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Surnom | Le dernier des « bandidos buenos » |
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Lucio Urtubia Jiménez, né àCascante enEspagne le et mort le àParis[1], est un militantanarchisteespagnol.
Il se considérait lui-même comme le dernier des « bandidos buenos » (enfrançais :bons bandits), si bien que, selonAlbert Boadella,« Lucio est unDon Quichotte qui ne s'est pas battu contre desmoulins à vent, mais contre de vrais géants ».
Lucio Urtubia est né en 1931 dans une famille pauvre deNavarre, dans le nord de l'Espagne, qui comprend en tout six filles et deux garçons. Son père est un socialiste, membre de l'UGT (Union générale des travailleurs)[2].
En 1954, après avoir déserté l'armée sousFranco, il se réfugie en France où il rejoint sa sœur, et travaille comme ouvrier du bâtiment. En 1957, il rencontreFancisco Sabaté, ditQuico, guérilleroanti-franquiste etanarchiste. Commence alors, pour financer la lutte une longue série « d’expropriations » (braquages), de « récupérations » de matériels divers (notamment d’imprimerie), de fabrications de faux papiers et autre fausse monnaie, d’enlèvements...
Traqué parInterpol et laPolice judiciaire française, il fricote avec des voyous. Il rencontrera, en outre, le leader CubainChe Guevara.
Considéré commedéserteur, puiscontrebandier, braqueur de banque etfaux-monnayeur, Lucio Urtubia s'est essayé à tout au nom de sa cause. Il préféra se tourner vers le faux-monnayage plutôt que vers le braquage de banques, n'appréciant pas cette dernière activité.
En tant que faux-monnayeur, son action de plus grande ampleur a consisté, en 1979, en la falsification dechèques de voyage de laCitibank pour une valeur de 20 millions de dollars. Cette tentative de faux-monnayage de grande ampleur s'est soldée par son arrestation.
Défendu par l'avocatRoland Dumas (responsable des Affaires étrangères du gouvernement Mitterrand des années 1980), il finit par trouver un arrangement à l'amiable avec la Citibank en échange des plaques d'impression ayant permis de falsifier les chèques.
Le, Lucio Urtubia apparaît à la télévision dans l'émission deJordi Évole,Salvados.
Au 42 ter,Rue des Cascades à Paris, il animeL’espace Louise Michel, un espace de libre exposition artistique, à la disposition de tout artiste, plasticien ou musicien boudant les galeries marchandes. En plus des expos, le lieu accueille conférences et rencontres, par exemple en 2015 avec la représentation française du mouvement espagnolPodemos[3].
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