratères d'obscurité éternelle présentent un intérêt stratégique dans la perspective de missions de longue durée[364],[365].

Statut légal

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Article connexe :Droit de l'espace.
Un astronaute regarde le drapeau américain.
Buzz Aldrin et ledrapeau des États-Unis planté sur la Lune : un actesymbolique sans revendication[366].

Bien que les atterrisseurs duprogrammeLuna aient dispersé des fanions aux couleurs de l'URSS sur la Lune et quedrapeaux américains etchinois aient symboliquement été plantés sur les sites d'atterrissage de leurs sondes, aucune nation ne revendique la propriété d'une partie de la surface de la Lune[367],[368]. LaRussie, laChine, l'Inde et lesÉtats-Unis sont signataires dutraité de l'espace — entré en vigueur le — qui définit la Lune et tout l'espace extra-atmosphérique comme appartenant à l'ensemble de l'humanité. Ce traité limite également l'utilisation de la Lune à des fins pacifiques, interdisant explicitement les installations militaires et lesarmes de destruction massive, notamment lesarmes nucléaires[367].

Carte du monde. La majorité des pays sont colorés en rouge.
Traité sur la Lune :
  • Ratifié
  • Signé
  • Non partie

En 1979, letraité sur la Lune est créé afin de restreindre l'exploitation desressources naturelles de la Lune par une seule nation[369]. Il est cependant considéré comme un échec car aucune nation disposant de programmes ou de projets devols spatiaux habités ne le signe[370]. Bien que plusieurspersonnes physiques aient revendiqué la Lune en tout ou en partie, aucune de ces revendications n'est considérée comme crédible[370],[371].

En, le gouvernement américain autorise la start-up américaine Moon Express à atterrir sur la Lune[372]. C'est la première fois qu'une entreprise privée reçoit ce droit de le faire. La décision est considérée comme un précédent aidant à définir des normes réglementaires pour les activités commerciales dans l'espace lointain à l'avenir, car jusqu'à présent, les activités des entreprises étaient limitées à la Terre ou à ses alentours[372].

En 2020, le président américainDonald Trump signe un décret intitulé « Encouragement au soutien international pour la récupération et l'utilisation des ressources spatiales » (enanglais :Encouraging International Support for the Recovery and Use of Space Resources). L'ordonnance souligne que les États-Unis ne considèrent pas l'espace comme un bien commun et réitère les critiques faites au traité sur la Lune[373],[374].

Un responsable duprogramme spatial chinois ayant notamment déclaré en 2013 que la Lune contient suffisamment d'hélium 3 pour subvenir aux besoins énergétiques de l'humanité pendant 10 000 ans grâce à lafusion nucléaire, l'extraction de ressources naturelles sur la Lune pourrait soulever des problèmes géopolitiques[375],[376],[377].

Astronomie depuis la Lune

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La moitié de la Terre est orange entourée de rouge, l'autre est bleue.
Image en fausses couleurs de laTerre enlumière ultraviolette lors de la missionApollo 16. Le côté jour réfléchit une grande quantité delumière UV du Soleil et le côté nuit montre de faibles émission UV et desaurores polaires dues à des particules chargées[378].

La Lune est reconnue comme un excellent site pour lestélescopes[379],[380]. En effet, elle est relativement proche et laqualité de la visibilité y est excellente en l'absence depollution lumineuse et d'atmosphère. Aussi, certains cratères proches des pôles étant en permanence dans l'obscurité et dans le froid, ils sont donc particulièrement adaptés pourtélescopes infrarouges[381]. Par ailleurs, desradiotélescopes placés sur la face cachée seraient protégés desémissions radios provenant de la Terre[382],[383].

Lesol lunaire peut être mélangé avec desnanotubes de carbone et despolyépoxydes afin d'être utilisé dans la construction de miroirs d'un diamètre pouvant atteindre 50 mètres[384]. Untélescope zénithal lunaire pourrait être fabriqué à bas prix avec unliquide ionique[385].

Ces propriétés sont déjà mises à profit en, lors de la missionApollo 16, où diverses photos et spectres astronomiques sont réalisés depuis la surface lunaire[386].

Impact humain

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Article connexe :Liste des objets artificiels sur la Lune.
De nombreux instruments laissés à la surface de la Lune.
Apollo Lunar Surface Experiments Package laissé sur la Lune, exemple de traces d'activité humaine[387].

Outre les traces d'activité humaine sur la Lune d'expérimentations réalisées sur place, comme l’Apollo Lunar Surface Experiments Package, des installations permanentes comme desœuvres d'art se trouvent sur le sol lunaire, telles que leMoon Museum, lesMessages de bonne volonté d’Apollo 11, lesplaques lunaires ou encore leFallen Astronaut[388]. Restent aussi certains artefacts, comme les célèbresdrapeaux des États-Unis plantés lors de chaque missionApollo. Des effets personnels laissés par les astronautes y sont également toujours présents, comme lesballes de golf laissées parAlan Shepard lors de la missionApollo 14 ou uneBible déposée parDavid Scott lors d’Apollo 15[388],[389].

Empreinte de pas sur le sol lunaire.
Empreinte deBuzz Aldrin, symbole du passage humain sur la Lune[390].

Au total, l'exploration spatiale a laissé près de 180 tonnes de matière d'origine terrestre sur la Lune. Les objets les plus lourds sont notamment les troisièmes étages de plusieurs fuséesSaturnV utilisées lors des missions habitées. Mis à part le rover chinoisYutu-2, les seuls objets toujours utilisés pour des expériences scientifiques sont lesréflecteurs lunaires permettant de mesurer précisément ladistance Terre-Lune[389],[391].

En, la NASA annonce que neuf sociétés commerciales seraient en concurrence pour remporter un contrat pour l'envoi de petites charges utiles sur la Lune dans le cadre desCommercial Lunar Payload Services, de nouveaux instruments scientifiques destinés au sol lunaire[392].

Le 2019, la sonde israélienneBeresheet, qui s'est écrasée sur la surface lunaire[393], transportait dans une capsule un millier detardigrades encryptobiose[393]. Si la capsule a résisté au crash, ces tardigrades sont les premiers résidents vivants permanents de la Lune[393].

Dans les arts et la culture populaire

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Article détaillé :Lune dans l'art et la culture.

Croyances et mythologies

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Articles détaillés :Divinité lunaire,Lapin lunaire etHomme dans la Lune.
La pleine Lune, accompagnée de cinq dessins entourant les mers pour produire des formes.
Exemples deparéidolies formées par les taches de la Lune.

Le contraste entre les plateaux clairs et les mers plus sombre à la surface de la Lune crée des motifs pour l'observateurhumain par un phénomène psychologique appeléparéidolie. Ceux-ci sont notés et interprétés par de nombreusescultures, parmi lesquelles les motifs de l'homme dans la Lune ou dulapin lunaire[394],[395]. Dans lamythologie chinoise, ce dernier est notamment le compagnon de la déesse de la LuneChang'e — qui donne son nom aux sondes duprogramme chinois d'exploration lunaire — et dans lamythologie aztèque, il sert de nourriture àQuetzalcóatl[396],[397].

Sculpture d'un roi parlant à deux personnes. Au-dessus de lui une étoile, un croissant et un cercle.
Kudurru duXIIe siècle av. J.-C. oùSîn est symbolisé par le croissant.

Dans lareligion proto-indo-européenne, la Lune est personnifiée comme le dieu masculin*Meh1 non[réf. nécessaire]. Les anciensSumériens associent la Lune au dieuNanna, père d'Ishtar, la déesse de la planèteVénus et d'Utu, le dieu du Soleil. Nanna est plus tard connu sous le nom deSîn[398].

Dans lamythologie gréco-romaine, le Soleil et la Lune sont représentés respectivement par unhomme et unefemme (Hélios etSéléné pour les Grecs puisSol etLuna pour les Romains)[399]. Il s'agit d'un développement unique à laMéditerranée orientale et les traces d'un dieu lunaire masculin antérieur dans la tradition grecque sont conservées dans la figure deMénélas[réf. nécessaire].

Séléné porte une torche et a un croissant sur ses cheveux.
Sculpture deSéléné avec uncroissant rappelant descornes.

Dans l'iconographiemésopotamienne, lecroissant est le principal symbole de Nanna-Sîn. Dans l'art grec ancien, la déesse de la Lune Séléné est représentée portant un croissant encouvre-chef évoquant descornes[400],[401]. L'arrangement d'étoile et de croissant remonte également à l'âge du bronze, représentant l'association soit du Soleil et la Lune, soit de la Lune et de la planèteVénus. Cet arrangement sert à représenter les déessesArtémis (Diane en mythologie romaine) etHécate[402]. Via le patronage d'Hécate, il est ensuite utilisé comme un symbole deByzance, puis est ensuite repris par l'Empire ottoman[403]. Dans lamythologie hindoue, la Lune est une entité masculine et se nommeChandra[404].

La Lune tient également un rôle prépondérant dans la culture religieusemusulmane. Non seulement elle est à la base de l'édification ducalendrier lunaire musulman, elle est aussi évoquée dans lesdifférentes biographies religieuses deMahomet dans le cadre dumiracle de ladivision de la lune (enarabe :انشقاق القمر)[405],[406].

Des légendes concernant lathérianthropie — transformation d'un être humain en un autre animal — sont traditionnellement associées à la Lune. La plus célèbre est celle dulycanthrope, ou loup-garou, tirant sa force de la Lune et capable de passer de sa forme humaine à sa forme bestiale pendant les nuits depleine lune[407]. Des phénomènes comme leséclipses solaires totales créent jusqu'auXVIIe siècle des mythes et des légendes associés à la disparition du soleil, bien que leur explication soit déjà connue par les érudits[408].

Calendrier

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Articles détaillés :Calendrier lunaire,Calendrier luni-solaire etCycle métonique.
Photo d'un calendrier circulaire avec de nombreux dessins.
Calendrier lunaire duXVIIIe siècle.

Lesphases régulières de la Lune en font un élément très pratique pour mesurer le temps ; les périodes de son ascension et de son déclin sont en conséquence à la base de nombreux calendriers parmi les plus anciens[405]. Des archéologues estiment que lesbâtons de comptage, des os dentelés datant d'il y a 20 à 30 000 ans, marqueraient les phases de la Lune[409],[410].

En effet, l'étude des phases de la lune est facile et un cycle desaisons — correspondant à une année — se réalise en environ douzelunaisons (354 jours)[405]. Historiquement, les calendriers lunaires sont donc utilisés par les premières civilisations, comme enMésopotamie et enÉgypte antique. Cependant, s'ils sont adaptés à des peuplesnomades, ils sont problématiques pour des peuples pratiquant l'agriculture en raison du décalage graduel qu'ils présentent avec les saisons, forçant des ajustements réguliers[411]. Par ailleurs, la définition moderne dumois d'environ 30 jours suit cette tradition et est une approximation ducycle lunaire[405].

Image de blocs assemblés sur une plaque de bois.
Calendrier de Coligny,luni-solaire.

Afin de tenir compte de ce décalage, de nombreux calendriers suivants sontluni-solaires avec, entre autres, les calendriersgaulois de Coligny,hébraïque ouchinois traditionnel[405],[411],[412]. Ils ont pour objectif de faire correspondre le cycle dessaisons avec celui des mois lunaires, l'astronome grecMéton ayant notamment remarqué auVe siècle av. J.-C. que 19 années solaires correspondent à 235 mois lunaires, afin de les remettre en phase. Ils restent complexes et les civilisations suivantes leur préféreront rapidement descalendriers solaires[405].

Le calendrier purement lunaire le plus célèbre est lecalendrier hégirien, datant duVIIe siècle[405]. Les mois sont alors traditionnellement déterminés par l'observation visuelle duhilal, le premier croissant de lune au-dessus de l'horizon[413],[414].

Le nomanglaismonth (« mois ») et ses apparentés dans d'autreslangues germaniques proviennent du proto-germanique*mǣnṓth-, indiquant l'utilisation d'uncalendrier lunaire chez lesGermains avant l'adoption d'uncalendrier solaire[415],[416]. Cela dérive de la racine verbale enindo-européen commun *meh1 - « mesurer », permettant de remonter à une conception fonctionnelle de la Lune comme marqueur du mois et donc dutemps[417]. Cela fait écho à l'importance de la Lune dans de nombreuses cultures anciennes pour la mesure du temps comme lelatinmensis etgrec ancienμείς (meis) ouμήν (mēn) signifiant« mois »)[418],[419]. Enfrançais, cette racine se trouve notamment dans les mots mois etmenstruation (terme dérivé du latinmenstrues qui signifie « mensuel »)[420]. Enchinois et enjaponais, le caractère utilisé pour noter le mois dans une date est celui de la Lune (), celui du jour étant celui du Soleil ()[421],[422].

Symbolismes lunaire et solaire

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Enastrologie, le Soleil et la Lune ont des attributions (symboliques) antithétiques parfaitement symétriques[423] (jour / nuit, volonté / vie végétative, etc.).

Le théologien Yves Haumont affirme que l'univers de l'astrologie semble identique à celui de l'homme archaïque décrit par l'historien des religionsMircea Eliade[423] :

« Tous ces symboles lunaires constituent un tout dans la conscience de l'homme archaïque : ils sont reliés par des correspondances, des analogies, des participations, tout comme un réseau cosmique, un immense tissu dans lequel tout se tient et rien n'est isolé[424]. »

Toujours selon Eliade,« les vertus de la Lune ne se laissent pas découvrir au moyen d'une série d'efforts d'analyse mais par intuition »[424] alors que le symbolisme solaire est souvent le résultat d'une déduction rationnelle[423] :« C'est un fait que le régime diurne de l'esprit est dominé par le symbolisme solaire, c'est-à-dire par un symbolisme qui… est souvent le résultat d'une déduction rationnelle »[424].

La plus grande des caractéristiques des vocables "Lune" et "Soleil" est qu'ils mettent en rapport, solidarisent des items« prodigieusement hétérogènes »[423].

Nom et étymologie

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Lesubstantiffémininlune provient dulatinlūna,attesté depuisEnnius[425],[426]. Il est ensuite attesté en français dès leXIe siècle[427],[428] : sa premièreoccurrence connue se trouve dans laChanson de Roland, datée d'environ[420].

Un autre terme,*louksnā (« la lumineuse »), est une formation dérivée de*loukís, lūx (lumière) en latin (apparenté aussi au grecleukos« blanc ») décrit la Lune comme un astre lumineux pour la clarté nocturne qu'elle apporte[429],[430]. Des auteurs telsVarron[431] etCicéron[432], faisaient déjà dériverluna du verbeintransitiflucere, signifiant« luire, briller, éclairer »[433],[434].

Les noms des déesses associées au satellite, Luna, Séléné etCynthia (nom poétique d'Artémis, son lieu mythique de naissance étant lemont Cynthe) se retrouvent par ailleurs dans des termes astronomiques liés à la Lune tels qu’apolune,péricynthion et orbitesélénocentrique[435].

Personnalisée par la déesseLuna enmythologie romaine, la Lune donne également son nom aulundi (delunis dies, enlatin, pour « jour de la Lune »)[420],[436],[437].

Source d'inspiration

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Prisme diffusant une lumière blanche en de nombreux faisseaux colorés.
Prisme similaire à lapochette deThe Dark Side of the Moon (1973).

Envexillologie, lapleine lune figure sur desblasons et desdrapeaux comme ledrapeau du Laos,de la Mongolie oudes Palaos[438]. Aussi, le symbole ducroissant et surtout l'association de l'étoile et croissant étant devenus les emblèmes de l’Empire ottoman après avoir été ceux de Byzance, ces motifs figurent sur de multiples drapeaux depays musulmans dont, entre autres, ceux de laTurquie, laTunisie,l’Algérie ou lePakistan[403],[439],[440]. Le croissant est également utilisé indépendamment de l'islam, notamment sur ledrapeau de Singapour[440].

Enmusique, la Lune est une source d'inspiration de nombreuses créations. Des compositions de musique classique y font ainsi directement référence, comme laSonate au clair de lune (1802) deLudwig van Beethoven — bien que cette appellation ait été donnée après la mort du compositeur — ou le mouvementClair de lune (1905) deClaude Debussy[441],[442],[443]. Suivent ensuite lesballadesBlue Moon (1934) deRichard Rodgers etLorenz Hart qui connaîtra le succès avec divers interprètes etFly Me to the Moon qui sera surtout popularisée parFrank Sinatra (1964)[441],[444]

Le satellite est ensuite le thème de nombreuses chansonsrock, dontBad Moon Rising (1969) deCreedence Clearwater Revival,Walking on the Moon (1979) deThe Police etMan on the Moon (1992) deR.E.M. ou encore l'albumThe Dark Side of the Moon (1973) dePink Floyd[441],[445],[444]. Enfrançais, la chanson la plus célèbre estJ'ai demandé à la Lune (2002) d'Indochine, avec dans un autre registre lacomptineAu clair de la lune[442],[446].

Leclair de Lune est également célébré par de nombreux poètes et écrivains, parmi lesquelsPaul Verlaine, auteur deClair de lune (1869), lui-même inspiré parl’œuvre deClaude Debussy, etGuy de Maupassant, qui en tire deuxnouvelles (1882)[447],[448].

Finalement, la représentation de la lune dans le ciel terrestre est commune enpeinture, surtout chez lesromantiques, car sa disparition peut évoquer le passage de lavie à lamort ou undestin malheureux[402],[449],[450].

Science-fiction

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Littérature et bande-dessinée

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Une créature à bec avec des plames et des pinces de homard. Son crâne est recouvert de pics.
Dessin de deuxSélénites parGeorges Mélies (1902).

AuIIe siècle,Lucien de Samosate écrit lerécit de voyagesatirique et imaginaireHistoires vraies, dans lequel les héros se rendent sur la Lune et rencontrent ses habitants lesSélénites, nommés d'aprèsSéléné[449]. Ce récit est régulièrement cité comme un précurseur voire comme la première œuvre descience-fiction de l'histoire[451],[452],[453].

À laRenaissance, d'autres écrits de« proto science-fiction » voient le jour, parmi lesquelsLe Songe ou l'Astronomie lunaire (1608) deJohannes Kepler ouHistoire comique des États et Empires de la Lune (vers 1650) deCyrano de Bergerac, contant là encore les trajets d'hommes vers la Lune, le dernier évoquant même une sorte defusée[451],[453],[454].

AuXIXe siècle,Edgar Allan Poe publie un canular journalistique d'un homme se rendant vers la Lune enballon,Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall (1835)[451]. Cependant, le romancier de science-fiction le plus célèbre du siècle estJules Verne, notamment auteur deDe la Terre à la Lune (1865) puisAutour de la Lune (1869)[455],[456]. L'autre père fondateur du genre,H. G. Wells, publie quant à luiLes Premiers Hommes dans la Lune en 1901[451],[457],[458].

À partir duXXe siècle, le sujet commence à atteindre une popularité considérable et de nombreux auteurs y font référence, entre autres dansUne femme dans la Lune (1928) deThea von Harbou,Lumière cendrée (1955) d'Arthur C. Clarke,Menace dans le ciel (1960) d'Algis Budrys etRévolte sur la Lune (1966) deRobert A. Heinlein[451],[455].

Enbande dessinée,Hergé marque le genre avecObjectif Lune (1953) puisOn a marché sur la Lune (1954)[459],[460]. Dans lescomics américains, la lune est souvent un lieu de combats (c'est là queJean Grey meurt et qu'ainsi se conclut l'un des récits les plus marquants desX-Men[461]) ou bien sert de base pour des personnages (dans l'univers Marvel,Uatu y observe la Terre[462]).

Au cinéma

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Extrait du film, un télescope rentrant dans l'œil de quelqu'un déguisé en Lune.
Image duVoyage dans la Lune deGeorges Méliès (1902).

La Lune est un thème majeur aucinéma, et ce dès ses débuts[463],[464]. Ainsi, le premierfilm de science-fiction de l'histoire,Le Voyage dans la Lune (1902) deGeorges Mélies est centré sur l'astre et aborde déjà le sujet d'une équipe d'explorateurs la visitant et rencontrant ses habitants mythiques, les mêmes Sélénites que ceux évoqués par Lucien de Samosate[449],[463],[465]. Le roman de Thea von Harbou est également adapté enfilm muet parFritz Lang dansLa Femme sur la Lune (1929)[451],[464].

Après laSeconde Guerre mondiale, alors que la réalitégéopolitique développe l'intérêt pour l'astre, le nombre de films augmente ; ainsi sortentDestination… Lune ! (1950) d'Irving Pichel et les adaptationsDe la Terre à la Lune (1958) deByron Haskin, puisLes Premiers Hommes dans la Lune (1964) deNathan Jura[464].

L'exploration spatiale développe considérablement le genre des films liés à la Lune, souvent tirés de faits réels, commeApollo 13 (1995) deRon Howard ouFirst Man : Le Premier Homme sur la Lune (2018) deDamien Chazelle, s'inspirant directement des missions de la NASA[463],[465]. Des films de pure science-fiction sont également réalisés, de façon centrée dansMoon (2009) deDuncan Jones ou en tant que décor dans2001, l'Odyssée de l'espace (1968) deStanley Kubrick[465],[466].

Documentaires

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  • 2015 :
    • Les Secrets de la Lune d'Alexander Abela
    • Lune de François de Riberolles
    • Sous influence de la Lune deRMC
    • Qui a marché sur la Lune ? Aliens On The Moon de Robert Kiviat
  • 2018 :
    • Lune, le huitième continent de Véronique Préault
    • Un billet pour la Lune de Veronika Janatkova et Till Steinmetz
  • 2019 :
    • Apollo, la face cachée de la Lune de François Pomès
    • Apollo, missions vers la lune de Tom Jennings
    • Destination Lune, les anciens nazis de la Nasa de Jens Nicolai
    • La Lune, 50 ans après ? de Malina DeCarlo
    • Le Premier Homme sur la Lune - L'Histoire en marche de Elliot Kew
    • Le Premier Homme sur la Lune - Révolution ou canular ? de Virginia Quinn
    • L'Homme et la Lune de Eva Schötteldreier
    • Mission : vivre sur la Lune de Felix Kohler et Gabriel Stoukalov

Notes et références

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Notes

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  1. Dans un contexte astronomique, le nom du satellite naturel de la Terre s'écrit avec une majuscule, le nom commun « lune » désignant plus généralement unsatellite naturel ou le disque lumineux visible dans le ciel terrestre[1],[2].
  2. Suivant ladésignation systématique des satellites, la Lune est appeléeTerreI[3]. En pratique cette forme n'est guère utilisée, la Lune étant l'unique satellite naturel de la Terre.
  3. Parmi ceux dont la densité est connue.
  4. L'olivine et lespyroxènes sont plus denses que le liquide magmatique dont ils précipitent, alors que leplagioclase est moins dense : les premiers coulent mais le dernier flotte.
  5. enanglais :widespread evidence of young lunar volcanism.
  6. Plus précisément, la période sidérale moyenne de la Lune (d'étoile fixe à étoile fixe) est de 27,321 661 jours(27 j 07 h 43 min 11,5 s), et sa période orbitale tropicale moyenne (d'équinoxe à équinoxe) est de 27,321 582 jours(27 j 07 h 43 min 04,7 s)[137].
  7. Plus précisément, la période synodique moyenne de la Lune (entre les conjonctions solaires moyennes) est de 29,530 589 jours(29 j 12 h 44 min 02,9 s)[137].

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Lever de Terre au-dessus de la surface lunaire.
La Terre prise par leLRO en 2015.

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