| Lucarré | |||||
La mairie de Lucarré. | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
| Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
| Arrondissement | Pau | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes du Nord-Est Béarn | ||||
| Maire Mandat | Christian Roumigou 2020-2026 | ||||
| Code postal | 64350 | ||||
| Code commune | 64357 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Lucarréens | ||||
| Population municipale | 64 hab.(2022 | ||||
| Densité | 19 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 43° 24′ 21″ nord, 0° 04′ 58″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 230 m Max. 337 m | ||||
| Superficie | 3,32 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh | ||||
| Législatives | Troisième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Lucarré est unecommune française située dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine.
La commune de Lucarré se trouve dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 33 km par la route[Note 1] dePau[2],préfecture du département, et à 30 km deSerres-Castet[3],bureau centralisateur ducanton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[1]. La commune fait en outre partie dubassin de vie de Lembeye[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] :Bentayou-Sérée (2,0 km),Momy (2,1 km),Luc-Armau (2,3 km),Peyrelongue-Abos (2,7 km),Maure (2,7 km),Castéra-Loubix (4,0 km),Samsons-Lion (4,4 km),Villenave-près-Béarn (4,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Lucarré fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Les communes limitrophes sontBentayou-Sérée,Luc-Armau,Momy etPeyrelongue-Abos.
| Peyrelongue-Abos | Luc-Armau | |
| Momy | Bentayou-Sérée |

La commune est drainée par le Petit Lées, le ruisseau de Lanamia et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[7],[Carte 1].
LePetit Lées, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune deMomy et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans leLéez àOs-Marsillon, après avoir traversé5 communes[8].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat des Pyrénées-Atlantiques.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[11] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[12]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092 mm, avec11,5 jours de précipitations en janvier et0,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deVic-en-Bigorre à11 km àvol d'oiseau[15], est de13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 937,3 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−12 °C, atteinte le[Note 3].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Au, Lucarré est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[1]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (74,9 %), forêts (20,1 %), eaux continentales[Note 5] (4,8 %), zones urbanisées (0,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Elle est desservie par les routes départementales 47 et 224.
Le territoire de la commune de Lucarré est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité modérée)[25]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[27]. 91 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[28].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1989, 1990 et 2009[25].
Le toponymeLucarré apparaît[29] sous les formesLucarree (XIIIe siècle[29],fors de Béarn[30]),Luccarrer etLucarer (respectivement 1385[29] et 1402[29],censier de Béarn[30]),Lucarrer (1538[29], réformation de Béarn[31]) etLuccarré (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[29]).
Son nombéarnais estLuc Arrèr[32] ouLuc-Arrè[33].
Andoins, fief vassal de la vicomté de Béarn, est mentionné en 1773[29] dans le dénombrement de Lucarré[34].
Les Anglas, ancienne école, est indiquée en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[29].
Situé sur l’anciencamin roumieu à la frontière du Montanérès, le village de Lucarré détient une importance stratégique dès le Moyen Âge. On y recense d’ailleurs la présence d’une abbaye laïque.
Mentionnée dès 1385, l’abbaye laïque de Lucarré a la particularité d’appartenir aux seigneurs de Lucarré, qui détiennent pendant très longtemps le titre d’abbés laïques, jusqu’à la Révolution, avec une coupure entre 1622 et 1662.
Possession de Gauthier de Cofitte en 1570, l’abbaye laïque lui est confisquée par Jeanne d’Albret pour sa confession catholique lors des guerres de Religion. Restituée à sa famille, elle se voit complètement reconstruite. Il reste de cette époque une tour hexagonale hors d’œuvre sur la façade sud du logis ancien. Le château passe ensuite aux mains de Samuel de Lafargue (1656), des Samsons-Miossens (1662) puis des Nays-Candau avant d’être vendu commebien national à Jean Lamude-Bayle à la Révolution.
Le château de Lucarré a aujourd’hui l’aspect d’une vaste demeure paysanne et fait d’ailleurs office de ferme.
En 1385, Lucarré comptait douzefeux et dépendait dubailliage deMontaner.
Paul Raymond[29] note que la commune comptait uneabbaye laïque, vassale de lavicomté de Béarn. Lucarré était membre de lacommanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem deCaubin etMorlaàs.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| 1995 | 2014 | Marcel Lamarque | ||
| 2014 | en cours | Christian Roumigou | ||
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Lucarré fait partie de quatre structures intercommunales[35] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2022, la commune comptait 64 habitants[Note 7], en évolution de +12,28 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Atlantiques : +3,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 193 | 196 | 422 | 207 | 223 | 222 | 217 | 236 | 238 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 228 | 211 | 197 | 177 | 158 | 157 | 166 | 110 | 107 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 108 | 109 | 113 | 104 | 91 | 86 | 94 | 85 | 82 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 80 | 75 | 80 | 78 | 65 | 51 | 48 | 46 | 60 |
| 2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 58 | 63 | 64 | - | - | - | - | - | - |

La demeure, dite château[40], date desXVIe et XVIIe siècles.
Une ferme[41] du lieu-dit Salis date de 1797, alors que la maison Manescau[42] du bourg porte les dates 1807 et 1840 sur sa façade.
L'église Saint-Pierre[43], d'originemédiévale, fut remaniée auxXVIe et XVIIIe siècles. Elle recèle du mobilier[44], un tableau[45], des statues[46] et des objets[47] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.