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Lumbres

50° 42′ 21″ nord, 2° 07′ 18″ est
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Lumbres
Lumbres
La mairie.
Blason de Lumbres
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementPas-de-Calais
ArrondissementSaint-Omer
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays de Lumbres
(siège)
Maire
Mandat
Joëlle Delrue
2020-2026
Code postal62380
Code commune62534
Démographie
GentiléLumbrois
Population
municipale
3 577 hab.(2022en évolution de −2,93 % par rapport à 2016)
Densité361 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 42′ 21″ nord, 2° 07′ 18″ est
AltitudeMin. 35 m
Max. 133 
m
Superficie9,9 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineLumbres
(ville-centre)
Aire d'attractionSaint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Lumbres
(bureau centralisateur)
LégislativesSixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Lumbres
Géolocalisation sur la carte :France
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Lumbres
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Lumbres
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Lumbres
Liens
Site webvilledelumbres.fr
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Lumbres est unecommune française située dans ledépartement duPas-de-Calais enrégionHauts-de-France. Ses habitantssont appelés lesLumbrois. La commune est le siège de lacommunauté de communes du Pays de Lumbres.

La commune de Lumbres (nom officiel depuis 1801), traversée par l'Aa et leBléquin, est située dans le nord-est du département duPas-de-Calais à 11 km, à vol d'oiseau, au sud-ouest de la commune deSaint-Omer. C’est une commune de type bourg rural avec une population de 3 577 habitants au dernier recensement de 2022, elle a connu un pic de population en 1982 avec 4 107 habitants.

Située dans leparc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et inscrite dans les « paysages des hauts plateaux artésiens » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages, Guînes dispose d'un richepatrimoine de milieux naturels avec trois espaces protégés et gérés, huitZNIEFF et un siteNatura 2000.

À la suite de laSeconde Guerre mondiale, la commune est décorée de lacroix de guerre 1939-1945.

Dans son premier ouvrageSous le soleil de Satan, l'écrivainGeorges Bernanos a créé un personnage qui est curé de Lumbres.

Géographie

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Localisation

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Localisée dans le nord-est du département duPas-de-Calais, Lumbres est une commune traversée par l’Aa et leBléquin et qui est située,à vol d'oiseau, à 11 km au sud-ouest de la commune deSaint-Omer (aire d'attraction etchef-lieu d'arrondissement)[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes.Les communes limitrophes sontAcquin-Westbécourt,Affringues,Bayenghem-lès-Seninghem,Elnes,Quelmes etSetques.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 9,9 km2 ; son altitude varie de35 à 133 m[2].

Lagéomorphologie explique le paysage lumbrois, les coteaux calcaires en particulier. Plusieurs carrières locales dont celles de la cimenterie de Lumbres ont livré de nombreuxfossiles de poissons, d'ammonites

Hydrographie

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Article connexe :Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.

Le territoire de la commune est situé dans lebassin Artois-Picardie[3].

Lumbres a, pour partie, été construite sur un ancienmarais, à la croisée des vallées de l’Aa et duBléquin.

Elle est traversée par septcours d'eau :

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lumbres[Note 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[12]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[13] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[14]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[15],[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 905 mm, avec13,1 jours de précipitations en janvier et8,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deNielles-lès-Bléquin à7 km àvol d'oiseau[17], est de10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 976,9 mm[18],[19]. La température maximale relevée sur cette station est de40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14,4 °C, atteinte le[Note 3].

Paysages

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Pour un article plus général, voirPaysage en France.

La commune s'inscrit dans les « paysages des hauts plateaux artésiens » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la régionNord-Pas-de-Calais, conçu par ladirection régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 4],[20]. Ces paysages, qui concernent77 communes duPas-de-Calais, se situent à l'extrémité ouest descollines de l'Artois qui traversent le Pas-de-Calais d'Arras auBoulonnais. L'altitude de ces paysages dépassent les180 mètres. Ces dimensions sont modestes, d'une quinzaine de kilomètres du sud-est au nord-ouest et d'une vingtaine de kilomètres dans sa dimension la plus grande[21].

Les « paysages des hauts plateaux artésiens », appelés aussi « Haut Artois », se caractérisent par trois ensemblesécopaysagers :

  • l'ensemblemésophile ouvert du plateau artésien calcaire ;
  • l'ensemblealluvial des fonds de vallée de la Lys et de l'Aa ;
  • l'ensemblecalcicole des versants calcaires des vallées[21].

Le « Haut Artois » dispose d'une importante densité decorridors biologiques bien interconnectés[21].

Dans le « Haut Artois », pas de villes, c'est une des rares terres rurales de la région, les communes les plus importantes sont, du nord au sud, Lumbres,Fauquembergues etFruges. Le « Haut Artois », drainé par l'Aa et laLys, constitue le sommet de l'anticlinalartésien, paysage ventée, froid et aux précipitations importantes qui en font le château d'eau régional[21].

Leș cultures représentent 59,66 % des sols, les prairies 29,96 %, les forêts et milieux semi-naturels de 6,81 %, les espaces artificialisés 6,09 % avec les communes principales de Lumbres, Fruges et Fauquembergues, les espaces industriels 0.41 % et les cours d'eau et plans d'eau 0.08 %[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Problème de gestion des berges.

Uncontrat de rivière et diverses aides de l'Agence de l'eau ont aidé à traiter certaines pollutions industrielles de l'Aa, mais le boisement (peupleraies) et le comblement ou drainage du marais en aval de lapoudrerie d'Esquerdes, ainsi que l'urbanisation et une gestion des berges peu respectueuse de l'environnement ont dégradé le patrimoine des zones humides communales.

Environnement : Si lecastor a déserté la vallée depuis plusieurs siècles et laloutre depuis quelques décennies, la commune abrite encore quelques richesses naturelles qui sont principalement, outre un fond alluvial et quelques reliques de zones humides ornées d'orchidées et d'autres espèces intéressantes, descoteaux calcaires et un petit massifforestier (sur la montagne – ou colline – de Lumbres). Le paysage est toutefois marqué par les vastes carrières et la cheminée de la cimenterie. L'autoroute procheA 26 (dite « autoroute des Anglais ») et l'élargissement de la nationale 42 constituent un facteur important defragmentation écopaysagère d'unréseau écologique dont la réalité est visible sur les images satellites.

Espaces protégés et gérés

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Article connexe :Liste des espaces protégés du Pas-de-Calais.

Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[22].

Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protégés et gérés :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Article connexe :Liste des ZNIEFF du Pas-de-Calais.

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend six ZNIEFF detype 1[Note 5] :

et deux ZNIEFF detype 2[Note 6] :

  • la vallée du Bléquin et les vallées sèches adjacentes au ruisseau d’Acquin. Cette ZNIEFF se situe sur les marges septentrionales duHaut-Pays d’Artois, en bordure descuestas duBoulonnais et du pays deLicques[32] ;
  • la moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l’Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires[33].
  • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 sur la commune
  • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Site Natura 2000

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Article connexe :Liste des sites Natura 2000 du Pas-de-Calais.

Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[34].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini ensite d'importance communautaire (SIC) : lespelouses, bois acides à neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et le système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa d'une superficie de389 ha et répartis sur14 communes[35].

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espècesfaunistiques etfloristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[36].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Lumbres est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[37].Elle appartient à l'unité urbaine de Lumbres[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle estville-centre[Note 8],[38],[39]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 9],[39]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[40],[41].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (31,4 %), forêts (19 %), zones urbanisées (17,7 %), prairies (15,6 %), mines, décharges et chantiers (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[42]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est située à proximité de laRN 42 et de l'A26 ; le train et leTGV sont accessibles depuis lesgares de Saint Omer etCalais-Fréthun, cette dernière étant également desservie par l'Eurostar.

La commune disposait d'une gare située sur l'ancienneligne de Saint-Omer à Hesdigneul.

Risques naturels et technologiques

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Risque inondation

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À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[43].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesLaurentia (1040),Lumerez (1183),Lumera (1189),Lumbres (1220),Lumers (1227),Lumeres (1228),Lunbres (1238),Laurentia sive Lumbrae (v. 1512)[44],Lumbres (1793) etLambres puisLumbres (depuis 1801)[2].

Viendrait de l'anthroponyme romanLaurentius suivi du suffixe-a, substitué par la suite par celui germanique deLumarus +-as[45].

Histoire

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La vallée a connu une occupation préhistorique, dont sur la « montagne de Lumbres », au moins aunéolithique[46]. Le docteur Pontier et le chanoine Collet (abbaye de Wisques) ont été parmi les premiers à étudier scientifiquement les vestiges préhistoriques locaux (Arques, Lumbres, Elnes et Wavrans).

Parmi les hameaux de Lumbres, figure celui de Samettes, siège d'uneseigneurie avant laRévolution française[47].

AuXVIIe siècle, Lumbres est un comté appartenant à Maximilien de Fiennes,comte de Lumbres, chef de la maison deFiennes[48].

Antoine François de Gennevières, descendant d'une famille détenant les seigneuries deVaudricourt etCourchelettes, est seigneur de Samettes en avril 1763. À cette date, il reçoit des lettres venant de Versailles, le déclarantchevalier héréditaire et l'autorisant à décorer ses armes d'une couronne decomte. Il est le1er gentilhomme de la Cour deCassel (domaine royal sur Cassel) et président de l'assemblée des magistrats des chefs collèges de laFlandre maritime, représentant les titres de la province. Il a trois filles aux abbayes deMessines, Avennes,Étrun. Il a rendu au roi de grands services dans les dernières guerres, surtout en procurant au roi une partie des secours dont les armées avaient besoin pendant le siège de Douai, le siège du Quesnoy, le siège de Bouchain etc[47].

LeDr Georges Pontier.
Squelette demammouth reconstitué dans le cabinet d'histoire naturelle duDr Pontier à Lumbres au début duXXe siècle, à partir d'ossements trouvés en àArques. Il a ensuite été transféré au musée d'histoire naturelle deBoulogne-sur-Mer.

Le docteur Georges Pontier, éruditnaturaliste et spécialiste local de lapréhistoire et de lapaléontologie, a marqué l'histoire culturelle de la commune et de la région audomaroise en ayant mis au jour et étudié de nombreuses traces de la grande faune préhistorique, deshommes préhistoriques et d'espèces animales antérieures.

Une société savante — appelée désormais le « Groupe Pontier » — a poursuivi son œuvre.

AuXIXe siècle, Lumbres, autrefois bourg agricole, devient une petite villeindustrielle. Elle s'est principalement développée autour d'unecimenterie et d'unepapeterie, située sur l'emplacement d'un ancienmoulin à eau, dans une vallée qui fut l'une des plus industrieuses de la région et de France auhaut Moyen Âge.

Lors de laPremière Guerre mondiale, c'est une des communes qui ont été retenues par le préfet du Pas-de-Calais, le ministère de la guerre et les autorités alliées pour regrouper des réfugiés de la région nord deSaint-Omer afin de les évacuer vers le sud. En1918, le préfet du Pas-de-Calais pour préparer l'évacuation des populations du sud d'Arras et de Béthune a demandé aux alliés anglais d'y dresser cent tentes pour accueillir les réfugiés avant de pouvoir les transférer vers Rouen[49]. Selon les archives départementales, le centre de Lumbres a vu passer 15 000 réfugiés en 1918. Les Anglais qui avaient dû quitter le centre d'Ebblinghem à la suite des pilonnages allemands y ont installé un hôpital pour blessés civils, contagieux et tuberculeux, femmes en couche, avec le concours du préfet et de l'armée française, sous la direction deMme Liouville, infirmière major[49]. Les Américains ont participé pour 2/3 dans le prix de journée des malades. Cet hôpital a aussi reçu des patients ne pouvant être traités ailleurs, la plupart des hôpitaux du département ne fonctionnant plus à cause de la guerre. Si nécessaire le préfet était prêt à faire de même àDesvres, en spécialisant ce nouveau centre pour les vieillards et infirmes. Des dizaines de milliers de réfugiés ont ainsi été regroupés, et transportés en train, ravitaillés avec boissons chaudes, conserves et pain dans les gares de Boulogne, Pont-de-Brique et par la mairie d'Hesdigneul[49]. Le préfet prévoyait de réutiliser ces mêmes centres pour la réception des réfugiés à leur retour[49]. De 1914 à 1918, par ailleurs, environ un peu plus de 200 Lumbrois ont été mobilisés, dans les armes et les régiments les plus divers, en fonction de leur âge, de leurs aptitudes et de leur état de santé.

La gare, au début duXXe siècle.
Rame du Chemin de fer d'Anvin à Calais, rue Saint-Pierre.

Les usines se sont agrandies auXXe siècle grâce à une desserte par deuxvoies ferrées, celle àvoie normaleBoulogne -Saint-Omer (sur laquelle circule aujourd'hui lechemin de fer touristique de la vallée de l'Aa), et la ligne dechemin de fer secondaire àvoie métrique d'Anvin à Calais, exploitée à partir de 1919 par laCompagnie générale de voies ferrées d'intérêt local. Celles-ci ont souvent remplacé d'anciensmoulins à eau.

Pour cette raison, et à cause de la proximité de laCoupole d'Helfaut, Lumbres et la vallée ont été des cibles militaires lors des deuxguerres mondiales. Créée en 2015, une association locale appeléeN'oublions jamais - Lumbres[50] perpétue le souvenir et la mémoire des deux conflits mondiaux dans la commune.

La commune est décorée de lacroix de guerre 1939-1945, avec étoile de bronze, le, distinction également attribuée à28 autres communes du Pas-de-Calais[51].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Article connexe :Arrondissements du Pas-de-Calais.

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer dudépartement duPas-de-Calais[52].

Commune et intercommunalités

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Article connexe :Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.

La commune est le siège de lacommunauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 187 habitants en 2021[52].

Circonscriptions administratives

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Articles connexes :Redécoupage cantonal de 2014 en France,Liste des cantons du Pas-de-Calais,Conseil départemental du Pas-de-Calais etListe des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.

La commune est rattachée aucanton de Lumbres[52].

Circonscriptions électorales

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Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais etListe des députés du Pas-de-Calais.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de lasixième circonscription du Pas-de-Calais[53].

Élections municipales et communautaires

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Articles connexes :Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais,Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République française.

Liste des maires

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Liste des maires successifs avant 1944
Liste des maires successifs[54]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901792Philippe Hennuyer Cultivateur
17921795Charles-Joseph Fasquelle Ménager
17951797Clément Dausque Agent municipal
17971799Martin Zunequin Agent municipal
17991799Pierre Lardeur Agent municipal
17991799Sulpice Quéval Agent municipal
18001809Charles Joseph Fasquelle  
18091810Liévin Zunequin Cultivateur
18101816Jean-Baptiste Zunequin Cultivateur
18161819Pierre Courbois Rentier
18191826Pierre Joseph Dupont Notaire
18261826Charles-André Quéval Maréchal
18261830Charles Fasquelle Propriétaire
18301831Charles-Louis Blot-Bellanger Brasseur
18311835Jacques Courbois Cultivateur
18351836Pierre Cadart Cultivateur
18361837Jules Marteau Notaire
18371846Louis-Marie Cocquerelle Brasseur et cultivateur
18461855Norbert Deherly Propriétaire
18551865Paul de France de HélicanCons.Juge
18651878Augustin Joseph Decroix Notaire
18781884Jean-Baptiste Macaux Propriétaire
18841888Augustin Joseph Decroix Notaire
18881892Louis RougierRép.Propriétaire
18921900Henri BroncquartRép. Prog.Médecin
19001906Édouard de ChambureCons.Propriétaire
19061919Henri BroncquartRép. Prog.Médecin
19191920Jean-Baptiste PicquetRGInstituteur
19201922Georges HussonRGInstituteur
19221925Oscar NeveuRad.Brasseur
Conseiller d’arrondissement(1919 → 1925)
19251935Jean CanonneRGIndustriel
19351941Henri Jules LericheRad.Boucher
Conseiller d’arrondissement(1937 → 1940)
Démis de ses fonctions en 1941
19411944Eugène AvotURDIndustriel
Nommé par le régime de Vichy
 
Liste des maires successifs depuis 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1944octobre 1947Henri Jules LericheRad.Boucher
octobre 1947mars 1981
(démission)
Bernard ChochoySFIOpuisPSInstituteur
Sénateur du Pas-de-Calais(1946 → 1967 puis 1974 → 1981)
Député du Pas-de-Calais (8e circ.)(1967 → 1968)
Conseiller général de Lumbres(1937 → 1940 puis 1945 → 1979)
Président duconseil général du Pas-de-Calais(1966 → 1978)
mars 1981mars 1989Jean-Claude QuenonPSDirecteur d'école
Conseiller général de Lumbres(1979 → 1983)
Député suppléant deDominique Dupilet(1978 → 1986)
mars 1989mars 2001Jean-Claude LeroyPSAttaché parlementaire
Conseiller général de Lumbres(1988 → 2015)
Vice-président duconseil général du Pas-de-Calais(1994 → 2001)
Président de laCC du Pays de Lumbres(1997 → 2001)
mars 2001mars 2008Jean-Pierre DecobertPSCommerçant
mars 2008en cours
(au 25 mars 2022)
Joëlle DelruePSRetraitée
Première adjointe au maire(2001 → 2008)
1re vice-présidente de laCC du Pays de Lumbres[55](2020 → )
Chevalier de l'Ordre national du Mérite (2024)
Réélue pour le mandat 2014-2020[56],[57],[58],[59]
Réélue pour le mandat 2020-2026[60],[61]

Équipements et services publics

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Enseignement

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La première école date de 1861 : l'école Notre-Dame, qui comptait 8 classes maternelles et primaires en 2007, soit 184 élèves[62]. Les écoles primairesRoger-Salengro etJules-Guesde, et les maternellesSuzanne-Lacore etMarie-Curie sont également sur la commune[63].

L'enseignement secondaire se fait aux collèges, nationaliséAlbert-Camus (comprenant uneSEGPA) etNotre-Dame (privé).

Le lycée professionnelBernard-Chochoy propose une filière bâtiment. D'autres lycées sont sur Saint-Omer ; l'enseignement supérieur s'effectuent à l'université du littoral (Boulogne, Calais, Saint-Omer), à Lille ou ailleurs.

Santé

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Différentes professions médicales (médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, opticien, orthophoniste, psychologue) sont installées sur la commune, qui est équipée de deux laboratoires d'analyse médicale, d'un centre d'auto-dialyse et d'une clinique vétérinaire. Une maisonAlzheimer se situe àEsquerdes à 5 kilomètres. Le centre hospitalier de la région de Saint-Omer se situe àHelfaut à 10 km.

Depuis septembre 2022 est ouverte la maison de santé du Pays de Lumbres regroupant ostéopathe, podologue-pédicure, diététicienne, sophrologue-psychologue et médecins généralistes[64].

Population et société

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Démographie

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Les habitantssont appelés lesLumbrois[65].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[67].

En 2022, la commune comptait 3 577 habitants[Note 10], en évolution de −2,93 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
484510533685802863908928941
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
9189219289671 0361 1391 3741 3491 382
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 4281 5681 8332 0312 2232 3952 5522 6462 686
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
3 2073 5993 8034 1073 9443 8733 7633 7443 802
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
3 6263 577-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puisInsee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 768 hommes pour 1 839 femmes, soit un taux de 50,98 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,2 
6,4 
75-89 ans
10,1 
16,9 
60-74 ans
18,6 
21,2 
45-59 ans
19,0 
16,5 
30-44 ans
17,2 
19,7 
15-29 ans
17,1 
18,8 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

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La commune réalise en 2010-2011 une piste deBMX aux normes olympiques[71]. Elle est par ailleurs dotée d'un stade, d'une piscine intercommunale, de salles de sport…

Après la liaison douce, créée à l'initiative de lacommunauté de communes du Pays de Lumbres et inaugurée en 2021, le long de l’Aa, entre Lumbres etRemilly-Wirquin, viaWavrans-sur-l'Aa etElnes, en 2023, un nouveau tronçon est ouvert entre Acquin-Westbécourt et Lumbres, long de4,9 km[72],[73].

Économie

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Lumbres est un des pôles secondaires duparc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, avec ses commerces et services.

Entreprises et commerces

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Industries

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L'économie de Lumbres, comme celle de toute lavallée de l'Aa était historiquement agricole puis a évolué vers l'industrie, avec notamment une grande papeterie (SICAL) et unecimenterie (EQIOM)[74] qui est l'un des 50 sites industriels français les plus émetteurs de dioxyde de carbone, avec une production declinker émettant environ 600 kt de dioxyde de carbone chaque année, soit environ 6 % des émissions des cimenteries françaises, responsables de 55 % des émissions industrielles du pays, et de 12 % du total de ses émissions. Ce site a reçu des aides de l'État dans le cadre d'uncontrat de transition écologique pour décarboner sa production[75].

Papeterie

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En 1826 M. Delforge est autorisé à installer à Lumbres une papeterie au bord de l'Aa dans une zone non construite de champs et prairies, à la suite d'une demande qu'il a déposée en 1824[74]. Le projet prend du retard et le terrain n'est acheté par Hubert Gardien (papetier déjà propriétaire d'une autre usine à Lumbres) qu'en1832[74]. La nouvelle usine est construite en 1833 puis achetée par deux propriétaires britanniques, et ensuite rachetée en1876 par Emile Avot Loy, qui crée la société Avot fils et Cie, laquelle sera ensuite rebaptiséePapeteries de Lumbres[74].L’usine produit des sacs et sachets destinés à emballer des denrées agroalimentaire et le ciment. En 1838, elle produit du papier en continu. Près de 40 ans plus tard (en 1875), elle assure ses besoins en énergie par deuxroues à aubes complétées de deux machines à vapeur de 40 et 15 chevaux qui alimentent 8 piles, 2« lessiveurs » rotatifs (boules d'acier riveté, tournant sur elles-mêmes dans lesquelles on fabriquait la pâte à papier), une machine en continu et 7 sécheurs à papier. Sa production atteint alors 600 kg de papier par jour[74].

Vers 1900, la production est déjà de 3 tonnes/jour. L'activité croît et dans les années 1930 (après lacrise de 29 l'usine employait près de 400 personnes[74].

L'usine située non loin de lacoupole d'Helfaut est gravement endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, et ne redémarre qu'en 1949 (année où elle est achetée par le groupe Charfa qui crée laS.A.R.L des Papeteries de Lumbres. Peu avant 1960, le papier est utilisé pour produire du carton d’emballage (en papier recyclé) ce qui justifie un changement de nom : l'entreprise devient laSociété industrielle des cartonneries de Lumbres. En1964 14 400 tonnes de carton ondulé sortent de l'usine qui complétera son activité en1968 avec une installation produisant unpolystyrène expansé[74].

En 1974, près de 700 employés travaillent dans l'usine dont les effluents industriels sont toujours rejetés dans l'Aa. Ce n'est qu'en 1975 que deux stations d’épuration sont créées[74].

En 1984, la production s’élevait à 35 000 tonnes de carton, 15 000 t de papier d’emballage et 10 000 tonnes de polystyrène expansé[74] ;L'année suivante (1985) l'entreprise est rachetée par le groupe Rossmann (elle fonctionne alors avec 350 salariés)[74].

En 1990, grâce aux progrès des machines à papier, le seuil de 40 000 t/an de carton ondulé est atteint alors que le nombre de salariés a été fortement réduit (presque divisé par deux depuis le milieu des années 1970 (360 personnes en 1990).

De 2011 à 2017, des problèmes récurrents de pollutions sont signalés en aval des rejets de la papeterie-cartonnerie[76].

Début 2018, sa capacité est de 45 000 t/an[77].

Cimenterie de Lumbres (Holcim)

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L'« usine à ciment » ou l'« usine au ciment » de Lumbres été conçue et mise en construction à partir de1884 pour être mise en service en1888 par la société Goidin et Cie (MM Goidin et V. et F. Friscourt). Elle s'étendait alors sur 7hectares et concassait et transformait en ciment le calcaire argileux local. En 1901, il en sortait environ 6 000 t/mois de ciment[74].

En1911, elle devient la Société anonyme des ciments Portland de Lumbres, ensuite rachetée par la société Fourmaintraux, Courquin et Cie qui la revend en1913 à lasociété anonyme La Desvroise, qui entreprend de la moderniser pour une remise en marche en1914. C'est alors que débute laPremière Guerre mondiale après laquelle la cimenterie sera agrandie[74].

En1920, l'usine atteint 130 000 t/an de ciment[74].

Après la Seconde Guerre mondiale, en1950, l'exploitation de la carrière se modernise (chevaux, pelles et pioches sont remplacés par de gros engins de terrassement : gratteurs, pelles mécaniques, camions, bulls et scrapers)[74].

En1959, l'usine est vendue au groupeCiments d'Origny - basé àBiache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais - qui la restructure pour en faire sa3e cimenterie dans la région[74].

En1984, la cimenterie est la4e de France (avec 140 personnes et 200 000 t/an de ciment)[74].

En 2017, c'est la dernière de celles qui existaient antérieurement dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. Et, vers 2020, sa capacité annuelle de production est d'environ 1 000 000 t/an de ciment et 700 000 t/an de clinker[78].

L'usine est achetée et exploitée parHolcim France (filiale du groupe Holcim France Benelux créé en, qui emploie plus de 3 700 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 977 millions d’euros, fusionné avecLafarge en 2014). Elle appartient depuis 2015 à la société EQIOM (filiale du groupe Irlandais CRH) qui détient (en 2017) 2 autres cimenterie et 2115 centrales à béton[79] dont à proximité celles d'Arques, de Boulogne et de Calais), et quatre centres de broyage (dont un à Dannes). Le groupe annonçait en 2017 pour son usine de Lumbres une capacité de production de 750 000 tonnes/an via deux fours dits à « voie humide » : le fourno 5 (qui traite 1 400 tonnes/jour declinker et qui est équipé en 2017 d'un nouvelélectrofiltre[80] (de 250 tonnes[80]) et le fourno 4: (800 tonnes/jour de clinker) et 2 broyeurs à ciment ainsi qu'un broyeur à ciment ultra-fin ; 2800 à 4000 sacs de ciment peuvent ainsi être produits par heure. Le groupe détient aussi 100hectares de carrière de craie, de marne, d'argile[79]. En 2017, l'usine faisait travailler 130 salariés[80]. Ce site industriel de 27,6hectares, classéSeveso seuil haut est soumis à une surveillance environnementale renforcée en raison des risques chimiques et atmosphériques liés à ses activités qui incluent l’incinération in situ de déchets industriels, y compris toxiques ou à risque sanitaire. Cette fonction de co-incinération, exercée depuis plusieurs décennies, revêt une importance stratégique dans un contexte régional marqué par l’absence de décharge de classe 1. Des Commissions de Suivi de Site (CSS) doivent être régulièrement organisées, ouvertes aux acteurs locaux et au public, pour garantir le bon suivi des émissions et des substances dangereuses stockées ou utilisées. La configuration topographique du territoire, notamment la vallée de l’Aa, influe sur la dispersion des polluants notamment en cas d'inversion atmosphérique.
Sur le plan des émissions, la cimenterie rejette environ 600 000 tonnes de dioxyde de carbone (CO₂) par an, soit près de 6 % des émissions françaises liées à la production de ciment. Elle est aussi source d’émissions significatives d’oxydes d’azote (NOx), de particules fines et ultrafines, de composés organiques volatils (COV), de dioxines et furanes organochlorés, en lien avec la co-incinération de déchets industriels.Une étude d’impact environnemental conduite en 2022/2023 par la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) a souligné la nécessité d’améliorer la qualité de l’évaluation des rejets et leur suivi sanitaire[81].

Dans le cadre du projet de modification et modernisation de la cimenterie par la création d'un nouveau four K6 et d'autres installations qui remplaceront les deux lignes de cuisson (production declinker par voie humide) existantes. Le Four K6 promet une production accrue, par voie sèche, avec unemeilleure efficacité énergétique, des économies d’eau et d'émissions degaz à effet de serre ; selon l'enquête publique, l'usine vise une production de 1 100 000 de t/an de clinker (3 500 t/jour) et environ 1 000 000 t/an de ciment[82],[81].Un projet global decapture et séquestration du carbone associent notamment les sociétés Air Liquide, le fabricant de chaux Lhoist et le cimentier EQIOM et RTE qui tous doivent contribuer à capturer, purifier, transporter, liquéfier et séquestrer le carbone (projet devant faire l’objet d’une évaluation environnementale globale selon la MRAe). Ce programme se déploiera en deux phases. La première (en cours) doit remplacer les deux anciens fours par un four unique plus performant, en visant 80 % de substitution des combustibles fossiles par des combustibles alternatifs (déchets, biomasse, biogaz) d’ici 2027, pour une réduction espérée de 245 000 t/an de CO₂. La seconde phase prévoit l’installation d’une unité de captage cryogénique (Cryocap™ Oxy) qui filtrera les gaz de cuisson en réduisant jusqu’à 91 % des émissions de CO₂. Cette technologie, fonctionnant à l’électricité, serait implantée sur un terrain éloigné des habitations et présenterait un impact environnemental limité selon EQIOM. 1,5 million de tonnes de CO2 par an devrait être acheminé auport de Dunkerque où il sera densifié et liquéfié avant d'être conduit (par navire) en mer du Nord (Norvège) pour être injecté sous haute pression dans des couches géologiques sous-marines profondes. D’autres sociétés sont pressenties pour rejoindre le projet et hausser à 3,4 millions de t/an de CO2 capté[81]. Toutefois, elle pourrait générer des déchets toxiques supplémentaires avec des teneurs élevées en dioxines, oxydes d’azote et particules fines[81]. L’autorité environnementale recommande de nouvelles mesures de réduction des rejets pour rester sous les seuils acceptables pour la santé. Le projet bénéficie du soutien de l’État et de l’Union européenne dans le cadre du plan France Relance. Une concertation publique a été organisée pour débattre des nuisances et des impacts sanitaires, et la MRAe a formulé des recommandations visant à renforcer la transparence et la qualité des données environnementales[81].

Tourisme

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L'autorail touristique engare de Lumbres.
Article détaillé :Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa.

Depuis quelques années, la ville de Lumbres - autrefois plutôt industrielle - s'est ouverte autourisme. L'office de tourisme propose de découvrir divers lieux et activités, dont avec untrain touristique d’époque (Micheline).

Lavoie ferrée, n'étant presque plus utilisée pour le transport marchand ou de passager, a été requalifiée, à l'initiative d'une association locale[83] pour recevoir leChemin de fer touristique de la vallée de l'Aa[84] qui permet de découvrir la vallée de Lumbres àArques avec un arrêt possible pour visiter le musée de lacoupole d'Helfaut et l'ascenseur à bateaux des Fontinettes.

Cette voie ferrée est par ailleurs localement aussi un élément important de latrame verte locale.

Le campingLe Marais de la commune compte 50 emplacements[85].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église.

Patrimoine culturel

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Une médiathèque est construite en 2012. Le cinéma le plus proche est àSaint-Omer. La commune est équipée d'une salle (Léo Lagrange).

La fête duparc naturel régional des Caps et Marais d'Opale s'est déroulée à Lumbres en 2010. Elle a accueilli près de 15 000 visiteurs, ainsi que quelques personnalités politiques commeJack Lang,Daniel Percheron

Littérature

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DansSous le soleil de Satan deGeorges Bernanos, l’abbé Donissan est nommé curé de Lumbres. Après avoir tenté de ressusciter un enfant, il est vénéré par la population qui le surnomme le « saint de Lumbres ».

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Pas-de-Calais.
Blason de LumbresBlason
D'azur à la bande d'or chargée de trois lionceaux de gueules[90].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Détails
Inspiré des armes de la famille de Lumbres, qui donna les premiers seigneurs du lieu, dont les seules représentations connues (un sceau duXIVe siècle et la pierre tombale d'Antoine de Lumbres, située dans l'église deLongvilliers) sont sans couleurs.

Adopté par la municipalité.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Ouvrages consultables auxarchives départementales du Pas-de-Calais[91] :

  • A. Collet, Les environs de Lumbres sous la Révolution. Wavrans, Elnes, Remilly, Wirquin, Ouve, Esquerdes, Cléty, Pihem, Wismes et autres lieux, Boulogne-sur-Mer, Imprimerie G. Hamain, 1922.
  • R. Lesage, Les soldats de Lumbres dans la Grande Guerre. Parcours de combattants, Fauquembergues. Comité d'histoire du Haut-Pays, 2010.

Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Autres liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
  5. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lumbres comprend une ville-centre et sept communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  12. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
  2. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », surle site duservice d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre)(consulté le).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa (E4030570) »(consulté le)
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bléquin (E4030650 ) »(consulté le)
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Acquin (E4030600) »(consulté le)
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Urne-à-l'Eau (E4030660 ) »(consulté le)
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Becque (E4030640) »(consulté le).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la becque (E4031601) »(consulté le).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - fleuve l'aa (E4031611) »(consulté le).
  11. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  12. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  13. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  15. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  16. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
  17. « Orthodromie entre Lumbres et Nielles-lès-Bléquin », surfr.distance.to(consulté le).
  18. « Station Météo-France « Nielles-les-blequin_sapc », sur la commune de Nielles-lès-Bléquin - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  19. « Station Météo-France « Nielles-les-blequin_sapc », sur la commune de Nielles-lès-Bléquin - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
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  21. abcd eteDREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des hauts plateaux artésiens », surhauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  22. « Les espaces protégés. », surle site de l’Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  23. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  24. « espace protégé FR4505995 - Espaces réhabilités de la carrière de Lumbres », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  25. « espace protégé FR4506014 - Coteaux du mont de Quelmes », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  26. « ZNIEFF 310030035 - Réservoir biologique de l’Aa », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  27. « ZNIEFF 310007256 - La montagne de Lumbres », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  28. « ZNIEFF 310013267 - La Vallée de l'Aa entre Lumbres et Wizernes », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  29. « ZNIEFF 310014125 - La haute Aa et ses végétations alluviales entre Remilly-Wirquin et Wicquinghem », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  30. « ZNIEFF 310030034 - Vallée du Bléquin de Nielles à Affringues », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  31. « ZNIEFF 310007258 - Coteaux d’Acquin-Westbécourt, du val de Lumbres et au nord de Setques », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  32. « ZNIEFF 310013272 - La Vallée du Bléquin et les Vallées sèches adjacentes au Ruisseau d’Acquin », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  33. « ZNIEFF 310013266 - La moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  34. (en) « The Natura 2000 protected areas network », surEuropean Environment Agency(consulté le).
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  39. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Lumbres ».
  40. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », surle site de l'Insee(consulté le).
  41. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  42. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  43. République Française, « Inondations et coulées de boue »,Journal officiel de la République française,no 264,‎,p. 16(lire en ligne, consulté le).
  44. Augustede Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, Imprimerie nationale de Paris,, 499 p.(lire en ligne),p. 233.
  45. ErnestNègre,Toponymie générale de la France,vol. 2 :Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève,Librairie Droz,(ISBN 978-2-600-00133-5,présentation en ligne),p. 878.
  46. Ref CNRS/Inist.
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