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Ludovic Vitet

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Ludovic Vitet
Portrait de Ludovic Vitet d'après une photographie de Pïerre Petit
Fonctions
Député de la Seine-Maritime
-
Fauteuil 27 de l'Académie française
-
Député de la Seine-Maritime
-
Inspecteur général des monuments historiques
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Louis VitetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Autres informations
Membre de
Distinction

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Portrait de Ludovic Vitet parAry Scheffer.

Louis,dit Ludovic Vitet, né le àParis et mort le àParis7e[a], est un homme politique et écrivain français.

Biographie

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Issu d'une riche famille bourgeoise, petit-fils du conventionnelLouis Vitet, fils de Pierre-Jean Vitet et d'Amélie Arnaudtizon, Ludovic Vitet fit des études de droit et suivit des cours de philosophie. Il professa jusqu'en, année où il quitta l'enseignement pour voyager enFrance et enItalie, s'intéressant à l'histoire, à l’architecture, l'archéologie et à la musique.

Il prit part à la rédaction duGlobe, journal d'inspiration libérale fondé parPaul-François Dubois et auquel collaborèrent égalementCharles de Rémusat,Victor Cousin ouÉtienne-Jean Delécluze. Il collabora également àla Revue française et à laRevue des Deux Mondes, dont il fut l'un des principaux rédacteurs, ainsi qu'auJournal des savants.

Voyant les romantiques comme l’équivalent en son temps des encyclopédistes ou des philosophes en attente de révolution, il décrivit, en avril 1825 le romantisme comme le protestantisme des lettres et des arts, une coalition menée par des intérêts différents dans un but commun : faire la guerre aux règles et aux conventions[1]. Il publia, entre et, plusieurs scènes dramatiques (Les Barricades,Les États de Blois,La mort de Henri III), qui assurèrent sa notoriété et qui furent plus tard réunies en volume sous le titreLa Ligue ().

L'un des principaux avocats dulibéralisme, tant politique qu'économique, il fut l'ami deGermaine de Staël, d'Alessandro Manzoni et deJean de Sismondi. Avec quelques amis, il fonda la société « Aide-toi, le ciel t'aidera » dans le but de soutenir les libéraux aux élections de[2].

L'entreprise échoua, mais larévolution de 1830 vint lui ouvrir des perspectives nouvelles. Vitet sollicita sans succès une préfecture auprès duministre de l'Intérieur,François Guizot. Toutefois, celui-ci créa pour lui le[3] le poste d'inspecteur général des monuments historiques[b] placé au ministère de l'Intérieur, mais qui préfigurait l'actuel ministère de la Culture. Le rapport remis par Vitet en à l'issue de sa première tournée dans le Nord de la France montre qu'il s'occupait non seulement des monuments mais aussi des musées, des bibliothèques, des archives et des écoles d'enseignement artistique. Ce rapport fut utilisé parVictor Hugo pour saGuerre aux démolisseurs publiée en. Vitet réalisa deux autres tournées, l'une vers laBourgogne, le Lyonnais et le Puy en, l'autre vers le Sud-Ouest en, qui lui donna l'occasion de sauver lecloître de Moissac.

Le, Vitet fut nommé secrétaire général du ministère du Commerce et démissionna de ses fonctions d'inspecteur général qu'il céda àProsper Mérimée avec qui il continua de suivre de près les questions concernant les monuments historiques. En 1837, il devint membre de la Commission des monuments historiques, qui venait d'être créée et qui attribuait des subventions pour la restauration des monuments. Il fut vice-président de cette Commission à partir de 1839. Il entra à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, le, et fut ensuite élu à l'Académie française, le, en remplacement d’Alexandre Soumet.

Ludovic Vitet s'était présenté sans succès à la députation le dans le6e collège de laSeine-Inférieure (Bolbec)[c]. L’élection ayant été annulée, il se représenta et fut élu le 13 septembre suivant[d]. Il prononça des discours remarqués à la Chambre et défendit la politique du ministère.

En, il fut nommé parallèlement secrétaire général du ministère des Finances etconseiller d'État (). Soumis de ce chef à réélection, il obtint la confirmation de son mandat de député le 15 octobre[e]. Il fut successivement réélu le[f], le[g], le[h] et le[i]. À la Chambre, il vota pour la dotation duduc de Nemours, pour le recensement, pour l'indemnité Pritchard et fut rapporteur de la loi sur les patentes.

Ludovic Vitet par H. Lehmann (1864).

Après larévolution de 1848, Vitet resta fidèle à la famille d'Orléans. Il se présenta sans succès aux élections à l'Assemblée constituante dans le département de la Seine-Inférieure, mais il fut élu à l'Assemblée législative le[j], et en devint l'un des vice-présidents. Il prit place dans la majorité monarchiste et vota pour l'expédition de Rome, pour laloi Falloux sur l'enseignement, pour laloi du 31 mai 1850 restreignant lesuffrage universel. Hostile à la politique duprince-président, il fut au nombre des députés qui se réunirent à la mairie deParis 10e pour protester contre lecoup d'État du 2 décembre 1851 : vice-président de la réunion, il fut arrêté et emprisonné pendant quelques jours.

Sous leSecond Empire, il s'éloigna de la vie publique et ne s'occupa que d'art et de littérature. Il adhéra à la République après le et, pendant lesiège de Paris, il publia dans laRevue des deux Mondes une série d'articles dans lesquels il préconisait la résistance.

Élu député de la Seine-Inférieure à l'Assemblée nationale le[k], il fut, dès le début, l'un des vice-présidents de l'Assemblée et fit partie de la commission adjointe àThiers pour négocier la paix. Il déposa, le, une proposition de loi dans laquelle l'Assemblée se reconnaissait le pouvoir constituant, qui fut votée par 434 voix contre 225, et fut le rapporteur de la « loi Rivet » créant laTroisième République, à laquelle il s'opposa. En, il fit partie de la délégation envoyée par la droite à Thiers pour lui imposer une politique conservatrice. Il vota pour la paix, pour l'abrogation deslois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de trois ans, pour la démission de Thiers. Ce devait être son dernier vote car il mourut quinze jours plus tard.

Sous la Troisième République, il avait également retrouvé sa place de président de la Commission des monuments historiques et agit tant pour la révision de la liste des monuments historiques que pour la vérification des comptes des travaux.

Ludovic Vitet avait épousé Cécile Perier (1814-1858), la fille deScipion Perier, dont il n'eut pas d'enfant ; mais il adopta sa nièceHélène Casimir-Perier, dont il fit son héritière. Il avait une sœur Amélie, épouse d'Eugène Aubry-Vitet.

Jugements

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« Ce qui l'a distingué de bonne heure, ç'a été le talent de généraliser et de peintre les idées critiques ; il y met dans l'expression du feu, de la lumière et une verve d'élégante abondance[4]. »

Publications

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Distinctions

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Notes et références

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Notes

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  1. Acte de décès à Paris7e, n° 705, vue 4/31.
  2. Aux appointements de 8 000 francs par an.
  3. 175 voix contre 196 à M. Pouer, élu.
  4. 275 voix sur 305 votants et 549 inscrits.
  5. 279 voix sur 318 votants et 538 inscrits.
  6. 286 voix sur 310 votants et 558 inscrits.
  7. 289 voix sur 438 votants.
  8. 310 voix sur 413 votants et 567 inscrits.
  9. 352 voix sur 526 votants et 623 inscrits contre 168 à M. de Lillers.
  10. 16e et dernier par 71 085 voix sur 146 223 votants et 213 301 inscrits.
  11. 14e sur 16 par 76 317 voix sur 120 899 votants et 203 718 inscrits.
  12. Base Léonore

Références

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  1. (en) Brian Hamnett,The Historical Novel in Nineteenth-Century Europe : Representations of Reality in History and Fiction, Oxford ; New York, Oxford University Press,,ix, 332, 24 cm(ISBN 9780199695041,OCLC 932210283,lire en ligne),p. 101.
  2. Aide-toi, le ciel t’aidera, Paris, 1827 p., in-4°(lire en ligne surGallica).
  3. Graham Keith Barnett,Histoire des Bibliothèques Publiques en France, de la Révolution à 1939, Cercle De La Librairie,,p. 92.
  4. Sainte-Beuve, « Académie Française : Réception de M. Vitet par M. le comte Molé »,Revue des deux mondes, Paris,vol. 14,‎,p. 126-33(lire en ligne).

Sources

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Alexandre Soumet
Ludovic Vitet
1845-1873
Elme-Marie Caro
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de son élection(8 mai 1845)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort(5 juin 1873)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
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