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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Nom de naissance | Lucien-Pierre Muratore |
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Naissance | Marseille |
Décès | (à 77 ans) 17e arrondissement de Paris |
Activité principale | Artiste lyrique Ténor |
Conjoint | Lina Cavalieri (1913-1919) |
Lucien Muratore est unchanteurfrançais né àMarseille le et mort àParis17e le[1].
Fils d'un immigrantpiémontais, Lucien Muratore commence très jeune une carrière de comédien authéâtre des Variétés de Marseille et il est le partenaire[2] deRéjane etSarah Bernhardt, auThéâtre de l'Odéon. Il joueLa Dame de chez Maxim auxThéâtre des Nouveautés.
Il étudie la musique au conservatoire de sa ville puis travaille à Paris avecEdmond Vergnet, le premier Samson à l'Opéra de Paris. Muratore commence comme baryton mais sa voix se développe vers l'aigu et il débute le à l'Opéra-Comique àParis, où il participe à la création deLa carmélite deReynaldo Hahn. En 1904, il chante Werther à La Monnaie de Bruxelles.
En 1905, il débute à l'Opéra de Paris. Il se voit rapidement confier les principaux rôles de ténor, notamment dansCarmen (don José),Paillasse (Canio) etTosca (Cavaradossi). Il crée également, entre autres, le rôle de Prinzivalle dansMonna Vanna d'Henry Février en 1909 à l'Opéra de Paris, de Bacchus dansBacchus triomphant deCamille Erlanger à Bordeaux en 1909 et celui d'Hercule dansDéjanire deCamille Saint-Saëns en 1911 à l'Opéra de Monte-Carlo.
À partir de 1913, il séjourne souvent aux États-Unis notamment àChicago etNew York. Pendant laPremière Guerre mondiale, il milite en faveur de l'intervention américaine en Europe.
Parallèlement à sa carrière sur scène, il tourne quelquesfilms muets puis parlants dontLe Chanteur inconnu (1931). Entre 1914 et 1916, il tourne plusieurs films (Manon Lescaut, La sposa della morte etLa rosa di Granata) avec sa femme, depuis 1913, la cantatrice italienneLina Cavalieri dont il se sépare en 1919. Le divorce est lui prononcé en 1927.
Après ses adieux à la scène en 1931 dansPénélope, il se consacre progressivement à l'enseignement du chant et de la mise en scène.
Il a été maire du village deBiot (Alpes-Maritimes) de mai 1929 jusqu'à sa démission en 1934. Durant son mandat, Lucien Muratore cherche et trouve des financements dans le but de réaliser un nouveau pont, mieux adapté à la circulation automobile, reliant Biot à la ville d'Antibes.
En avril 1944, il accepte le poste de directeur de l'Opéra-comique, dont il est relevé dès le 1er septembre suivant, quelques jours après la libération de Paris[2].
Ténor français le plus populaire de son époque[3], il est enterré aucimetière Saint-Pierre à Marseille. Sur sa tombe le sculpteurAntoine Sartorio a représentéOrphée et une lyre avec la mention « Le chant, don divin ».