Pour les articles homonymes, voirLuis García etGarcía.
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| Père | José García-Berlanga Pardo(d) |
| Fratrie | Fernando García-Berlanga Martí(d) |
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| Films notables |
Luis García Berlanga Martí (né le àValence et mort le àPozuelo de Alarcón[1],[2]) est unréalisateur etscénaristeespagnol.
Sa filmographie est considérée comme une œuvre classique[3] ducinéma espagnol[1].
Luis García Berlanga participe à laSeconde Guerre mondiale en étant volontaire dans laDivision Bleue de l’Espagne dirigée par l'Allemagne pour combattre les forces soviétiques pendant leSiège de Léningrad. En la circonstance, il ne s'agissait pas d'un volontariat par conviction franquiste:
Son père, José García-Berlanga Pardo, bourgeois et propriétaire terrien était d'opinionsrépublicaines et proche du présidentManuel Azaña (ce qui ne l'empêcha pas d'être menacé par les anarchistes de laFédération anarchiste ibérique, FAI) et fut emprisonné, jugé et condamné à mort par lecamp franquiste. Initialement mobilisé (très jeune et à un poste très subalterne) dans l'armée régulière républicaine, Luis García Berlanga fut informé que son père pouvait être gracié, s'il se portait volontaire pour servir dans laLégion Azul qui combattait les Soviétiques aux côtés de laWehrmacht. Même si la camaraderie des armes le conduisit à épouser la causefranquiste, il resta unphalangiste critique, et devait plus tard brouiller les pistes avec une plaisanterie, expliquant qu'il s'était porté volontaire « pour épater une petite amie ». Il entama des études de droit, puis s’orienta vers les lettres et la philosophie avant de trouver sa voie dans le cinéma[4].
Il est possible que son engagement dans laLégion Azul lui ait évité d'être par trop censuré par lerégime franquiste pour ses films qui portent une ironie mordante plutôt mal vue dans un régime de dictature.
Après laSeconde Guerre mondiale, il décide de devenir réalisateur et scénariste de films.
Son film le plus connu,Bienvenue Mr Marshall (¡Bienvenido, Mister Marshall!, 1952) raconte sur le ton d'une comédie ironique, ayant aussi valeur de charge contre lesÉtats-Unis, l'Espagne des années 1950 dans l'attente vaine de la modernité et du développement, apportés par l'Amérique[1]. Le film gagné le Prix international du film de la bonne humeur en 1953 àCannes[5].
Plácido (1961), nommé pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère[6],Le Bourreau (El verdugo, 1963), qui a remporté lePrix FIPRESCI de la Mostra de Venise[7], etLa Carabine nationale (La escopeta nacional, 1978) sont aussi des œuvres très connues, devenues des classiques[1].
Son dernier film,Paris-Tombouctou (París-Tumbuctú), où il aborde le thème de la mort, remonte à 1999.
« Il fut surtout le chroniqueur et la conscience, bonne et mauvaise, d'un pays souillé par les traumatismes de la Guerre (civile, 1936-39) et le notaire d'une survie collective », poursuitEl País[1],[2].
En, il était apparu dans une chaise roulante pour l'inauguration d'une salle de cinéma portant son nom dans la capitale espagnole et ne semblait plus reconnaître ceux qui l'entouraient, rapporteEl País[1].
Il meurt à89 ans le, dans sa maison dePozuelo de Alarcón, dans la banlieue de Madrid, souffrant de lamaladie d'Alzheimer[1],[2].
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